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PRESENTATION DU PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE

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1.2.8.2. Le scanner

La salle est située à côté de la salle de consultations N°2 au rez-de-chaussée du bâtiment A. Elle abrite actuellement un scanner en panne.

1.3. PRESENTATION DU PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE Comme personnel, le service compte six (06) agents toutes catégories confondues. Il s’agit de :

- Monsieur Hervé GBAGUIDI : Chef service, Inspecteur d’Action Sanitaire ; - Monsieur Léandre HOUNTCHEGNON : Inspecteur d’Action Sanitaire ; - Sœur Monique DAZAN : Ingénieur des Travaux en Imagerie Médicale ;

- Monsieur Céphas MAKOSSO : Ingénieur des Travaux en Imagerie Médicale - Monsieur Symphorien HOUNKPONOU : aide technicien ;

- Monsieur Justin AWOLOKOU : aide technicien.

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DEUXIEME PARTIE

DEROULEMENT DU STAGE

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2.1. PLANNING ET OBJECTIFS DE STAGE.

Notre stage dans le service d’imagerie médicale de l’HSL de Cotonou s’est étendu sur une période de trois mois allant du 20 juin au 20 septembre 2016.

Après un bref entretien avec le chef service, il a été établi un planning de stage de manière à ce que chaque binôme formé travaille par un cycle hebdomadaire dans la salle d’examen, la chambre noire et au secrétariat. Cette rotation est illustrée par la figure ci-dessous :

Salle d’examen

Chambre noire Secrétariat

Figure 4: Répartition des stagiaires dans les postes de travail.

Ce planning de travail nous a permis de mettre en pratique les cours reçus à l’école et d’atteindre les objectifs suivants :

 Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens ;

 Etre capable de produire de bons radiogrammes ;

KENOUKON Elvire

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 Assimiler autant que possible la pratique de clinique de film après chaque examen ;

 Appliquer les règles de la radioprotection envers le personnel, les patients, le public et soi-même;

 Apprendre à reconnaître les pathologies élémentaires sur les clichés et à bien collaborer avec le personnel administratif et technique.

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE

Au secrétariat

A ce poste, nous avons eu à accueillir les patients, recevoir les bons d’examens et les analyser. Il s’agit de la vérification de l’identité du patient, de son sexe, de son âge, de l’examen demandé et du diagnostic qui y est inscrit afin de fournir aux patients les renseignements nécessaires sur l’examen. Après la réalisation de l’examen, l’interprétation des clichés est faite par le médecin radiologue avant d’être rendu aux patients si cela est mentionné sur le bon d’examen.

La salle d’examen

C’est le lieu réservé à la réalisation des examens. Nous avons participé à la réalisation de plusieurs examens standards comme spéciaux sous la supervision des responsables. Les examens sont réalisés en position debout, assise ou couchée en fonction de l’incidence à réaliser. Notons qu’avant chaque examen nous nous assurons de l’identité du patient, nous expliquons le déroulement de l’examen au patient ainsi que la préparation physique et psychologique de ce dernier.

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La chambre noire

C’est le lieu où sont chargées et déchargées les cassettes. Le service ne disposant pas d’imprimante, ni de passe-cassette, les cassettes sont directement transportées dans la chambre noire ou les films sont envoyés automatiquement dans la développeuse sans impression du nom du patient.

2.3. TRAVAUX EFFECTUES ET DIFFICULTES RENCONTREES.

2.3.1. Travaux effectués

L’ensemble des examens réalisés est consigné dans le tableau ci-dessous. Dans ce tableau, certains examens ont été catégorisés. Nous classons comme :

 examens des membres : toutes les radiographies concernant les membres thoraciques et les membres pelviens ;

 examens du rachis : les examens du rachis cervical, thoracique, lombaire et sacro-coccygien ;

 examens du thorax : les examens pulmonaires, de télécoeur, et du gril costal

;

 examens de la tête, tous les examens du crâne, des sinus et de la face.

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Tableau I: Bilan des examens réalisés dans le service de radiologie de l’HSL de Cotonou au cours de la période de notre stage.

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Durant la période de notre stage, au total 971 examens ont été réalisés.

Il est constaté que la radiographie des membres pelviens est le plus fréquent avec un effectif de 407 examens soit un pourcentage de 41,91%.

Les examens spéciaux représentent un taux de 6,67% de l’ensemble des explorations et l’HSG seule donne un pourcentage de 5,35.

