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La périurbanisation à l’œuvre.

Il n’est chambre où ne soient percées porte et fenêtre Car c’est le vide encore Qui permet l’habitat Lao-Tsé (Ves. av. J-C.), Tao-tê-king, La Voie et sa vertu, 11.

Bernard-Henri Nicot (1996) analysait la périurbanisation comme un phénomène comprenant deux aspects. D’une part statique puisque la périurbanisation se présente comme un état du fait urbain plus particulièrement une forme d’urbanisation entourant un noyau urbain originel. Et d’autre part comme un processus dynamique de transformation voire de production d’espace nouveau toujours, tout au moins en France, lié à un centre bâti ancien.

Dans un registre un petit peu différent, ce qu’explique Pierre Sansot (1997, p. 103) des espaces périphériques est transposable aux territoires périurbains. Selon cet auteur, il est difficile pour l’homme de penser, d’appréhender ce type d’espace car il s’agit là d’objets intellectuels mal ou peu saisissables : « ce périurbain, ce n’est pas la banlieue, ce ne sont pas les villes nouvelles, ce n’est même pas une juxtaposition d’îlots bien constitués. (…) On pourrait dire que cette étendue molle, indéterminée, indéfinissable, ce périphérique que l’on essaie de comprendre, n’existe pas ». Ces notations confirment la difficulté qui existe pour les spécialistes à définir et à s’accorder sur les espaces périurbains mais également pour les habitants à comprendre comme tels les lieux dans lesquels ils vivent.

Rappelons rapidement que pour simplifier et faciliter la compréhension des développements qui suivent, nous avons choisi de retenir une acception globalisante : sera considéré comme périurbain tout espace (une commune par exemple) appartenant à une aire urbaine qui subit l’influence et la croissance de la ville centre, mais qui conserve des activités rurales ou agricoles sur une grande partie de son territoire.

Le moment est maintenant venu de présenter comment les préoccupations guidant notre travail de recherche telles qu’elles ont été exprimées de façon générale dans la première partie de ce texte, ont pu être appliquées à des terrains d’étude particuliers. C’est pourquoi il est nécessaire d’expliquer comment ont été choisis les espaces où les questionnements ont été mis en œuvre, puis de prendre connaissance de ceux-ci de façon détaillée et précise grâce à un travail plus descriptif et analytique.

4.1) Les critères de sélection des terrains d’étude.

L’objectif de ce travail n’était pas de développer de nouveaux outils permettant de caractériser ni de définir les espaces périurbains franciliens. Il s’agissait plutôt de révéler de quelle manière un facteur lié à la mobilité, la sécurité des déplacements, était pris en compte par les habitants périurbains et dès lors si le fonctionnement de ces espaces était plutôt opératoire ou au contraire défaillant. C’est pourquoi les critères retenus pour choisir les terrains d’étude ne sont ni originaux ni inédits, ils sont inspirés de travaux scientifiques antérieurs. Cependant ces critères éprouvés ont été repensés et adaptés pour être facilement utilisables et efficaces à notre propos.

Chacun des trois critères utilisés sera d’abord défini de façon générale. Ensuite, sera expliquée la manière dont celui-ci a été émis en œuvre pratiquement pour contribuer à déterminer les espaces dans lesquels des dispositifs spécifiques devront être appliqués pour étudier finement les problématiques de cette recherche.

Lorsqu’il est question d’appréhender voire de mesurer le développement périurbain, le géographe pourra spontanément penser aux usages qui sont faits du sol et aux changements que celui-ci supporte. Nous suivrons effectivement cette tendance, ainsi le premier critère sera bien celui de l’usage du sol. Faisons l’hypothèse que l’observation fine de ce à quoi le sol est utilisé laisse apparaître un certain accroissement de l’emprise du bâti au détriment d’activités rurales essentiellement agricoles, et permette ainsi de contribuer à révéler la périurbanisation.

