3.5 Analyse num´erique
3.5.1 Pr´esentations de sch´emas num´eriques bas´es sur le sch´ema de Lax-Wendroff135
et
u ;z = @ z u
. La couche est discr´etis´ee sur sa hauteur avec un pas constantz = H
Ales valeurs approch´ees respectives du d´eplacement
u
deu ;t
et deu ;z
`a l’instantt n = n t
et enz i = i z
. Quand cela permet une´ecriture plus claire on utilisera aussi
u
T0;n =
u
0x ;n
On se base alors sur les relations suivantes sur les droites caract´eristiques :
u ;t ( t + t;z ) +
Cu ;z ( t + t;z ) =
Le sch´ema de Lax-Wendroff est construit `a partir des approximations lin´eaires suivantes pour
A l’int´erieur de la couche
Le sch´ema s’´ecrit `a l’int´erieur de la couche, pour
1
i
N z
,1
:On utilisera souvent cette expression du sch´ema qui est plus facile `a manipuler.
Condition de Dirichlet sur le haut de la structure
La prise en compte de la condition de Dirichlet en
z = H
se fait en imposantu ;t N
z;n = 0
eten utilisant la relation (3.36) pour avoir l’expression de
u ;z N
z;n
+1 suivante :u N ;z
z;n
+1= u N ;z
z;n +
D( u N ;z
z,1;n
,u N ;z
z;n )
,DC,1u N ;t
z,1;n ;
(3.42)u N ;t
z;n
+1= 0 :
(3.43)elle revient aussi `a :
b N
+z;n
+1=
,b N
,z;n
+1:
(3.44)Condition de contact unilat´eral
La fonction
b
+( t; 0)
est approch´ee parb
+0;n
au tempst = n t
. On noterab
0T;n
+= b
0x ;n
+b
0y ;n
+!
la partie tangentielle sur le bord de contact.
La condition de contact unilat´eral est traduite par l’inclusion diff´erentielle (voir (3.11)):
dtu d z ( t; 0)
2b z
+( t; 0) + J
N(
,u z ( t; 0)) ;
On propose deux sch´emas de r´esolution, le premier est le sch´ema d’Euler implicite :
u
0z ;n
+12u
0z ;n + tb
0z ;n
++1+ J
N(
,u
0z ;n
+1) ;
(3.45)On va voir que ce sch´ema a des propri´et´es importantes. De plus il se r´esout explicitement :
u
0z ;n
+1= ( u
0z ;n + tb
0z ;n
++1)
+;
(3.46)On constate que ce sch´ema assure la positivit´e de
u
0z ;n
, ce qui ne serait pas le cas d’un sch´ema explicite. Maintenant il convient de prendre une valeur pouru
0z;t ;n
+1telle que :u
0z;t ;n
+12b
0z
+;n
+1+ J
N(
,u
0z ;n
+1( t; 0)) :
Pour la portion multivoque il y a un choix `a faire, et on fait le choix suivant :
u
0z;t ;n
+1=
b
0z ;n
++1 siu
0z ;n
+1 6= 0 ;
0
sinon;
(3.47)qui correspond au choix de l’´el´ement de norme minimale. On peut v´erifier que c’est un choix licite, c’est `a dire que
b
0z ;n
++10
lorsqueu
0z ;n
+1= 0
pour faire le choixu
0z;t ;n
+1= 0
. On le voitsur la formule (3.46), lorsque
u
0z ;n
+1= 0
on au
0z ;n + tb
0z
+;n
+10
et commeu
0z ;n
0
on a bienb
0z ;n
++10
. La pression normale est donn´ee par :S n
+1=
,+ 2 G
c
2( b
0z
+;n
+1,u
0z;t ;n
+1) :
(3.48)et est aussi positive ou nulle. On a aussi la relation :
S n
+1u
0z ;n
+1= 0 ;
comme dans le cas continu. Le sch´ema de Lax-Wendroff ´etant convergent d’ordre 2 lorsque la solution est r´eguli`ere, on est tent´e d’utiliser un sch´ema d’ordre 2 pour la r´esolution de l’inclu-sion diff´erentielle. On donne le sch´ema suivant (sch´ema d’Adams-Moulton `a deux points) qui a de bonnes propri´et´es :
u
0z ;n
+1= u
0z ;n + t
2 ( nz + z n
+1) ;
(3.49)z n
+1 2b
0z
+;n
+1+ J
N(
,u
0z ;n
+1) :
(3.50)La valeur de
z
0 ´etant initialis´ee comme l’´el´ement de norme minimal deb
0z ;
+0+ J
N(
,u
0z ;
0)
. Cetteinclusion se r´esout aussi de fa¸con explicite :
u
0z ;n
+1= ( u
0z ;n + t
2 ( nz + b
0z ;n
++1))
+;
(3.51)z n
+1= 2 t ( u
0z ;n
+1,u
0z ;n )
,nz :
(3.52)On constate que le sch´ema assure aussi la positivit´e de
u
0z ;n
+1. Pour le choix deu
0z;t ;n
+1 2b
0z
+;n
+1+ J
N(
,u
0z ;n
+1( t; 0))
on peut faire aussi le choix de l’´el´ement de norme minimale mais ici on n’est pas assur´e d’avoirb
0z ;n
++10
lorsqueu
0z;t ;n
+1= 0
. L’´el´ement de norme minimale est :u
0z;t ;n
+1=
b
0z ;n
++1siu
0z ;n
+16= 0 ;
max(0 ;b
0z ;n
++1)
sinon;
(3.53)On perd le fait que
u
0z;t ;n
+1est nul siu
0z ;n
+1 l’est. Cela est d ˆu `a des oscillations des valeurs denz
lorsque la portion multivoque est atteinte. La pression normale est toujours obtenue par l’´equation (3.48) et sa positivit´e est toujours assur´ee par le sch´ema.Condition de contact unilat´eral r´egularis´ee
La condition de contact unilat´eral r´egularis´ee est traduite par l’´equation diff´erentielle :
dtu d z ( t; 0) = b z
+( t; 0) + c
2+ 2 GJ
N(
,u z ( t; 0)) ;
o `u
J
Nest donn´ee par la formule (3.13). Pour simplifier les notations on pose
~ = + 2 G c
2 . Lesch´ema d’Euler implicite donne :
u
0z ;n
+1= ( u
0z ;n + tb
0z ;n
++1)
++ 1 1 + t
~
( u
0z ;n + tb
0z
+;n
+1)
,;
(3.54)u
0z;t ;n
+1= b
0z ;n
++1+ J
N~
(
,u
0z ;n
+1) ;
(3.55)et le sch´ema d’Adams-Moulton `a deux points:
u
0z ;n
+1= ( u
0z ;n + t
