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Voilà une nouvelle méthode(16) pour concevoir des QCM. Elle produit deux versions du questionnaire : l’une est vierge et donnée aux élèves et l’autre est corrigée. Le packageifthenest requis.

Afin de pouvoir passer facilement du mode « énoncé » au mode « corrigé », définissons une variable boo-léennecorrection et l’initialiser àfalse (faux) :

\newboolean{correction}

\setboolean{correction}{false}

Définissons aussi un compteur qui permettra de nu-méroter les questions :

\newcounter{QNumber}

Écrivons une macro\Questionpermettant de définir une nouvelle question. Cette macro reçoit deux ar-guments : le premier, facultatif, indique le caractère à placer en fin de question (le plus souvent :), et le second n’est autre que la question elle-même.

\newcommand{\Question}[2][:]{%

\stepcounter{QNumber}

\textbf{Qu. \theQNumber} -- #2~#1 }

Définissons aussi un environnementReponse permet-tant d’entrer les différents choix (le ou les bonnes ré-ponses et les distracteurs).

\newenvironment{Reponse}{%

\begin{list}{$\square$}{\leftmargin=5em}}{%

\end{list}\vspace{1em}}

Définissons maintenant la macro\Vrai(resp.\Faux) pour ajouter une proposition vraie (resp. fausse).

\newcommand{\Vrai}{%

\item[\ifthenelse{\boolean{correction}}{%

$\blacksquare$}{$\square$}]}

\newcommand{\Faux}{\item[$\square$]}

Le symbole utilisé par la macro \Vrai dépend de l’état de la variable booléenne correction. Dans l’affichage du corrigé, les réponses vraies (comme les propositions initiales) sont précédées de et les réponses fausses, de, décalées de 5 em de la marge.

(15). Devoir en Temps Libre. Nos élèves internes n’aiment pas toujours (à juste titre !) l’expression « devoir à la maison ».

(16). D’après [53]. Le présent source est sur [118].

CHAPITRE 9. MACROS PERSONNELLES Exemple d’utilisation

La compilation de

\Question{\’Enoncé 1}

\begin{Reponse}

\Vrai Réponse vraie 1 ;

\Faux Réponse fausse 1 ;

\Faux Réponse fausse 2 ;

\Vrai Réponse vraie 2.

\end{Reponse}

donnera pour le sujet : Qu. 1– Énoncé 1 :

Réponse vraie 1 ; Réponse fausse 1 ; Réponse fausse 2 ; Réponse vraie 2.

En changeant ensuite la valeur du boo-léen correction, autrement dit en mettant

\setboolean{correction}{true}, on obtient : Qu. 1– Énoncé 1 :

Réponse vraie 1 ; Réponse fausse 1 ; Réponse fausse 2 ; Réponse vraie 2.

Remarque.Pour gagner de la place, on peut demander les nom et prénom dans l’en-tête :

%Avec \usepackage{fancyhdr}

\chead{%

\makebox[0.45\textwidth]{Nom :\dotfill}\hfill

\makebox[0.45\textwidth]{Prénom :\dotfill}}

Nous venons de voir qu’utiliser des ma-cros permet de simplifier le source et d’homogénéiser son document.

Mais n’oublions pas de transmettre ces macros lors d’un échange de documents à un collègue !

Chapitre 10

Image

10.1 Insertion d’une image

10.1.1 PdfLATEX ou LATEX ?

Il existe deux modes de compilation d’un fichier .tex : LATEX et pdfLATEX.

LATEX permet d’insérer des images dont leseulformat accepté est le PostScript (ps ou eps(1) ) ; pdfLATEX permet d’insérer des images de tous les autres for-mats :gif,jpeg,pdf etpng. . .(2)

Il faut donc faire un choix dès le départ et conver-tir, le cas échéant, toutes les images dans le format compatible avec la compilation. La dernière section du chapitre donne une adresse de site qui permet, le cas échéant, de faire cette conversion.