2.3.2. Compétences acquises

Les trois mois de stage dans le service de radiologie de l’HSL de Cotonou, nous ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances et d’adopter de bonnes aptitudes face aux exigences de certains examens. L’opportunité nous a même été donnée de participer à la réalisation de la mammographie et nous étions même amenées à réaliser cet examen nous même sous la supervision de nos doyens.

2.3.3. Difficultés rencontrées

Malgré les nombreux avantages que nous avons tirés de notre stage, nous avons été confrontées à plusieurs difficultés qui ont retenu notre attention. Au nombre de celles-ci nous pouvons citer :

 Le non existence d’un climatiseur dans la chambre noire ;

 L’inexistence d’un panneau de signalisation des rayons X au fronton de la porte d’entrée, augmentant ainsi les risques d’exposition pour toute autre personne ;

 La mauvaise qualité des films qui laisse par moment des artéfacts sur les clichés ;

 L’inexistence de matériel de contention pour immobiliser les patients lors de la réalisation de certains examens;

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 L’absence d’une imprimante de nom obligeant à l’identification manuelle des clichés au secrétariat après la réalisation de chaque examen. Ceci ne facilite pas la tâche lorsqu’il y a d’affluence ce qui peut entrainer des erreurs d’inscription;

 L’absence de passe-cassettes qui contraint à faire des détours avec les cassettes en main ;

 Les plaintes des patients dues à la longue file d’attente qui se dresse chaque fois qu’on réalise des examens spéciaux ;

 Les difficultés liées au mauvais fonctionnement du tube radiogène.

2.3.4. Problématique

L’imagerie médicale occupe une place importante dans le diagnostic et le traitement des pathologies grâce à ses différentes techniques et méthodes performantes.

Au cours de notre stage à l’hôpital saint-Luc, nous nous sommes rendu compte qu’il y a eu un effectif élevé des examens du rachis surtout ceux du rachis lombaire. La fréquence de ces examens fait penser à une recrudescence des affections lombaires.

Suite à ce constat, nous nous sommes demandé quelle est la contribution de l’imagerie médicale dans leur diagnostic. C’est dans le but de répondre à ces questions que nous avons choisi porter notre réflexion sur le thème : Intérêt de la radiographie dans le diagnostic des affections lombaires.

2.3.4.1. Objectifs

Objectif général

Montrer l’importance de la radiographie conventionnelle dans le diagnostic des affections lombaires à l’HSL de Cotonou.

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Objectifs spécifiques :

 Mesurer la fréquence des examens du rachis lombaire.

 Déterminer à partir des fréquences observées les lésions présentes sur les radiogrammes.

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TROISIEME PARTIE

ETUDE DU

THEME

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3.1. GENERALITES SUR LE THEME

3.1.1. Rappel anatomique du rachis lombaire

La colonne vertébrale est un axe souple, composé de vertèbres étagées les unes au-dessus des autres, articulées entre elles et permettant les mouvements de grande amplitude et plurisegmentaire [1].

L’organisation de la colonne vertébrale repose sur une double finalité avec la stabilité nécessitant une musculature puissante et la mobilité de grande amplitude avec un jeu articulaire adapté. L’ensemble du programme fait appel à une régulation automatique qui doit coordonner vingt-six (26) pièces osseuses (occipital) ,7 vertèbres cervicales ,12 vertèbres thoraciques ,5 vertèbres lombaires , le sacrum et les coccyx).

La colonne vertébrale présente trois (03) courbures principales, deux convexités en avant (lordose) et une convexité en arrière (cyphose). On parle alors de la lordose cervicale, la cyphose thoracique et la lordose lombaire [1].

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Figure 5 : Schéma de la colonne vertébrale (vue latérale) [1].

La colonne vertébrale s’organise sous la forme d’un trépied. Le corps vertébral est préposé à la transmission des pressions, il doit avant tout être solide. Au contraire, l’arc neural forme à la fois un étui protecteur de la moelle et la partie

mobile de la colonne vertébrale, par l’existence de ses facettes articulaires et les insertions des muscles moteurs. On a schématisé ces

différences en disant que le corps vertébral représente l’élément statique tandis

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que l’arc neural est l’élément dynamique ou mécanique. Cette dissociation est excessive car le corps vertébral permet les mouvements et même il conditionne l’étendue du mouvement. Par contre, l’arc neural dirige et oriente les mouvements. La vertèbre possède deux autres propriétés avec son rôle de protection de la moelle épinière et celle d’organe hématopoïétique.