2 ( u
0z;t ;n + b
0z ;n
++1))
++ 1 1 + t
2~ ( u
0z ;n + t
2 ( u
0z;t ;n + b
0z
+;n
+1))
,;
(3.56)u
0z;t ;n
+1= 2 t ( u
0z ;n
+1,u
0z ;n )
,u
0z;t ;n :
(3.57)La pression normale est toujours donn´ee par :
S n
+1=
,+ 2 G
c
2( b
0z
+;n
+1,u
0z;t ;n
+1) :
(3.58)Les deux sch´emas assurent la positivit´e de
S n
.Condition de frottement
Si on consid`ere d’abord la condition de frottement non perturb´ee qui s’´ecrit (d´eduite de (3.15):
u
T;t
2b
T+( t )
,c
1S ( t )
G (
ku
T;t
,V e ( t )
k) Dir ( u
T;t
,V e ( t )) ;
alors le sch´ema naturel est de choisir un
u
T;t0;n
+1tel que :u
0T;t;n
+1 2b
0T;n
++1,c
1S n
+1G (
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)) ;
(3.59)Le probl`eme bien s ˆur est qu’il n’y a pas forc´ement unicit´e de la solution de cette inclusion lorsque le coefficient de frottement n’est pas croissant. Cette inclusion qui est a priori un sys-t`eme `a deux inconnues scalaires, peut se ramener `a une inclusion `a une inconnue scalaire. On pose
X = u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1) :
S’il existe un
X
6= 0
solution alors :X = b
0T;n
++1,V e ( t n
+1)
,c
1GS n
+1(
kX
k)
k
X
kX;
soit :
X (1+ c
1GS n
+1(
kX
k)
k
X
k) = b
0T;n
++1,V e ( t n
+1) :
On pose :
Y = b
0T;n
++1,V e ( t n
+1) ;
le second membre de l’´equation, et on a
X
de mˆeme sens et mˆeme direction queY
avec :k
X
k+ c
1GS n
+1(
kX
k) =
kY
k:
C’est bien une ´equation `a une seule inconnue, qui est strictement monotone pour
c
1GS n
+1M <
1
quand l’applicationv
!,( v )
est semi-lipschitzienne de constanteM
.X = 0
est solution sik
Y
kc
1GS n
+1(0)
.On consid`ere maintenant la condition de frottement perturb´ee. On doit approcher l’inclu-sion diff´erentielle suivante (d´eduite de (3.22)) :
" ddtu
T;t
2G
c
1( b
T+( t )
,u
T;t )
,S ( t ) (
ku
T;t
,V e ( t )
k) Dir ( u
T;t
,V e ( t )) ;
Comme dans le cas du contact unilat´eral on va pr´esenter deux sch´emas. Le sch´ema d’Euler implicite s’´ecrit :
u
0T;t;n
+1 2u
0T;t;n + t
" ( G
c
1( b
0T;n
++1,u
0T;t;n
+1)
,S n
+1(
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1))) ;
(3.60)
C’est une inclusion qui se r´eduit aussi `a une inclusion scalaire. En posant encore :
X = u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1) :
et
Y = u
0T;t;n
,V e ( t n
+1) + t
" ( G
c
1( b
0T;n
++1,V e ( t n
+1)) ;
alors
X = 0
est solution si et seulement si kY
kt
" S n
+1(0)
. Les solutions non nulles sont telles queX
a mˆeme sens et mˆeme direction queY
et :k
X
k+ t
" ( S n
+1(
kX
k)+ G
c
1kX
k) =
kY
k:
Cette ´equation ´etant strictement monotone pour
t
" ( S n
+1M
,G c
1) < 1
.Le sch´ema d’ordre deux (Adams-Moulton) s’´ecrit :
u
0T;t;n
+1= u
0T;t;n + t
2 " ( n
T+ n
T+1) ;
(3.61)n
T+1 2G
c
1( b
0T;n
++1,u
0T;t;n
+1)
,S n
+1(
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)) :
(3.62)Syst`eme que l’on ram`ene encore `a une inclusion scalaire en posant cette fois ci :
Y = u
0T;t;n
,V e ( t n
+1) + t
2 " ( n
T+ G
c
1( b
0T;n
++1,V e ( t n
+1))) :
Et on a
X = 0
qui est solution si et seulement sikY
kt
2 " S n
+1(0)
. Les solutions non nulles´etant telles que
X
a mˆeme sens et mˆeme direction queY
et :k
X
k(1+ t 2 " G
c
1) + t
2 " S n
+1(
kX
k) =
kY
k:
Cette ´equation ´etant strictement monotone pour
t
2 " ( S n
+1M
,G c
1) < 1
.R´ecapitulatif
Les sch´emas ont une partie commune concernant l’int´erieur de la couche, la condition de Dirichlet et
u
0;z ;n
+1:( SCI )
Concernant la condition de contact unilat´eral on a le sch´ema d’Euler implicite :
( SCII )
Le sch´ema d’Adams-Moulton `a deux points:
( SCIII )
Le sch´ema d’Euler implicite pour la condition de contact unilat´eral r´egularis´ee :
( SCIV )
Le sch´ema d’Adams-Moulton pour la condition de contact unilat´eral r´egularis´ee :
( SCV )
La condition de frottement non perturb´ee :
( SCVI ) u
0T;t;n
+12b
0T;n
++1,c
1S n
+1G (
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)) ;
Le sch´ema d’Euler implicite pour la condition de frottement perturb´ee :
( SCVII ) u
0T;t;n
+1 2u
0T;t;n + t
" ( G
c
1( b
0T;n
++1,u
0T;t;n
+1)
,S n
+1(
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1))) ;
Le sch´ema d’Adams-Moulton pour la condition de frottement perturb´ee:
( SCVIII )
8
>
<
>
:
u
0T;t;n
+1= u
0T;t;n + t
2 " ( n
T+ n
T+1) ; n
T+1 2G
c
1( b
0T;n
++1,u
0T;t;n
+1)
,S n
+1(
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)) :
3.5.2 Propri´et´es du sch´ema de Lax-Wendroff
Il est bien connu que le sch´ema de Lax-Wendroff n’est stable que pour
d
2= t
zc
21
,c’est pourquoi on va supposer d`es maintenant queD, qui est une matrice diagonale, a tous ces coefficients compris entre 0 et 1.
