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PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE 1- Situation géographique 1- Situation géographique

La commune de Sô-Ava est comprise entre 6°24' et 6°38' latitude Nord et entre 2°

27' et 2°30' longitude Est. Située dans le Département de l'Atlantique, la commune de Sô-Ava occupe une partie de la basse vallée du fleuve Ouémé et de la rivière Sô à qui elle doit son nom. D’une superficie de 209 km2 (RGPH, 2002), elle est limitée au Nord par les communes de Zè et d’Adjohoun, au Sud par la commune de Cotonou, à l’Est par la commune lacustre des Aguégués et de Dangbo, à l’Ouest par la commune d’Abomey-Calavi.

2- Cadre administratif

D’une population de 76315 habitants dont 38068 femmes (RGPH, 2002), la commune de Sô-Ava est administrée par un conseil communal de 19 membres ayant à sa tête le maire, ses deux adjoints élus et trois commissions permanentes du travail. Elle est subdivisée en 42 villages répartis dans 7 arrondissements (Sô-Ava, Vekky, Houédo-Aguékon, Dékanmè, Ganvié 1, Ganvié 2, Ahomey-Lokpo).

15 Figure 5-a : Carte de la commune de Sô-Ava

Source : SDAC, 2006.

16 Figure 5-b : Découpage administratif de la commune.

Source : SDAC, 2006.

17 3- Géomorphologie et hydrographie

La commune de Sô-Ava présente plusieurs unités morphologiques. Il s’agit notamment des plaines alluviales, des bas-fonds, des terrasses, des plans d’eau et des dépressions. Elle est traversée par la rivière Sô. D’une longueur de 84,4 km, la rivière Sô prend sa source dans le lac Hlan et est reliée au fleuve Ouémé par les marigots. D’après d’autres sources, la rivière Sô est l’un des défluents du fleuve Ouémé. Ses plus forts débits sont observés pendant les crues qui s’installent entre août et novembre. La commune de Sô-Ava se caractérise par sa richesse en plans d’eau (65% du territoire), d’où son appellation de commune lacustre. (SDAC, 2006)

4- Sols et végétation

Le sol est le support de la végétation. La commune présente plusieurs unités pédologiques. Il s'agit des sols hydromorphes sur la terre ferme, qui dominent toute la commune sur une gamme de substratum allant du sable aux éléments colluviaux en passant par l'argile. On remarque cependant la présence de sols ferralitiques sur grès et matériau alluvial notamment dans les arrondissements de Dékanmè et de Houédo-Aguékon débordant sur l'arrondissement d’Ahomey-Lokpo.

La végétation se caractérise par 3 espèces à savoir : aquatiques, semi-aquatiques, et celles des terres exondées.

Les espèces végétales se répartissent en fonction du degré d'hydromorphie des sols en trois catégories :

- Espèces aquatiques : Pistia stratiotes (laitue d'eau), Eichornia crassipes (Jacinthe d'eau), Azolla africana, ceratophyllum dormersum et Nympheas lotus.

- Espèces semi aquatiques : Ipomoea aquatica, Echinochloa pyramidalis et Alchornea cordifolia.

- Les espèces des terres exondées et levées de berge : Paspalum distichum (graminée), Paspalum vaginatum, Cyperus papyrus et Typha australis. On y rencontre aussi des arbres d'intérêt socio-économique comme Cocos nucifera (cocotier) et Eléis guineensis (palmier à huile) qui complètent ce paysage. (SDAC, 2006)

5- Le climat

La commune de Sô-Ava jouit d'un climat subéquatorial caractérisé par l'alternance de deux saisons de pluies et de deux saisons sèches. La grande saison de

18 pluies s’étend de mars à juillet et la petite, de septembre à novembre. La moyenne pluviométrique annuelle est de 1200 mm. Les températures varient entre un minimum de 22°C et un maximum de 35°C. L'humidité relative s'établit à 69% en saison sèche (Novembre à mars) et à 90% en saison humide. (SDAC, 2006)

6- La répartition ethnique de la commune

La population est à 80% lacustre. Les ethnies présentes dans la commune sont les Toffin (70%), les Fon et Aizo (20%), les Yoruba (08%) et autres (02%).

