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Chapitre III : Les barrages à masque en béton bitumineux

III.6 Avantages des masques en béton bitumineux:

III.7.2 Phases de fonctionnement standard :

Les phases de fonctionnement des procédures standard ont été consolidées et affinées par des années d'expérience et de nombreux projets réalisés avec succès.

Préparation de la couche de base :

La structure d'étanchéité en béton bitumineux est posée sur la dernière couche du remblai.

Toutes les couches de la structure imperméable, réalisées après la construction du remblai, doivent être en couches et compactés sur la pente du parement amont du barrage. Le remblai a été réalisé progressivement en hauteur de 50 cm.

En ce qui concerne les constructions de routes, le sol a été déployé horizontalement, et le rognage nécessaire pour donner au barrage une pente régulière est effectuée après compactage, cela implique une compaction imparfaite de la pente sur laquelle la structure étanche sera réalisée.

Pour cette raison, la première opération à effectuer est le laminage préliminaire de la base, elle est généralement réalisée avec un rouleau vibrant tracté de 6 tonnes actionné par un treuil au-dessus du barrage, cette opération permet de poser la continuité structurelle nécessaire

pour réaliser la structure (Fig. III.20)

(www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

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Fig.III.20 : Laminage préliminaire de la couche de base (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

Emulsion pour l'adhésion sur la base et entre les couches de béton :

Une émulsion de bitume est pulvérisée sur la base pour faciliter l'adhérence de la couche de liant (Fig. III.21). Le type d'émulsion est choisi pour une pénétration optimale dans la base.

Le réglage de l’émulsion ne doit pas être trop rapide ou une couche de bitume pourrait matérialiser la création d'une couche fluide entre les couches ou il peut adhérer à la machine d'exploitation sur la pente.

Les paramètres ne doivent pas être à ralentis, depuis des pentes très raides, on pourrait apporter encore le mélange le plus visqueux à couler au fond du barrage. Le meilleur type d'émulsion pour ce genre d'opérations est une émulsion acide et rapide.

Le dosage dépend du type de base, on peut aller jusqu'à 1,5 - 2,0 kg / m3 pour les literies de roche ouverts, et moins pour les fines. Afin d'éviter le mouvement descendant de la couche, il faut que la mise en place des couches d'adhésion soit rapide et en quantités minimales.

(www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

Fig.III.21 : La pulvérisation (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

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Revêtement bitumineux et compactage :

L'enrobé bitumineux est versé dans un récipient au-dessus du talus [pas possible dans des conditions de froid parce que le matériel serait refroidit trop rapidement, différents arrangements, tel que des conteneurs fermés sont nécessaires].

Une fois effectué les essais de température et de contrôle du matériel, une excavatrice prendra le mélange et le placera dans un dumper. Le dumper, fixé avec des câbles ; ainsi que tous les équipements fonctionnant sur la pente, descend le parement et alimente le module de finition (Fig. III.22) (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

Fig. III.22 :Dumper alimentant le finisseur (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

La superposition est réalisée par un module de finition vibratoire modifié pour fonctionner sur une pente. Les contrôles avant et pendant le compactage doivent être fréquents pour assurer la bonne épaisseur de la couche.

Le laminage suivant doit être effectué par deux rouleaux vibrants. Le câble de remorquage, peut descendre la pente en diagonale et compacte le béton derrière le finisseur après stratification [il est possible d'attacher un petit rouleau derrière le finisseur].

Les rouleaux de 2,5 tonnes et 4 tonnes passe plus fréquemment que sur une route par rapport a une pente, la force de compactage n’est pas perpendiculaire à la face et les couches scellées ont besoin d'un niveau de compactage de matériau pour obtenir une valeur de vide résiduel très faible (Fig. III.23) (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

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Fig. III.23 : Compactage primaire par un rouleau vibrant à 2,5 tonnes (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

Traitement des joints :

La forme la plus classique est celle en raison de l'interruption des travaux pendant un temps suffisant pour laisser la couche se refroidir [reprise du travail, mauvais temps et des événements inattendus]. A la reprise du travail le bord de la couche refroidie est chauffé avant la stratification suivante (Fig. III.24). Ensuite, l'articulation est commandée par une jauge à vide pour vérifier son étanchéité à l'eau. Si le contrôle n’est pas satisfaisant, pilier le joint avec des machines spéciales, ce dernier suit toute la longueur du joint, il est préchauffer et re-compacter par des machines spéciales. Le contrôle de la jauge à vide est répété. Ce contrôle est un contrôle de routine à réalisé sur les joints thermo-soudés et, en général, sur les points occasionnels du parement (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

Fig.III.24: Chauffage et re-compactage d’une couche (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

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Raccordement au pied du barrage:

La dernière partie de la superposition qui concerne la connexion des couches bitumineuses de bord inférieur du barrage [béton de la tranchée de coupure et / ou de la plinthe]. Cette connexion est réalisée avec le bitume placée dans la couche de contact entre les deux matériaux, et avec une géo-grille - préparée avec un pansement à base de bitume - positionnée entre les deux couches. La géo-grille doit absorber les tensions tangentielles qui pourraient détacher le revêtement du mur de coupure. Pour éviter de devenir une couche de détachement, le filet doit avoir de grandes mailles (Fig. III.25) (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

Fig.III.25 : Application de géo-grille et compactage en suite(www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).

Couche de protection :

La dernière opération consiste de protéger la dernière couche d’étanchéité par couche de protection. Cette couche doit protéger la surface du masque des rayonnements ultraviolets, des gammes à haute température, des attaques des agents chimiques et du processus d'érosion.

La couche protectrice est une émulsion bitumineuse spéciale, réalisée industriellement avec des additifs appropriés pour optimiser l'utilisation sur des pentes et de résister à des plages à haute température. Selon le type, il peut être mélangé sur place avec du coulis de ciment ou il peut être mélangé au préalable industriellement. Cette couche doit être régulièrement renouveler [tous les 5 ans] avec un entretien ordinaire simple et rapide, prolonge le cycle de vie du revêtement bitumineux (www.cea-coop.it/...pdf/CEA_SARTI_CATALOGO_ENG).