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Mes premières observations

Dans le document Trouver le désir de découvrir (Page 9-0)

Le premier jour de mon stage, l’équipe éducative m’a fait une présentation globale des jeunes adultes présents au sein de la SPVS.

Au cours de celle-ci, on m’informe des différentes activités (repérage, sorties extérieures) mises en place pour chaque jeune adulte mais également des médiations10 (créative, groupe de parole), des activités sportives en partenariat avec handisport, des projets personnels mais également des personnalités de chacun. d’intervention destinés aux populations locales et aux publics du milieu artistique et culturel »

http://montreal.mediationculturelle.org/quest-ce-que-la-mediation-culturelle/

Galland Emma Dossier Accompagnement social et éducatif spécialisé - ME Durant la présentation (sans connaitre Anna ni l’avoir vu), l’équipe m’informe qu’Anna est une jeune femme qui passe beaucoup de temps dans sa chambre “pianotant” sur son téléphone et qui ne s’intègre pas, ne dialogue pas, ne s’identifie pas ou très peu au sein d’un groupe de jeunes.

Je me suis alors questionnée sur sa vie quotidienne et son implication au sein de la SPVS.

Entre ses prises en charge médicales a-t-elle des activités mises en place ? Sait-elle investir son temps personnel ? Combien de prise en charge a-t-elle par semaine ? Est-elle juste une adolescente qui aime passer son temps libre seule dans sa chambre ? Est-ce que les jeunes du groupe communiquent avec elle ?

La première semaine de mon stage m’a permis de me positionner en tant qu’observatrice, ainsi qu’analyser le quotidien d’Anna mais également d’éclairer mon questionnement que ce soit d’un point de vue de ses habitudes quotidiennes, ses prises en charge médicales et paramédicales mais également dans les activités qu’elle apprécie. Durant cette semaine, j’ai pu observer qu’Anna répondait toujours positivement à la demande qu’on pouvait lui faire sans que cela lui tienne réellement à cœur.

J’ai pour exemple : un jour alors que nous étions tous réunis sur le groupe de la SPVS, je propose à Anna de nous rejoindre afin de passer un petit peu de temps avec nous pour pouvoir jouer aux jeux de société ou regarder la télé. Après quelques minutes, Anna est montée nous voir, mais n’arrivant pas à discuter avec ses pairs et ayant peu d’intérêt aux activités proposées, elle est repartie dans sa chambre.

Anna me demande régulièrement de l’aide dans les actes de la vie quotidienne. En effet, après le repas, même si je ne mange pas à la même table, Anna vient à ma rencontre pour que je l’accompagne aux toilettes. D’autre part, Anna me propose souvent de manger avec elle.

Au début de notre rencontre, nos repas se passaient en silence mais après quelques moments individuels, ils se sont rythmés par des discussions.

Au vu des demandes d’Anna, il me semble qu’un lien de confiance s'est établi pour sa part.

J’ai pu remarquer à travers mes différents stages que dans certaines institutions, le personnel éducatif avait plus souvent les yeux rivés sur des jeunes que l’on peut qualifier de

“problématiques” en oubliant parfois les plus timides ou réservés. C’est en grande partie pour cela que j’ai choisi d’accompagner Anna.

Galland Emma Dossier Accompagnement social et éducatif spécialisé - ME 3

Analyse et pistes de recherche

3.1

Notre rencontre

La première fois que j’ai rencontré Anna (accompagnée d'un professionnel), c’était lors d’un moment d’intimité, la douche.

Je tiens à faire un court aparté concernant l’intimité (douche, toilette) des jeunes adultes et des adolescents en situation d’handicap moteur dépendant. J’ai pu observer que ce moment d’intimité permet de créer une sphère intime ou voire privée entre l’accompagnant et l’accompagné qui permet d’accélérer les liens de rencontre ou de relation car nous transperçons son intimité adolescente.

