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PATHOLOGIE ET PREVENTION

JRA2011/182

Escherichia coli, une bact´erie ubiquiste et versatile

C. Schouleraet R. Danguy Des Desertsb

aINRA, Unite IASP, Equipe PIA - Bat 213, 37380 Nouzilly, France

bLaboratoire de D´eveloppement et d'Analyses, 5 - 7, rue du Sabot, BP 54, 22 440 PLOUFRAGAN, France catherine.schouler@tours.inra.fr

1. G´en´eralit´es sur E. coli (habitat, souches non pathogenes, pathogenes intestinales et extra intestinales) 2. Les pathologies dues a E. coli chez les volailles

3. Les souches pathogenes pour les volailles (diversit´e des s´erogroupes, souches pr´esentant des parent´es g´en´etiques avec les souches humaines, citer que le g´enome d'une souche O1 est disponible ainsi que la s´equence de certains plasmides de virulence)

4. Le point sur les facteurs de virulence connus

5. Le point sur le diagnostic des souches (qui reste tres prob´ematique)

6. Puis passer la main a Mme Danguy des deserts pour avoir des donn´ees r´ecentes terrain : la il serait bon d'avoir des donn´ees r´ecentes de l'incidence des cas de colibacilloses dans les ´elevages en France (je viens de lire dans le dernier ”Filieres Avicoles” que 0.3 % a 5 % des pondeuses developpent une colibacillose, mais d'ou viennent ces chiffres ?) 7. Le point sur l'antibioresisatnce des souches isol´ees sur le terrain.

Nombre de mots du r´esum´e: 152

Mots-cl´e: Pathologie - Escherichia coli - Facteurs de virulence - Diagnostic Theme: Pathologie et Pr´evention

JRA2011/183

G´enomique et r´esistance aux maladies

F. Calengea, M.-H. Pinard-Van Der Laanbet C. Beaumonta aUR83 Unit´e de Recherches Avicoles, INRA, 37380 NOUZILLY, France

bINRA, UMR 1313 G´en´etique Animale et Biologie Int´egrative, 78352 Jouy-en-Josas, France fanny.calenge@tours.inra.fr

L'utilisation des r´esistances naturelles des animaux aux maladies est sous-exploit´ee dans les programmes de s´election avicole. Pourtant, elle pourrait compl´eter, et id´ealement remplacer, d'autres mesures plus ou moins efficaces et r´eglement´ees telles que l'utilisation d'antibiotiques, de vaccins, ou encore d'une microore de barriere. Cette sous-exploitation s'explique par la difficult´e d'effectuer des infections exp´erimentales dans un milieu contrˆol´e pour un grand nombre d'animaux. De plus la s´election ne peut s'op´erer que sur des animaux collat´eraux des animaux infect´es, ce qui la rend d'autant moins efficace. Enn il n'est pas possible d'effectuer une s´election simultan´ement pour toutes les maladies ex-istantes. L'utilisation de marqueurs mol´eculaires, la r´evolution g´enomique engendr´ee par le s´equenc¸age du g´enome du poulet et l'am´elioration tres rapide des techniques de g´enotypage et de s´equenc¸age a grande ´echelle ont pourtant modi´e cette r´ealit´e. La possibilit´e de s´electionner les animaux a partir de leur g´enotype et non plus seulement par le biais de tests ph´enotypiques rend possible d'envisager la cr´eation de lign´ees r´esistantes a une ou plusieurs maladies, car elle permet de s'affranchir des infections exp´erimentales. En outre les diff´erentes applications de la g´enomique permettent aux chercheurs de mieux comprendre les m´ecanismes g´en´etiques de r´esistance aux organismes pathogenes. En premier lieu, diff´erentes approches de g´enomique permettent de fournir des genes candidats pour le contrˆole g´en´etique de la r´esistance aux maladies, par le bais de l'annotation du g´enome, de la g´enomique comparative ou encore des ´etudes de g´enomique expressionnelle. Ensuite, la g´enomique dite positionnelle permet l'identication de marqueurs mol´eculaires de plus en plus proches des genes responsable des variations de r´esistance aux maladies, et devrait mˆeme permettre d'identier les polymorphismes en cause dans ces variations. Enn le d´eveloppement de la s´election g´enomique, qui permet la s´election directe des animaux porteurs des genes favorables dans les populations de s´election, devrait enn rendre possible la prise en compte de la r´esistance aux maladies dans les programmes de s´election.