L’aménageur travaillant sur les transports et la sécurité, pourrait quant à lui privilégier l’accessibilité des territoires et leur insertion dans les réseaux de communication de grande ampleur. Il postulerait alors que des espaces où la mobilité serait non pas encouragée mais plutôt facilement réalisable, seraient plus à même de connaître la périurbanisation que des lieux difficilement accessibles, voire trop repliés sur eux-mêmes. Nous partageons également cette façon de penser, c’est pourquoi le deuxième critère de sélection des terrains d’étude reposera sur l’accessibilité générale des territoires.

Enfin n’écartons pas la démarche du démographe qui, bien évidemment, pourra qualifier la périurbanisation en fonction des évolutions numériques mais aussi des changements structurels que la population connût en certains espaces. Bien que cette manière d’opérer soit pour nous plutôt seconde et découle de la définition même que nous donnons à la périurbanisation, ces aspects seront repris pour constituer le troisième critère de sélection des terrains.

4.1.1) La transformation physique de l’espace ou les changements de l’usage du sol.

Puisque la périurbanisation peut se comprendre comme un processus, il est bien évident que celui-ci aboutira à transformer les paysages et que les fonctions dont les espaces étaient support pourront elles aussi être modifiées. C’est pourquoi nous nous attacherons d’abord à intégrer ces phénomènes dans une première étape de notre protocole de sélection des terrains d’application.

Avant tout développement cependant, une remarque s’impose : l’espace tel que le conçoit le géographe n’est pas ici un objet d’étude immanent. Ceci signifie que le sol sur lequel se développent des activités ne peut être considéré en soi seulement. Il serait plutôt une composante, certes essentielle, d’un ensemble plus vaste incluant outre l’espace géographique construit ou non, les acteurs de toute nature qui agissent sur et dans cet espace, les activités qui s’y développent, et les relations entre les différents éléments du système complexe ainsi défini.

Il devient alors évident que le critère portant sur la transformation de l’espace devra être entendu non pas sous une acception physique comme par exemple celle insistant sur l’érosion des sols provoquées par l’écoulement des eaux ou l’action des vents, mais bien toujours en lien avec les interventions humaines pour adapter les lieux et aménager les territoires.

4.1.1.1) Définition du critère relatif aux usages du sol.

Dans un article très fourni sur l’aire métropolitaine de Lisbonne, José Tenedório [2001] employant des techniques assez complexes et récentes (télédétection, SIG et cartographie numérique) a identifié cinq formes de changements de l’usage des sols plus ou moins faciles à repérer, qui selon lui traduisent l’étalement périurbain. Il s’agit donc de : l’accroissement qui suppose « la transformation d’une ou plusieurs fonctions préexistantes », de l’extension comprise comme « le remplissage de petites zones (…) avec la même fonction », de la densification qui est présentée de façon très, trop similaire à l’extension, de la mutation qui relève de « la modification d’un certain type d’usage ou d’occupation du sol » et de la fragmentation comprise tant comme une forme d’implosion d’une grande parcelle en de nombreuses petites, que comme une certaine hétérogénéité

des usages du sol. Selon nous certaines formes présentées sont très voire trop proches telles l’accroissement et la mutation ou bien la densification et l’extension, ainsi sans reprendre en détail les distinctions opérées, nous retiendrons trois aspects principaux (la mutation, l’extension et la fragmentation) pour élaborer un critère de choix de nos terrains reposant sur la consommation d’espace en milieu périurbain et sur les modifications de l’usage fait de ces espaces.