« q t un nouveau regard des autres sur soi. On se découvre à la fois même et différente. Lorsque les transformations physiques se trouvent en décalage avec les transformations intérieures, les jeunes filles éprouvent parfois un malaise auquel il va falloir faire face » 11

L’aide à la toilette est un moment stressant et intrusif pour les adolescents ou jeunes adultes. C’est à nous, professionnel, de prendre cet aspect en considération et l’accompagner avec respect.

Pour ma part, Anna a été la première personne handicapé moteur que j’ai accompagnée à l’aide à la toilette. Je pense que mes premiers gestes étaient hésitants et tremblants de peur de lui faire mal, car son corps est recouvert d’une grande cicatrice due à une arthrodèse12. De plus, Anna est une adolecente (rapport au corps difficile) ayant presque le même âge que le mien, je me suis mise à sa place et imaginant ce qu’elle pouvait éprouver au niveau de l’intimité sachant qu’elle me voyait pour la première fois à ce moment-là.

Je me souviens également qu’elle me guidait de manière verbale dans les premiers temps de mon stage. Je pense que cela était rassurant pour moi car je connaissais très peu ses habitudes et sachant qu’Anna est une jeune femme qui se connaît bien. D’une place d’aidant, je deviens à ce moment-là, aidé.

11 « Dans la peau d’une ado » Élise Mûller préface de David le breton, ARMAND COLIN,p28

12 Arthrodèse « Intervention chirurgicale consistant à bloquer définitivement une articulation afin de la rendre indolore et stable. » Définition du dictionnaire Larousse

13 http://aidantattitude.fr/2011/01/23/quest-ce-quun-aidant-2.php/

Galland Emma Dossier Accompagnement social et éducatif spécialisé - ME

« Action d'aider quelqu'un, de lui donner une assistance momentanée ; appui, soutien »14. Cette inversion de rôle dans l’accompagnement d’Anna a permis d’établir un premier contact. En effet

« x v alors que le professionnel agit dans le cadre de ses fonctions et missions. Ce dé calage q q q q … »15. A ce moment-là, Anna m’a fait part verbalement de la façon dont elle souhaitait être accompagnée.

Avant le début de la douche, Anna était sur son téléphone cherchant une musique qu’elle appréciait beaucoup afin de rythmer et sûrement détendre l’atmosphère de ce moment d’intimité.

Le groupe qu’elle a choisi fait partie de ses idoles musicales. Elle m’explique qu’elle va les voir en concert prochainement avec sa famille. Je l’informe également que j’apprécie particulièrement ce groupe de musique et que moi aussi je serais là quand il passera.

Nous avons donc passé le reste de ce moment d’accompagnement à discuter de ses nouvelles chansons, je pense que cela lui a fait plaisir que je connaisse ce groupe de musique et que l’on puisse débattre ensemble sur ces musiques.

Lors des repas, Anna me propose régulièrement de manger avec elle pour lui permettre de m’informer des difficultés qu’elle rencontre au sein de l’IEM.

Depuis peu, Anna a un petit ami qui lui pose quelques difficultés. J’essaye donc à travers des mots de la rassurer et ou de la conseiller afin qu’elle vive au mieux les difficultés relationnelles qu’elle rencontre.

3.2

Son quotidien

Lorsque Anna n’a pas de prise en charge le matin ou sortie extérieure, elle se réveille vers 9 h. A son réveil, je lui demande comment elle veut s’habiller aujourd’hui en lui expliquant le temps qu'il fait dehors puis je l’accompagne pour s’habiller et se coiffer. Pour ce qui est brossage de dent et débarbouillage, Anna a assez d’autonomie pour accomplir ces tâches.

Après son lever, elle se dirige au petit déjeuner, qu'elle le prend seule.

Le lundi matin et le mardi après-midi, Anna a des prises en charge médicale et paramédicale (kinésithérapeute et ergothérapeute).