Nombre de mots du r´esum´e: 310

Mots-cl´e: Volaille - S´election - G´enomique - r´esistance aux maladies Theme: Pathologie et Pr´evention

JRA2011/103

A mixture of capsicum and turmeric oleoresins improve performance of vac-cinated broilers challenged or not with coccidiosis

C. Moynata, V. Britob, A. Casarinc, M. Foratdet D. Bravoe aPancosma SA, Voie des Traz 6, 1218 Le Grand Saconnex, Suisse bEuronutec, Av. del Marqu´es No. 32, El Marqu´es, 76240 Quer´etaro, Mexique cInstituto Internacional de Investigacion Animal, El Marqu´es, 76240 Queretaro, Mexique

dIIIA, Queretaro, 2600 Queretaro, Mexique

ePancosma SA, Voie des Traz 6, 1218 Le Grand Saconnex, Suisse clementine.moynat@pancosma.ch

Le capsicum et le curcumin sont connus pour stimuler l'immunit´e inn´ee. Leur combinaison devrait am´eliorer les performances des poulets. La vaccination d´eveloppe l'immunit´e acquise et est efficace lors d'infection. L'objectif de cet essai ´etait d'´evaluer l'effet du m´elange d'ol´eor´esines de capsicum et de curcumin (XT, Xtract 6986, Pancosma) sur les performances de poulets vaccin´es infect´es par Eimeria spp., et de poulets non infect´es non vaccin´es. Des poulets de 1 jour ont ´et´e r´epartis pour une dur´ee de 52 jours entre 4 traitements (48 animaux*10 cages/traitement). Les doses sont exprim´ees en ppm. T1a et T1b ´etaient des contrˆoles positifs, infect´es ou non (T1a=125 Nicarbazine+55 bacitracine de j1 a j28 puis 125 Nicarbazine+55 bacitracine de j29 a 52; T1b=T1a+challenge a Eimeria spp. a j14). T2a a test´e l'effet de XT sur des poulets non vaccin´es et non infect´es (T2a=50 XT de j1 a j42, 100 XT de j42 a j52). T2b a test´e l'effet de XT sur des poulets vaccin´es et infect´es (T2b=T2a+vaccin anticoccidien a j1 et infection a Eimeria spp. a j14). Les poids vifs (PV), gains de poids (GDP), indices de consommation (IC) ont ´et´e mesur´es. Une analyse de variance a ´et´e effectu´ee. Avant l'infection, T2a et T2b ont montr´e de meilleurs r´esultats (P<0,01) que T1a et T1b en termes de PV (-5,5%), GDP (+8,2%) et IC (-5,5%), montrant l'effet positif de la stimulation de l'immunit´e sur les performances. T2a et T2b ont montr´e des performances similaires (P >0,1) conrmant que la vaccination n'a pas d'effet en l'absence d'infection. Apres l'infection, T2a et T2b ont eu des PV, GDP, IC similaires (P>0,7), de mˆeme que T1a et T1b (P>0,5). Combiner XT et la vaccination permet donc de maintenir les performances de poulets infect´es au mˆeme niveau que des poulets non infect´es. Enn, PV de T2a et T2b ´etait am´elior´e de 3,7% par rapport a T1a et T1b (P<0,03), sugg´erant que l'utilisation de XT durant toute la p´eriode d'´elevage am´eliore le poids nal des poulets.

