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Les mobilités résidentielles.

Certains jours l’absence d’espace devenait tyrannique. Ils étouffaient. Georges Perec (1965), Les choses.

Contrairement à Jérôme et Sylvie, les personnages du roman178 de Georges Perec, les habitants rencontrés lors des entretiens n’étaient pas attachés à Paris et ils ont forgé des projets pour construire leur vie ailleurs que dans la ville-centre. Si les personnages du roman ne concevaient que comme une forme de renonciation ou d’échec de vivre hors de Paris, les individus réellement rencontrés se sont activement engagés dans un projet visant à vivre autrement leur rapport à l’urbanité.

Dès lors une question lancinante si ce n’est insidieuse a pu surgir, ce projet alternatif n’est-il qu’un choix par défaut ou bien une réelle volonté d’adhérer à un style de vie moins citadin ? Qui plus est, la lecture des conclusions de Lionel Rougé (2005) jette un certain trouble, existerait-il des « captifs du périurbain » ? Est-ce que pour certaines populations que cet auteur dit cependant être minoritaires, l’installation en maison individuelle dans les espaces périurbains lointains du cœur de l’agglomération est une « sorte de leurre, de promesse non tenue »179 et ce quelle que soit l’aire urbaine en question ? Par un travail d’analyse des parcours résidentiels des habitants interviewés et de lecture voire de décryptage des motivations qu’ils ont avancé, nous tenterons de comprendre comment s’est opérée cette installation périurbaine et si elle est en adéquation avec les attentes portées par ces périurbanisants.

Enfin, les expériences et pratiques révélées dans les entretiens que nous avons menés pourraient apporter quelques éléments de réponse à une interrogation apparue assez récemment dans la littérature scientifique : l’installation dans les espaces périurbains est-elle pérenne ou bien s’agit-il

178 Les Choses (1986), Paris, Presses Pocket, 157 p., 1ère édition 1965.

179 Rougé (2005, p. 321). Rappelons que le travail de cet auteur porte sur l’agglomération toulousaine, il n’est pas

déplacé de se demander si ces conclusions sont également applicables à la région parisienne dont de nombreux chercheurs ou praticiens en urbanisme s’accordent à penser qu’elle fonctionne différemment de toute autre région française.

d’un passage dans le cycle de vie ? En d’autres termes quelle pourrait être la durabilité de cet emménagement périurbain, de ce mode de vie ? Avant que ne se posent avec une acuité sévère les questions des coûts monétaires des déplacements, certains auteurs (Dupuy, 1999) ont réfléchi à l’existence d’une forme de dépendance automobile, à sa possible maîtrise et à ses impacts sur le fonctionnement urbain. Avec les renchérissements du prix des carburants ces préoccupations pourraient s’accroître. Toujours est il que des auteurs ont cru déceler que « l’installation en périurbain est de moins en moins définitive » (Jaillet, 2004 p. 44). Ces affirmations seront discutées au regard des expériences des individus enquêtés en Île-de-France.

5.1) Les parcours résidentiels.

Si « le mode de logement est l’objet d’un choix, d’une préférence » (Haumont 2001, p.133) et que majoritairement les français souhaitent une maison individuelle (Sajous, 2003) alors habiter là où se trouve ce type de logement, dans les espaces périurbains des grandes agglomérations, est un choix positif et non par défaut. Ce point de vue n’exclut pas que ce choix puisse aussi être rationalisé par les individus voire qu’il résulte d’arbitrages entre diverses possibilités qui toutes ne peuvent pas être satisfaites en même temps. Comme l’avaient déjà repéré Brun et Bonvalet (1991, p. 92) : « les ménages peuvent développer des « stratégies » variées en matière de gestion de leur budget-temps. L’existence de telles stratégies implique le plus souvent de véritables choix de localisation résidentielle ». L’arbitrage entre les temps de transport et la localisation résidentielle n’est pas le seul concevable, les ménages peuvent aussi avoir à choisir entre le mode de logement collectif ou individuel, ou bien entre style de vie citadin ou plutôt rural. Quoiqu’il en soit, envisager que, dans une grande aire urbaine180, le choix résidentiel se résume à résoudre un simple dilemme s’apparentant à rester en ville centre dans un immeuble collectif où l’espace est réduit ou bien s’isoler en maison individuelle dans la « campagne périurbaine », serait réducteur voire erroné. Pour préciser les conditions du choix de localisation du domicile, il n’est pas hasardeux d’avancer qu’en admettant que le facteur limitatif ultime soit l’investissement monétaire, l’option périurbaine se présente comme une proposition parmi d’autres possibles. Martine Berger (2002) affirmait que dans une grande agglomération, a fortiori en région parisienne, les choix de localisation résidentielle sont très nombreux et variés. Dès lors, les ménages ne sont pas de simples pions qui se

