• Aucun résultat trouvé

portières et fenêtres tout ouvertes, battus, époussetés et brossés; pour

cette opération, les objets rembourrés

mobiles seront soulevés et

retournés.

Les rideaux serontépoussetés et brossés et,si celaest

nécessaire, des¬

cendusetsoumis à un nettoyage plus minutieux.

La poussièreamasséesurles supports et les

filets destinés

aux

baga¬

ges, sur les lanternes, les portières, les

châssis, les tringles, les bras¬

sières, etc., sera essuyéeavecun lingesec.Les

ventilateurs devront être

soigneusement nettoyés et débarrassés de la crasse

provenant de la

fuméede la machine, puis, cela fait, on s'assurerade leur

parfait fonc¬

tionnementen leur faisant subir plusieurs mouvements d'ouverture

et

de fermeture.

Quand la poussièrese seradéposée, les pièces

rembourrées seront de

nouveaubrossées et lesgarnitures decuirencore une fois essuyées.

Le côtéintérieurdes fenêtres devra êtrelavé avec une éponge ou un linge humide, puis essuyé et frotté avec une peau sèche ou

du papier

buvard; on aurasoin dene passouiller, à cette occasion,

l'intérieur du

wagon par des éclaboussures. On tâchera surtout, de

bien nettoyer les

coins. Les glaces seront soumises à la môme opération, au cas

un simpleessuyage avecune peau ou unlingesec se

montrerait insuffisant.

Les taches de graisse ou autres qui pourraient se trouver sur

des

piècesrembourréesserontbrossées, puis frottées avec un

linge

propre,

trempé dans de l'eau mélangée d'une substance propre à

détacher;

les souilluressur toilecirée seront d'abord bien savonnées, puis lavées

avec uneéponge pourchasser lamauvaise odeur provenant

de la subs¬

tancedont on s'estservi pour détacher; on aura soin de bien aérer.

Les crachoirs serontenlevés, vidés et lavés à grandeeau,puisessuyés

intérieurementetextérieurement avec un chiffon sec. Si leur formele permet, on y versera ensuite de l'eau en quantité suffisante pour en

couvrir le fond.

Les toilettes et les water-closetsdevront êtrelavés etnettoyés soigneu¬

sement, ces derniers à l'aide d'un petit balai, ainsi que les

cuvett.es-unnoirs dont les endroits d'écoulement devront être radicalement netloyés au moyende plusieurs rinçages. Les cuvettes des water-closcls

serontdésinfectéesavec du lait de chaux. Afin d'empêcher la mauvaise odeur,onjettera danschaque cuvette-urinoir unmorceau de savon. Les

- 30

-sièges des water-closets serontessuyés avec un chiffon

humide,

etlesol écuré avecde la toile d'emballage trempée dans une solution d'eau de savon de potasse.

Les globes des lanternes devrontêtrenettoyéstrèssoigneusementavec desdéchetsdelaineou unchiffondelainesecetdu blancd'Espagne;pour Je nettoyagedes autres parties de la lanterne, on se servira de déchets de laine humectés de pétrole ou de térébenthine. Si le réflecteur est encrassé de suie, on se conformera pour son

nettoyageaux prescriptions

relatives au nettoyage des appareils d'éclairage au gaz, usités dans les wagons.

Les garnitures métalliques non laquées, telles que poignées de por¬

tières, etc., seront frottéesavec une

peauou un chiffon de laine et une

substancepropre à faire reluire. On aura soin en même temps, en se livrant à ce travail, de ne pas salir les parties voisines. L'emploi de solutions d'acides pour le nettoyage des pièces métalliques est sévère¬

mentdéfendu; pour nettoyerlespièces nickelées, on enlèvera d'abordla

poussière, puis on les frottera à sec, sans emploi d'aucune matière destinée à faire reluire.

Après avoir procédé aux différents travaux de

nettoyage dont il vient d'être question, on balaiera de nouveau le plancher tout autour des appareils de chauffage, puis on le frottera encore une fois avec un linge humide.

En été, les planchers devront en outre être lavés radicalement au

moins une fois toutes les quatre semaines; en hiver, ils ne seront soumis à cette

opération que lorsque le temps sera assez doux pour permettre un pareil lavage.

