non-métopiques 81.5
82.7 )
8r.6 82.8
fci
encore on trouve, chez les hommes, un plus grand indice céphalique chez les métopiques; chez les femmes se maintientla
prédominance des non-métopiques, quoique d'une façon très atténuée (seulemento.r),
ceciétant dû à
l'exception déjà citéeau
paragraphe précédent, concernant les femmes cles Alpes.Si nous réunissons les deux sexes, nous obtenons:
CnÂrqes sursses: métopiques 82.9 non-métopiques 8'z.z On observe que nos séries ne nous clonnent pas une preuve claire et évidente de
la
tendance supposée des crânes métopiquesà la
brachycé-phalisation. La différence de o.7 en faveur de ces derniers esttrop
petite pour que l'on puisse baser sur elle une conclusion quelconque.Examinons maintenant les renseignements récoltés chez cle nombreux auteurs afin de pouvoir établir quelques comparaisons.
I-'examen cle ce tableau norls fait voir:
a)
Qu'ily
a des groupes-
comme ceux de Haberer, Kitson, Rûtimeyeret
Tildesley- qui
présententun
indice céphalique plus élevé chez les crânes non-métopiques.ô) Que d'autres groupes
-
comme ceux de Bolk, Borovanski, Bounak, Comas,Huard,
Papillault, Sarasinet
Schwerz-
possèdentun
indicecéphalique plus élevé chez les crânes métopiques.
c) Que la série de Schuster (Round Barrows) présente un indice céphalique plus élevé chez les femmes non-métopiques (négligeable) et chez les hommes métopiques.
Quoique nolls ne l'insérions pas dans le tableau, nous devons rappeler le travail de Pittard
-
déjà mentionné antérieurement--et
qui constataitdans sa série que r
le
métopisme est bien plus fréquent chez les crânes dolichocéphales desdeux
sexesque
chezles
crânes brachycéphales r.Il
faisait ces constaTations, naturellement, dans un même groupe humain,Tout
ce que nous venons dedire
au. sujet de l'inclice céphalique ne constitue, en aucune façon, une base suffisante pour nier I'existence d'uneCONTRIBUTION A L,ÉTUDE DU MÉTOPISME
Tlerneu XII.
Indice cdphalique chez d,ifrérents gvoupes nùtopiques et non-métopiqwesr
Métopiques Non-métopiques
Anglais (Round Barrou,s) Suisse
1 Pqur plus de détails nunériques, consulter notre statistique.
certaine relation entre
la
brachycéphalieet le
métopisme.Il
est ér'ident qu'une telle relation existe souvent, ainsiqïe
nous 1'avonslait
constater déjà dans le chapitreII
lorsque nous analysions Ia théorie de la < brachy-céphalie cause du métopisme >. Mais nous ne croyons pas justifié d'admettre comme une conclusion définitive--vu
les renseignements objectifs contra-dictoires qui existent-
que le métopisme est la résultante d'une brachy-céphalie préexistente. Nous avonsvu
que les diamètres transverses du crâne augmentent chez les métopiques, mais surtout les diamètres cle lapartie
antérieure:frontal
maximum,frontal
minimum, bi-ptérique, et, en dernier lieu seulement, Ie diamètre transverse maximtlnr. Donc, danstous les cas,
la
tendance àla
brachycéphalisation seraitla
conséquencedu métopisme, mais en aucune manière sa cause originelle. C'est pourquoi l'accentuation cle
la
brachycéphalie peut ne pas se présentersi
cl'autres influences opposées s'exercenf en sens contraire. Onvoit
bien quesi
la brachycéphalieétait la
cause sine qua nondv
métopisme, les séries desBo JUAN COI\{AS
crânes métopiques cornpar'ées aux séries non-métopiques devraient offrir, à ce sujet, une uniformité que, réellement, nous somnies loin de constater.
Indice lrontal (tabl.
XI).
