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Parallèlement, nous avons continué à déployer une architecture intégrée pour le réseau de télécommunications et les systèmes

Dans le document L’énergie de notre avenir (Page 36-40)

d’information qui sous-tendent le réseau électrique.

Marco Lepage, technicien mécanique en recherche-développement, fait les derniers ajustements avant le déploiement du robot Linescout sur une ligne de transport. Développé par les chercheurs de l’iREQ, ce robot unique au monde sert à inspecter les lignes. Voir à la page suivante le Linescout à l’œuvre.

Innover pour préparer l’avenir

PMs 632 - 100% PMs 632 - 70% PMs 632 - 50% PMs 632 - 40%

100% K 100% K +

25% PMs 632 30% K 15% K

Répartition des eff orts d’innovation de l’IREQ selon les sommes investies en 2008

Production et construction Transport d’électricité

Distribution d’électricité et applications clients Projets stratégiques

Hydro-Québec Production Hydro-Québec TransÉnergie Hydro-Québec Distribution – Réseau Hydro-Québec Distribution – Clientèle Projets stratégiques

16 % 29 %

32 % 23 %

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Le Linescout s’apprête à enjamber un isolateur sur un conducteur sous tension. ses pièces mobiles lui permettent de franchir en une série de mouvements une variété d’obstacles sur son parcours.

Produite par le système de prévision éolienne, la carte des vents est utilisée dans nos travaux sur la caractérisation et la prévision de la production éolienne. À gauche, le parc de L’Anse-à-Valleau, en gaspésie.

L’éolien et les nouvelles énergies hydrauliques L’IREQ est à l’avant-garde de la recherche sur l’intégration de la production éolienne dans les grands réseaux électriques. En 2008, nous avons coordonné plusieurs projets dans ce domaine.

Nous avons poursuivi nos travaux avec Environnement

Canada sur la caractérisation et la prévision de la production éolienne en vue de maximiser l’apport de l’éolien sans com-promettre la fiabilité du réseau de transport.

Nous avons continué de développer des outils pour la gestion

de l’équilibrage hydro-éolien tout en poursuivant nos travaux sur la modélisation du comportement des éoliennes et des parcs éoliens raccordés au réseau. Par exemple, nous avons conçu une technique d’agrégation pour simuler le comportement d’un parc complet, y compris le réseau collecteur, à partir de modèles représentant quelques éoliennes seulement.

Nous avons participé aux activités du Wind Energy Strategic

Network (WESNet), un réseau pancanadien d’experts en énergie éolienne. Ce regroupement cherche des solutions innovantes aux défis techniques que la filière éolienne doit relever au Canada.

L’énergie hydrolienne, produite par une turbine hydraulique immergée dans la mer ou dans une rivière, et l’énergie osmotique, produite par une turbine mue par la pression résultant de la migration de l’eau douce vers l’eau de mer à travers une mem-brane semi-perméable, offrent aussi des avenues intéressantes pour la diversification du portefeuille énergétique québécois.

En 2008, nos équipes ont fait des analyses exploratoires du potentiel de ces nouvelles énergies renouvelables utilisées en complément de la grande hydraulique.

Pour un meilleur rendement énergétique

L’IREQ consacre des efforts importants à l’amélioration du rende-ment énergétique des installations de production, de transport et de distribution d’Hydro-Québec. Il élabore également des solutions d’efficacité pour les clients de l’entreprise.

Nous participons aux recherches du Consortium en machines

hydrauliques, qui réunit notamment VA TECH HYDRO (Suisse), Voith Siemens Hydro (États-Unis), l’Université Laval et Res sources naturelles Canada. Objectif : améliorer la performance des équipements hydrauliques.

Nous avons fait des essais en réseau pour tester un nouvel

outil logiciel qui nous aidera à mieux contrôler le profil de tension du réseau de transport et donc à réduire les pertes de transit.

Toujours dans le but d’améliorer le rendement énergétique du réseau, nous avons apporté différentes améliorations au centre de conduite du réseau qui ont permis d’optimiser l’exploitation des lignes.