180 L’expression « grande aire urbaine » recouvre ici les dimensions spatiale et démographique, mais renvoie aussi aux

possibilités matérielles de trouver les formes d’habitat les plus variées qui soient tant dans leurs qualités architecturales et/ou de construction que dans leurs coûts.

localisent indifféremment ici ou là selon qu’on les y incite plus ou moins fortement, mais de vrais acteurs à part entière dont les choix et actions ont des incidences dans l’organisation du système urbain. Cette manière d’envisager les choses est partagée par d’autres auteurs comme Jacques Lévy (2003-a) pour qui aussi la périurbanisation est bien un acte volontaire, le résultat de choix181 des individus qui la pratiquent De plus, selon cet auteur « les maîtres de l’espace sont et seront de plus en plus les habitants et on n’aménagera pas l’espace sans eux, encore moins contre eux » (p. 138). Convenons alors que les aménageurs, qu’ils soient publics ou privés, devraient tenir compte des souhaits des futurs habitants et peut-être œuvrer plus avec et non seulement pour ceux-ci.

5.1.1) Des traits communs.

Existerait-il un parcours résidentiel si ce n’est typique, du moins standardisé avant d’arriver à vivre dans une maison individuelle en milieu périurbain ? Pour tenter de répondre à cette interrogation, nous allons suivre en détail les cheminements de certaines personnes rencontrées à Mareil-sur- Mauldre ou à Chenoise. Si celles-ci ont été retenues c’est parce qu’il s’avère que des informations temporelles ou géographiques suffisantes et précises ont pu ressortir des leurs entretiens contrairement à d’autres où trop de flou demeurait.

Nicolas et Jeanne (M8) sont tous deux originaires de Lorraine, région qu’ils ont quittée en 1970. Comme le signalait Nicolas maintenant retraité « on a déménagé six ou sept fois depuis notre entrée en vie professionnelle, c’est pas grave, mais je voulais simplement dire qu’on a voyagé à plusieurs reprises en changeant de lieux ». Avant d’arriver définitivement en région parisienne (tout d’abord à Boulogne-Billancourt puis à Rueil-Malmaison) ils sont passés par les régions Nord et Est de la France, toutes ces installations dépendaient de l’emploi de Nicolas. Enfin en juin 1978 ils ont choisi d’acquérir une maison individuelle qu’ils ont faite construire à Mareil-sur-Mauldre. Ce changement d’habitat n’a pas été qu’un simple changement de type de logement, quittant un appartement en centre-ville pour une maison au départ isolée avant que les nouvelles constructions ne viennent étendre et densifier le lotissement. Cela a aussi été un changement de statut, de locataire ils sont devenus propriétaires.

181 Quand bien même ce choix résulterait « de la part de ceux qui l’ont adopté [de] la recherche de l’écart : refus de la

Il est important de constater que cet emménagement traduisait un véritable projet, ce que Jeanne affirme clairement : « on voulait une maison avec un terrain (…) dans notre idée au départ quand nous avons décidé de quitter Rueil, donc l’appartement, on a pensé à faire construire une maison (…) c’était notre souhait et on a suivi ce qu’on voulait faire ». De plus, le financement de ce projet avait été préparé car le couple possédait un plan épargne logement qui a servi à l’acquisition de la maison.