Tous les lundis soir, nous organisons une réunion de transport, dans le but de réserver les véhicules pour les sorties extérieures. Elle permet également de connaitre les activités auxquelles ils souhaitent participer durant la semaine. Lors de cette réunion, Anna est présente

14 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/aide/1840

15 http://www.aveclesaidants.fr/au-quotidien/actualites/la-relation-aidant-aide-quelle-place-pour-les-professionnels/

Galland Emma Dossier Accompagnement social et éducatif spécialisé - ME mais reste à l’écart du groupe, sans prendre la parole. Nous la sollicitons afin qu’elle nous informe de son choix, mais elle refuse toutes activités. La prise de parole en groupe me paraît difficile pour Anna, pouvant la mettre dans un état de stress se traduisant par le retrait, voir une fuite de sa part.

Comment peut-on lui permettre de faire un choix concernant le programme de la semaine sans que la prise de parole collective la mette en difficulté ?

J’ai pu observer qu’Anna a entièrement investi l’espace de sa chambre, tant par des décorations (dessin) que des affaires venant de chez elle. En m’appuyant sur le livre « dans la » l’auteur nous informe que « si la plupart des ados sont avides de sorties, le cocon de la chambre demeure un endroit rassurant, dans lequel on se plaît à passer du temps. On y co v v … » 16 Afin qu’elle nous fasse part de ses envies, je lui ai proposé des activités dans sa chambre. Mais en vain. Elle ne souhaite pas participer, elle préfère rester seule dans sa chambre.

Le mercredi matin, Anna participe à une activité artistique extérieure à l’IEM. Je lui ai donc demandé si je pouvais l’accompagner. Car, j’ai remarqué que son bureau et sa chambre étaient recouverts de nombreux dessins très colorés.

Les séances se déroulent en petit comité, soit 3 personnes plus une animatrice. Durant ces deux heures, Anna doit choisir une photo qu’elle souhaiterait représenter sur un morceau de papier, avec un matériel imposé, qui est l’aquarelle. J’ai pu observer que le dessin était un support lui permettant de communiquer avec d’autres personnes sans que cela soit perçu comme angoissant ou stressant pour elle. À travers ce support, je peux constater qu’Anna s’implique et s'épanouie. En effet, elle ne loupe aucune séance de dessin même si parfois elle semble fatiguée. J’ai pu remarquer que son visage est plus détendu et souriant, même lorsqu’ ‘elle échange avec le groupe. Cette dynamique permet à Anna d’avoir des échanges avec les personnes présentes (sollicitation par le groupe) grâce à ce support qui est le dessin.

D’après le livre cent mots pour être éducateur, il est expliqué que « q v »17, en effet, à travers son dessin, Anna explique au reste du groupe qu’elle est partie en vacances avec ses parents et qu’elle a visité un aquarium. Elle nous a également fait part de quelques brefs passages de sa vie privée.

Lors d’un moment duel, alors que j’accompagnais Anna au coucher, elle me regarde et me demande si je connaissais son histoire. Ayant consulté son dossier dès le début de mon stage, je lui réponds non, afin de lui laisser l’envie et le plaisir de me la raconter. Peut-être un x ?

16 p28, Dans la peau d’une ado » Élise Mûller préface de David le breton, ARMAND COLIN

17 p102, Cent mots pour être éducateur, philippe Gaberan, édition Érés

Galland Emma Dossier Accompagnement social et éducatif spécialisé - ME Au cours de cet échange, Anna m’a fait part de sa souffrance concernant le décès de sa sœur mais également la façon dont elle l’a appris. Elle m’explique, qu’il est difficile pour elle de discuter sur le passé avec ses parents. Peut-être, pense-t-elle être coupable du décès de sa œ j ? Elle m’a également confié qu’elle aimerait participer à plus d’activités dans le domaine artistique, car cela l’aide énormément à surmonter le décès de sa sœur. À travers cette discussion, j’en profite pour lui poser des questions concernant son retrait face au groupe.

Mais je constate rapidement, qu’elle fuit mes questions en répondant à l’inverse de mes réponses. Peut-être que mes questions ont été posées trop tôt et qu’il aurait fallu plus de temps individuel permettant de renforcer le lien de confiance. Je décide donc de quitter la pièce en la remerciant de m’avoir expliqué son histoire.

