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à Bagnes

Photos N aturopa et André Lawalrée

Depuis près de deux cents ans, les naturalistes qui ont eu la chance de contempler sa flore, sa faune, son relief, ses roches, regardent Bagnes comme un paradis. M. André Lawalrée, chef de département au Jardin botanique national de Belgique et maître de conférences à l’Université catholique de Louvain, l’ignorait lorsqu’il vint pour la première fois à Verbier en 1972. Cojiquis à son tour par la richesse en plantes de ce terroir, il y est depuis lors revenu chaque juillet. Pour celui qui aime les fleurs, c’est le plus beau mois, le plus coloré, le plus riche d ’ensei­ gnements. Et M. Lawalrée nous dit pourquoi il herborise à Bagnes.

Il existe des écrits de beaucoup de bota­ nistes su r la flore de Bagnes. Ces écrits sont pour la plupart dispersés dans di­ vers périodiques, dont le plus im portant est le bulletin de la M urithienne, Société valaisanne des sciences naturelles.

Lis martagon

Il existe aussi pas mal de données non pu ­ bliées.Chaque botaniste qui a p arc ouru la contrée a pris des notes, a mis des plantes en herbier. La Commission p our le rec en ­ sem ent de la flore suisse regroupe à Berne beaucoup d’indications et de rele­ vés. On trouve des plantes de Bagnes non seulem ent dans les institutions suisses

de recherches, mais aussi dans les gran­ des collections du monde entier.

Un exemple: le Jardin botanique national de Belgique, où je travaille, possède des plantes cueillies à Bagnes p a r des Suisses ou p a r des étrangers.

Des botanistes suisses ont, p our accroître leurs herbie rs et p our aider leurs confrè­ res, fait des échanges avec des am ateurs belges; les collections de ceux-ci sont en ­ suite devenues la propriété de l’Etat belge. C’est de cette façon que sont en­ trée s au Jardin botanique des plantes r e ­ cueillies au siècle d ern ie r à Bagnes p ar l’un ou l’a u tre m em bre de la famille Tho­ mas, de Bex, p a r Ernest Wilczek, profes­ se u r à l’Université de Lausanne, p ar Al­ b e rt Davall, forestier à Vevey, p a r Fritz Tripet, professeur à Neuchâtel, p ar Paul M orthier, médecin à Corcelles, près de Neuchâtel.

Des botanistes étrangers ont également récolté à Bagnes, où ils excursionnaient,

T ro lle d ’E urope

des plantes que le Jardin botanique natio­ nal de Belgique conserve avec soin; ci­ tons, parm i les botanistes renom m és du XIXe siècle, le Français P ierre Alfred Déséglise et l’Anglais Charles Barton Clarke.

Enfin, je ne suis pas le p rem ier Belge à avoir mis en presse des plantes bagnar- des (jusqu’à présent, 1389 récoltes, sou­ vent avec des doubles). Gaston de Witte, spécialiste des batraciens et des reptiles à l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique, connu aussi pour ses h e r ­ biers d ’Afrique centrale et de diverses r é ­ gions d ’Europe, a recueilli à V erbier et aux environs, notam m ent en 1966, plu­ sieurs centaines de plantes. Le F rè re M aurice Onraedt, su rtout spécialisé dans les mousses, a récolté su r tout le te rr i­ toire de Bagnes, au cours de deux camps installés à Bruson en 1967 et en 1968 p ar les jeunesses scientifiques de l’Enseigne­ m ent catholique de Belgique, des centai­ nes de spécim ens d’herbier.

Plus anciennem ent, le 29 juillet 1891, un ancien direc te u r du Jardin botanique, François Crépin, dont le nom est à jamais associé à la classification des roses, a étu­ dié entre Fionnay et L ourtier d’assez nom breux buissons d ’églantiers d ’au moins cinq espèces différentes. Crépin était accompagné de Louis Favrat, un pro­ fesseur de Lausanne, également spécia­ liste des rosiers. J’ai retrouvé au Jardin botanique, dans l’h e rb ie r personnel de roses de Crépin, qui contient près de 50 000 spécimens parfaitem ent étiquetés et classés, les échantillons prélevés en cette journée mémorable dont le bulletin

de l’h erb ie r Boissier, édité en Suisse, a publié le compte rendu.

A leur tour, les récolteurs belges ont sou­ mis des spécim ens d’h e rb ie r de Bagnes à l’exam en de quelques spécialistes ou ont distribué des doubles à leurs correspon­ dants. Un certain nom bre de mes plantes de Bagnes sont en trées dans les collec­ tions du British M useum à Londres ou dans d’autre s collections de France, du Canada, des Etats-Unis... J ’ai envoyé des spécim ens litigieux à des collègues alle­ mands, autrichiens, français...