On introduit l’´energie:
E ( t ) = 12
ZH
0
k
u ;t ( z;t )
k2+
kCu ;z ( z;t )
k2dz;
Si on note
u n;t
etu n;z
les interpol´ees lin´eaires suivant la direction desz
des solutions discr`etes, alors l’´energie de la solution discr`ete s’´ecrit :E n = 12
ZH
0
k
u n;t ( z )
k2+
kCu n;z ( z )
k2dz;
= z 2
N
Xz,1i
=1(
ku i;n ;t
k2+
kCu i;n ;z
k2) + z
4 (
ku
0;t ;n
k2+
ku N ;t
z;n
k2+
kCu
0;z ;n
k2+
kCu N ;z
z;n
k2) ;
et en remarquant que :
k
b i;n
+ k2+
kb i;n
, k2= 2
ku i;n ;t
k2+ 2
Cku i;n ;t
k2;
on voit que cette ´energie s’´ecrit aussi :
E n = z 4
N
Xz,1i
=1(
kb i;n
+ k2+
kb i;n
, k2) + z
8 (
kb
0+;n
k2+
kb
0,;n
k2+
kb N
+z;n
k2+
kb N
,z;n
k2) ;
Il est alors possible de quantifier la dissipation d’´energie du sch´ema. On calcule :
E n
+1,E n = z 4
N
Xz,1i
=1(
kb i;n
++
D( b i
++1;n
,b i;n
+)
k2+
kb i;n
,+
D( b i
,,1;n
,b i;n
,)
k2,kb i;n
+ k2,kb i;n
, k2) + z
8 (
kb
0+;n +
D( b
1+;n
,b
0+;n )
k2+
kb
0,;n
+1+ b
0+;n
+1,b
0+;n
,D( b
1+;n
,b
0+;n )
k2+
kb N
,z;n +
D( b N
,z,1;n
,b N
,z;n )
k2+
kb N
+z;n
+1+ b N
,z;n
+1,b N
,z;n
,D( b N
,z,1;n
,b N
,z;n )
k2,k
b
0+;n
k2,kb
0,;n
k2,kb N
+z;n
k2,kb N
,z;n
k2) ;
= z 4
N
Xz,1i
=0(
kD( b i
++1;n
,b i;n
+)
k2+ 2 < b i;n
+;
D( b i
++1;n
,b i;n
+) >
+
kD( b i;n
, ,b i
,+1;n )
k2+ 2 < b i
,+1;n ;
D( b i;n
, ,b i
,+1;n ) > ) + z
8 (
kb
0,;n
+1k2,kb
0+;n
+1k2+
kb N
+z;n
+1k2,kb N
,z;n
+1k2+
kb
0+;n
k2,kb
0,;n
k2,kb N
+z;n
k2+
kb N
,z;n
k2) :
La partie qui s’´ecrit :
ED n =
,z 4
N
Xz,1i
=0(
kD( b i
++1;n
,b i;n
+)
k2,<
D( b i
++1;n
,b i;n
+) ;b i
++1;n
,b i;n
+>
+
kD( b i;n
, ,b i
,+1;n )
k2,<
D( b i;n
, ,b i
,+1;n ) ;b i;n
, ,b i
,+1;n > ) ;
est positive ou nulle sous la condition C.F.L. et repr´esente l’´energie discr`ete dissip´ee par le
sch´ema num´erique qui est d’autant plus importante que le rapport
t
z
est petit. Et on a donc :E n
+1,E n = z 4
N
Xz,1i
=0( <
D( b i
++1;n + b i;n
+) ;b i
++1;n
,b i;n
+>
,<
D( b i
,+1;n + b i;n
,) ;b i
,+1;n
,b i;n
,> ) + z
8 (
kb
0,;n
+1k2,kb
0+;n
+1k2+
kb N
+z;n
+1k2,kb N
,z;n
+1k2+
kb
0+;n
k2,kb
0,;n
k2,kb N
+z;n
k2+
kb N
,z;n
k2)
,ED n ;
= z 4
N
Xz,1i
=0( <
Db i
++1;n ;b i
++1;n >
,<
Db i;n
+;b i;n
+>
,<
Db i
,+1;n ;b i
,+1;n >
+ <
Db i;n
,;b i;n
,> + z
8 (
kb
0,;n
+1k2,kb
0+;n
+1k2+
kb N
+z;n
+1k2,kb N
,z;n
+1k2+
kb
0+;n
k2,kb
0,;n
k2,kb N
+z;n
k2+
kb N
,z;n
k2)
,ED n ;
= z
4 ( <
Db N
+z;n ;b N
+z;n >
,<
Db
0+;n ;b
0+;n >
,<
Db N
,z;n ;b N
,z;n > + <
Db
0,;n ;b
0,;n > ) + z
8 (
kb
0,;n
+1k2,kb
0+;n
+1k2+
kb N
+z;n
+1k2,kb N
,z;n
+1k2+
kb
0+;n
k2,kb
0,;n
k2,kb N
+z;n
k2+
kb N
,z;n
k2)
,ED n ;
= z
8 ( < (
1,2
D)( b N
,z;n + b N
+z;n ) ;b N
,z;n
,b N
+z;n >
,
< b N
,z;n
+1+ b N
+z;n
+1;b N
,z;n
+1,b N
+z;n
+1>
,< (
1,2
D)( b
0,;n + b
0+;n ) ;b
0,;n
,b
0+;n >
+ < b
0,;n
+1+ b
0+;n
+1;b
0,;n
+1,b
0+;n
+1> )
,ED n :
La condition de Dirichlet s’exprime par
b N
+z;n =
,b N
+z;n
et on voit qu’elle est neutre en apport d’´energie. On arrive donc a :E n
+1,E n = z
8 ( < (
1,2
D)( b
0+;n + b
0,;n ) ;b
0+;n
,b
0,;n >
,< b
0+;n
+1+ b
0,;n
+1;b
0+;n
+1,b
0,;n
+1> )
,
ED n ;
= z
2 ( < (
1,2
D) u
0;t ;n ;
Cu
0;z ;n >
,< u
0;t ;n
+1;
Cu
0;z ;n
+1> )
,ED n :
C’est `a dire qu’il est possible de quantifier l’apport en ´energie en examinant uniquement les termes correspondant au bord de contact.
