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Présentation de la ville de Cotonou

Chapitre 2 : Présentation du cadre de l’étude et approche méthodologique

2.1. Cadre de l’étude

2.1.1. Présentation de la ville de Cotonou

Situation géographique

La ville de Cotonou est située dans le département du littoral au sud de la République du Bénin. Elle représente la seule Commune du département et est située sur le cordon littoral qui s’étend entre le lac Nokoué et l’Océan Atlantique. Elle est bordée au nord par le lac Nokoué, au sud par l’Océan Atlantique, à l’est par la commune de Sèmè-Podji et à l’ouest par les Communes de Ouidah et d’Abomey-Calavi. Elle couvre une superficie de 79 Km2, dont 35% constituent des zones marécageuses et 65% constituent des zones urbanisées. Le

territoire est coupé en deux par le chenal de Cotonou encore, appelé lagune de Cotonou, dont 70 % sont situés à l’ouest du chenal. Les quartiers de l’est sont reliés à la partie ouest par trois ponts. A l’ouest de Cotonou, se trouvent le Port Autonome et l’Aéroport International qui font de la ville, la plus importante porte d’entrée et de sortie du Bénin, tandis que l’est dispose d’une vaste zone industrielle (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006). La ville de Cotonou représenté sous forme de carte se présente comme suit :

Figure 1 : Carte de la ville de Cotonou

Source : Cellule de régistre foncier urbain (RFU). Novembre 2007.

Réalisé par ADJINDA K. Chris 7

Milieu physique

Climat

Le climat est de type subéquatorial avec une alternance de deux saisons pluvieuses (avril à juillet et septembre à novembre) et de deux saisons sèches (décembre à mars et août). Pendant la grande saison des pluies, la ville est menacée par de graves inondations, offrant ainsi aux cotonois le spectacle d’un gros village lacustre (niveau bas fortement influencé par les variations du niveau des plans d’eau. Le niveau maximal des crues est de 1,5 m (IGN)). La pluviométrie varie entre 900 et 1200 mm, alors que la température moyenne est de 27 °C environ. (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006)

Relief et hydrographie

Le relief de la commune est peu accidenté avec des marécages. Il a deux caractéristiques principales : des dépressions longitudinales parallèles à la côte et des bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux pluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé « Lagune de Cotonou », en communication directe entre le lac et l’océan, creusée par les Français depuis 1894. Les épis du port ont contribué à l’érosion de toute la côte et de la ville. Cette érosion s’opère à une vitesse moyenne de 16,8 mètres par an (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006)

Sols et végétation

La Commune de Cotonou, qui se situe dans la plaine côtière, possède des sols sableux qui sont généralement pauvres en matière organique avec une faible capacité d’échange et un faible pouvoir de rétention en eau, ce qui a pour corollaire les inondations répétées observées ça et là dans la ville de Cotonou pendant la saison pluvieuse ce qui se répercute sur les ouvrages d’assainissement. Ces inondations sont également dues au fait que Cotonou est en dessous du niveau de la mer. La végétation est en générale dégradée, mais elle reste dense dans les zones marécageuses. On peut distinguer un certain nombre de formations végétales bien tranchées :

- en bordure de la côte, les sables du cordon littoral sont couverts de plantations de cocotiers;

- une zone à végétation rare et clairsemée formée essentiellement d’halophytes sur le cordon littoral (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Géologie et Réseau hydrographique

La nappe phréatique se trouve à proximité (moins d’un mètre) de la surface du sol dont la perméabilité élevée accélère l’infiltration des eaux pluviales et usées ce qui pourrait générer des risques de pollution par les déchets solides et liquides. Cotonou dispose d’un réseau

hydrographique alimenté par trois principaux plans d’eau : l’Océan Atlantique, la Lagune et le Lac Nokoué, pourvoyeurs de ressources halieutiques non négligeables (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Organisation administrative du système sanitaire et données démographiques

Organisation administrative du système sanitaire

La ville de Cotonou est subdivisée en 13 arrondissements répartis en zone d’habitation, en zones commerciales, en zones industrielles et en zones mixtes.