De tous les aspects définis par J-A. Tenedório c’est l’accroissement-mutation qui nous semble le plus opératoire pour notre travail. La mutation qui peut concerner l’usage du sol ou celui du bâti a été, compte-tenu de nos moyens, relativement bien observable. La mutation qui transforme des prés en terrain de football ou en lotissement, est assez facilement repérable grâce aux photographies aériennes notamment, par contre celle qui s’opère lorsqu’un bâtiment agricole, un corps de ferme par exemple, est restauré et réhabilité en logement ou lorsqu’une résidence secondaire devient résidence principale, est malheureusement plus difficile à révéler, et n’a donc pas pu entrer pleinement en ligne de compte pour la définition de notre critère. Enfin, n’oublions pas de tempérer l’impression dominante d’espaces périurbains comme lieux de prédilection du lotissement pavillonnaire. Martine Berger [1991, p.59] rappelait que « le parc de logements périurbains ne se réduit pas aux pavillons en accession à la propriété construits depuis les années 1960 : il ne représente qu’un tiers des résidences, à égalité avec l’individuel ancien et les collectifs » et dans le cadre de l’élaboration d’un critère de changement d’affectation et d’usage du sol cet aspect aussi est à retenir.

Arrivés à ce point de nos développements, il serait bon de revenir sur un point jusqu’à présent sous- entendu mais d’importance certaine. Il est indéniable que, dans les espaces périurbains si le bâti nouveau a, bien sûr et dans la majeure partie des cas, une fonction résidentielle, cela n’est pas la seule possible. Les dimensions de la périurbanisation sont multiples. Certes les ménages se périurbanisent c’est-à-dire qu’ils déplacent leur lieu de résidence en dehors des limites traditionnelles de la ville et s’éloignent ainsi assez souvent des zones denses qui concentrent encore en France les emplois et beaucoup de services tournés vers les populations. Cependant les ménages ne sont pas les seuls acteurs attirés par ce type d’espace. Pour des raisons parfois similaires portant notamment sur les coûts financiers d’une implantation, les entreprises aussi investissent ces espaces et y développent des fonctions industrielles ou commerciales. Cependant ce ne sont pas ces aspects que nous avons choisi d’étudier, nous nous concentrerons en effet sur les comportements des individus, leurs actions et les conséquences de celles-ci.

Une expérience personnelle de ces espaces périurbains venant en complément des écrits et études scientifiques, révélera rapidement que hormis les pavillons, d’autres types de constructions sont

bien souvent réalisés dans ces territoires. Le plus souvent celles-ci sont dédiées aux services à la population, il s’agira, dans le meilleur des cas, de création de bâtiments commerciaux par exemple, ou encore liés aux loisirs tels les discothèques, les terrains de golf et autres parcs d’attraction145, dans le pire des cas « d’installations dangereuses, bruyantes et polluantes »146 comme des lieux de dépôt et/ou des usines de traitement des déchets. Il semblerait en cela que la ville opère une forme de délocalisation des activités les moins valorisantes, voire de toutes celles que pour une raison ou une autre, elle préfèrerait oublier mais dont elle ne peut se passer. Dès lors, les espaces périurbains n’apparaissent pas totalement maîtres de leur propre développement, puisqu’ils supportent et reçoivent des activités qui ne les concernent pas entièrement, du moins dont ils ne génèrent pas l’entièreté.

Certains auteurs tel Marc Wiel (1999-b) sont moins pessimistes et font remarquer que ces les pouvoirs aux commandes de ces territoires périurbains semblent réagir et parfois s’organiser quelque peu même si cela est fait de façon informelle. Cet auteur insiste sur un fait qu’il identifie comme récent, les couronnes périurbaines accueilleraient volontiers des activités récréatives à l’usage de tous, des urbains y compris, celles-ci étant plus gratifiantes voire moins néfastes aux paysages que le genre de constructions précédemment évoqué par Fleury. Cependant certaines de ces activités ont une forte propension à consommer beaucoup d’espace. Il est vrai que celles-ci nécessitent parfois une grande superficie de terrain pour se réaliser et même s’il ne s’agit pas toujours de bâtiments, pensons par exemple aux golfs qui s’implantent sur des terres anciennement agricoles, elles n’en traduisent pas moins un investissement urbain, une sorte d’annexion territoriale de la ville sur son environnement plus ou moins immédiat. Tel est aussi le cas des espaces verts récréatifs comme les bases de loisirs147 qui sont nombreux en Île-de-France et de certains parcs ou forêts de l’aire urbaine parisienne sur lesquels l’influence humaine est nettement visible.