Le sch´ema a d’autres propri´et´es importantes qui permettrons l’´etude de la stabilit´e. Si on pose :
B nmax = max
0
i
N
z(
kb i;n
+ k;
kb i;n
, k) ;
(3.63)dB nmax = max
0
i
N
z,1(
kb i
++1;n
,b i;n
+ k;
kb i
,+1;n
,b i;n
, k) ;
(3.64)alors des expressions (3.40) et (3.41) de
b i;n
++1etb i;n
,+1on tire :k
b i;n
++1k=
kb i;n
++
D( b i
++1;n
,b i;n
+)
kB nmax ; 0
i
N z
,1 ;
k
b i;n
,+1k=
kb i;n
,+
D( b i
,,1;n
,b i;n
,)
kB nmax ; 1
i
N z ;
de mˆeme :
k
b i;n
++1,b i
++1;n
+1k=
kb i;n
+ ,b i
++1;n +
D( b i
++1;n
,b i
++2;n
,b i;n
++ b i
++1;n )
k= dB nmax ; 0
i
N z
,2 ;
k
b i;n
,+1,b i
,,1;n
+1k kb i;n
, ,b i
,,1;n +
D( b i
,,1;n
,b i
,,2;n
,b i;n
,+ b i
,,1;n )
k
dB nmax ; 2
i
N z ;
C’est `a dire que le sch´ema de Lax-Wendroff `a l’int´erieur de la couche ne fait que diminuer
B nmax
et
dB nmax
. Il n’est pas difficile de voir que la condition de Dirichlet agit de mˆeme :k
b N
+z;n
+1k=
kb N
,z;n
+1kB nmax ;
k
b N
+z,1;n
+1,b N
+z;n
+1k=
kb N
+z,1;n +
D( b N
+z;n
,b N
+z,1;n )
,b N
+z;n +
D( b N
,z,1;n
,b N
,z;n )
k;
dB nmax :
Autrement dit, on arrive `a :
B max n
+1max( B nmax ;
kb
0,;n
+1k) ; dB max n
+1max( dB nmax ;
kb
1,;n
+1,b
0,;n
+1k) :
C’est `a dire qu’il ne reste plus qu’`a estimer ce qui correspond aux bord de contact. On remarque aussi que pour
n
2 N z
on a :k
b
0+;n
kB max
0;
(3.65)k
b
1+;n
,b
0+;n
kdB max
0;
(3.66)La raison est que si on d´eveloppe
b
+0;n
on trouve :b
0+;n = (1
,D) b
0+;n
,1+
Db
1+;n
,1;
= (1
,D)
2b
0+;n
,2+ 2(1
,D)
Db
1+;n
,2+
D2b
2+;n
,2;
= :::
=
Xj
i
=0j i
D
i (1
,D) j
,i b i;n
+ ,j ;
pour0
j
min( n;N z ) ;
o `u les
j i
sont les combinaisons de
i
´el´ements parmij
. Bien s ˆurP
j i
=0j i
D
i (1
,D) j
,i = (1
,D+
D) j = 1
et on a bien kb
0+;n
k kb
0+;n
,j
k. Mais on peut continuer le processus car pourj = N z
on ab N
+z;n
,j =
,b N
,z;n
,j
ce qui fait que pour0
j
min( n; 2 N z )
on arrive`ak
b
0+;n
kmax(
kb
0+;n
,j
k;
kb
0,;n
,j
k)
, d’o `u le r´esultat. Le mˆeme raisonnement est possible pourk
b
1+;n
,b
0+;n
k.3.5.3 ´Etude de la stabilit´e des sch´emas
Dans un premier temps on va traiter la partie contact unilat´eral, c’est `a dire la composante
u z
du d´eplacement. Pour cela on va consid´ererE nz
la partie deE n
correspondant aux compo-santes enz
:E nz = z 2
N
Xz,1i
=1(( u i;n z;t )
2+ ( c
2u i;n z;z )
2) + z
4 (( u
0z;t ;n )
2+ ( u N z;t
z;n )
2+ ( c
2u
0z;z ;n )
2+ ( c
2u N z;z
z;n )
2) ;
ainsi que
B nzmax
etdB nzmax
:B nzmax = max
0
i
N
z(
jb i;n z
+j;
jb i;n z
,j) ;
(3.67)dB nzmax = max
0
i
N
z,1(
jb i z
+1+;n
,b i;n z
+j;
jb i z
+1,;n
,b i;n z
,j) ;
(3.68)D’apr`es ce que l’on vient de voir on a :
E z n
+1,E nz
z
2 (1
,2 d
2) c
2u
0z;z ;n u
0z;t ;n
,c
2u
0z;z ;n
+1u
0z;t ;n
+1;
et :
B z max n
+1max( B nzmax ;
jb
0z ;n
,+1j) ; dB z max n
+1max( dB nzmax ;
jb
1z ;n
, ,b
0z ;n
,j) :
Proposition 16 Sous la condition C.F.L.
d
21
, le sch´ema (SCI) (SCII) a les propri´et´es suivantes :E nz
E z
0; B nzmax
B z max
0;
j
u
0z ;n
j ju
0z ;
0j+ TB
0z max :
Preuve :on a vu que :
E z n
+1,E nz
z
2 ((2 d
2,1) u
0z;t ;n ( u
0z;t ;n
,b
0z ;n
+) + u
0z;t ;n
+1( u
0z;t ;n
+1,b
0z ;n
++1)) :
Or
u
0z;t ;n
vaut 0 oub
0z
+;n
`a chaque it´eration ; donc :E z n
+1E nz
:::
E z
0:
C’est `a dire que le sch´ema (SCII) respecte le fait que le contact unilat´eral n’apporte pas d’´energie au syst`eme. De mˆeme :
b
0z ;n
,+1=
8
<
:
,
b
0z ;n
++1 siu
0z;t ;n
+1= 0 ;
b
0z
+;n
+1 siu
0z;t ;n
+1= b
0z ;n
++1;
par cons´equentj
b
0z ;n
,+1j=
jb
0z ;n
++1jet on a bien :B z max n
+1B nzmax
:::
B
0z max :
Si on analyse le syst`eme continu, lorsque qu’il y a une transition contact rompus - contact ´etabli, cela cr´ee une discontinuit´e de la variable
u ;t ( t; 0)
. Dans le sch´ema discret cela se traduit par l’impossibilit´e de majorerdB nzmax
en fonction dedB z max
0 . On peut s’en convaincre en essayant de majorer le termejb
1z
,;n
,b
0z ;n
,jquandu
0z ;n > 0
etu
0z ;n
+1= 0
ce qui traduit un tel ´ev´enement dans le syst`eme discret. Bien s ˆur il reste toujours l’estimation :dB nzmax
2 B z max
0;
mais qui n’apporte pas grand chose. Quant `a
u
0z ;n
on a :j
u
0z ;n
+1,u
0z ;n
jt
jb
0z
+;n
+1j;
d’apr`es le sch´ema et donc :
j
u
0z ;n
jTB
0z max :
Proposition 17 Sous la condition C.F.L.
