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Notre étude porte sur une population composée d’enseignants (hommes et femmes) et d’élèves (garçons et filles) du secondaire de la ville de Niamey. La Communauté urbaine de Niamey compte 89 établissements secondaires. Parmi ces établissements, huit donnent des cours d’informatique. Un choix par convenance nous a permis de retenir un établissement. Cet établissement a un effectif total de 191 élèves. Nous avons choisi une école témoin. Dans cette école, des cours d’informatique ne sont pas donnés aux élèves. Pour le choix de cette école témoin, nous avons, dans un premier temps, exclu de notre liste, les écoles qui avaient un effectif pléthorique d’élèves. Puis, nous avons fait un tirage au sort. Coté effectif, l’Établissement témoin comprend 167 élèves. Concernant les enseignants, notre population d’étude est composée de la totalité des enseignants des deux établissements, quelle que soit la matière enseignée : 26 enseignants dans le premier et 21 dans le second.

3.3.1 Choix des participants pour la première et la seconde

étude

Les objectifs des deux premières études sont de savoir si les conditions sont réunies pour voir l’émergence des représentations sociales sur l’ordinateur chez les enseignants, puis connaître les contenus des représentations sociales que les enseignants ont de l’ordinateur et les représentations sociales que les élèves ont de l’ordinateur et de l’Internet et enfin savoir si les représentations sociales que les élèves ont de l’ordinateur et de l’Internet dépendent de la formation à l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet ou de son

usage régulier. Pour ce faire, nous avons interrogé une première population constituée d’enseignants et une seconde constituée d’élèves.

3.3.1.1 Les enseignants

Pour les entretiens semi-dirigés, nous avons choisi d’échanger avec 20 enseignants. Dix sont issus de la première école. Les enseignants de cette école ont été formés à l’utilisation de l’ordinateur pour la préparation des cours et la recherche sur Internet. Les 10 autres enseignants viennent de l’école témoin.

Pour le choix de ces enseignants, nous avons utilisé une méthode d’échantillonnage non probabiliste, précisément l’échantillonnage par choix raisonné. Nous avons donc choisi de façon délibérée les enseignants avec qui nous nous sommes entretenu. Ce choix se justifie par le fait que la population à étudier, numériquement, n’est pas très élevée et que nous souhaitons explorer un phénomène. Lamoureux (2006) assure que, quand il s’agit d’explorer un phénomène, le choix de l’échantillonnage par choix raisonné est justifié.

Vingt enseignants ont été donc retenus en tenant compte d’un équilibre entre les matières littéraires et les matières scientifiques. Neuf enseignants (45 %) dispensent des cours dans les matières littéraires suivantes : le français ; l’histoire et la géographie, la philosophie et la formation humaine. Les 11 autres (55 %). donnent des cours dans les matières scientifiques suivantes : Mathématiques, physique et chimie et sciences de la vie et de la terre. Les tranches d’âges représentés sont les suivantes : de 30 à 39 ans, 9 enseignants ; de 40 à 49 ans, 9 enseignants et enfin, plus de 50 ans, 2 enseignants.

Dans l’échantillon de notre étude, 16 enseignants, soit 80 %, ont un accès régulier à l’ordinateur à domicile, à l’école ou dans les cybercafés de la ville de Niamey. Ils peuvent donc travailler régulièrement, chaque fois que besoin se fait sentir, sur un ordinateur.

3.3.1.2 Les élèves

Pour les besoins de notre étude, nous avons constitué un échantillon de 50 élèves. Vingt-cinq élèves de l’école expérimentale et 25 de l’école témoin. Pour la constitution de l’échantillon, nous avons opté pour un échantillonnage non probabiliste. Nous avons travaillé avec des volontaires. Ce choix est justifié par le fait que nous sommes dans une démarche empirique et la généralisation des résultats n’est pas le but de la recherche.

Les spécificités sociodémographiques de l’échantillon sont les suivantes. Sur les 50 élèves, 34 sont de sexe masculin (68 %) et 16 sont de sexe féminin (32 %). Cinq élèves ont entre 21 et 23 ans ; 32 élèves ont entre 18 et 20 ans et enfin, 13 élèves ont entre 15 et 17 ans.

S’agissant de la formation à l’informatique, 27 élèves soit 54 % sont formés à l’utilisation de l’ordinateur. 86 % de l’échantillon, soit 43 élèves ont un accès régulier à l’ordinateur. Quatre élèves n’ont que des accès occasionnels à l’ordinateur et trois affirment n’avoir aucun accès à l’ordinateur. Les lieux d’accès à l’ordinateur et à l’Internet sont les suivants : Cybercafé (28 élèves) ; Maison (10 élèves) ; Maison et cybercafé (7 élèves) ; Bureau des parents (3 élèves).

3.3.2 Choix de la population pour la construction de

l’instrument de mesure quantitatif

Le troisième objectif de notre étude est la construction et la validation d’une échelle de mesure des représentations sociales des TIC chez des élèves du secondaire. L’échelle est construite à partir des représentations sociales que nous avons repérées dans l’étude précédente. Nous avons, dans une première phase, élaboré un pré-test avec 50 élèves. Vingt-cinq viennent de l’école expérimentale et 25 de l’école témoin. Pour le choix des élèves, sur la base des listes nominatives, nous avons procédé à un échantillonnage aléatoire simple en tirant au sort les élèves.

La seconde phase était celle de l’administration du questionnaire à 265 élèves. Pour le choix de la population des élèves à questionner, nous nous sommes trouvé face à une situation idéale, car nous pouvions toucher la totalité des élèves. Le questionnaire a été soumis à 265 élèves. Parmi ces élèves, 145 ont un âge qui varie de 15 à 18 ans (54,7 %), 103 ont un âge variant de 19 à 21 ans (38,9 %) et 17 ont plus de 22 ans (6,4 %). En catégorisant par sexe, 126 élèves sont des filles et 139 sont des garçons. Les élèves les plus nombreux à répondre au questionnaire fréquentent la seconde unique. Ils sont au nombre de 87. C’est la première classe du lycée. Elle regroupe les élèves sans distinction de série (littéraire ou scientifique). Puis, nous avons questionné les élèves de la première littéraire (31 élèves) et les élèves de la première scientifique (30 élèves). En terminale littéraire, ils sont 64 élèves à être concernés par l’étude et 53 en terminale scientifique.