Comme pour tout autre territoire, il y a donc p our Bagnes une sorte d’internatio­ nale de l'étude floristique, un courant mondial d’échanges se ra p p o rtan t à cette recherche.

A deux reprises, les données publiées et d ’autres, tirées de certains herbiers, ont été regroupées dans u n ouvrage d'ensem ­ ble traitan t de tout le Valais. En 1895, H enri Jaccard a publié un «Catalogue de la flore valaisanne» (Nouv. Mém. Soc. Helvét. Sei. Natur., vol. 34: LVI + 472 pa­ ges). En 1956, Alfred Becherer en a donné une mise à jour sous le titre «Florae Vallesiacae supplem entum , Sup­ plem ent zu H enri Jaccards Catalogue de la flore valaisanne» (même périodique, vol. 81: IV + 556 pages).

Il n ’y a rien d ’étonnant à ce que la flore de Bagnes soit très riche. C’est que le te rr i­ toire de cette commune est très varié. L’altitude y va de 780 m. environ (en aval du Châble) à 4313 m. (Grand-Combin). La D ranse coule d’abord vers le nord (lac de Mauvoisin), se courbe ensuite vers le nord-ouest et enfin pren d la direction ouest; ce changem ent de direction de la rivière et le découpage des versants p ar des affluents, font qu’il y a des pentes de toutes les orientations. Des couches géo­ logiques trè s diverses y affleurent; le pro­

m en eu r qui va des Clérondes à Saint- Christophe renco n tre des roches de plu­ sieurs types, les unes acides, les autres calcaires; p rès de Chanrion existent des rochers de serpentine. Il y a des sites secs et des sites marécageux.

Depuis le début de l’ère chrétienne, l’homme a créé de nouveaux milieux: dé­ boisements, champs cultivés, prairies à faucher et p rairies à pâtu re r, sentiers, etc. Tout cela a formé u n ensemble de mi­ lieux très variés; le m anteau végétal de Bagnes est un m anteau d'arlequin, ce qui r end possible la présence de nom breuses espèces de plantes aux exigences écologi­ ques et aux origines diverses.

Aném one

les schistes micacés du Combin-de-Cor- bassière. A cette altitude, ces plantes se cantonnent su rtout dans de petits abris, u n creux sous roche p a r exemple. Dans une de ces petites niches explorées p ar Amann, une touffe d’environ 2 cm2 était composée de huit espèces différentes: six mousses, u n e hépatique, un lichen. Il y a de ces jardins m iniaturisés devant les­ quels les botanistes s’attardent volon­ tiers, à quatre pattes ou à plat ventre! Tous les p ro m eneurs ont adm iré les fou­ gères qui d ressent leurs panaches dans les forêts de Verbier, de Lourtier, de Fionnay. Il est des fougères d ’autres ty­ pes aussi. Certaines sont petites et ne

vi-E perviè re

Primevère hirsute

Depuis u n passé lointain, les variations du climat ont favorisé à certaines épo­ ques l’immigration de certains végétaux: il en est qui ont rem onté la vallée à p artir de S em brancher; d ’au tre s ont franchi quelques cols: la F enêtre de Bagnes (Fe­ n être de Durand) notam m ent a permis à des plantes venues du val d ’Ollomont (Italie) de p é n é tre r ju sq u ’à Mauvoisin et même plus en aval.

Pour les champignons, les algues et les li­ chens de Bagnes, je ne suis en m esure ni d’en établir le catalogue, ni même d’esti­ m er leur nombre.

Pour les m ousses et les hépatiques, la liste de quelque 175 espèces que j’ai dres­ sée ne re p rése n te peut-être pas la moitié de ce qui existe. Il reste là beaucoup à faire. Ces plantes peuvent m onter très haut. Le 18 août 1918, le Suisse Jules Amann, merveilleux connaisseur de ces végétaux, a noté vingt et une m ousses et une hépatique entre 3600 et 3700 m. su r

vent que dans les fissures de rochers. J ’ai pu découvrir à Bagnes quatre espèces et une fougère hybride qu’on n ’avait pas en­ core signalées de cette commune et por­ te r ainsi le nom bre connu de ces fougères à trente-trois, auxquelles il faut ajouter deux sélaginelles, quatre lycopodes et cinq prêles.