La structure du système de santé de la ville de Cotonou est calquée sur la structure pyramide inspirée du découpage territorial. Le système comprend donc, à l’instar de la pyramide sanitaire nationale, trois niveaux :

- Le niveau central administré par le Ministère de la Santé qui élabore et assure la mise en œuvre de la politique sanitaire défini par le gouvernement ;

- Le niveau intermédiaire ou départemental administré par la Direction Départementale de la Santé ;

- Le niveau périphérique qui représente l’entité opérationnelle la plus décentralisée du système sanitaire. La ville de Cotonou est subdivisée en quatre zones. Chaque zone

dénommée zone sanitaire regroupe tous les services de santé publics et privés de la localité (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Données démographiques

L’essor de la ville de Cotonou a commencé dans les années 60. La population de Cotonou estimé à 320.348 habitants en 1979 selon le premier Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH1), est passée à 536.827 habitants en 1992 soit un taux de croissance intercensitaire de 4,05 %. En 2002 et selon le RGPH3, la population de Cotonou a été évalué à 665.100 habitants accusant ainsi un taux de croissance de 2,07 %.

On estime la population productrice de déchets à 1.200.000 individus, compte tenu de la population flottante qui vient travailler à Cotonou et du flux du marché Dantokpa.

Le taux d’accroissement de la population s’est situé pendant 40 ans entre 7 % et 9 %, et il s’est stabilisé à 4 % au cours des 20 dernières années (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Réalisé par ADJINDA K. Chris 9 2.1.2. Présentation de la zone d’étude (Zone Sanitaire de Cotonou II et III)

Situation géographique

La zone sanitaire (ZS) de Cotonou II et III est l’une des quatre (4) ZS du département du Littoral. Elle regroupe les 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissements de la ville de Cotonou.

Elle est limitée au sud par l’Océan Atlantique ; au nord par le lac Nokoué ; à l’est par la Commune de Sèmè-Podji ; à l’ouest par la Lagune de Cotonou.

Elle couvre une superficie de 25 km2 et s’étend à l’est jusqu’à PK7 (arrondissement d’Agblangandan).

Source : Annuaire statistique Cotonou II et III, 2012

Milieu physique

Climat

La ZS est comprise entre 6°21 de latitude Nord et 2°26 de longitude Est. Elle est sous

l’influence permanente de l’air marin. Elle est caractérisée par un climat subéquatorial de type guinéen à quatre saisons (deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches). La pluviométrie moyenne est de 1300 mm d’eau. Les températures varient en moyenne entre 22 °C et 33 °C.

L’humidité est autour de 70 % favorisant l’oxydation des métaux.

Source : Annuaire statistique Cotonou II et III, 2012

Relief et Accessibilité

La ZS est coincée entre la mer et le système lagunaire de la côte. Le site d’Akpakpa présente trois (3) particularités caractéristiques. C’est d’abord un terrain sablonneux relativement plat, composé en grande partie de marécages et de zones inondables. La nappe phréatique est de faible profondeur par rapport au niveau du sol (2 à 3 mètres en saison sèche et 0.6 à 1 mètre en saison pluvieuse).

C’est ensuite un mauvais drainage des eaux pluviales vers les exutoires naturels (Lac Nokoué, océan Atlantique et le chenal) entrainant ainsi les inondations saisonnières et des problèmes énormes d’assainissement.

L’accès devient difficile surtout en saison des pluies dans les localités d’Avotrou, Agbato, Agbodjèdo et des environs.

Source : Annuaire statistique Cotonou II et III, 2012

Sol et végétation

Les sols rencontrés dans les zones proviennent des dépôts marins et fluviomarins. La

végétation est constituée de cocoteraie et de palmeraie naturelle. Aux forêts marécageuses ont succédé une pelouse halophile et hydrophile

Source : Annuaire statistique Cotonou 2 et 3, 2010

Organisation administrative et données démographiques

Organisation administrative

La zone sanitaire Cotonou II et III a été créée par l’arrêt 2000

N°2224/MSP/DC/SGM/CADZS du 10 Avril 2010. C’est un réseau de services de santé de premier contact desservant les entités administratives urbaines de l’ex Cotonou II et ex

Cotonou III du département du Littoral. Elle regroupe les quatre (4) premiers arrondissements de la Commune de Cotonou. Elle compte 45 quartiers.