Nombre de mots du r´esum´e: 339

Mots-cl´e: capsicum - curcumin - coccidiose - performance Theme: Pathologie et Pr´evention

JRA2011/61

Caract´erisation d'isolats du virus de la maladie de Derzsy par s´equenc¸age du gene de la VP2.

J.-L. Pingreta, J.-M. Huguetb, J.-L. Guerincet P. Morillond

aSCANELIS, 9, all´ee Charles Cros, BP 70006, 31771 COLOMIERS Cedex, France bCabinet v´et´erinaire Biosud, 281, avenue du B´earn, BP 15, 40330 AMOU, France

cEcole Nationale Veterinaire de Toulouse, 23, chemin des Capelles, BP 87614, 31076 TOULOUSE Cedex, France dMerial, BP 7, ST HERBLON, 44153 ANCENIS Cedex, France

jl.guerin@envt.fr

Objectif de l'´etude La VP2 est la prot´eine de capside majoritaire des parvovirus ; elle est impliqu´ee dans les processus immunitaires. Lors de cette ´etude nous avons ampli´e par PCR, s´equenc´e et analys´e la VP2 de 5 isolats de virus Derzsy, provenant de diff´erents ´elevages du Sud-Ouest de la France, et collect´es entre 2008 et 2010. Cette ´etude vise a comparer ces isolats du terrain a la souche vaccinale Hoekstra. M´ethode Trois PCR chevauchantes ont ´et´e dessin´ees par Scanelis. Pour chaque ´echantillon, les trois produits de PCR ont ´et´e s´equenc´es dans les deux sens an d'obtenir une abilit´e maximale. La construction d'une s´equence nucl´eique consensus pour chaque ´echantillon a permis de d´eduire la s´equence prot´eique de la VP2. R´esultats Analyse des s´equences des isolats de virus Derzsy Les s´equences obtenues pour les 5 isolats du virus de la maladie de Derzsy montrent une grande conservation de la s´equence ADN de la VP2. Douze polymorphismes (dont quatre mutations silencieuses) ont ´et´e mis en ´evidence sur les 1764 pb du gene ce qui correspond au minimum a 99.3% d'identit´e entre les isolats. Analyse phylog´en´etique Ces donn´ees ont permis de r´ealiser une ´etude phylog´en´etique par comparaison aux s´equences d'isolats de virus de Derzsy provenant d'Europe ou d'Asie (bases de donn´ees internationales). De plus la s´equence de la souche vaccinale Hoekstra a ´et´e ajout´ee an de positionner les isolats de terrain dans un contexte plus g´en´eral. Les distances g´en´etiques ont ´et´e estim´ees par la m´ethode “ Juke & Cantor ” et l'arbre phylog´en´etique a ´et´e construit grˆace a la m´ethode “ Neighbor-joining ”. Le dendrogramme pr´esent´e illustre la tres grande proximit´e des 5 isolats de terrain s´equenc´es et montre la proximit´e g´en´etique de la souche vaccinale. Conclusion L'analyse mol´eculaire des VP2 des 5 isolats de virus de la maladie de Derzsy a permis de mettre en ´evidence un faible nombre de polymorphismes ce qui est en accord avec la tres grande stabilit´e g´en´etique des parvovirus habituellement admise. Tous les polymorphismes sont r´epartis entre les diff´erents isolats et aucun d'entre eux ne semble concentrer un taux particulierement ´elev´e de mutations. L'analyse phylog´en´etique conrme la proximit´e des diff´erents isolats entre eux ainsi que leur proximit´e avec la souche vaccinale Hoekstra.