10.1.2 Avec TexMaker

L’éditeur TexMaker ayant une version sur Windows XP, une sur Linux et une sur Mac OS X(3), j’indique la configuration idoine.

Commencer par entrer dans le menu « Options » sur Windows XP ou dans le menu « Préférences » de l’édi-teur sur Mac OS X. Y choisir ensuite « Configurer Texmaker » puis « Compil rapide ».

Si la compilation est basée sur pdfLATEX, choisir la propositionPdfLaTeX + Voir PDF.

Si la compilation est basée sur LATEX, choisir la pro-positionLaTeX + dvips + ps2pdf + Voir PDF.

10.1.3 Mise en place

Dans le préambule, on demande l’extension néces-saire,\usepackage{graphicx}.

Pour inclure une image, on utilise l’instruction

\includegraphics[options]{nomdelimage}

(1). Encapsuled Postscript.

(2). D’un point de vue personnel, je conseille plutôt LATEX car d’une part beaucoup de figures déposées sur l’e-toile sont faites à l’aide de pstricks et d’autre part les logiciels de géométrie usuels permet l’export au formateps.

(3). C’est au moins pour cela que je le présente en stage !

Le chemin pour appeler l’image doit être correcte-ment spécifié. Il est conseillé de placer l’image dans lemême dossier que le fichier.tex qui l’appelle.

On peut aussi préciser le(s) répertoire(s) où chercher l’image avec la macro

\graphicspath{sous-répertoires}.

On peut aussi déclarer les extensions à chercher en utilisant la commande

\DeclareGraphicsExtensions. Cela permet d’écrire les noms de manière courte.

Si l’on écrit par exemple

\graphicspath{{images/}{/home/img/}}

\DeclareGraphicsExtensions{.png,.jpg}

et si l’on utilise la commande

\includegraphics{filename}

\DeclareGraphicsExtensions{.png,.jpg}

l’image sera d’abord cherchée dans le repère courant puis dansimages/et enfin dans/home/img/. Le com-pilateur cherchera d’abord le fichier filename.png puisfilename.jpg.

10.1.4 Options

Les options sont les suivantes :

• scale=coef

Elle est un facteur pour modifier proportionnelle-ment les dimensions de l’image.

• width=largeur

Elle spécifie la largeur de l’image, pouvant être aussi bien un nombre avec une unité (3.5cm, 2in, . . . ) qu’une proportion de la ligne en cours (comme 0.2\linewidth, qui signifie que « la lar-geur du graphique sera 20 % fois celle de la larlar-geur du texte sur la page »).

• angle=nombre

Elle permet de tourner l’image de nombre degrés.

• heigth=hauteur

Elle fixe la hauteur de l’image à hauteur.

Par exemple, les six images ci-dessous

CHAPITRE 10. IMAGE

sont liées aux lignes suivantes (dans le sens de lecture usuel) :

\includegraphics{a1.eps}

\includegraphics[width=1.5cm,angle=30]{a1.eps}

\includegraphics[scale=0.75]{a1.eps}

\includegraphics[height=2cm]{a1.eps}

\includegraphics[width=0.75cm,height=2cm]{a1.eps}

\reflectbox{\includegraphics{a1.eps}}

10.1.5 Découpage (Bounding box) Si l’on essaie de compiler un source comportant

\includegraphics{image.png}

une erreur de compilation va apparaître : il vous manque apparemment un fichier .bb. En effet, pour pouvoir insérer une image PNG dans un docu-ment LATEX, celui-ci doit connaître les dimensions de l’image, « Bounding Box » de l’image.

Une technique pour spécifier la bounding box d’une image consiste à utiliser l’option bb de la com-mande includegraphics et lui préciser la dimension de l’image, sous la forme :

\includegraphics[bb=xi yi xs ys]{image.png}

L’option xi yi identifie les coordonnées du coin gauche inférieur et l’option xs ys identifie les coor-données du coin droit supérieur de la boite qui en-toure l’image (Bounding Box).

On saisira donc, par exemple,

\includegraphics[bb=0 0 181 56]{image.png}