L’arrondissement est l’équivalent de la Commune rural. Signalons que Cotonou II regroupe les 3ème et 4ème arrondissements de Cotonou tandis que Cotonou III regroupe les 1er et 2ème arrondissements.

Source : Annuaire statistique Cotonou II et III, 2012

Données démographiques

La zone sanitaire de Cotonou II et III compte 45 quartiers répartis dans les quatre premiers arrondissements comme suit : dix (10) dans le 1er, onze (11) dans le 2ème, treize (13) dans le 3ème et onze (11) dans le 4ème. La population estimée en 2012 est de 287.669 habitants dont 50

% de femmes pour 50 % d’hommes. La densité moyenne est de 11.507 habitants au Km2 (Cf : annuaire des statistiques sanitaire/ZS Cotonou II et III 2012).

Le peuplement est cosmopolite. On y rencontre majoritairement les Gouns, Xlwa, Toffins, Yorouba, Mina, Fons. On y trouve d’autres peuples étrangers : Nigérians, Nigériens, Ghanéens, Togolais, Européens etc…

Source : Annuaire statistique Cotonou II et III, 2012

2.1.3. Présentation de la structure d’accueil : DCAM / BETHESDA

Créée par les églises protestantes et évangéliques du Bénin, l’ONG BETHESDA a commencé ses activités par la mise en place du centre de santé le 19 février 1990.

En mai 1993, une évaluation des activités de soins du centre de santé BETHESDA a été faite.

Elle a relevé qu’en dépit de la qualité des soins offerts, les personnes traitées reviennent quelques temps après avec les mêmes affections. C’est alors qu’il a été retenu de développer

Réalisé par ADJINDA K. Chris 11 l’aspect préventif des soins par l’assainissement et l’amélioration du cadre de vie. Ainsi a vu le jour le 1er juillet 1993, le service Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM) logé au sein du centre de santé.

DCAM a donc eu la charge de concevoir et de mettre en œuvre un programme de

développement communautaire dans huit (8) quartiers de l’ex commune de Sainte-Rita (8ème arrondissement de Cotonou). Les activités ont démarré par l’identification des leaders d’opinion, les groupes stratégiques, l’organisation des associations communautaires, la préparation du projet de gestion durable de déchets ménagers, la recherche de financement et la mise en œuvre du programme. La mission française de coopération et d’action culturelle accepte alors d’appuyer le premier projet préparé avec la population, qui est le programme d’assainissement et protection de l’environnement (PrAPE) qui a été mis en œuvre.

L’intervention de DCAM en matière d’assainissement et d’hygiène a évolué et lui à permis de devenir un département à part entière et séparé du centre de santé. La nécessité d’organiser les populations de la zone d’intervention autour des activités génératrices de revenus s’est vite révélée à travers le programme assainissement et protection de l’environnement.

2.2. Approche méthodologique 2.2.1. Matériels

Pour aboutir aux résultats attendus, nous avons mobilisé un certain nombre de matériels nécessaires pour la conduite de cette étude.

 une moto, pour nous rendre chez les élus locaux et pour sillonner les divers quartiers en vue de vérifier les informations collectées auprès des élus locaux;

 un appareil photo numérique pour les prises d’images ;

 un petit matériel de pesé pour déterminer le poids des composants dans les sacs ou celui des composants des déchets triés ;

 un kit de protection 2.2.2. Méthodologie de travail

La démarche méthodologique utilisée au cours de cette étude a consisté dans un premier temps à faire une recherche documentaire et par la suite à faire des travaux de terrain et la collecte des données.

La recherche documentaire a permis de mieux comprendre notre thème d’étude et de nous faire une idée des études précédemment menées sur le terrain. Elle a consisté en une

consultation des documents disponibles dans les bibliothèques et dans les centres de

documentation tels que, la bibliothèque de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), les centres de documentation de DCAM /BETHESDA et du ministère de la santé, et des recherches sur Internet.

La collecte des données nous a permis de nous rendre compte des réalités du terrain et de recenser les différents problèmes liés aux déchets biomédicaux que rencontre les formations sanitaires du 1er et du 4èmearrondissement de Cotonou. Afin de faire une bonne collecte des données, une fiche de recensement et une grille d’observation ont été élaborées (Voir annexe 5 et 6).