Wagons de 3e et 4e classes et wagons de bagages. Portières, fenê¬

tres, cendriers,banquettes, nattes, appareils de chauffage et

d'éclairage, water-closets et, s'il y a lieu, tout objet rembourré, seront nettoyés conformémentL'intérieur duà cewagonqui a été ditsera, portièrespour les wagonset fénêtresde lroouvertes,et 2e classes.balayé, nettoyé et épousseté du haut en bas, frotté soit avec une brosse, une

épongeLa saleté,ou unsoitlingeparhumide,terre, puis essuyésoit sur lesavecbancsdes chiffonsou parois,secs.sera enlevée

avec une brosse (dure)trempée dans de l'eau et, si cela

est nécessaire,

avec du savon; dans cederniercas, on procédera ensuite à un nouveau

lavage,Danspuisles onwagonsessuieradeetbagages,frottera avecla placedes chiffonsréservéesecs.à ces derniers sera également balayée et nettoyée, ainsi que la partie réservée aux chiens.

Le nettoyage de l'intérieur des wagons

de poste ou de certains

com-_ 31

pârtiments réserves au transport

de colis postaux,

lie

régarde

pas

l'administration des cheminsde fer.

Désinfection dans tout wagon des endroits

souillés.

Les endroits

souillés par les crachats, vomissements, etc., seront lavés avec une solution de savon de potasseà3 0/0. Lesobjetsmobiles, également ainsi

souillés, seront désinfectés conformément au procédé indiqué au para¬

graphe 6. Le matériel (chiffons ou déchets de laine) ayant servi à ce lavageetfrottageserabrûlé.

On porterauneattention toute spéciale surleswagons-lits qui servent

autransportdestuberculeux serendant auxvilles d'eaux.

Nettoyage extérieur(n'intéressepasl'hygiène).

§4. Nettoyage intermédiaireou partiel.

Le nettoyage intermédiaireou partiel d'un wagon comprend les opé¬

rations suivantes : balayer le plancher, épousseter les banquettes, les

dossiers, les fenêtres, les portières etleurs poignées, nettoyer les mar¬

chepieds, les débarrasseren hiver de laneige etde la glace, et y répan¬

dre du sable (n'intéressepas l'hygiène).

§ 5. Dégradationsextraordinaires,disparition d'effets,etc.

(N'intéresse pasl'hygiène.)

II. Désinfection des wagons de voyageurs, des garnitures de wagon et du matériel rembourré.

§ C. Quand, etcomment ladésinfection doitse faire.

Tout wagon, soit wagonde voyageurs ordinaire, soit wagon-lit, com¬

mandé pourtransporterdes malades, devra, avantd'êtredenouveaumis

en circulation, êtred'abord désinfecté.

Aussitôt qu'on apprendraquedans telou tel wagon il s'étaittrouvé

des personnes atteintesde maladies contagieuses, ce wagondevra égale¬

ment êtreimmédiatement désinfecté.

Tout wagon de voyageurs, envoyé audépôtpour y subir le contrôle

officielpériodique, devra àcetteoccasion yêtre radicalement nettoyé et désinfecté.

Nattes, passages et tapis devront, au moins une fois par an, être désinfectésdans un local ou station dedésinfection.

Quantà la désinfection des wagons en elle-même, voici commentl'on procédera:

Le plancher, le dessousdes banquettes, les parties en bois des sièges

non laquéesnipeintes, ainsi queles sièges dans les water-closets,seront lavésavec une solutiontrès chaude desavon de potasseà 30/0; les

sur-— 32

facesen boislaquées ou peintes au contraire, lescloisons, les parois et le haut du wagon, les objets rembourrés, ainsi que les garnitures en

cuir, seront soumis à un lavage avec une pareille solution, mais tiède, puisessuyéset frottés à sec.Dans les cas l'on croirait ne pas devoir etnployer la solution ci-dessus pour la désinfection de tel ou tel objet

parce que celui-cirisquerait d'être détérioré, on emploiera une dose de

savon moins forte, ou bien l'on se servira d'ammoniaque et d'esprit

de vin.