d
21
, le sch´ema (SCI) (SCIII) a les propri´et´es suivantes :E nz
E z
0; B nzmax
B z max
0;
j
nz
jB z max
0;
j
u
0z ;n
j ju
0z ;
0j+ TB
0z max :
Preuve : Comme dans le sch´ema pr´ec´edent on a
u
0z;t ;n
qui vaut 0 oub
0z ;n
+ `a chaque it´eration et donc on a aussi :E z n
+1E z
0; B nzmax
B z max
0:
D’apr`es le sch´ema on a :
– ou bien
u
0z ;n
+16= 0
etz n
+1= b
0z
+;n
+1,– ou bien
u
0z ;n
+1= 0
etz n
+1=
,2
tu
0z ;n
,nz
avecu
0z ;n + t
2 ( nz + b
0z
+;n
+1)
0
. mais alors :0
u
0z ;n
,2 tu
0z ;n
,nz ;
et :
b
0z
+;n
+1z n
+1 ,nz :
Par suite j
z n
+1jmax(
jnz
j;B z max
0)
, et par r´ecurrencejz n
+1jmax(
jz
0j;B
0z max )
. Comme lesch´ema est initialis´e avec une valeur
0 2b
0z ;
+0de norme minimale on a bien :j
z n
+1jB z max
0:
D’apr`es le sch´ema on a :
j
u
0z ;n
+1,u
0z ;n
jt
2
jnz + b
0z
+;n
+1j;
et donc :
j
u
0z ;n
+1,u
0z ;n
jtB
0z max ;
ce qui permet de conclure :
j
u
0z ;n
jju
0z ;
0j+ TB z max
0:
Proposition 18 S’il existe
d min > 0
tel qued min
d
21
alors le sch´ema (SCI) (SCIV) assure les propri´et´es suivantes : Il existe des constantesC
1;C
2;C
3etC
4qui ne d´ependent que des conditions initiales telles que :B nzmax
C
1;
j
u
0z ;n
jC
2;
dB nzmax
C
3dB z max
0+ tC
4:
Preuve :On va d’abord se placer pour
n < 2 N z
o `u on a vu que :j
b
0z
+;n
jB
0z max ;
(3.69)j
b
1z ;n
+,b
0z ;n
+jdB z max
0;
(3.70)D’apr`es le sch´ema (SCIV) on a :
j
u
0z ;n
+1j jtb
0z
+;n
+1+ u
0z ;n
j;
j
u
0z ;n
j+ tB z max
0;
d’o `u :
j
u
0z ;n
j ju
0z ;
0j+ 2 N z tB z max
0;
j
u
0z ;
0j+ 2 H
c
2B z max
0:
Par ailleurs toujours d’apr`es le sch´ema (SCIV) on a :
j
u
0z ;n
+1,u
0z ;n
jt (
jb
0z ;n
++1j+
ju
0z ;n
+1j~ ) ;
tB
0z max (1 + 2 N z t +
ju
0z ;
0j) :
Comme :
b
0z
,;n
+1= b
0z ;n
++1+ 2 c
2u
0z;z ;n
+1;
et :
u
0z;z ;n
+1=
(
0
siu
0z ;n
+10 ;
u
0zc
;n2~+1 siu
0z ;n
+1< 0 ;
on a :
j
b
0z ;n
,+1j jb
0z
+;n
+1j+ 2
ju
0z ;n
+1j; ~
B
0z max (1 + 4 H
c
2) + 2
ju
0z ;
0j:
C’est `a dire que :
B nzmax
B z max
0(1 + 4 H
c
2) + 2
ju
0z ;
0j:
Calculons maintenant :
j
b
1z ;n
,+1,b
0z ;n
,+1j=
jb
1z
,;n + D ( b
0z
,;n
,b
1z
,;n )
,b
0z ;n
,+1j;
(1
,d
2)
jb
1z ;n
,,b
0z
,;n
j+ 2
jc
2u
0z;z ;n
,c
2u
0z;z ;n
+1j+
jb
0z ;n
++1,b
0z
+;n
j;
(1
,d
2) dB nzmax + d
2dB z max
0+ 2 t
B ~
0z max (1 + 2 N z t +
ju
0z ;
0j) :
Donc :
dB z max n
+1(1
,d
2) dB nzmax + d
2dB z max
0+ 2 t
B ~ z max
0(1 + 2 N z t +
ju
0z ;
0j) ;
et par r´ecurrence :
dB nzmax
(1
,d
2) n dB
0z max + ( d
2dB
0z max + 2 t
B ~
0z max (1 + 2 N z t )) n
X,1i
=0(1
,d
2) i ;
(1
,d
2) n dB
0z max + 1 d
2( d
2dB z max
0+ 2 t
B ~ z max
0(1 + 2 N z t +
ju
0z ;
0j)) ;
(1 + (1
,d
2) n ) dB
0z max + t d ~ 2
2B z max
0(1 + 2 H c
2) ;
2 dB
0z max + t d ~ 2 min B
0z max (1 + 2 H
c
2+
ju
0z ;
0j) :
On vient donc d’´etablir la proposition lorsque
T
2 H
c
2d min
. PourT > 2 H
c
2d min
il suffit de r´eit´erer le processus sur chaque intervalle de temps[ k (2 H
c
2d min ) ; ( k +1)(2 H
c
2d min )]
pour trouver l’expression des constantesC
1;C
2;C
3etC
4.Remarque : On voit le gain en r´egularit´e apport´e par la r´egularisation de la condition de contact unilat´eral. En effet, pour peu que la condition initiale soit lipschitzienne, le contr ˆole de
la valeur de
dB nzmax
va permettre de borner la constante de Lipschitz de la solution discr`ete par rapport `a la variablez
donc aussi par rapport `a la variablet
. Autrement dit la suite des solutions discr`etes sera born´ee dansW
1;
1(]0 ;H [
]0 ;T [)
.Proposition 19 S’il existe
d min > 0
tel qued min
d
21
alors le sch´ema (SCI) (SCV) assure les propri´et´es suivantes : il existe des constantesC
1;C
2;C
3etC
4 qui ne d´ependent que des conditions initiales telles que :B nzmax
C
1;
j
u
0z ;n
jC
2;
dB nzmax
C
3dB z max
0+ tC
4;
Preuve :La preuve de cette proposition se construit de mani`ere tout `a fait similaire `a celle de la proposition pr´ec´edente. La seule diff´erence est que l’on se base sur le sch´ema (SCV) pour obtenir l’estimations suivantes pourj
u
0z ;n
+1j:j
u
0z ;n
+1j ju
0z ;n
j+ t
2
jb
0z ;n
++ J N
~(
,u
0z ;n
+1) + b
0z
+;n
+1j;
j
u
0z ;n
j+ tB z max
0+ t
2~
ju
0z ;n
+1j;
Ce qui peut s’´ecrire, en travaillant pour
t < ~ 1
:j
u
0z ;n
+1j1 1
,t
2~ (
j
u
0z ;n
j+ tB z max
0) ;
(1 + t
~ )(
ju
0z ;n
j+ tB z max
0) ;
et par r´ecurrence :
j
u
0z ;n
+1j(1 + t
~ ) n
+1ju
0z ;
0j+ tB z max
0n
X+1i
=1(1 + t ~ ) i ;
et en utilisant
(1 + T
N ~ ) N
e
T~ :j
u
0z ;n
+1je
T~(
ju
0z ;
0j+ TB z max
0) ;
Cette estimation obtenue, la preuve est identique.