Nombre de mots du r´esum´e: 357

Mots-cl´e: Derzsy - PCR - VP2 - S´equenc¸age Theme: Pathologie et Pr´evention

JRA2011/108

Caract´eristiques de diffusion horizontale de virus inuenza H5 faiblement

pathogenes chez le canard de Barbarie infect´e exp´erimentalement

J.-P. Picaulta, M. Amelotb, C. All´eea, J. Lamand´ea, C. Guillemotoa, I. Pierrea, G. Blota, F.-X. Brianda, P. Massina, N. Rosecet V. Jestina

aAnses, Laboratoire de Ploufragan - Plouzan´e, UVIPAC, BP 53, 22440 Ploufragan, France bAnses, Laboratoire de Ploufragan - Plouzan´e, SEEPA, BP 53, 22440 Ploufragan, France cAnses, Laboratoire de Ploufragan - Plouzan´e, UEBEP, BP 53, 224440 Ploufragan, France

jean-paul.picault@anses.fr

La pr´esence de virus inuenza de sous types H5 faiblement pathogenes (H5-FP) chez les volailles est ind´esirable et fait l'objet d'une r´eglementation visant a contrˆoler leur circulation. Les caract´eristiques de diffusion horizontale des virus H5-FP chez le canard ne sont pas disponibles dans la litt´erature. Or si ces donn´ees ne sont pas suffisantes, elles sont n´eanmoins indispensables pour, d'une part pouvoir mod´eliser la transmission de ces virus dans cette espece dans un bˆatiment d'´elevage, d'autre part comprendre le support mol´eculaire des diff´erences ´eventuellement observ´ees et tenter d'identier des marqueurs pr´edictifs de contagiosit´e. Dans cette optique trois souches virales H5-FP sauvages ont ´et´e s´electionn´ees, ainsi qu'un quatrieme virus, obtenu par g´en´etique inverse a partir d'une des souches sauvages pr´ecit´ees, en vue d'essais de transmission exp´erimentale effectu´es de maniere rigoureusement identique. Dix canards de Barbarie EOPS ˆag´es de 3 semaines, ´elev´es au sol dans une animalerie prot´eg´ee, ont ´et´e inocul´es par voie oculo-nasale avec 106 DIE50 de virus. Le lendemain, 15 canards non infect´es, freres et soeurs des pr´ec´edents, ont ´et´e mis au contact de ceux-ci. Chaque jour suivant, pendant une p´eriode de 2 semaines, puis tous les deux jours jusqu'a l'ˆage de 6 semaines, chaque canard a fait l'objet d'un examen clinique et d'un double ´ecouvillonnage (oro-pharyng´e puis cloacal) en vue de tests mol´eculaires (RRT-PCR AI gene M) pour appr´ecier l'excr´etion virale. Une ´etude de la correspondance entre le niveau de r´eponse mol´eculaire et la pr´esence de virus infectieux avait ´et´e pr´ealablement r´ealis´ee pour chaque virus. La d´emonstration de l'infection des oiseaux a ´et´e ´egalement faite par la recherche hebdomadaire d'anticorps par ELISA-inuenza NP de comp´etition, ELISA-H5 de comp´etition et IHA vis a vis de l'antigene pr´epar´e a partir du virus d'´epreuve. Bien que la cin´etique de transmission horizontale ait ´et´e tres diff´erente en fonction des virus, comme objectiv´e par le calcul du ”taux de reproduction de base” (R0) de chacune des quatre souches test´ees, celles ci ont toutes diffus´e tres rapidement des canards inocul´es vers les canards mis a leur contact. Ces derniers ont souvent pr´esent´e des signes respiratoires, peu ou pas observ´es chez les canards inocul´es. La suite du travail va consister a tenter de d´eterminer la contribution de motifs g´en´etiques particuliers dans les diff´erences observ´ees en recourant a la g´en´etique inverse.