7- Les groupes religieux

La diversité de groupes ethniques qui peuple la commune de Sô-Ava pratique plusieurs religions dont les plus importantes sont les religions traditionnelles (22,1%), l’Islam (3%) et les religions chrétiennes (34,8%). Il est à noter la présence d'autres religions chrétiennes et autres groupes spirituels et confessionnels. Elles représentent selon l'INSAE 37,8% (RGPH 3). Quelques fois, des conflits entre animistes et chrétiens sont enregistrés. (SDAC, 2006)

8- Economie de la commune

Le lac Nokoué et les lagunes regroupent autour d’eux de nombreuses activités humaines (pêche, tourisme, agriculture, activités commerciales) ; ce sont des secteurs essentiels pour l’économie des populations locales.

Avec la forme des habitats sur pilotis et le genre de vie propre aux lacustres, il s’est développé une civilisation de l’eau où tout se passe pratiquement : le marché, les loisirs, l’artisanat, l’élevage.

Cette civilisation et ce genre de vie attirent de nombreux touristes nationaux et internationaux. Pour nécessité, les lacustres ont développé des systèmes d’échanges avec les populations des grandes agglomérations riveraines. La facilité de passage qu’offrent les voies d’eau (qui sont moins surveillées que les voies terrestres) a fait naître un commerce informel illégal organisé surtout autour de produits pétroliers en provenance du Nigéria. (SDAC, 2006)

19 III- PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

Le stage a été effectué à la Direction Générale de l’Eau qui est l’une des trois (3) directions techniques du Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau chargé de mettre en œuvre la politique nationale de la gestion des ressources en eau.

Créée par l’arrêté 2007-18 MMEE/DC/SGM/CTJ/CTREau/DGEau/SA du 19 février 2007, la Direction Générale de l’Eau a pour missions de :

 assurer la gestion des ressources en eaux sur toute l’étendue du territoire national,

 définir les orientations stratégiques nationales en matière d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement des eaux usées et veiller à leur mise en œuvre en collaboration avec les autres acteurs concernés,

 procéder à la surveillance de la qualité des ressources en eaux superficielles et souterraines,

 procéder au contrôle de la potabilité de l’eau de boisson mise à la disposition des populations par la Direction Générale de l’Eau.

Elle dispose d’un laboratoire au niveau du service de la qualité des eaux qui est le cadre d’accueil et du déroulement des stages. Ce service a pour missions de mettre en œuvre des actions et mesures permettant de connaitre, de contrôler et d’améliorer la qualité de l’eau. Ainsi, le laboratoire de ce service réalise les analyses de potabilité de l’eau et des recherches en vue d’une meilleure gestion de la qualité de l’eau. Pour ce faire, le laboratoire dispose de deux salles à savoir :

- une salle de physico-chimie pour les analyses physico-chimiques par les méthodes volumétrique et spectrophotométrique d’absorption moléculaire ;

- une salle de bactériologie où sont recherchées les bactéries qui constituent les

indicateurs de pollution.

En outre, ce laboratoire dispose d’un équipement qui lui permet d’accomplir les missions qui lui sont confiées.

20 I- Méthodologie

A- Matériel

Pour la fiabilité des résultats des analyses, un certain nombre de matériels sont utilisés sur le terrain et au laboratoire.

Sur le terrain, les matériels utilisés sont : une pirogue et une pagaie, des bouteilles en plastique, des bouteilles en verre stérilisées, un carnet de note, un crayon, un appareil photographique, des questionnaires et des glacières.

Au laboratoire, nous avons utilisé :

o un multi paramètre analyseur de type Combo by HANA (Combo pH & EC) ; o un spectrophotomètre de type HACH DR /2010, DR 2400 ;

o la verrerie de laboratoire ; o Une plaque chauffante ; o Un agitateur magnétique ;

o Les réactifs de dosage (kits et solutions) et des milieux ; o Un autoclave ;

o Un appareil de filtration et accessoires ; o Des étuves pour l’incubation à 37°C et 45°C ; o Un réfrigérateur ;

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