On va maintenant passer aux sch´emas complets, incluant la condition de frottement. On va consid´erer
B nTmax
etdB nTmax
les composantes sur les d´eplacement horizontaux :B nTmax = max
0
i
N
z(
kb i;n T
+k;
kb i;n T
,k) ;
(3.71)dB nTmax = max
0
i
N
z,1(
kb i T
+1+;n
,b i;n T
+k;
kb i T
+1,;n
,b i;n T
,k) ;
(3.72)o `u
b i;n T
+etb i;n T
,d´esigne les composantes horizontales deb T i;n
etb i;n
, . D’apr`es ce que l’on a vu au paragraphe pr´ec´edent on a :B T max n
+1max( B nTmax ;
kb
0T ;n
,+1k) ; dB T max n
+1max( dB nTmax ;
kb
1T ;n
,,b
0T ;n
,k) :
Proposition 20 S’il existe
d min > 0
tel qued min
d
21
alors le sch´ema (SCI) (SCVI) combin´e`a l’un des sch´ema (SCII) (SCIII) (SCIV) ou (SCV) a la propri´et´e qu’il existe une constante
C
1 qui ned´epend que des conditions initiales telle que :
B nTmax
C
1:
Preuve :D’apr`es le sch´ema on a :
u
0T;t;n
+1 2b
0T;n
++1,c
1S n
+1G (
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)) ;
Comme le coefficient
est lipschitzien et born´e on a :k
u
0T;t;n
+1kkb
0T;n
++1k+ c
1S n
+1G
kk1:
Les propositions pr´ec´edentes nous assurent quek
S n
kest born´ee ind´ependamment den
quelque soit le sch´ema choisi pour le contact unilat´eral, et donc pour
n < 2 N z
:k
b
0T ;n
,+1k kb
0T ;n
++1k+ 2
ku
0T;t;n
k;
2 B
0T max + c
1G
kk1max
0
k
N
tS k :
Comme dans les propositions pr´ec´edentes, c’est suffisant pour conclure que
B nTmax
est born´epour
0
n
N t
, car on r´eit`ere le raisonnement pourn > 2 N z
.Il n’est pas possible d’aller plus loin si le coefficient de frottement
n’est pas monotone par rapport `a la vitesse de glissement, car, comme on l’a vu, des chocs en vitesses apparaissent dans ce cas. Le fait que le coefficientsoit monotone ne semble pas suffire non plus car la condition de contact unilat´eral introduit des chocs en vitesse du d´eplacement normal, donc des chocs en pression de contact, et par cons´equent des chocs en vitesse de glissement. Il est toutefois possible de montrer une estimation du typedB nTmax
C
3dB T max
0+ tC
4lorsqu’on utilise `a la fois une condition de contact unilat´erale r´egularis´ee et un coefficient de frottement monotone.Proposition 21 S’il existe
d min > 0
tel qued min
d
21
alors le sch´ema (SCI) (SCVII) combin´e`a l’un des sch´emas (SCII) (SCIII) (SCIV) ou (SCV) a la propri´et´e suivante : il existe des constantes
C
1;C
2;C
3etC
4qui ne d´ependent que des conditions initiales telles que :B nTmax
C
1;
k
u
T0;n
kC
2;
dB nTmax
C
3dB T max
0+ tC
4:
Preuve :D’apr`es le sch´ema (SCVII), on a :
u
0T;t;n
+12u
0T;t;n + t
" ( G
c
1( b
0T;n
++1,u
0T;t;n
+1)
,S n
+1(
ku
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1,V e ( t n
+1))) ;
c’est `a dire :
u
0T;t;n
+12u
0T;t;n + tF ( t n
+1;u
0T;t;n
+1) ;
(3.73)avec une application multivoque
F
qui a une croissance born´ee par :k
F ( t n ;x )
kc ( t n )(1 +
kx
k) ;
avec
c ( t n )
d´efini par :c ( t n ) = 1 " max( G
c
1; 1)(
kb
0T ;n
+k+
kS n
kkk1) :
Les propositions pr´ec´edentes nous assurent quek
S n
kest born´ee ind´ependamment den
quelque soit le sch´ema choisi pour le contact unilat´eral. De plus pour
n < 2 N z
on akb
0T ;n
+kB
0T max
et donc
c ( t n )
est born´e ind´ependamment den
ett
pourt < 2 H
c
2d min
. On note :c max = max
0
i<
2N
zc ( t i ) :
Alors de (3.73) on d´eduit que :
k
u
0T;t;n
+1kku
0T;t;n
k+ tc max (1 +
ku
0T;t;n
+1k) :
On se place pour
t < 2 c max 1
et donc :k
u
0T;t;n
+1k1 1
,
tc max (
ku
0T;t;n
k+ c max t ) ;
(1 + 2 c max t )(
ku
0T;t;n
k+ c max t ) :
d’o `u par r´ecurrence :
k
u
0T;t;n
k(1 + 2 c max t ) n
ku
0T;tk+ tc max
Xn
i
=1(1 + 2 c max t ) i ;
Comme
(1 + 2 c max T
N ) N
e
2Tc
max on a :k
u
0T;t;n
ke
4H
c
2d
minc
max(
ku
0T;tk+ 2 c max H c
2d min ) :
On note
C
10= e
4H
c
2d
minc
max(
ku
0T;tk+ 2 H
c
2c max d min )
, et on en d´eduit imm´ediatement :k
b
0T ;n
,+1k kb
0T ;n
++1k+ 2
ku
0T;t;n
k;
B T max
0+ 2 C
10:
On peut donc poursuivre par :
k
u
0T;t;n
+1,u
0T;t;n
kt
kF ( t n + 1 ;u
0T;t;n
+1)
k;
tc max (1 +
ku
0T;t;n
+1k) ;
tc max (1 + C
10) :
d’ o `u :
k
b
1T ;n
,+1,b
0T ;n
,+1k kb
1T ;n
,+ d
1( b
0T ;n
,,b
1T ;n
,)
,b
0T ;n
,+1k;
(1
,d
1)
kb
0T ;n
,,b
1T ;n
,k+ 2
ku
0T;t;n
+1,u
0T;t;n
k+
kb
0T ;n
++1,b
0T ;n
+k;
(1
,d
1) dB nTmax + d
1dB
0T max + 2 tc max (1 + C
10) :
Comme dans la proposition 18, on en conclut par un raisonnement par r´ecurrence que :
dB nTmax
2 dB T max
0+ 2 t
d
1c max (1 + C
10) :
Et comme dans les propositions pr´ec´edentes c’est suffisant pour conclure qu’on a le mˆeme type de majoration pour
0
n
N t
.Proposition 22 S’il existe
d min > 0
tel qued min
d
21
alors le sch´ema (SCI) (SCVIII) combin´e `a l’un des sch´ema (SCII) (SCIII) (SCIV) ou (SCV) assure les propri´et´es suivantes : il existe des constantesC
1;C
2;C
3etC
4qui ne d´ependent que des conditions initiales telles que :B nTmax
C
1;
k
u
T0;n
kC
2;
dB nTmax
C
3dB T max
0+ tC
4:
Preuve :La seule diff´erence avec la preuve de la proposition pr´ec´edente est que l’on part de :
u
0T;t;n
+12u
0T;t;n + t
2 ( F ( t n ;u
0T;t;n ) + F ( t n
+1;u
0T;t;n
+1)) ;
ce qui donne l’estimation :
k
u
0T;t;n
+1kku
0T;t;n
k+ t
2 c max (2 +
ku
0T;t;n
+1k+
ku
0T;t;n
k) :
La preuve se poursuit de mani`ere similaire.