Nous avons participé au projet pilote CATVAR (contrôle asservi

de la tension et de la puissance réactive), qui vise à réduire les pertes d’énergie sur le réseau de distribution. Nos travaux avaient pour but d’optimiser le système CATVAR avant son déploiement à plus grande échelle.

Pour aider les clients d’Hydro-Québec à réduire leur

consom-■

mation d’électricité, nous avons effectué des recherches dans divers domaines, tels que la récupération de la chaleur des eaux grises, soit les eaux usées ménagères. Les résul-tats des essais en laboratoire laissent entrevoir un potentiel d’économies intéressant.

C R É D i T : L M g L A s F i B E R

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Éric Lavallée, ingénieur, ajuste les para-mètres de la machine de prototypage rapide que l’iREQ a acquise en 2008.

Au poste de Lévis, une nouvelle tour de télécom-munications jouxte un futur pylône.

Denise Lessard-Déziel, technicienne, et Jocelyn Jalbert, chercheur, expérimentent une nouvelle méthode d’analyse de l’état de l’isolation solide des transformateurs.

Le prototypage au titane

Dans un secteur comme le nôtre, le développement de produits fait largement appel à la conception assistée par ordinateur et au prototypage. Pour consolider son avance dans ce domaine, l’IREQ s’est équipé d’une machine de prototypage rapide. Cette solution de pointe repose sur la fusion de poudre métallique comme le titane au moyen d’un faisceau d’électrons. Elle permet de fabriquer des pièces à géométrie complexe dans des délais très courts.

Grâce au prototypage au titane, nous pourrons optimiser nos projets d’innovation et enrichir notre contribution aux travaux menés en partenariat avec d’autres centres de recherche, des universités et des entreprises œuvrant dans des secteurs industriels différents.

Les télécommunications au service du réseau En 2008, nous avons poursuivi le déploiement d’une architec-ture intégrée afin d’assurer une évolution optimale du parc d’équipements et de renforcer la sécurité du réseau de télécom-munications de l’entreprise. Nos travaux en vue d’accroître la part des installations gérées à distance ont également progressé.

À l’instar du réseau électrique, le réseau de télécommunications connaît une évolution rapide. Que ce soit pour intégrer de nouvelles installations éoliennes ou pour gérer des exportations en hausse, par exemple, les besoins en communications et en transmission de données augmentent constamment. En 2008, l’infrastructure de télécommunications a ainsi fait l’objet d’im-portants travaux (prolongement, renforcement et conversion au numérique) qui visaient une exploitation plus efficiente des centrales et des postes électriques.

Nous avons terminé la mise à niveau de notre réseau de

télé-■

communications en Gaspésie. Desservant toutes les installations d’Hydro-Québec dans la région, ce réseau achemine les données transmises aux automatismes et aux systèmes de protection du réseau électrique qui ont été déployés pour l’intégration de la production éolienne. Il transporte aussi les données provenant des parcs éoliens vers les centres de téléconduite du réseau de transport.

Dans le cadre du projet Montréal Centre, qui vise à

décon-■

gestionner le réseau de télécommunications entre le complexe Desjardins et l’immeuble administratif de la rue Jarry, nous avons amorcé le déploiement d’un réseau DWDM (multiplexage en longueur d’onde dense) et mis en service un réseau optique synchrone de dernière génération. Avantages : capacité de transmission supérieure, diversité d’acheminement et fiabilité accrue du réseau de télécommunications.

La conversion au numérique du réseau de

télécommuni-■

cations a progressé. Ainsi, nous avons mis à niveau les liaisons hertziennes entre les postes de Baie-Comeau et de Lévis ainsi qu’entre les postes Tilly et Le Moyne.

L’électricité et les transports terrestres

Hydro-Québec s’intéresse à l’électrification des transports ter-restres depuis près de 20 ans. Ses projets d’innovation dans ce domaine portent sur les matériaux de batteries, sur les systèmes de motorisation et sur l’intégration des véhicules électriques aux réseaux de distribution.