Les endroits renfermant les appareils de chauffage doivent également être soumis à un lavageavec une solution d'eau de savon de potasse à 3 0/0. Toute surface qui doit être repeinte ou repolie n'a pas besoin

d'êtredésinfectée, la nouvelle peinture ou le nouveau polissage tiendra lieu de désinfection. Les cuvettes des water-closets seront désinfectées

avec du lait de chaux, et les cuvettes-urinoirs avec une solution de créoline.

Les passages, natteset tapisque l'on peut enlever devront être radi¬

calement battus et nettoyés à l'occasion du contrôle périodique des

wagons. Au cas l'on s'apercevraitque ces objets auraient été souillés par des crachats, vomissements ou de quelque autre manière, ils doi¬

vent être désinfectés, soitpar leprocédé de lavapeur d'eau fluente,soit

par le lavage avec la solution d'eau de savon de potasse à 3 0/0. Les matelas, couvertures et oreillers mobiles des wagons-lits seront désin¬

fectés par la vapeurd'eau fluente. Lematériel de rembourrage des gar¬

nitures de wagonrembourrées, encadrées de boiset munies de ressorts

(sommiers, banquettes,etc.), ne sera soumis à la désinfection par le procédé de lavapeur d'eau fluentequ'àl'occasion de leur réfection.

§ 7. Préparation des désinfectants.

Lait de chaux. Pour préparerle lait de chaux, on prend un litre

de chaux vive pure (dite chaux grasse), réduite en petits morceaux, et

quatre litres, et l'on procède de la façon suivante : on verse environ

trois quarts de litre dans un vase quelconque, puis on y met la chaux.

Quandcelle-ci aura absorbé l'eau et seraréduite en poudre, on verse,

en ayant en mêmetemps soin de remuer, l'eau restant; lelait de chaux

ainsi préparéet nonutilisé immédiatement peut être conservé dans un

vasebien clos; avant de s'en servir de nouveau, il faudra chaque fois

bien remuer.

Solution aqueuse de savon depotasse. On prépare cette solution

en faisant dissoudre trois parties de savon mou ou de savon de potasse dans centparties d'eau chaude(un demi-kilogramme de savon noir, PaI exemple, pour dix-septlitres d'eau).

33

-Solution de créoline. Elle s'obtient en mélangeant une partie de

créolineavec centparties d'eau.

§ 8. Désinfectiondestapis,leur envoi auxstations de désinfection.

Les tapis d'hiver deswagons devrontêtre nettoyés et désinfectéstous lesanspendant la période du 15mai au 15 septembre, dans les locaux

ou stations de désinfection près les ateliers principaux de Grunervald, NippesetPosen.

Lestapis d'été neseront désinfectés dans ces trois stations de désin¬

fection qu'autant qu'ils ne peuvent l'être dans d'autres stations de

désinfection, par suite d'encombrement.

Dans chaque circonscription des différentes directions, les tapis

d'hiverseront, autant que possible le 15 mai au plus tard, centralisés dans certains ateliers principaux désignés à ce sujet. Chaque direction

fera connaîtretous les ans à la station de désinfection compétente, et cela le 1ermaiau plus tard, les différentes stations de son ressort auront été centralisés les tapis, ainsi que le nombre des tapis dont

chacune deces stations sera dépositaire.

Les stations de désinfection de Grunervald, Nippes et Posen auront

sein,en transmettantauxdifférentesstations de centralisation attribuées

à chacune d'elles des demandes d'envoi de tapis, d'échelonner ces

demandes d'une façon telle que chaque expédition puisse être soumise àladésinfection immédiatement après laréceptionet retournée aussitôt après

Lestapis devront être désinfectés aussitôt après leur réception ; ceux quiUne foisseront usés et qui ne peuvent plus servir seront mis hors d'usage.

nettoyés etdésinfectés, les tapis seront, autant que possible,

dans les mêmes wagons qui les ont amenés, dirigés pour réparations éventuelles sur un atelier principal à désigner par la direction dans le ressortdelaquellese trouve lastation d'où ils proviennent. L'étatnumé¬

riquedes tapis adressé à la station de désinfection sera,après annotation de lapartde la station de centralisation, au sujet des tapis réformés,

transmis à l'atelier de réparation; celui-ci passera les tapis en revue, y

entreprendrales réparations voulues et provoquera le nécessaire quant

auxtapismishors d'usage. Après quoi, les tapis retournent de l'atelier deréparationsaux stations de centralisation des différentes circonscrip¬

tionsdirectoriales.