Et en conclusion tout les sch´emas pr´esent´es sont stables au sens o `u la solution discr`ete est born´ee dans
L
1(]0 ;H [
]0 ;T [)
ind´ependamment det
, sous la condition raisonnable qu’il existed min > 0
tel qued min
d
21
.3.5.4 ´Etude de la consistance des sch´emas
Pour ´etudier la consistance, on va supposer que le rapport
t
z
est constant, c’est `a dire queN z
est proportionnel `aN t
:N z = 1 N t ;
o `u
est ind´ependant deN t
, bien s ˆur en respectant la condition C.F.L. :c
2T H ;
On note
u ;t i;n;N
t;u i;n;N ;z
t la solution discr`ete donn´ee par l’un des sch´emas num´eriques propos´es etu N ;t
t( t;z ) ;u N ;z
t( t;z )
les interpol´ees lin´eaires de ces solutions discr`etes :u N ;t
t( n t + t;i z + z ) = (1
,t )((1
,z ) u i;n;N ;t
t+ zu i
+1;n;N
t) + t ((1
,z ) u i;n ;t
+1;N
t+ zu i
+1;n
+1;N
t) ;
pour
0
t
t
et0
z
z
. Une d´efinition analogue ´etant prise pouru ;z N
t( t;z )
. On vamontrer le r´esultat suivant :
Lemme 8 Si la suite
( u N ;t
t;u N ;z
t) N
t est une suite qui converge uniform´ement vers un couple de fonc-tions( u ;t ;u ;z )
et si de plus les fonctionsu ;t
etu ;z
sont continues sur[0 ;T ]
[0 ;H ]
alors ces fonctions v´erifient sur[0 ;T ]
[0 ;H ]
les relations (3.2)-(3.7) sur les droites caract´eristiques.Preuve :On va donner la preuve sur une seule relation et sur une seule composante, la compo-sante verticale, la preuve ´etant identique sur chaque compocompo-sante. on pose toujours :
b z
+( t;z ) = u z;t ( t;z ) + c
2u z;z ( t;z ) ; b N z
+t( t;z ) = u N z;t
t( t;z ) + c
2u N z;z
t( t;z ) ;
b i;n;N z
+ t= u i;n;N z;t
t+ c
2u i;n;N z;z
t;
On travaille `a
z
0;t
0;
0fix´es tels que : 0 2[0 ; max( T; Hc
2)] ;z
0 2[0 ;H
,0H
T ] ; t
0 2[0 ;T
,0] ;
On pose :
n N
1t=
N t t
0T
; i N
2t=
N t z
0H
; n N
2t=
N t ( t
0+
0) T
; N n
t= n N
2t,n N
1t;
o `ub
x
cd´esigne la partie enti`ere dex
. On a bien s ˆurn N
1tt
qui converge verst
0lorsqueN t
tend vers l’infini, et( n N
2tt;i N
2tz )
qui converge vers( t
0+
0;z
0)
, et par cons´equent :b i z
Nt2+;n
Nt2;N
tN
,,t!+1,,!b z
+( t
0+
0;z
0) ;
D’apr`es le sch´ema de Lax-Wendroff, on a :
De l’approximation par les polyn ˆomes de Bernstein on sait que pour toute fonction continue
f : [0 ; 1]
,!R, la fonctionf N =
PN i
=0B Ni f ( i
N )
converge uniform´ement versf
quandN
tendvers
+
1. La fonctionb N z
+t ´etant continue, l’expression :converge vers la valeur :
b z
+( t
0;z
0+ d
2(
0H
T )) = b z
+( t
0;z
0+
0c
2) ;
quand
N n
t tend vers+
1.On va maintenant utiliser la convergence uniforme, on a :
8
";
9N " > 0;
8N t > N " ;
8( t;z )
2[0 ;T ]
[0 ;H ] ;
jb N z
+t( t;z )
,b z
+( t;z )
j< ":
En utilisant l’uniforme continuit´e sur
[0 ;T ]
[0 ;H ]
deb z
+on a aussi :8
";
9" ;
8( t
1;x
1) ;
8( t
2;x
2) ;d (( t
1;x
1) ; ( t
2;x
2)) < "
)jb z
+( t
1;z
1)
,b z
+( t
2;z
2)
j< ":
D’autre part comme :
converge vers z´ero lorsque
N t
tend vers+
1.On vient de montrer que la relation :
b z
+( t
0+
0;z
0) = b z
+( t
0;z
0+ c
20) ;
(3.74)est v´erifi´ee pour tout
0 2[0 ; max( T; Hc
2)]
, et pour tout couple( t
0;z
0)
v´erifiant :z
02[0 ;H
,0H
T ] ; t
0 2[0 ;T
,0] :
C’est a priori insuffisant car on veut prouver cette relation pour tout couple
( t
0;z
0)
v´erifiant :z
0 2[0 ;H
,c
20] ; t
0 2[0 ;T
,0] :
Mais on peut scinder l’´egalit´e (3.74) en deux parties :
b z
+( t
0+
0Qui sont des relations que l’on a montr´ees pour :
z
02[0 ;H
,c
202
,2
0H
T ] :
En poursuivant ce raisonnement on arrive `a montrer que la relation (3.74) est v´erifi´ee pour :
z
0 2[0 ;H
,c
202 [ :
Et comme la fonction
b z
+est continue, par passage `a la limite, elle est encore vraie pour :z
0 2[0 ;H
,c
202 ] :
Ce r´esultat va nous permettre d’´etudier la convergence de certains sch´emas. Le lemme 6 prend comme hypoth`ese que la solution limite
u ;t ( t;x )
etu ;z ( t;x )
est continue sur[0 ;T ]
[0 ;H ]
.On ne peut donc appliquer ce r´esultat que pour les probl`emes r´egularis´es, c’est `a dire pour une condition de contact r´egularis´ee et pour une condition de frottement perturb´ee.