Actuellement, ils n’envisagent pas de quitter Mareil-sur-Mauldre tant ils s’y sont bien intégrés et y ont développé une sociabilité et une vie associative intense, bien que leurs enfants aient tous les deux quitté la région. Pour finir sur ce parcours résidentiel Jeanne pense que « habiter Mareil maintenant, ça commence à devenir un luxe. Quand nous avons construit c’était abordable, maintenant ça commence à être un peu cher pour des petits revenus [pour des] jeunes quand ils démarrent même s’ils ont une bonne situation… ». Cette remarque laisserait penser que les conditions économiques qui permettent l’installation périurbaine ont évoluées défavorablement en trente ans. Le plus important à retenir de l’histoire de cette famille est que d’une part l’installation résidentielle a été et est toujours pensée dans le long terme pour le couple de parents mais que, d’autre part, les enfants devenus adultes et autonomes n’ont pas reproduit ce choix périurbain. Un autre parcours celui de Léon et Gisèle (C6), laisse entrevoir des points communs avec le cas précédent hormis les déménagements successifs avant de se stabiliser durablement. Dans les débuts de leur vie commune ce couple a été locataire d’un appartement dans un immeuble HLM de Provins pendant près de cinq ans. Ensuite à la fin des années soixante-dix, Léon explique que « comme tout jeune couple on a envisagé de se marier et d’avoir des enfants » c’est pourquoi ils ont chercher à se loger autrement. Ils ont ainsi décidé d’acheter une maison individuelle à Chenoise afin de rester près de Provins, lieu de travail fixe et stable pour ces deux enseignants. Actuellement les enfants de Léon et Gisèle ont aussi quitté le domicile familial pour s’établir en milieu urbain.

Un dernier exemple détaillé montrera que ce type de parcours résidentiel n’est pas propre à une période passée, mais au contraire toujours d’actualité. Romain et Claire (M18) sont arrivés en région parisienne en 1995, ils ont alors choisi de se loger à proximité du lieu de travail de l’époux et sont devenus locataires d’un appartement à Nogent-sur-Marne. Le lieu de travail mais non l’entreprise dans laquelle celui-ci travaille ayant changé pour la proximité de La Défense, le couple fit le projet de déménager. Romain ajoute alors que « ça correspondait aussi à une envie de maison puisqu’on habitait en appartement à Nogent et on avait envie d’une maison ». Lorsqu’en 1999 une opportunité de louer une maison à Chavenay dans les Yvelines se présenta, la famille déménagea. Claire explique la suite de leur parcours : « les choses se sont précipitées on s’est dit qu’on aimerait

bien trouver une maison, acheter éventuellement, et on savait qu’on voulait rester par là » ainsi en 2001 ils choisirent de devenir propriétaires d’une maison individuelle à Mareil-sur-Mauldre182. Il serait possible de multiplier les exemples allant dans le même sens et illustrant ce qu’il est convenu d’appeler « un modèle de parcours résidentiel » (Brun et Bonvalet, 1998). Ce « modèle résidentiel dominant » tel qu’il a été décrit par Denise Arbonville (1998) s’ouvre par un passage dans le secteur locatif qu’il soit social ou privé, puis est suivi de l’accession à la propriété. Cette auteure relie fortement et sans aucun doute possible le parcours résidentiel et les étapes du cycle familial, tout en signalant que de nouveaux comportements familiaux émergent, qui pourraient conduire à une diversification des parcours résidentiels.

S’il apparaît que souvent les motivations avancées par différents couples sont de l’ordre de la recherche d’espace et d’indépendance ce qui est somme toute fréquent (Sajous, 2003), d’autres doivent également être relevées.