 A l’étage lombaire, la colonne vertébrale est normalement constituée de cinq grosses vertèbres unies par des ligaments et des disques intervertébraux ; elle se situe entre la colonne dorsale en haut et le sacrum en bas.

Chaque vertèbre lombaire présente un corps, un arc postérieur et un trou vertébral.

 Le corps vertébral est volumineux, réniforme; son diamètre transversal est presque le double de son diamètre sagittal. Ses faces supérieure et inférieure présentent un aspect réniforme à hile postérieur. Sa face circonférentielle est creusée d’une gouttière horizontale, surtout nette de chaque côté.

 L’arc postérieur comprend d’avant en arrière cinq portions :

- Les pédicules, très épais s’implantent sur les trois cinquièmes supérieurs ou sur la moitié supérieure de l’angle formé par l’union de la face postérieure avec la face latérale du corps vertébral. Leur bord inférieur limite la partie haute du trou de conjugaison, transformé en véritable canal, en raison de l’épaisseur des pédicules.

- Les apophyses transverses, elles ont l’aspect d’une lame osseuse aplatie d’avant en arrière, se détachant de la face externe du pédicule, et se dirigeant en dehors et en arrière presque horizontalement.

- Les apophyses articulaires,

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 Les supérieures sont situées en arrière et au-dessus des apophyses transverses. Leur face interne porte une surface articulaire concave en dedans. Leur bord postérieur présente un relief arrondi : le tubercule mamillaire.

 Les inférieures naissent de l’angle inféro-externe des lames. Leur face externe porte une surface articulaire convexe en dehors.

- Les lames, elles s’étendent des pédicules à l’apophyse épineuse et limitent en arrière le trou vertébral. Elles sont épaisses et plus hautes que larges.

- L’apophyse épineuse, très développée, elle forme une masse osseuse épaisse, quadrilatère et dirigée horizontalement.

Le trou vertébral est prismatique, triangulaire à côtés égaux.

Figure 6 : Vue supérieure d’une vertèbre lombaire. [2]

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ANT

ANT.D ANT.G

Figure 7 : Vue latérale d’une vertèbre lombaire [2].

3.1.2. Fonctions du rachis

Le rachis assure trois fonctions essentielles :

 Sciatique assurée par les structures osseuses discales ligamentaires et musculaires permet le maintien de la station debout

 dynamique : assurée par l’articulation des vertébrales entre elle permet le mouvement rachidien (la lexis et l’extension)

 protection du système nerveux central (moelle épinière) et des organes thoraciques (bloc cardio – pulmonaires). [3]

3.1.3. Les affections lombaires

On décrit plusieurs types de pathologies affectant le rachis lombaire, classés selon leurs mécanismes anatomo-pathogéniques. Il s’agit des maladies du métabolisme osseux, des infections, des tumeurs, des déformations, traumatismes et des dégénérescences. [4]

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L’ostéoporose est une des maladies la plus connue affectant le métabolisme osseux, caractérisée par une raréfaction du tissu osseux. Elle affecte surtout la population âgée plus précisément les femmes en ménopause.

Les infections sont des pathologies peu fréquentes pour le rachis lombaire qui suppose la présence d’un agent microbien.

Les tumeurs primaires ou des métastases à localisation lombaire sont liées à des mécanismes anatomo-pathogéniques complexes.

Les déformations des rachis lombaires, représentées surtout par la scoliose.

Les traumatismes impliquent les altérations de structures et de fonctions dues souvent à un événement traumatique imprédictible comme une chute, un accident.

Les pathologies dégénératives du rachis lombaire, le plus fréquemment à l’origine des douleurs lomboradiculaires, sont représentées par les discopathies dégénératives pures sous formes d’arthrose articulaire, d’hernies discales, de sténoses lombaires souvent associés à un spondilolisthésis dégénérative, et les scolioses dégénératives) [4].

3.2. TECHNIQUE DE REALISATION DES DIFFERENTES INCIDENCES PERMETTANT L’EXPLORATION DU RACHIS LOMBAIRE [7]

L’exploration du rachis lombaire est faite à partir de diverses techniques qui sont : le scanner, l’IRM, la radiographie. La radiographie est l’examen standard nécessaire pour l’appréciation des fractures de la colonne vertébrale avec projection antéropostérieure et latérale de la colonne lombaire. La vue latérale montre les éventuelles diminutions de hauteur du corps vertébral. La vue antéropostérieure est utile pour identifier les fractures instables parce qu’elle montre une augmentation de l’espace intervertébral.