4.1.1.2) Mise en œuvre du critère.

Observer les modifications des usages du sol nécessite de disposer de documents figuratifs. Le plus souvent il sera possible d’employer deux types de documents, les photographies souvent considérées comme de la matière brute car non retravaillées, non interprétées, ou les cartes qui

145 Il est ici opportun de rappeler que le parc Eurodisney construit dans le périmètre planifié de la ville nouvelle de

Marne-la-Vallée a largement contribué voire stimulé l’accentuation de la périurbanisation qui s’est étendue aux communes extérieures à la ville nouvelle.

146 A. Fleury p. 50 in ADEF (2001)

147 Sans prétendre faire un inventaire exhaustif pensons par exemple à celles de Cergy, aux étangs de Saint-Quentin, ou

procédant d’observations sont déjà un reflet, une image reconstruite d’une réalité qui serait elle première.

Si les images-satellite peuvent être utilisées, nous n’avons pas employé ce type de source compte- tenu de leur rareté, du coût pour les obtenir ou encore de leur difficulté de lecture et d’interprétation. D’autres types de photographies ont par contre été étudiées, celles réalisées par l’IGN lors de missions photographiques aériennes. Ces photographies traditionnelles148 ont l’avantage d’être disponibles tant pour la consultation que pour la reproduction. Leur qualité et précision sont très souvent excellentes et contrairement à des réalisations privées faites à la demande par des photographes indépendants, elles sont réalisés régulièrement et permettent ainsi des comparaisons dans le temps. Nous reviendrons sur leur utilisation plus précisément après avoir aborder ce qui fut la source principale de mise en œuvre du critère de l’évolution des usages du sol, savoir les cartes.

La première étape a d’abord consisté en une observation assez large de la région Île-de-France avec des cartes au 1/100 000 les plus récentes possibles149. Sur celles-ci le réseau routier y est apparent et

les zones de constructions déjà visibles, cela a donc permis de repérer les zones de très forte urbanisation de celles d’urbanisation plus lâche. Avaient été a priori écartés les départements de ce qu’il est convenu d’appeler la petite couronne : les Hauts-de-Seine (92), la Seine-saint-Denis (93) et le Val-de-Marne (94) car il est d’emblée apparu certain que ce n’était pas là que la périurbanisation serait la plus prégnante, l’urbanisation de ces espaces relevant de formes plus anciennes de la banlieue voire du pôle urbain parisien. Les observations ont donc été faites dans les Yvelines (78), l’Essonne (91) et la Seine-et-Marne (77). Ont ensuite été écartés les espaces dont l’urbanisation était contrainte par des dispositifs législatifs spécifiques tels les parcs naturels150 ou encore planifiés comme les villes nouvelles qui relèvent de procédures d’aménagement autoritaires et datées, par ailleurs amplement étudiées par Vincent Fouchier notamment. Progressivement donc les espaces éligibles à notre étude devenaient moins nombreux et moins étendus.

La deuxième étape a alors pu être engagée sur la Seine-et-Marne, les Yvelines amputées au Nord et au Sud-Est et l’Essonne rognée au Sud. Une comparaison a été réalisée entre les cartes de même

148 Nous n’avons pas utilisé les orthophotos, c’est à dire les photographies les plus récentes réalisées sur support

électronique.

149 Compte tenu que ces recherches ont été faites en tout début du travail de thèse, les cartes consultées dataient au

mieux de 2000.