Tout d’abord il est vrai que les étapes du cycle de vie et plus particulièrement les changements de la structure familiale, influent sur la décision d’emménager en périurbain. Cependant contrairement à ce qu’avance Marie-Christine Jaillet (2004) il ressort de nos entretiens que l’installation périurbaine ne se décide pas seulement lorsque l’enfant grandit mais souvent même avant qu’il ne naisse. Le couple engage ainsi une réflexion dans laquelle se mêlent étroitement le désir de fonder une famille et la recherche d’une certaine qualité de vie conciliant bonnes conditions de logement, de mobilité et contraintes économiques. C’est bien ce qui transparaît des paroles de Pascaline (C28) : « Ça faisait plusieurs années qu’on préparait ça, puisque ça fait une dizaine d’années que j’avais un plan épargne logement. Et donc on avait préparé ça tranquillement avant d’avoir des enfants (...) quand la troisième est arrivée on a décidé de partir, mais c’était prévu depuis longtemps ». Dès lors la présence des enfants n’est pas toujours le facteur déclenchant de l’installation périurbaine mais comme le rappelle Nicole Haumont (2001), ce que nous avons pu constater dans presque tous les entretiens de famille avec enfants, ils sont toujours plus ou moins une justification de ce choix. Dès 1990 Pierre Bourdieu caractérisait l’achat d’une maison individuelle comme “un placement de père de famille” qui permettrait à la famille de se prémunir contre d’éventuels aléas, les fameux “coups durs” qui pourraient la mettre en péril. Cette motivation de l’acte d’acquisition réapparaît dans les discours des individus enquêtés mais quelque peu modifiée. Dans les années 1970 et 80 l’achat de la maison dans les espaces périurbains en construction constituait pari sur l’avenir, de nos

182 il est à noter que Chavenay et Mareil-sur-Mauldre sont distants d’environ 10 Km à vol d’oiseau et reliés par la

jours il s’agirait plus d’une protection, d’une assurance contre un avenir incertain. Cette préoccupation est mise en avant par certains périurbains que ce soit de façon implicite comme le sous-entend Sabine (C10) vivant à Chenoise depuis près de 15 ans et qui déclare : « on a décidé de faire construire parce que, bon, vu les loyers sur Paris, à quelque chose près en rajoutant un peu plus on avait une maison, donc c’est quand même pas négligeable (…) ce qui s’est passé c’est qu’en fait moi je me suis rendue compte que le loyer ça faisait cher… » ou pour d’autres plus explicitement. Ainsi Jules (C20), arrivé dans l’année à Chenoise, signalait avoir fait ce choix « plutôt [pour] une question de sécurité au niveau de la retraite (…) si un jour on devait plus rien avoir (…) si il y en avait un qui arrivait à disparaître (…) on s’est dit qu’on laissera pas l’autre dans le besoin ».

Cependant un aspect nouveau apparaît et vient renforcer cette idée de protection, d’assurance contre les mauvaises passes, il s’agit de l’investissement. Certains habitants comme Félix et Diane à Mareil-sur-Mauldre ont choisi d’acheter leur maison considérant que cette démarche constituait un placement au même titre que d’autres (mobilier ou immobilier locatif par exemple). Dans ce cas de figure l’achat de la maison ne correspond plus à un seul projet résidentiel mais recouvre bien une forme d’investissement souhaité rentable. Félix (M15) explique très clairement la situation : « l’objectif en fait de l’achat, de notre premier achat c’était l’investissement. (…) On s’est un peu renseigné et (…) on s’est rendu compte que Peugeot allait faire un pôle un peu spécifique dans le coin, voilà, et que par définition c’était des gens typologie cadre qui allaient venir, puisque c’est un pôle spécifique développement qu’ils font. Donc d’un point de vue immobilier ça ne pouvait que grimper dans l’avenir. Donc le risque investissement n’est pas là. (…) On pourrait vendre, en ayant déjà fait une plus-value, pour racheter autre chose. (…) Il fallait prendre un risque certes mais calculé. »

Ainsi peut-on avancer que les motivations de l’achat de la maison individuelle se sont un peu élargies. Aux finalités traditionnelles déjà repérées depuis longtemps, viennent s’ajouter d’autres aspects. D’une part ce mode de logement est perçu comme un choix rentable tant dans le court terme puisque la famille peut se loger comme elle le souhaite, que dans le moyen terme car lors d’une revente éventuelle une plus-value serait réalisable permettant à la famille de réinvestir, de se reloger. Dans le long terme enfin si la famille ne se dessaisit pas de son bien immobilier, il constituera une garantie de tranquillité et de stabilité pour les vieux jours, les soucis et charges financières de logement étant écartés lors de la retraite.