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Le scanner montre un possible rétrécissement du canal rachidien.

L’IRM est nécessaire lorsque l’on suspecte une fracture par compression de la racine nerveuse et que le patient se plaint de sciatique. Ce type d’image est plus sensible dans la détection des hémorragies, des tumeurs et des infections. Il permet également de visualiser de meilleures images de la colonne vertébrale.

Technique de réalisation du rachis lombaire 3.2.1. Radiographie standard [5]

La technique de réalisation des incidences de la face, du profil et de l’oblique se font comme suit :

Règles identique aux 3 incidences

Préparation du malade

Enlever les vêtements et tout objet radio-opaque pouvant nuire au radiogramme de la région lombaire.

Revêtir une jaquette en coton

Dimension cassette

18 x 36 cm en longueur centré au milieu de cassette

Rayon central

Vertical, il passe sur le plan médian à 2,5 cm supérieur au niveau des crêtes iliaques (L3)

Marqueur et lettre d’identification Mettre à la partie inférieure de la cassette

Paramètres techniques

Cône : diaphragmer à la grandeur du champ Distance foyer-film : 100 cm

Choisir les facteurs techniques qu’il faut pour avoir un radiogramme interprétable

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Règles spécifiques à chaque incidence

Il s’agit de la technique du positionnement propre à la réalisation de l’examen.

Incidence de face

 Patient en décubitus dorsal

 La tête repose sur un oreiller

 Plan médian du corps sur la ligne médiane de la table

 Le bassin est antéropostérieur sans aucune rotation

 Les épaules sont dans le même plan transversal

 Les bras sont en extension et abduction

 Fléchir les genoux pour réduire la lordose lombaire et obtenir un meilleur contact objet-film

 Les pieds appuient sur la table par la face plantaire

 Le patient suspend la respiration au moment de l’exposition.

Incidence de profil

 Le patient est décubitus latéral.

 La tête repose sur un oreiller.

 Il fléchit les genoux et les hanches pour maintenir la position.

 La colonne lombaire est parallèle au plan de la table. Placer une ou deux alèses sous la partie inférieure du thorax si nécessaire.

 L’axe de la colonne lombaire est sur la ligne médiane de la table. La ligne médiane de la table passe 10 cm antérieur à la face postérieure de la colonne lombaire.

 Superposer les extrémités inferieures, les articulations des hanches et des genoux sont dans le même plan.

 Les bras sont à angle droit de l’axe longitudinal du corps. Les scapulas sont dans le même plan vertical.

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 Le patient tient le bord de la table pour maintenir la position.

 Le patient est en franc latéral.

 Demander au patient de suspendre la respiration.

Incidence oblique

 Le patient est en décubitus dorsal.

 La tête repose sur un oreiller. Elever l’épaule et la hanche du côté opposé à radiographier.

 La face postérieure du corps fait un angle de 45° avec le plan de la table.

 Centrer l’axe longitudinal de la colonne parallèle à la ligne médiane de la table.

 La ligne médiane de la table passe 2,5 cm antérieur aux processus épineux et se trouve du côté adjacent à la table.

 Vérifier la rotation du corps en plaçant l’hypoténuse d’un triangle de 45° contre la face postérieure du thorax, de la colonne lombaire et du bassin.

 Le patient tient le bord de la table pour maintenir la position.

 Les membres pelviens sont légèrement fléchis.

 Demander au patient de suspendre la respiration au moment de

 Les processus épineux sont à égales distances des pédicules ;

 Les espaces intervertébraux des 4 premières vertèbres lombaires sont bien visualisés.

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La figure ci dessous représente un cliche de face du rachis lombaire

Figure 8: Cliché de face du rachis lombaire [6]

AI: Processus articulaire inférieur de L1 AS: Processus articulaire supérieur de L1 C: Corps de L3

E: Processus épineux de L4 FS: Foramen sacral

L: Lame de L4 P: Pédicule de L3

T: Processus transverse de L3

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PROFIL

 L3 au centre du film ;

 Les bords postérieurs des corps vertébraux sont parfaitement superposés ;

 Les espaces intervertébraux sont bien dégagés ;

 Les foramens de conjugaisons sont bien délimités.

Ci-dessous la figure9 qui représente le cliché de profil du rachis lombaire

Figure 9: Cliché de profil du rachis lombaire [6]

AI: Processus articulaire inférieur de L3 D: Espace du disque intervertébral E: Processus épineux de L4

I: Foramen intervertébral

II: Incisure vertébrale inférieure de L2 IS: Incisure vertébrale supérieure de L3

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P: Pédicule de L3

SA: Processus articulaire supérieur de L4

Incidence Oblique

 L3 au centre du film ;

 L’articulation entre le processus articulaire supérieur et le processus articulaire inférieur du coté radiographié est projeté vis-à-vis du corps vertébral.