Quant aux plantes su p é rieures ou plan­ tes à graines, il en existe à Bagnes (295 km2) probablem ent quelque 1500 espè­ ces, c’est-à-dire plus que dans l’île de Crête (8259 km2, ait. de 0 à environ 2500 m.) et peut-être même que dans le Béné­ lux (66 711 km2, de 0 à 694 m. d ’altitude). Bien qu ’elles soient les mieux connues, les plantes su p é rieures posent encore des problèm es sans nom bre aux che r­ cheurs. Ne parlons ici que d ’un genre de composées tout à fait ignoré du public, les épervières, qu ’en latin on nomme

Hieracium. Ce sont des plantes herbacées

pissenlits. Les plus grands spécialistes de ces plantes ont p arc o u ru la vallée. Ils ont décrit pour la p rem ière fois de nom b reu ­ ses épervières d ’après ce q u ’ils ont r é ­ colté à Bagnes. Q uatre épervières ont même reçu des épithètes qui le rappel­ lent: il existe en effet un Hieracium ba-

gnense (de Bagnes), un H. torrembecense

(de Torrembey, site au jourd’hui noyé dans le lac de Mauvoisin), un H. maze-

riense (de Madzéria) et un H. liazinum (de

la Liaz = l’Alia). Un savant français, Ber­ nard de Retz, qui a lui-même fait naguère des prospections « hieraciologiques » dans le val de Bagnes, a accepté d’étudier mes épervières de Bagnes. Il a reconnu parm i

tre de Verbier, e n tre Saint-Christophe, Savoleyres et Clambin. A vrai dire, certai­ nes ne se sont m ontrées qu'en peu d’indi­ vidus, et même voici plusieurs années que je ne retrouve plus deux d ’entre el­ les. Ont-elles été victimes de pillards? Ce n’est pas exclu.

Dans n o tre monde de plus en plus artifi­ ciel, de plus en plus exploité, beaucoup de plantes risq u en t de disparaître. Tou­ tes ont droit au respect. Au respect de tous les hommes, pas seulem ent des re s ­ ponsables de l'am énagement du te rr i­ toire, auxquels il incombe de veiller à ne pas détru ire irrévocablem ent des beau­ tés naturelles, qui peuvent d ’ailleurs se révéler un jour être aussi des ressources naturelles. Mais encore au respect des vacanciers. C’est affaire d ’éducation. Après la messe du d e rn ie r dim anche de juillet à Saint-Christophe en 1978, deux

couples ont enlevé dans des sacs am e­ nés tout exprès les joubarbes qui fleu­ rissaient la pelouse pour l’agrém ent de tous les prom eneurs. T ransportées dans d ’égoïstes jardins privés, ces joubarbes y ont probablem ent péri. En 1979, une dam e déplantait, vraisem blablem ent en cassant leurs bulbes, tous les pieds d ’une belle orchidée, Platanthera chlorantha, pour les re p la n te r chez elle: pareille transplantation n ’avait aucune chance de réussir.

On com prend que certains tâchent de cultiver chez eux quelque plante adm irée à Bagnes. Il y a des méthodes efficaces et qui respectent la nature. Une plante

Céphalanthère rouge

Lis

elles une espèce qu’on n ’avait pas encore signalée de Suisse. A rrêtée fin 1978, la liste des Hieracium connus de Bagnes en dénom bre deux cents! C’est q u ’ici ce genre est actuellem ent en train d’évoluer activement.

D’autres genres sont dans le même cas ou p rése n ten t d ’autres phénom ènes curieux. Bagnes est ainsi un magnifique laboratoire naturel pour la recherche ou pour l’enseignement de la botanique. 11 est aussi un cadre merveilleux où les am ateurs peuvent s’initier à la floristique alpestre. Les libraires leur proposent des manuels. A Verbier, l’Office du tourism e organise en juillet des prom enades et des conférences de vulgarisation. Ceux qui le désirent peuvent faire connaissance avec des plantes autre m e n t intéressantes que celles pour lesquelles le profane se pas­ sionne: l’edelweiss, les orchidées, etc. A propos d ’orchidées, j’en ai vu vingt- deux espèces rien que dans

l’amphithéâ-adulte, enracinée depuis parfois plus de cent ans, est tout à fait adaptée à son site naturel et ne résistera que rare m e n t à un trop grand changem ent de milieu. Par contre, les sem ences sont destinées à al­ ler germ er loin de leur plante mère et à installer l’espèce parfois dans des en­ droits très différents. L’am ate u r de ja r­ dins alpins a plus de chances de réu ssir ses acclimatations en p arta n t de sem en­ ces. De plus, prélever des graines en lais­ sant les plantes en place, cela ne fait pas de trous dans le tapis végétal. Or, en ce r­ tains endroits, le moindre trou peut deve­ nir le point de départ d ’une érosion re ­ grettable.