§ 9. Disposition finale.

Sont rapportés, à partir du 1er avril 1898, les différents règlements

relatifs au nettoyage des wagons de voyageurs, deswagons de poste et deswagonsde bagages, en vigueur jusqu'ici.

GAUDIN.

Q

- 34

Èn décembre 4898, à la Société de médecine

publique

et d'hygiène professionnelle, M. le Dr G. Lepage réclame ladésin¬

fection des véhicules servant au transport en commun. On renvoie la question à une Commission qui est formée à la séance suivante du 25janvier 1899, composée de MM. Lepage, Vallin, Léon Collin, Berliez, Deschamps, et dont Vallin fut nommé rapporteur.

Vallin lut son rapport à la séance du 26 avril 1899, et ses

conclusions, légèrement modifiéesà laséance du 28juin, furent

les suivantes :

«1° Il est nécessaire d'afficher de façon très apparente clans chaque wagon, dans les salles d'attente, dans les vestibules

des gares, etc., des avis faisantconnaître au public que, «afin

d'éviter la propagation des maladies contagieuses et spéciale¬

ment la tuberculose, il est expressément interdit aux voya¬

geurs dre crachersurle parquet des wagons et des locaux des

gares; à la demande des voisins, procès-verbal pourra être

dressé contre les délinquants.

» 2° Des crachoirs fixes et. montés sur pied à un mètre au-dessus du sol devraient être placés dans les salles d'attente et

les vestibules des gares; ces crachoirs mobiles, garnisnon

de

sable mais d'un liquide approprié, seront entretenus etrenou¬

velés dans les wagons à couloirs, dans lesspleeping-cars et,

autantque possible, dans tous les wagons.

» 3° Dans les wagons, les salles d'attente, etc., il y a lieu

de

remplacer le balayage à sec par le nettoyage au linge

humide

ou à la lance.

» Partout où les planchers ne pourront être

remplaces

par de la mosaïque, de l'asphalte comprimé, etc., les

plan¬

chers devraient être imperméabilisés à l'aide du mélange

de

coaltar et d'huile lourde de houille, ou balayés avec un

flot¬

teur chargé d'un encaustique pulvérifuge.

»5° Le plancher en bois de tous les wagons

devrait etre

coaltaré ou peint à l'huile, de manière à assurerchaque

matin

le lavage rapide à la lance et à grande eau.

- 35

6° Les tapisen fils de coco en usage depuis quelque temps

dans les wagons de 3e classe sont extrêmement insalubres;

leur suppression -s'impose au nom de l'hygiène. Il y aurait avantage à remplacer les tapis de laine ou de crin des autres wagons par du linoléum, des feuilles de caoutchouc plein et uni, ou par d'autres matières imperméables dont le nettoyage

soit facile et rapide.

»7° Il y aura lieu d'ajouter à l'article 65 de l'ordonnance du 15 novembre 4846 sur la police des chemins de fer un

paragraphe ainsi conçu:

» Il est défendu de prendre place dans un compartiment

ordinaire de chemin de fer lorsqu'on est atteint d'une maladie

contagieuse ou dangereuse pour les voisins. Un tel malade n'est admis à voyager que dans un compartiment spécial, qu'il occupera seul ou avec les personnes chargées de l'accom¬

pagner. A l'arrivée, le compartiment sera immédiatement désigné par une étiquette portant les mots : « A désinfecter », et sera soumis à une désinfection rigoureuse. L'apposition

d'un placard avec le mot «désinfecté » indiquera que la voi¬

turepeut être remise en service.