Lorsque Anna n’a pas de prise en charge ou d’activités extérieures, elle passe le reste de son temps seule dans sa chambre sur son téléphone à jouer à des jeux vidéo ou regarder la télé, se mettant en retrait du reste du groupe.

3.3

Un refuge : le monde virtuel

L’équipe éducative du groupe de la SPVS a mis en place des horaires concernant l’utilisation de la télévision. En effet, Anna étant épileptique mais actuellement stabilisée, il y a certaines précautions à prendre pour éviter les crises comme l’utilisation d’écrans lumineux qui peut être un élément déclencheur. J’ai pu observer également que l’utilisation quotidienne du téléphone portable renforçait sa rupture sociale et sa mise à l’écart au sein du groupe.

Je me suis int q ouvait faire toute la journée sur celui-ci ?

Un soir, lors du coucher, j’attendai Anna qui était plongée sur son téléphone, malgré mes appels, aucune réponse de sa part. Par curiosité, je m’approchai d’elle et je lui demandai ce qu’elle faisait. Elle m’informa alors qu’elle jouait à un jeu vidéo, je me mis à côté d’elle afin qu’elle m’explique.

L’aventure se déroule dans un lycée, Anna est le personnage principal. Elle a créé au début du jeu un avatar18 qui semble la représenter. Ce personnage est très apprécié au sein de son lycée pouvant même être le leader.

A travers ce personnage virtuel, je constate qu’Anna se créée une identité qui n’est pas représentative de la sienne. En outre, son avatar est un personnage intégré socialement et aimant être le meneur d’un groupe. En se refermant dans ce monde virtuel, cela lui permet de sortir de la vie réelle et ainsi lui éviter le stress d’être face à une personne, peut-être par peur

18 Avatar :« Personnage virtuel que l'utilisateur d'un ordinateur choisit pour le représenter

graphiquement, dans un jeu électronique ou dans un lieu virtuel de rencontre. » définition du dictionnaire Larousse

Galland Emma Dossier Accompagnement social et éducatif spécialisé - ME d’être jugée par ses pairs. Je peux supposer que cela est un moyen de lui permettre d’être dans la peau d’une autre (qui agit) et de sortir de son « carcan », un corps handicapé (qui subit).

J'ai également pu remarquer, qu'Anna échangeait quotidiennement avec plusieurs personnes (connaissances ou inconnues) via un réseau social. Cet échange virtuel permet à Anna d'entretenir et/ ou de créer des relations d'échanges, sans réellement montrer qui elle est, physiquement. J'ai pu observer qu'Anna pouvait mélanger vie réelle et virtuelle.

En effet en me reportant au livre « dans la peau d’un adolescent » il est expliqué que

« TI ( q ) nécessaire de quitter ce confortable cocon pour assouvir son besoin de découvertes. Internet, notamment propose de nouvelles maniè I v »19.

3.4

Le manque

Un matin lorsque que j’aidai Anna à se lever, elle m’informa qu’après sa prise en charge paramédicale, elle aurait aimé revenir dans sa chambre. Ayant un rendez-vous avec une intervenante extérieure concernant l’essayage de chaussures orthopédique, elle a dû attendre son arrivée, ce qui lui a semblé long.

J’en ai profité pour lui demander pourquoi elle aimait passer du temps seule dans sa chambre. Elle m’a simplement répondu “ j vidéos et jou q j è j v q q ”.

D’après ses quelques mots j'ai pu supposer qu’Anna n’arrivait pas à retrouver la même complicité qu’elle pouvait avoir avec son « ami » d’autant plus qu’il l’a beaucoup aidé lors de son harcèlement scolaire en prenant sa défense. J'ai pu également supposer que la déscolarisation de son ancien établissement mais également l’absence du domaine familial a pu engendrer un sentiment d’abandon chez Anna, un sentiment de démotivation. De plus, le fait d'être seul ne semblait pas déranger Anna.

Je me suis alors questionné sur le fait qu’elle souhaitait être en retrait face à un groupe de personne, serait- j v ? Est- q v se protéger ? A-t- ?