En 2008, nous avons poursuivi nos travaux sur de nouveaux

matériaux destinés aux batteries. Citons par exemple les sels fondus qui entrent dans la fabrication de batteries au lithium-ion pour les voitures électriques. Plus écologiques, ces matériaux présentent des avantages remarquables au chapitre de la sécurité et de la performance. Nous avons conclu des ententes sous licence en vue de leur commercialisation.

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L’indica EV, fabriquée par Tata Motors, au salon international de l’auto-mobile de Montréal. Ce véhicule électrique est équipé d’un moteur TM4 d’Hydro-Québec. Thierry Vandal, pdg d’Hydro-Québec, et Claude Béchard, ministre des Ressources naturelles et de la Faune du Québec.

L’iREQ a reçu le Prix innovation – procédé de l’Association de la recherche industrielle du Québec pour sa contribution au domaine de la recherche et de l’innovation. Réalisation primée : le robot Maski, qui sert à l’inspection d’ouvrages immergés.

TM4, filiale d’Hydro-Québec, a été retenue par le constructeur

automobile indien Tata Motors et sa filiale européenne Miljø Innovasjon comme fournisseur de moteurs électriques, d’on-duleurs et de contrôles électroniques pour une centaine de véhicules de démonstration tout électriques qui seront testés en Norvège en 2009-2010.

Nous avons entrepris des études sur l’impact que

l’électri-■

fication des transports terrestres pourrait avoir sur les réseaux de distribution. Il s’agit notamment d’évaluer les pistes de recherche-développement qu’Hydro-Québec devrait explorer afin de soutenir les initiatives dans ce domaine.

Des partenariats pour progresser

Pour optimiser ses efforts d’innovation, Hydro-Québec a décidé d’élargir son réseau de partenaires de calibre mondial. En 2008, elle a multiplié les échanges avec les universités, les organismes gouvernementaux ainsi que les entreprises et les centres de recherche du Québec et d’ailleurs.

L’entreprise a versé 5,1 M$ aux universités québécoises au

titre de contrats de recherche et pour le financement de seize chaires.

Nous avons continué de collaborer aux activités du

consor-■

tium Ouranos sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques. Un scénario d’évolution du climat a été élaboré, l’objectif étant d’évaluer l’impact des changements climatiques sur la demande d’énergie de la clientèle québé-coise et sur notre potentiel de production d’hydroélectricité à l’horizon 2050.

Nous avons poursuivi notre collaboration avec l’institut

national de recherche sur les produits du bois du Canada, FPInnovations – Division Forintek (anciennement Forintek Canada), dans le cadre du programme ÉlectroBois, qui vise les nouvelles technologies de séchage du bois d’œuvre. Nos travaux

ont porté sur le traitement thermique du bois, notamment la décongélation des billes avant l’écorçage, la thermomodification ainsi que le séchage par haute fréquence et thermopompes.

En 2008, nous avons conclu des ententes avec plusieurs parte-naires en vue de réaliser divers projets :

L’Electric Power Research Institute (EPRI), pour comparer

les techniques de localisation de défaut d’EPRI et celles d’Hydro-Québec.

Arch Chemicals, pour développer et commercialiser un agent

de préservation du bois à impact réduit sur l’environnement.

Dow Chemical, pour le financement à parts égales du

déve-■

loppement d’une technique de vérification des câbles à basse tension.

Le China Electric Power Research Institute (CEPRI), pour

l’adaptation du simulateur de réseau Hypersim mis au point par l’IREQ.

La British Columbia Transmission Corporation, pour

l’inspec-■

tion des conducteurs des traversées de rivière, d’autoroute et de chemin de fer à l’aide du robot LineScout, développé par nos chercheurs.

ABB, pour développer la version multifonctionnelle du

sta-■

bilisateur d’alternateur multibandes MF_MB-PSS. Fruit de nos travaux, ce système de régulation destiné aux générateurs et aux compensateurs shunt permettra d’améliorer sensiblement le comportement dynamique du réseau de transport.

AREVA, pour développer une unité de mesure de phaseurs

synchrones qui permettra de surveiller l’état du réseau en régime permanent ou dynamique.

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