» Les wagons ou compartiments destinés à ces malades seront aménagés de telle sorte que la désinfection en soit rendue efficace, rapide et économique. »

Ces conclusions une fois votées, furent portées au ministre des travaux publics par le Bureau de la Commission; et en mai 1899, ému par les nombreuses réclamations provenant

soit des commissions d'hygiène, soit de certaines assemblées

départementales et autres, soit des simples particuliers, le ministre des travaux publics envoya aux administrations des

Compagnies

la circulaire suivante :

Messieurs,

Mon administration se préoccupe, depuis longtemps, des mesures

aadopter en vue de parer aux dangers que peuvent faire courir à la santé publique les poussières de crachats desséchés dans les voitures etles sallesd'attente des gares de chemin de fer*

36

Acet effet, et d'après l'avis du Conseil d'hygiène et de salubrité du département de la Seine, l'attention des Compagnies avait été appelée

par une circulaire ministérielledu 16 avril 1893 sur l'opportunité qu'il

y aurait :

1° A laver chaque jour les planchers des voitures et salles d'attente

avec une eau additionnée d'un produit antiseptique; et si le plancherest

recouvert d'un tapis, à ne balayer celui-ci qu'après y avoir répandu largementde la sciure de bois trempée dans la solution;

2° A afficher dans les voitures et les salles d'attenteun avisau public

interdisant de crachersurle parquet.

Toutes les Compagnies ont déclaré qu'elles faisaient procéder avec grand soin au lavagedes voitures etqu'elles tenaient les salles d'attente

etlestrottoirsdes gares dans un bonétatdepropreté; qu'il n'étaitdonc

pas nécessaire de recourir aux mesures préconisées par le Conseil d'hygiène, dont l'exécution rigoureuse serait d'ailleurs difficilement praticable et en tous casdes plus onéreuses. Ellesannonçaient toutefois qu'ellesallaient faire placarderdansles garesd'une certaineimporlance

un avisau public libellé comme suit:

»Conformément aux recommandations du Conseil d'hygiène, MM.les

voyageurs sont priés de ne pas cracher sur les parquets des voitures

et des salles d'attente. »

L'administration n'a pas jugé ces déclarations péremptoires ni les

mesures prises suffisantes. Si le lavage recommandé par le

Conseil

d'hygiène devait entraîner, avec les substances antiseptiques ordinaire¬

ment employées, des dépenses considérables, il est permis d'espérer

qued'autres procédés de désinfection plus économiquesetaussiefficaces

pourraientêtredécouverts.

En conséquence, et sur l'avis du Comité de l'Exploitation technique

des Chemins de fer, lesCompagnies ontétéinvitées, par une

circulaire

du 1er juin 1895, à continuer la recherche de procédés pratiques

de

désinfection des voitures et salles d'attente, notamment sur les lignes fréquentées parles phtisiques, et à donner le plus de publicité

possible

à l'avis recommandant de ne pas cracher sur les planchers ou

tapis

des voitures et sur les parquets des locaux accessibles au

public, qui

devraient d'ailleurs, autant que possible, comme cela a lieu dans

les

gares du réseaude l'État, être munis de crachoirs hygiéniques.

Les Compagnies ont accusé réception de cette circulaire;

mais elles

n'ont pas fait connaître les résultats des recherchesprescrites.

Or, des réclamations me sont parvenues signalant l'état de

malpro¬

preté des voitures en général, et plus particulièrement des

trains de

banlieue. Par suite d'unbalayageet d'un lavageinsuffisants, de

l'absence

37

detoute désinfection, les crachais de chaquejourviennent s'ajouteraux souillures déjà desséchées qui remplissent les encoignures des compar¬

timents etles interstices des planchers, constituant ainsi devéritables

foyers de propagation de la plupart des maladies infectieuses et conta¬

gieuses.

11 importede remédier à un semblable étatde choses.

Je vous prie en conséquence de me faire connaître d'urgence les

résultats des recherches que vous avez entreprendre en vue de la

découverte des procédés pratiques dedésinfection des voitures etsalles

d'attente, etde veillerplus rigoureusementàl'exécution de l'engagement

que vousavez pris de tenir les voitures en parfait état de propreté.

Si le court stationnement des trains de banlieue aux points terminus

ne permet, entre deux parcours, qu'un balayage hâtif des voitures

entrant dans la composition de ces trains, il convient d'examiner l'opportunité d'organiser des équipes de nuit qui seront chargées de les

nettoyerà fondlorsqu'ellessont remisées.

nettoyerà fondlorsqu'ellessont remisées.

Documents relatifs