Si les autorités et le public collaborent à sauvegarder le m anteau de beauté dont les plantes ont vêtu la commune de Ba­ gnes, longtemps encore de nom breux bo­ tanistes feront comme moi: ils herbo rise­ ront à Bagnes avec enthousiasme.

A ndré Lawalrée. Œillet des Chartreux

ehem als m ehrheitlich unprodukti­ vem Boden 100 Chalets stehen sollen, wird keines dem anderen die Sicht verdecken. 600 Betten w erden h ie r angeboten. Das Neue daran: Die Ei­ gentüm er m ussten sich verpflichten, weiterzuverm ieten. Die Gäste w er­ den durch ein deutsches grosses Rei­ sebüro garantiert. «Tschuggen» soll kein «totes Dorf» werden. Es soll Le­ ben zeigen zu allen Jahreszeiten und - das ganze Dorf soll einmal hotel- mässig bew irtschaftet werden. Ent­

sprechende Einrichtungen und

D ienstleistungstrakte w erden m iter­ stellt.

Schon vor einigen Jah ren erhielt das Gebiet eine Flurstrasse, die es er­ laubt, zum Dorf zuzufahren. Das W ort «Zufahrt» ist ja heute für viele Touristen geradezu eine magische Formel, die Unabhängigkeit garan­ tiert. Zu jedem Ferienhaus gehört denn auch eine Einstellhalle. Ob man aber auch w inters ü b er wirklich hin­ auf kann, liegt nicht so seh r an M ensch und Behörde, wie wohl an der Natur. Die Zeit wird leh re n und die atm osphärisch unterschiedlichen

Bedingungen, ob eine Offenhaltung der Strasse zu verantw orten ist. D urch die Seilbahn Blatten-Belalp aber ist der Zugang zum Feriendorf Tschuggen ganzjährig garantiert, trotz exponierter Lage. Die M ittelsta­ tion erhält einen Verbindungsweg zum Feriendorf.

Blatten ist ein Gebiet von ausseror­ dentlich in tere ssa n ter geologischer

und botanischer Beschaffenheit.

Kleine Hochmoore wechseln mit Na­ delwald un d bizarren Felspartien ab. Der W anderer, der von N aters h e r­ aufsteigt, kommt zunächst durch ein M oränen- u n d Erosionsgebiet mit

Laubhölzem. Dann ab er wird er wei­ chen U ntergrund vergebens suchen. Stauungskuppen vulkanischen Ur­ sprungs gehen in alpines Faltungsge­ birge über.

In dieser Begion stehen dem Gast zwei Hotels zur Verfügung: das Hotel Blattnerhof und das Hotel Massa. Zu­ sam m en 75 Betten. Nach H underten aber zählt das Angebot an Betten in Ferienw ohnungen: 900 ist die Zahl. Noch ohne die 600 vom «Tschuggen». Dass das Gebiet reich an W ander­ möglichkeiten ist: w er zweifelt da­ ra n ? Auch h ier gibt ein Kästchen en t­ sprechende Auskunft.

Eine Vielfalt von kleinen und klein­ sten W eilern besiedelt von Naters herauf den Berg.

W ir wollen sie aufzählen!

Ohne die Ortsbezeichnungen in n er­ halb von Naters zu nennen, käme zu­ nächst d er W eiler Hegdorn, dann Moos, Bitschji, Geimen, M ehlbaum und Ahorn.

Ab Blatten geht es w eiter mit - auf der linken Talseite - Kelchbach, Hal­ den, Hasel, Guferli, Erich, Wilera, Tschuggen, Tätschen, Alpe Bel. Auf d er rechten Talseite lauten die Wei­ lerbezeichnungen Rischinen, Egga, Holzji, Geissbalmen, Alpe Lüsga, Aletschji.

Es sind Namen zum Träumen, voller Versprechungen, die m an auch, w enn m an nicht blind durch die Ge­ gend läuft, bestätigt findet.

Sehen muss man! Hören muss man !