5.1.2) Des particularismes.

Sans remettre en cause l’existence d’un parcours résidentiel typique aboutissant à devenir propriétaire d’une maison individuelle en périurbain, les entretiens menés laissent entrevoir certaines particularités nouvelles concernant les raisons du choix des individus. Ainsi, hormis les motivations déjà exposées, certains habitants rencontrés avancent parfois des explications particulières pour justifier leur installation résidentielle, la première a trait à la scolarité des enfants. Sylviane (C19) venant de Sevran met en avant ce type de raisons comme l’ayant poussé à déménager. Elle explique : « moi avant j’habitais en banlieue dans le 93. Mon fils, le premier, qui était encore à la primaire, en CM1, je savais que dans deux ans il rentrait au collège. Donc, quand j’ai vu ce qui se passait autour des collèges dans le 93, je me suis dit il faut absolument que je plie bagages. (…) Quand j’ai vu tous ces jeunes sortir de ce collège, là moi ça m’a fait peur, pour vous le dire franchement, j’ai eu peur. Je me suis dit (…) le collège, l’adolescence et tout ce qui va avec, ce n’est pas possible. Je me suis dit il faut que je les mette à l’abri. (…) j’ai été soulagée d’avoir quelque part mis mes enfants à l’abri (…). Voilà comment je suis arrivée là. C’est surtout pour mes enfants et l’école ».

Cette appréhension de difficultés scolaires prévisibles dues à un environnement jugé négatif est, ou a été, partagée par d’autres familles. Dans ce cas, les parents souhaitent protéger leurs enfants en leur assurant une scolarité clame, ce qu’ils pensent trouver dans des communes du type de celles où l’enquête a été réalisée. Le plus souvent c’est un environnement global, y compris résidentiel, qui ne satisfait pas. C’est pourquoi la solution de rester sur place et d’opter pour une scolarité en établissement privé pensé de meilleur niveau, mais objectivement aussi connu pour être coûteux, n’est pas retenue.

L’exemple de Thierry et Sabine (C10) va dans ce sens, c’est à dire que combiné à d’autres insatisfactions et à un souhait d’amélioration de leur genre de vie, la question de la scolarité des enfants a pesé sensiblement dans la réflexion du couple. « On voulait un petit village, tranquille, parce que où on habitait... les écoles ... Bon, ce n'est pas gentil ce que je vais dire. Les écoles, la population c'est quand même beaucoup de personnes étrangères et ça pose des problèmes parce que les enfants ont du mal à parler français, etc. On avait peur que dans les petites classes, qu'en rentrant en maternelle, qu'elle ne progresse pas. Ce qui aurait peut-être été faux, puisqu’il y a des gamins qui bossent très bien. Enfin, là c'est quand même un quartier… Aubervilliers c’était quand même pas génial » (Sabine).

Une autre manière de tenir compte des choix scolaires est de ne pas trop s’éloigner d’un établissement offrant certaines satisfactions. C’est ainsi le cas de Victor et Lisa (M23). Fraîchement

arrivés d’Angleterre ils ont loué une maison tout près de là où travaillait Victor puis se sentant stabilisés ils ont voulu acheter une maison. Les enfants étaient alors scolarisés dans une école particulière au Pecq « où ils avaient deux demi-journées par semaine en anglais et puis le reste en totalité en français. Donc on voulait d’abord rester dans cette région, donc on cherchait dans les environs de l’école » (Lisa). Cet exemple est certes très spécifique car la présence d’un

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