Pour simplifier, on ne va donner de r´esultats que pour les sch´emas construits `a partir du sch´ema d’Euler implicite, bien qu’ils s’´etendent facilement aux sch´emas construits `a partir du sch´ema d’Adams-Moulton.
Proposition 23 Si les hypoth`eses suivantes sont satisfaites : – la condition initiale
u
0est d´erivable `a d´eriv´ee lipschitzienne, – la condition initialeu
1est lipschitzienne,– le rapport
= N t
N z
est constant et respecte la condition :c
2T H ;
alors le sch´ema (SCI)(SCIV)(SCVII) est convergent.
Preuve :
Soit toujours
u N ;t
t( t;z ) ;u N ;z
t( t;z )
les interpol´ees lin´eaires de la solution discr`ete calcul´ee par le sch´ema (SCI)(SCIV)(SCVII). D’apr`es les proposition 18 et 21 ces fonctions sont born´ees dans( L
1([0 ;T ]
[0 ;H ]))
3ind´ependamment deN t
et de plus il existe des constantesC
3etC
4qui ned´ependent que des conditions initiales telles que :
max
0
i
N
z,1(
ku i ;t
+1;n;N
t ,u i;n;N ;t
tk;
kCu i ;z
+1;n;N
t,Cu i;n;N ;z
tk)
< C
3max
0
i
N
z,1(
ku
1(( i + 1) t )
,u
1( i t )
k;
kC@ z u
0(( i + 1) t )
,C@ z u
0( i t )
k) + C
4t:
Comme on a suppos´e que
u
0est d´erivable `a d´eriv´ee lipschitzienne et queu
1est lipschitzienne, on en conclut queu ;t N
tetu N ;z
t sont born´ees dans( W
1;
1(]0 ;T [
]0 ;H [))
3ind´ependemment deN t
.D’apr`es le th´eor`eme de Rellich-Kondrachov (voir [1] par exemple) l’espace
W
1;
1(]0 ;T [
]0 ;H [)
est inclus de mani`ere compacte dans l’espace C
([0 ;T ]
[0 ;H ])
des fonctions continues sur[0 ;T ]
[0 ;H ]
. Donc de la suite( u ;t N
t;u N ;z
t) N
t on peut extraire une sous-suite( u N ;t
t;u N ;z
t) N
t0 qui converge uniform´ement vers un couple de fonctions continues( u ;t ;u ;z )
.Par application du lemme 8, on sait que
u ;t ( t;z )
etu ;z ( t;z )
satisfont aux relations (3.2)-(3.7) sur les droites caract´eristiques. En particulier pourt < Hc
2, on a :b x
+( t; 0) = u x
1( c
1t ) + c
1@ z u x
0( c
1t ) ; b y
+( t; 0) = u y
1( c
1t ) + c
1@ z u y
0( c
1t ) ; b z
+( t; 0) = u z
1( c
2t ) + c
2@ z u z
0( c
2t ) :
et du fait de la convergence uniforme, les fonctions
b N x
+t0( :; 0) ;b N y
+t0( :; 0)
etb N z
+t0( :; 0)
convergentuniform´ement vers les valeurs respectives
u x
1( c
1t ) + c
1@ z u x
0( c
1t )
,u y
1( c
1t ) + c
1@ z u y
0( c
1t )
etu z
1( c
2t ) + c
2@ z u z
0( c
2t )
.L’expression du sch´ema d’Euler implicite est :
u
0z ;n
+1;N
t0= ( u
0z ;n;N
t0+ tb
0z
+;n
+1;N
t0)
++ 1 1 + t
~ (
u
0z ;n;N
t0+ tb
0z
+;n
+1;N
t0)
,; S n
+1;N
t0=
,+ 2 G
c
2( b
0z ;n
++1;N
t0,u
0z;t ;n
+1;N
t0) ; u
0T;t;n
+1;N
t0 2u
0T;t;n;N
t0+ t
" ( G
c
1( b
0T;n
++1;N
t0,u
0T;t;n
+1;N
t0)
,
S n
+1;N
t0(
ku
0T;t;n
+1;N
t0,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1;N
t0,V e ( t n
+1))) ;
qui peut se r´ecrire comme suit :
u
0z ;n
+1;N
t0= ( u
0z ;n;N
t0+ tb z
+( t n
+1; 0))
++ 1 1 + t
~
( u
0z ;n;N
t0+ tb z
+( t n
+1; 0))
,+ n z
+1;N
t0; S n
+1;N
t0=
,+ 2 G
c
2( b z
+( t n
+1; 0)
,u
0z;t ;n
+1;N
t0) ; u
0T;t;n
+1;N
t0 2u
0T;t;n;N
t0+ t
" ( G
c
1( b
T+( t n
+1; 0)
,u
0T;t;n
+1;N
t0)
,
S n
+1;N
t0(
ku
0T;t;n
+1;N
t0,V e ( t n
+1)
k) Dir ( u
0T;t;n
+1;N
t0,V e ( t n
+1))) + n
T+1;N
t0;
Ce sch´ema est un sch´ema d’Euler implicite pour le probl`emes de Cauchy correspondant `a l’´equation diff´erentielle (3.14) et au probl`eme de Cauchy (3.23). D’apr`es le th´eor`eme 5 ce sch´ema est convergent si les valeurs de
n z
+1;N
t0, etn
T+1;N
t0 v´erifient :N lim
t!1
max
1
j
N (
kn;N T
t0k;
jn;N z
t0j)
= 0 ;
ce qui est le cas car on peut donner les estimations suivantes :
j
n;N z
t0j( 1 1 + t
~ )
j
b z
+( t n
+1; 0)
,b
0z ;n
++1;N
t0j;
2 t
jb z
+( t n
+1; 0)
,b
0z ;n
++1;N
t0j;
k
n;N T
t0kt
" ( G
c
1+ + 2 G
c
2 kk1)
kb T
+( t n
+1; 0)
,b
0T ;n
++1;N
t0k;
et on sait que les fonctions
b N T
t+0( :; 0)
etb N T
+t0( :; 0)
convergent uniform´ement respectivement versb T
+( :; 0)
etb z
+( :; 0)
.On peut donc en conclure que pour