BELALP

In 4V2 M inuten von Blatten mit der Luftseilbahn auf die Beialp sind kei­ ne «Versprechungen»: es ist Tatsa­ che. Als die Luftseilbahn im Jahre 1954 an St. Jakob zum ersten Mal fuhr, brauchte sie 12 M inuten und beförderte pro F ahrt n u r 12 Mann. 1972 schlug die «grosse Stunde»! Vorbei w aren die langen W artezeiten für das vor d er H austüre der Nati- scher liegende herrliche Skigebiet. Eine 80-er Kabine brachte Beför­ derungskapazität, die mit der Instal­ lation ein er zweiten Grosskabine ab W eihnachten 1979 die Förderlei- stund nochmals sprunghaft in die Höhe schnellen liess.

Heute können stündlich 800 Perso­ nen hinauf in die Region, die mit dem Skilift zum S parrhorngrat auf 2800 M eter den höchsten Skilift auf der

Nordseite des Oberwallis p rä sen ­ tiert.

1965/66 m achten die Prom otoren des W intersports auf der Beialp erste Gehversuche mit dem Schönbühllift. 1972 gesellte sich der Sparrhornlift hinzu.

1974/75 w urde der Erstling Schön­ bühllift e rn e u e rt und seine Kapazität gesteigert.

1979 was das Ja h r des bisher grös- sten Ausbaues : D er Lift Schönbühl w urde doppelt geführt (Parallellift) und der Skilift auf den Sparrhorngrat gebaut.

W ar man mit dem Ausbau der Seil­ bahn der Entwicklung des gesamten Gebiets im m er einen Schritt voraus, wird n un mit dem Bau des F erien­ dorfs «Tschuggen» wieder gleichge­ zogen.

So gibt es auch fü r die Zukunft - gut verteilt - im m er neue G edankenar­ beit zur Erhaltung d er Attraktivität fü r Luftseilbahndirektor T ruffer und vollamtlichen V erkehrsvereinssekre- tä r Ruppen.

Die Beialp ist der westliche Teil des 2100 m hoch gelegenen Sonnenpla­ teaus, gibt aber ih ren Namen der gesamten Terrasse.

Beialp heisst aber auch das Hotel aus der Jah rhundertw ende, das seine Sil­ houette so m arkant gegen den Him­ mel hebt oder aus d er Nähe seine baulichen Masse vor den Aletschglet­ scher postiert. Somm ertourism us gab es h ie r schon, als n u r erst dieses Hotel existierte und die Gäste noch wie fremde W esen bestaunt wurden. Das Denkmal von einem, der die Bei­ alp in den Jahrzehnten des ausgehen­

den 19. Jah rh u n d erts bekannt m ach­ te, steht auf einem H ochplateau ü b er dem Hotel Beialp, das m an ü b e r ei­ nen Grat erreicht. Es ist d er engli­

sche N aturw issenschaftler John

Tyndall. Vom Tyndalldenkmal aus hat m an einen grandiosen Blick ü b er den Aletschgletscher und die ihn links und rechts flankierenden Ber­ ge, sieht weit ü b e r das Simplongebiet hinaus, h in ü b er in die M ischabel­ gruppe und entdeckt noch das u nv er­ gleichliche M atterhorn.

W em an diesem O rt nicht Lob u nd Dank einfallen für die Schönheit die­ ses Fleckens Erde, der mag fü r im­ m er stum m bleiben.

Inzwischen w urde das Hotel Sparr- h o rn gebaut, so dass dem Gast auf Beialp 70 Betten zur Verfügung ste­ h en Schlafplätze in Lagern finden sich im «Aletschhorn», im Restau­ ra n t Skilift und im Buffet, insgesamt deren 130. Rund 100 Ferienw ohnun- gen w erden auf Beialp angeboten. Dass die Beialp Ausgangspunkt für ideale W anderungen u nd ansp ru chs­ volle K lettertouren ist, sobald die «gute Jahreszeit» Einzug gehalten hat, versteh t sich. Auch davon in ei­ nem Kästchen m ehr.

Feste versteht m an hier oben zu fei­ ern, wie sie in der N atischer Dorfge­ m einschaft seit Jahren Brauch sind. Vergessen wir nicht : w ir sind im m er

noch auf N atischer Boden! Das Ge­ m eindegebiet von N aters um fasst stolze 101,4 Q uadratkilom eter Flä­ che ! Selten hat ein Areal so viel Ab­ wechslung zu bieten, wie das von Na­ ters, denn neben all den aufgezählten N aturschönheiten prägen auch noch der Kelchbach und das Bruchji das Gelände und versteckt sich darin der Stausee Gebidem.

M an weiss, was m an an der Land­ schaft hat, und die landw irtschaftli­ che Nutzung des Bodens ist noch re ­ ge. Trotzdem m an auf die Karte Tou­

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