Nombre de mots du r´esum´e: 366

Mots-cl´e: virus - inuenza H5-FP - canard - Transmission horizontale Theme: Pathologie et Pr´evention

JRA2011/154

D´etermination des caract´eristiques physico-chimiques de la litiere respons-ables de l'apparition de dermatites de contact en poulet de chair

P. Oliverea, C. Arnouldbet L. Bignona aITAVI, URA BP1, 37380 NOUZILLY, France

bUMR85 PRC, CNRS, UMR 6175, Universit´e de Tours, INRA, 37380 NOUZILLY, France bignon.itavi@tours.inra.fr

2688 poussins ont ´et´e ´elev´es dans deux salles au sol b´etonn´e de 12 parquets de 6 m2 jusqu'a 42 jours. Les 2 salles diff´eraient par leur ventilation et leur temp´erature au d´emarrage. La premiere respectait le guide d'´elevage de la souche en place avec une ventilation standard et la deuxieme ´etait chauff´ee a 3◦C au-dessus de la premiere salle jusqu'a 21j d'´elevage et avait un cycle de ventilation minimum plus long. Dans chaque salle, 2 aliments ´etaient distribu´es, l'un normal (6 parquets par salle) et l'autre riche en bres solubles (6 parquets par salle). 360 animaux ont ´et´e observ´es r´egulierement pour la notation des dermatites de contact jusqu'a leur abattage et 240 animaux suppl´ementaires ont ´et´e abattus au dernier jour d'´elevage puis observ´es pour ces mˆemes l´esions. Les caract´eristiques physico-chimiques des litieres : matiere seche, pH, azote total, azote ammoniacal ont ´et´e mesur´ees a 10, 24, 36 et 43j d'ˆage des animaux. Les animaux ´etaient contrˆol´es pour les l´esions en parallele a 4, 7, 9, 23, 35 et 42 jours d'ˆage. Les r´esultats montrent une apparition tres pr´ecoce des pododermatites chez les poulets ´etudi´es. En effet, des le 9eme jour d'ˆage des poussins, des ´ecailles allong´ees marron, et parfois mˆeme des ulceres, ´etaient d´eja visibles au niveau des coussinets plantaires. Les brˆulures des tarses et croˆutes du br´echet se sont d´evelopp´ees plus tardivement, a partir de 23 et 35 jours, respec-tivement. Le pH, les teneurs en humidit´e, en azote et la temp´erature de la litiere sont apparus comme des parametres importants dans l'aggravation des l´esions. Ainsi, les scores des dermatites ´etaient d'autant plus ´elev´es que la litiere ´etait acide, humide, riche en azote et froide. Cependant, les pododermatites observ´ees a 9 jours n'´etaient corr´el´ees a aucun parametre physico-chimique ´etudi´e. Il semblerait donc que des substances, pr´esentes des le d´emarrage soient a l'origine de l'apparition de l´esions et/ou que les jeunes poulets a croissance rapide soient davantage pr´edispos´es au d´eveloppement de dermatites de contact.

Nombre de mots du r´esum´e: 315

Mots-cl´e: poulet de chair - pododermatites - litiere - ambiance Theme: Pathologie et Pr´evention

JRA2011/18

Effets de la Fumonisine b1 sur les biotransformations h´epatiques de phase 1

chez la dinde et le canard

N.T.X. Nguyena, I. Benlasherb, D. Tardieub, J.-D. Baillyb, A. Auvergnecet P. Guerrea

aENVT, Unit´e de Mycotoxicologie, 23 Chemin des capelles, BP 87614, 31076 Toulouse Cedex 3, France bENVT, Unit´e de Mycotoxicologie, 23 Chemin des capelles, BP 87614, 31076 Toulouse, France

cENSAT, Laboratoire TANDEM, BP32607, 31076 Toulouse Cedex 3, France p.guerre@envt.fr