150 Qui en 2001 étaient au nombre de trois en Île-de-France : la Haute vallée de Chevreuse (78) créé en 1985, le Gâtinais

échelle que précédemment depuis 1954 jusqu’en 2000, à raison d’une carte par décennie, six séries de cartes ont été observées. Par un système de superposition de calques, les agrandissements de la « tache urbaine » ont été repérés et ainsi des espaces plus restreints répondant au critère ont pu être précisés. Enfin, pour observer les formes prises par l’extension urbaine, des cartes à plus petite échelle ont été nécessaires notamment celles au 1/50 000. Les détails les plus fins sont bien sûr apparus sur les cartes au 1/25 000 mais celles-ci presque trop précises ne se sont pas révélées être le meilleur instrument pour appréhender l’urbanisation de façon globale. Néanmoins elles ont pu permettre de caractériser plus précisément les extensions construites prenant soit la forme de lotissement d’ampleur variable soit de bâtiments individuels isolés. C’est alors que le recours aux photographies aériennes s’est avéré pertinent et judicieux pour obtenir les derniers détails souhaitables, une fois les deux terrains d’étude choisis et non pour tous les espaces envisagés comme lors du travail sur carte.

4.1.2) L’accessibilité globale des territoires.

Bien que les travaux scientifiques soient nombreux sur la notion d’accessibilité, il ne serait sans doute pas inutile de rappeler ce qu’accessibilité signifie précisément. En suivant Francis Beaucire, l’accessibilité sera comprise comme la possibilité d’accéder, par exemple à une ressource physique comme un supermarché ou encore à une dimension plus abstraite comme ce serait le cas pour l’entrée dans les milieux et élites politiques. Il convient surtout de retenir que l’accessibilité est une potentialité, alors que la mobilité est une réalité opérée. Puisque l’accessibilité est de l’ordre du potentiel, il serait alors possible de la rapprocher de ce que Kaufmann (2004) analyse et propose de nommer motilité151, quoiqu’il en soit c’est bien de l’accessibilité comme possibilité de se déplacer et d’accéder dont il va être ici question.

151 « La motilité peut être définie comme la manière dont un individu ou un groupe fait sien le champ du possible en

matière de mobilité et en fait usage pour développer des projets » (p.62). Dans l’élaboration de ce concept nouveau Vincent Kaufmann insiste que le fait que cette motilité n’est pas nécessairement appelée à se transformer en déplacement et que, de toute manière, elle contribue à enrichir les pratiques possibles de chacun agissant alors comme une sorte d’assurance contre des risques, quelqu’en soit leur nature, dont la survenue menacerait de prendre les individus au dépourvu. Ainsi assurés et sécurisés grâce à la motilité, les individus pourraient mieux faire face aux hasards et aléas de la vie quotidienne. Cette proposition nouvelle aussi intéressante soit-elle, ne semble malheureusement pas avoir encore percé dans la communauté scientifique.

4.1.2.1) Définition du critère d’accessibilité.

Le thème principal de cette recherche portant sur la mobilité des habitants périurbains et de façon indissociable sur la sécurité de leurs déplacements, il va de soi qu’il faut poser comme critère de sélection des terrains d’étude que ceux-ci permettent effectivement la réalisation de la mobilité. De ce fait, il apparaît primordial que les terrains retenus disposent d’une réelle variété voire d’une certaine multiplicité de voies de communication principalement routières ou ferrées et ainsi ne soient pas enclavés mais au contraire bien en relation avec les territoires voisins. Pour ne pas observer un fonctionnement introverti dans lequel les possibilités de déplacements des habitants seraient limitées et/ou contraintes, voire que seule une forme de vie autarcique y soit possible, il est nécessaire que les terrains recèlent des potentialités nombreuses pour supporter des flux de déplacements conséquents, bien réels et concrets et non seulement virtuels ou potentiels.

Trois aspects sont alors à prendre en compte. Tout d’abord à l’intérieur même du territoire étudié il semble important que les voies de circulation soient nombreuses afin que les déplacements puissent

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