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4.2 La fiche d’inventaire type en six parties – La FIT.6

4.2.1 Première partie : les données générales

Les données générales servent à caractériser, localiser et dévoiler les géomorphosites.

Les informations suivantes doivent y figurer :

a) Le code d’identification : le code d’identification est le référent unique du site. Il sert notamment à la localisation de celui-ci sur une carte de synthèse. Sur la base des travaux de V. Grandgirard, le code d’identification est un code en trois parties :

La première partie intègre un code littéral majuscule, représentant la région d’étude ou du projet. Les codes utilisés dans le mémoire sont présentés dans le tableau 4.1

TABLEAU 4.1

Codes représentant les vallées étudiées.

La deuxième partie doit donner une information, toujours au travers d’un code littéral, minuscule, se rapportant au processus principal, responsable de la genèse de la forme géomorphologique.

La liste des processus et codes associés est présentée dans le tableau 4.2. Cette liste n’est pas exhaustive, mais permet de se faire une idée suffisante de la marche à suivre.

TABLEAU 4.2

Codes indiquant chacune des formes répertoriées.

Les formes mixtes seront classées sous le processus dominant à l’origine de leur genèse. Par exemple, dans le cas d’une forme fluvio-karstique, on admettra que c’est la présence d’une roche soluble qui est déterminante. Et de ce fait, la deuxième partie du code sera donc - kar- pour le processus karstique.

La dernière partie du code est numérique. Les sites sont ainsi numérotés.

Région ou sous-division Code littéral du périmètre d'étude (en majuscules)

Vallée du Trient TRI

Vallée de l'Eau Noire ENO

Vallée de Salanfe SLF

Nature de la forme Code littéral

répertoriée (en minuscules)

structural str

gravitaire gra

fluviatile flu

hydrographique hyd

glaciaire gla

anthropique ant

Remarque complémentaire : les trois codes comportent tous respectivement trois caractères. Par exemple, pour le site de la Pierre à meules des Jeurs. Le code identifiant entier est le suivant :

ENOgra001

exprimant que le géomorphosite se situe dans la vallée de l’Eau Noire, issu de processus dominant gravitaire et qu’il porte le numéro 001.

b) Le nom du géomorphosite : ce nom sera la plupart du temps une combinaison de la forme géomorphologique ou culturelle de l’objet avec la toponymie locale, que l’on retrouve dans tous les cas sur la carte au 1 :25'000. Il s’agit d’un nom descriptif, qui permet de se faire rapidement une idée de l’objet en question. Le nom doit être simple et clair.

c) Le toponyme : il s’agit du lieu-dit où se trouve le géomorphosite. Il va du particulier au global, précisant le lieu-dit le plus précisément possible, puis indiquant par abréviation la commune et le canton.

d) Les coordonnées : les coordonnées sont établies selon le système national suisse. Nous indiquons d’abord la longitude, puis la latitude, par exemple, sous la forme suivante pour la Pierre Bergère : 567.775/107.750. Une question se pose concernant la position des coordonnées à indiquer pour la localisation des objets linéaires ou surfaciques. Nous proposons, dans ces cas, d’indiquer les points centraux des objets.

e) L’altitude minimale et maximale: il s’agit de préciser l’altitude minimale et maximale du géomorphosite étudié. Dans le cas où ces deux valeurs seraient concordantes, on reportera deux fois la même valeur dans les deux cases prévues à cet effet.

f) Le type de géomorphosite : les types de géomorphosites peuvent être définis de trois manières différentes. Le tableau 4.3 résume ces trois possibilités. Dans la fiche descriptive le type de géomorphosite sera indiqué en majuscules, avec trois caractères.

TABLEAU 4.3 Abréviation du type de

géomorphosites étudié, avec des exemples formels.

g) La taille : la taille des géomorphosites est calculée différemment selon leur type :

Pour les objets ponctuels : soit ils ne comportent pas d’indications, soit nous indiquons la profondeur en mètres (pour une doline par exemple), ou bien encore nous indiquons le volume de l’objet (m3), par exemple pour les blocs erratiques

Pour les objets linéaires : nous précisons la longueur en mètres

Pour les objets surfaciques : est évaluée la surface (m2)

h) La propriété : l’auteur de l’évaluation indiquera, selon les possibilités, la propriété du terrain sur lequel se trouve le géomorphosite ainsi que la propriété du géomorphosite lui-même. Les types de propriétés seront inscrits dans la fiche descriptive, comme dans le tableau 4.4 par un code littéral en majuscule.

TABLEAU 4.4

Abréviations selon les types de propriétés.

Par exemple, un bloc erratique pourra appartenir à une association privée, alors que le terrain sur lequel il se trouve est public. Dans un tel cas, on indiquera le sigle PRI et on mentionne que le terrain est en propriété publique, avec le niveau administratif concerné.

Si la propriété d’un site est mixte, on l’indiquera au moyen du code COM. D’autres informations utiles peuvent y figurer, comme la référence téléphonique du propriétaire, le nom de l’association qui gère le site, etc.

Type de géomorphosite Code littéral Exemples (en majuscules)

ponctuel PCT bloc erratique

linéaire LIN gorge

surfacique AER cirque glaciaire

Type de propriété Code littéral

(en majuscules)

Propriété privée PRI

Propriété publique PUB1

Propriété commune COM

i) Un extrait de carte : plusieurs solutions sont possibles : l’extrait de carte peut être reproduit selon la carte nationale au 1:25'000, ou selon un plan cadastral au 1:10'000, voir au 1:5'000, avec l’indication de l’échelle graphique.

Sur l’extrait de carte on dessine la localisation ou le périmètre précis du site. Dans ce travail, lorsque celui-ci est identifiable, il sera placé sur l’extrait de carte avec le figuré géomorphologique de la forme qui le caractérise (nous mettrons en annexe 2 la légende des figurés utilisés). Précisons encore que l’extrait de carte sera toujours orienté au Nord, et donc sa localisation (par une flèche) n’y figurera pas. Si tel n’était pas le cas, il aurait été nécessaire de l’y placer.

EXTRAIT DE CARTE 4.1

Localisation du site n°17. Représentant le géomorphosite structural du Passage des Grands dans la vallée du Trient.

j) Une photo : la photo, de format 9*13, doit être de bonne qualité, et être tout-à-fait exemplaire. Elle enrichit la description du géomorphosite.

PHOTO 4.1 Géomorphosite culturel n°17,

représentant le passage des Grands dans la vallée du Trient.

k) Un schéma : ce peut être un bloc diagramme, une carte simplifiée, un extrait de carte géologique et/ou géomorphologique, etc. Il doit apporter des informations pertinentes sur le site.