Chez la volaille, si le poulet est consid´er´e comme r´esistant, nous avons pu d´emontrer que le canard ´etait plus sensible que la dinde en terme de toxicit´e, alors que la persistance de la toxine a l'´etat de trace ´etait plus importante chez la dinde que le canard. Ces diff´erences sont en partie attribuables a des diff´erences de toxicocin´etique de la Fumonisine B1 (FB1). La clairance totale de la FB1 ´etant 2 fois plus rapide chez le canard que chez la dinde. L'objectif de cette ´etude est de d´eterminer si les diff´erences de clairance constat´ees entre canards et dindes peuvent ˆetre li´ees a des diff´erences de m´etabolisme et d'effet de la FB1 sur les systemes enzymatiques de biotransformation. Une forte induction de certaines activit´es d´ependantes des cytochromes P450 ayant ´et´e d´ecrite chez le canard. De la FB1 partiellement puri´ee a ´et´e administr´ee par gavage a des canards et des dindes r´epartis en quatre groupes homogenes recevant chacun 0 (groupe t´emoin) ou 10 mg de FB1/kg de poids vif pendant 21 jours. Les effets de la FB1 ont ´et´e explor´es sur le cytochrome P450 total, et sept activit´es enzymatiques de biotransformation qui lui sont associ´ees. Des corr´elations entre activit´e de biotransformation et persistance a l'´etat de trace de la FB1 ont ´et´e recherch´ees. Ces travaux ont conrm´e la plus forte persistance de la FB1 dans le foie des dindes que des canards. Aucune induction enzymatique n'a pu ˆetre observ´ee au cours de cette ´etude, en revanche, un pic d'absorption a 420nm est apparu au cours du dosage du cytochrome P450 chez les canards expos´es mais pas chez les dindes. Ce pic d'absorption ne semble pas li´e a une contamination des ´echantillons pas de l'heme, et ne r´esulte pas d'une induction des activit´es de l'heme oxyg´enase. En ce qui concerne les activit´es de biotransformations associ´ees au cytochrome P450, des effets variables ont pu ˆetre observ´es en fonction de la dur´ee d'exposition et de l'espece. La recherche de corr´elations entre ces parametres et la persistance de la FB1 a l'´etat de trace au niveau h´epatique a permis de montrer l'existence de corr´elations signicatives n´egatives pour les activit´es aminopyrine Nd´em´ethylase chez la dinde et le canard, l'activit´e de la benzph´etaine N-d´em´ethylase chez le canard et l'activit´e de l'´ethoxyr´esorune d´e´ethylase chez la dinde. Ces r´esultats suggerent que la FB1 a des effets diff´erents sur les systemes enzymatiques de biotransformation dans ces deux especes, le canard ´etant plus affect´e que la dinde. Des travaux sont en cours pour estimer si ces systemes ont un rˆole dans l'´elimination m´etabolique de la toxine.

Nombre de mots du r´esum´e: 417

Mots-cl´e: mycotoxines - dindes - canard - biotransformation Theme: Pathologie et Pr´evention

JRA2011/62

Efficacit´e du d´ecoquinate sur la coccidiose du poulet de chair, d´etermin´ee par

les tests de sensibilit´e aux coccidiostatiques

D. Vancraeynesta, M. Mariena, W. Depondta, F. Nerata, G. Fortbet M. Nacirib aAlpharma Animal Health, Laarstraat 16, 2610 Antwerp, Belgique bINRA, UR 1282 Infectiologie Animale et Sant´e Publique, 37380 Nouzilly, France

dieter.vancraeynest@alpharma.com

La pr´evention de la coccidiose chez les poulets de chair est principalement r´ealis´ee grˆace a l'usage d'additifs dans l'aliment, appel´es coccidiostatiques. Il existe un nombre limit´e de ces additifs enregistr´es dans l'UE. Un de ceux-ci est le d´ecoquinate, cocceux-cidiostatique chimique. Quand les producteurs de volailles doivent faire un choix entre les diff´erents produits disponibles, le parametre le plus important devrait ˆetre son efficacit´e dans leurs sites de produc-tion. Malheureusement, il est difficile d'´evaluer ou de pr´edire l'efficacit´e anticoccidienne. Pour ce faire, le meilleur outil disponible aujourd'hui est un test in vivo, le test de sensibilit´e aux coccidiostatiques: un challenge exp´erimental ´evaluant l'efficacit´e de diff´erents produits de pr´evention en soumettant de jeunes poulets a une infection de souches de

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