2.2.3. La revue de littérature

La revue de littérature a constitué la première phase du travail. Elle a consisté à lire les

documents ayant rapport au thème d’étude. Cette première phase de recherche documentaire a permis d’améliorer nos pré-requis en matière de déchets biomédicaux, de mieux apprécier la qualité des informations disponibles, et de déterminer les données complémentaires à

collecter.

2.2.4. Collecte des données

La collecte des données est la phase durant laquelle les données ont été réunies en vue de leur traitement. Nous avons utilisé quatre (04) techniques à savoir : le recensement, l’observation, le questionnaire et la pesée.

 Le recensement :

Nous avons recensé les différents types de formations sanitaires aussi bien publiques que privées des 1er et 4ème arrondissements de Cotonou en consultant les archives, les élus locaux et en sillonnant les arrondissements pour vérification.

 Le questionnaire :

Pour jauger la gestion des DBM par les FS, nous avons utilisé une fiche d’entretien comportant un certain nombre de questions à administrer aux responsables des formations sanitaires, aux personnels de santé et aux agents d’hygiène. Le nombre de formations sanitaires des 1er et 4ème arrondissements étant élevé, nous avons choisi 10 formations sanitaires pour cette enquête à savoir : l’hôpital de Zone de Suru-Léré, la polyclinique La roseraie, la clinique du centre, la clinique IDIMA ONG UPS BEPM, la clinique coopérative

Réalisé par ADJINDA K. Chris 13 de santé Minonkpo, le cabinet Isaac, la clinique principale du Littoral, la clinique saint esther 1er et le cabinet Le remède.

Les critères retenus pour jauger la gestion des DBM faite par ces 10 formations sanitaires sont : le principe de collecte séparative, la gestion des DBM par un service ou agent d’hygiène, le plan de gestion des DBM dans les formations sanitaires et le traitement des déchets biomédicaux par les formations sanitaires. (Voir annexe 5)

 La pesée :

La caractérisation des DBM étant assez complexe, nous avons décidé de le faire dans deux (2) FS ; une FS privée et une FS publique. Elle a été faite à l’hôpital de zone de Suru-Léré et à la polyclinique ‘’La Roseraie’’ et s’est effectuée sur une période de 14 jours allant du 23 juillet 2014 au 05 Août 2014.

 L’observation :

Une grille d’observation a été élaborée aux fins de relever les données au cours de la réalisation des techniques précédentes. (Voir annexe 6)

2.2.5. Traitement et analyses des données

Durant cette phase, les données collectées au cours des phases précédentes ont été classées et ont fait l’objet d’une analyse scientifique afin d’en tirer des conclusions qui à leurs tours ont fait l’objet de discussion.

Le troisième et dernier chapitre, présente les résultats des différentes activités menées et leurs discussions.

CHAPITRE 3: RESULTATS ET DISCUSSIONS

Réalisé par ADJINDA K. Chris 15

Chapitre 3 : Résultats et discussions 3.1. Résultats

3.1.1. Recensement des formations sanitaires

Le recensement des formations sanitaires des 1er et 4ème arrondissements de Cotonou a été fait pendant un (1) mois et demi. Les deux arrondissements disposent de quatre (4) formations sanitaires publiques dont un hôpital de zone et soixante-douze (72) formations sanitaires privées.

La répartition des structures sanitaires par arrondissement (annexe 3).

La figure 2 présente la proportion des FS publiques et privées recensées :

Figure 2 : Proportion de formations sanitaires publiques et privées

La figure 2 nous montre qu’il existe 95% de formations sanitaires privées et 5% de formations sanitaires publiques dans les 1er et 4ème arrondissements.

Quand à la figure 3 elle présente la proportion des FS recensées par arrondissement.

Figure 3 : Proportion des formations sanitaires par arrondissement

On note à travers cette figure qu’il existe 59% de FS dans le 1er arrondissement et 41% de FS dans le 4ème arrondissement.

Le recensement nous a également permis de relever le nombre de formations sanitaires disposant d’un numéro d’enregistrement du Ministère de la Santé conformément à l’article 7

5%

95%

Formations sanitaires publiques

Formations sanitaires privées

59%

41%

Formations sanitaires du 1er arrondissement Formations sanitaires du 4ème arrondissement

du décret N°2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets

biomédicaux en République du Bénin qui stipule que : « Toute ouverture d’un établissement où sont produits des déchets biomédicaux et autres déchets à risque doit faire l’objet d’une autorisation spéciale du Ministre chargé de la Santé ».