frontal minimum
X
rooLa formule étant , ses vedeurs seront la simple frontal maximum
conséquence de
la
forme sous laquelle les deux mesures absolues se pré-sentent dans les différentes séries, chose que nous avons déjà vue en temps opportun.On observe que:
f indice frontal est plus grand chez les crânes métopiques féminins de Lausanne et Genève;
l'indice frontal est plus
petit
chez les crânes féminins métopiques cles Alpes et masculins de l-ausanne, de Genèveet
des Alpes.En parlant des diamètres frontaux maximum et minimum, nous obser-vions déjà que si tous les deux sont plus grands dans les crânes métopiques, leur rythme d'accroissement est clifférent, et plus exagéré pour le frontal maximum que pour
le frontal
minimum.Le
dénominateur augmentant donc plus rapidement que le numérateur,il
résulte inévitablement que le quotient diminue, c'est-à-dire que l'indice frontal devient plus petit--
d'unemapière générale
-
dans les crânes métopiques. Dans les séries féminines de I-ausanneet
Genève cette particularité du frontal maximum n'existe pas, c'est pourquoi elles figurent comme exception avec un indice frontal plus grand chez les métopiques.Si nous réunissons les trois séries, nous avons:
Horulrns surssEs Fpuues surssps Spxes nÉunrs:
métopiques
76.5
non-métopiques77'9 )
)77.2 )
)78 77 78
On remarque encore mieux
la
dirninution de I'indice chez les hommes métopiques. Pour les femmes,la
différence se réduità
o.3 en faveur clesmétopiques
à
cause des deux exceptions que nous avons mentionnées auparavant.La
valeur plus gra.nde de l'indice frontal chez les non-métopiques semaintient pour la totalité, lorsque nous groupons les cleux sexes.
Voyons rnaintenant
Ie
tableau comparatif composéà l'aide
d'autres séries de crânes étudiés par divers auteurs:CONTRIBUTION A L,ÉTUDE DU MÉTOPISME Teerr.A,u XIII.
Inrlice fronlal chez d.ifrérents growpes ntétopiques et non-rnétopiqwesl Non-métopiques intéres-s_ante Pour-notre travail, nous avons effectué les calculs nécessaires sur la base des moyennes publiées pour les diamètres frontaux maximum et minimum, déjà transcrits dans le tableau VIIL
Voici des résultats dont l'interprétation ne paraît pas très simple. Nous avons les séries de Barth, Comas (femmes), Morant (Temmes), Papillault (une des deux séries se rapporte aux deux sexes), Schreiner (hommes), et Wettstein, dans lesquelies l'indice frontal se trouve être plus grand chez les crânes métopiques.
Dans celles
de
Comas (hommes), Comas (deux sexes réunis), Morant (hommes), Papillault, Schreiner (femmes)et
Schwerz, l'indicefrontal
setrouve être plus
petit
chez les crânes métopiques.Le
second groupesuit la
règle générale, en accord avec Ie plus grand accroissenentdu
diamètrefrontal
maximum que nous avons constaté antérieurement. C'est donc le premier groupe qui paraît constituer l'excep-tion. Mais ce premier groupe contient approximativement le même nombre de séries que le second! Il
est alors peut-être prématuré de parler, cl'unepart
de cas normal, d'autre part de cas exceptionnel.Il
se peut très bien que cequi
est observé régulièrement dans nos séries suisses- la
plusgrande augmentation relative du frontal maximum par rapport au frontal minimum
-
nesoit
pasun fait
général, mais une simple particularité de celot
humain.Nous laissons donc nos données comme des faits observés, sans tenter d'en déduire des conclusions générales prématurées.
I n d.ice fr onto-pariétal (labl. XI) .
L'indice fronto-pariétal résulte de la formule
frontal minimuln X
rooD.'l'. ma.ximum
Groupes humains
Métopiques d I réunisSexes
8z JUAN COIVIAS
Ses valeurs ne font que confirmer ce qui, logiquement, pouvait se déduire de nos commentaires
sur le
comportementdu frontal
minimumet
ducliamètre transverse maximum dans les différentes séries; c'est-à-dire qu'en général on remarque un plus grand indice fronto-pariétal chez les métopi-ques. L'unique exception se situe chez les hommes de la série de Lausanne, pour lesqnels on trouve le phénomène contraire (66.2 chez les métopiques
et
68.r chez les non-métopiques).De
plus,on
observe, chez les métopiques,un indice
fronto-pariétal plus élevé chez les femmes que chez les hommes.Crâ,nes métopiques I-ausanne:
Genève:
Alpes:
Houuns surssEs FBlrlrBs sur.ssEs
I{ommes 66.2
657 6+.+
métopiques
) 66.8
65.4 non-métopiques . 65
Femmes 68.7
66.9 64.8
Par
contre,ce
phénomènene
se présente pas dansles
séries non-métopiques.Réunissons:maintenant nos séries :
64.