Les jeunes du groupe de la SPVS se posent des questions concernant sa mise à l’écart.

Je constate que certains jeunes sont avenants envers Anna. Mais celle-ci étant quotidiennement sur son téléphone, l’échange se fait difficilement. J'ai pu observer qu'Anna pouvait discuter avec deux jeunes du groupe. Ces échanges se font souvent le soir, devant la télévision. Leurs discutions se portent principalement sur le programme télé.

19 « Dans la peau d'un adolescent » de Elise müller, édition Armand Colin

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4 Mise en place de mon accompagnement

Après avoir observé, analysé et échangé avec l’équipe pluridisciplinaire mais également avoir discuté avec Anna sur son envie de découverte dans le domaine de l’art. Je me suis demandée comment je pouvais l’accompagner sans qu’elle se sente en difficulté, qu’elle prenne du plaisir tout en tenant compte des missions de la SPVS et de son projet personnel. J’ai contacté l’Ecole Nationale Supérieur d’Art. Le but de cette démarche est d’apporter un support à Anna qui faciliterait et la motiverait à découvrir des nouvelles expériences artistiques. La rencontre de nouvelles personnes, pourrait lui transmettre un savoir. La finalité de cette expérience serait qu’Anna prenne conscience de ses capacités, qu’elle prenne confiance en elle et que cela suscite chez elle, l’envie de sortir de son isolement.

4.1

L’Ecole Nationale Supérieur d’Art

L’École Nationale Supérieur d’Art (ENSA) est une école dépendant du ministère de la culture. Cette école dispose de deux filières : art et design.

L’ENSA est relativement facile d’accès tant par les bus à proximité mais également l’intra-murox adapté aux personnes en situation d’handicap moteur (rampe d’accès, ascenseur, porte automatique, couloirs et portes larges, toilettes adaptées…)

Le nombre d’étudiants au sein de cette école est moindre comparé à sa superficie, cela pourrait faciliter le dynamisme du groupe auquel Anna sera affecté et ainsi lui permettre d’échanger avec des personnes extérieures à l’IEM.

Après avoir pris rendez-vous avec la directrice de l’ENSA, elle a proposé à Anna d’intégrer la classe de première année art sur des journées complètes, une fois par semaine.

Afin qu’elle acquière de l’autonomie dans son projet, nous avons mis en place avec elle, un planning qui est affiché dans sa chambre. Il est établi de manière mensuelle (dates, heures, ateliers).

Les différents ateliers proposés sont l’atelier céramique englobant dans sa totalité le modelage en terre, la potentielle création de moules en plâtre ainsi que le décor sur porcelaine.

Il lui est également proposé l’atelier sérigraphie ainsi que l’atelier édition. De plus, une démarche d’apprentissage du bus pourra se faire pour initier Anna au monde extérieur et gagner en autonomie pour se rendre à l’ENSA.

En amont, je lui demanderai de se renseigner sur les horaires de bus. Elle devra aussi anticiper et organiser les repas au niveau de l’IEM (prévenir de sa présence ou non au réfectoire).

Galland Emma Dossier Accompagnement social et éducatif spécialisé - ME Toutes ces démarches se feront par étapes, dans un premier temps à l’aide d’un professionnel qui la guidera verbalement et physiquement afin de la rassurer dans cet accompagnement d’activité.

Après avoir fait quelques recherches sur les bienfaits de l'art, j'ai pu découvrir que « les situations que l'on rencontre (maladie, handicap, deuil, situation de précarité...) ne nous affectent pas tous et pas toujours de la même façon (fatigabilité, dépression, perte d'autonomie, dévalorisation).

Lorsqu'une situation nous affecte et nous empêche de vivre sereinement notre quotidien nous rencontrons des pénalités de vie (exclusion, anxiété, démotivation, perte de confiance en soi...).

La pratique d'une activité artistique (contemplation ou réalisation) de façon

La pratique d'une activité artistique (contemplation ou réalisation) de façon

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