La figure 4 présente les résultats de cette enquête :

Figure 4 : Formations sanitaires privées disposant ou non d’un numéro d’enregistrement La figure 4 révèle que 20 FS disposent de numéro d’enregistrement et 52 n’en disposent pas.

Il faut noter que les formations sanitaires recensées comme ne disposant pas de numéro d’enregistrement sont ceux n’ayant pas leurs numéros clairement affichés sur leurs plaques ou ceux n’ayant pas voulu mettre à notre disposition leurs numéros d’enregistrement et que les formations sanitaires publiques, du fait qu’ils sont des structures de l’Etat, sont considérés comme disposant de numéro d’enregistrement.

3.1.2. Gestion des déchets biomédicaux par les formations sanitaires 3.1.2.1. Principe de collecte séparative

Les résultats de l’enquête sur le respect ou non du principe de collecte séparatif se présentent comme le montre la figure 5 :

Figure 5 : Proportion des formations sanitaires qui respectent ou pas le principe de collecte séparative

Réalisé par ADJINDA K. Chris 17

A partir de cette figure, on peut dire que 30% des FS respectent le principe de collecte séparative et 70% ne le respectent pas.

3.1.2.2. Gestion des déchets biomédicaux par un service d’hygiène

Les résultats de l’enquête sur la gestion ou non des DBM par un agent d’hygiène se résume comme suit :

Figure 6 : Proportion des formations sanitaires possédant ou pas un agent ou service d’hygiène pour la gestion des DBM

On note que 30% des FS ne possèdent pas un service d’hygiène pour la gestion de leur DBM et 70% n’en possèdent pas.

3.1.2.3. Plan de gestion des déchets biomédicaux dans les formations sanitaires

Les résultats de l’enquête sur la disposition d’un plan de gestion des DBM sont indiqués sur la figure 7 :

Figure 7 : Proportions des formations sanitaires possédant ou pas un plan de gestion des DBM La figure 7 montre que 20% des FS ne disposent pas de plan de gestion des DBM et 80% des FS en disposent.

3.1.2.4. Traitements des déchets biomédicaux par les formations sanitaires

L’enquête nous a permis de relever le nombre d’incinérateur disponible ainsi que le nombre d’incinérateur fonctionnel dans les 1er et 4ème arrondissements de Cotonou. Le tableau 3 présente la couverture des FS en incinérateur.

Tableau 3 : Couverture des FS en incinérateur fonctionnel Arron-

L’enquête a également révélé les modes de traitement des DBM fait par les FS. Ces modes de traitement sont indiqués sur la figure 8.

Figure 8 : Mode de traitement des DBM par les FS

On remarque que sur les 10 FS enquêtées 1 FS fait une gestion autonome de ses DBM, 2 FS se sont abonnées à des structures de gestions des DBM, 3 FS se sont abonnées à des structures de gestions des DSM pour gérer leur DBM, 3 FS sont en contrat avec d’autres FS et 1 FS fait autre type de gestion.

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Réalisé par ADJINDA K. Chris 19

3.1.3. Caractérisation

La caractérisation proprement dite a consisté à se rendre sur les FS chaque matin à l’heure de collecte des DBM qui correspond à 6h30 pour la polyclinique et à 8h pour l’hôpital de zone afin de collecter les DBM produits la veille par la FS. Après la collecte suit le tri des DBM en trois (3) catégories :

- la première catégorie est constituée de cotons, compresses, plâtres, médicaments périmés et bautres ;

- la deuxième catégorie est constituée de matières plastiques (gants ; pochettes à sang ; flacons d’ampoules injectables en plastique, perfuseurs et autres.) ;

- la troisième catégorie est constituée de seringues, aiguilles, flacons d’ampoules injectables en verre, lames, tubes de prélèvement en verre).

La pesée de chaque catégorie de déchets a constitué la dernière étape de la caractérisation

La pesée de chaque catégorie de déchets a constitué la dernière étape de la caractérisation

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