Figure 10: Cliché oblique du rachis lombaire [8]

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3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE 3.3.1. Cadre d’étude

Le service d’imagerie médicale de l’hôpital St Luc de Cotonou a servi de cadre à notre étude.

3.3.2. Matériel

Les patients reçus pour un examen radiographique lombaire au cours de la période allant de janvier 2013 à décembre 2015.

3.3.3. Méthodes d’étude

 Type et période d’étude

Nous avons effectué une étude transversale descriptive avec collecte de données rétrospective du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015.

 Critère d’inclusion

Sont inclus dans notre étude tout patient ayant effectué un examen du rachis lombaire dont le résultat est consigné dans les registres du service d’imagerie de

l’HSL de 2013 à 2015.

 Critère d’exclusion

Sont exclus de notre étude tout patient venu pour tout autre examen pendant la période indiquée.

 Taille de l’échantillon

Notre échantillon est composé de 1269 patients venus faire un examen du rachis lombaire.

 Procédure et collecte des données

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Pour la collecte des données nous avons possédé à un recensement manuel de tous les examens enregistrés pendant la période considérée. Les données recueillies sont traitées grâce à l’application Excel Microsoft office 2013. Des fréquences ont été calculées et des graphiques ont été réalisées.

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3.4. RESULTATS

Tableau II: Fréquences de tous les examens radiographiques enregistrés de 2013 à 2015.

Rachis lombaire 1269 7,15

Bassin 681 3,84

Grill costal 461 2,60

Télécoeur/Poumons 2872 16,19

Membres thoraciques 2708 15,27

Membres pelviens 5056 28,50

ASP 483 2,72

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Tableau III: Répartition des patients reçus pour un examen du rachis lombaire selon l’année.

Années Effectifs Fréquence en%

2013 332 26,16

2014 426 33,56

2015 511 40,26

Total 1269 100,00

Tableau IV: Répartition des patients reçus pour un examen du rachis lombaire selon le sexe de 2013 à 2015.

Sexe Effectifs Fréquence en %

Masculin 549 43,27

Féminin 720 56,73

Total 1269 100,00

Figure11: Répartition des patients reçus pour un examen du rachis lombaire en fonction de l’âge.

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Figure12: Répartition des patients selon les renseignements cliniques.

Tableau V : Répartition des patients selon les lésions lombaires observées sur les radiogrammes.

Pathologie Effectifs Fréquence en %

Scoliose 140 11,03

Lésion d’arthrose 267 21,04

Spondylolisthésis 85 6,70

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Tableau VI: Répartition des patients en fonction des résultats d’interprétation suivant l’âge.

RESULTATS

TRANCHES D'AGES

LESIONS DE LOMBARTHROSE

DEMINE- RALISATION

AUTRES LESIONS

[0-20[ 4 4 20

[21-40[ 87 6 344

[41-60[ 103 15 328

[61-80[ 73 5 280

TOTAL 267 30 972

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3.4. DISCUSSION

Notre étude basée sur l’importance de la radiographie dans le diagnostic des pathologies des vertèbres lombaires couvre la période de janvier 2013 au décembre 2015. Il ressort que sur 17738 de patients reçus, 1269 patients ont subit une radiographie du rachis lombaire soit 7,15%. On en déduit que la radiographie du rachis lombaire fait partie des examens fréquents réalisés à l’HSL (Tableau II).

De l’analyse du tableau III, on constate que 332 examens ont été fait à l’HSL de Cotonou en 2013 soit 26,16% ; 426 examens soit 33,56 % en 2014, et 511 examens en 2015 soit 40,26%.

Le tableau IV traite de la répartition des patients reçus pour un examen du rachis lombaire selon le sexe. De l’analyse de ce tableau, il ressort que sur 1269 patients, 549 sont du sexe masculin (43,26%) contre 720 patients du sexe féminin (56,73%) tandis que d’après l’étude de Djossou[9] au CHD Zou-Colline l’échantillon était à prédominance féminine (66%) sur un effectif de 65 au total.

Cela nous permet de dire que la radiographie du rachis lombaire chez les femmes

Cela nous permet de dire que la radiographie du rachis lombaire chez les femmes

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