+ 8
On observe que Ia moyenne de l'indice fronto-pariétal est égale chez les hommes métopiques
et
non-métopiques. Par contre, chez les femmes, les métopiques l'emportent de deux unités.Nous
n'avons rencontré, dansla littérature,
aucun renseignementrelatif à l'indice
fronto-pariétal dans d'autres groupes métopiques et non-métopiques; mais désirant établir des comparaisons avec nos propres résultats nous avons confectionnéle
tableauXIV,
calculant les indices sur la base des moyennes du D.T. et du frontal minimum clue les auteurs cités nous ont fournies et que nous avons cléjà transcrites dans les tableaux V etVIIL
Nous voyons dans ce tableau:
a)
Que toutes les séries--
sauf la série féminine de Hooke-
présententun
indice fronto-pariétal plus grand chez les métopiques.ô) Que dans toutes les séries métopiques
-
excepté aussi celle cle Hooke f indice fronto-pariétal est plus éler'é chez les femmes que ci1ez, les hommes.-c) L'exception in<liquée en a)
et
b) pour les séries de Hooke n'a qu'une importance très relative, caril
s'agit de différences très petites (dans le prenrier cas o.7, et dans le second o.z) .CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DU MÉTOPISME
Terlpeu XIV
Ind.i.ce fronto-pariétal chez différents gioupes nxétopiques et non-ytétopiques.
Non-métopiques
Groupcs humains Auteurs
B3
Itadices de h,awteur-longueur et cle h.auteur-largeu,r (tabl.
XI).
Leurs formules sont respectivement:
basion-bregma
x roo
basion-bregmax
rooD.A.P D.T. maximum
Le rythme cle développement de ces trois diamètres, dans les clifférentes séries de métopiques
et
de non-métopiques- et
que nous avons déjà analvsé antérieurement-
nous clonne I'explication des valeurs de ccs indices.L'indice
hauteur-longueur se trouveôtre plus
élevé chez les femmes métopiques cles Alpeset
chez les hommes métopiques de Lausanne. ParB4
Hauteur-largeur I{oMMEs
Fruues
Paris Norvège Suisse
Paris . Norvège Suisse Arméniens
JUAN COMAS
métopiques 87.o 87-t
Sexes réunis
non-métopiques 89.7
) D 87.+
Sexes réunis
L'indice de hauteur-longueur, aussi bien que l'indice de hauteur-largeur
sont plus
élevés chezles
non-métopiques, hommeset
femmes, sans exception.Dans
le
tableauXV
nous avons calculé nous-même ces cleux indices avec les mesures moyennes que nous fournissent difiérents auteurs (D.A.P';D.T.; et B.B.).
Trrsr.Bau XV.
Ind.i.ce de hauteur-longueur et de hawtewr-largeur chez d,ifrérents growpes métopiques et non-métopiqwes.
Métopiques Non-métopiques
Groupes humains Auteurs
d
89.2 87.o
?
67.r 89.7
I tt d,ice d,e hautewr-lo n gewr
89.o 90.5
I
Papiilault Barth
Comas
Papillault Barth Comas Bounak
diamètre bi-ptérique
x
roo-al^*,et."
ui*rt.riq*
I tr.t
t,t"', | | zz." I
os.a|
|| - | - | t,.s I | - I zo.:
II
z..o17..o I
z,.sI zs.' I r.t I r.z
IIndi,ce d,e hawteur-lar geur.
95.6 88.5 gli.2
t::
82.+
93.5 87.r 92.8
Ici
nous trouvons des résultats contradictoires.En
cequi
concernel'indice hauteur-longueur les résultats de Barth sont opposés aux nôtres, c'est-à-dire que sa série métopique présente une valeur plus grande que
la
non-métopique.Pour
Papillault,les
femmes métopiques présentent l'indice le plus élevé, alors que pour les hommes, c'est le contraire.Quant à I'indice hauteur-longueur, les valeurs de la série de Barth et de celle de Papillault (hommes) s'accordent avec les résultats de nos propres séries. Mais les femmes de
la
série de Papillarrltet
dela
série de Bounak donnent des résultats opposés, soit des indices plus forts chez les métopiques.Ind.ice ptéro-astériqwe (tabl.
XI).
La formule de cette valeur reiative est
CONTRIBUTION A L,ÉTUDE DU }IÉTOPISI\{E 85
Avec cet indice nous croyons pouvoir obtenir une image représentative
et
comparativedu
développement transverse antérieuret
postérieur du crâne 1.Or, dans chacune de nos séries, on observe dans la majorité des cas un développement exagéré
de la partie
antérieure des crânes métopiques,fait
que nous avions, du reste, déjà relevé lors de l'analyse des mesures absolues des diamètres bi-ptériqueet
bi-astérique. L'indicen'est
autre chose que le résultat du comportement des deux valeurs absolues.De plus, en relation avec
le
sexe,et
à l'intérieur de chaque série, les valeurs de I'intlice ptérb-astérique sont plus grandes chez les femmes que chez les hommes, à I'exception dela
série non-métopique de Lausanne, chez laquelle se produit le phénomène contraire.Résumons les trois séries: