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p a r Eugène Gex

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H o rizo ntalem ent

1., P rénom m é Joh an n Josef, il construisit dans la vallée de la Viège, au début du XIXe siècle, l'une des plus élégantes églises ba­ roques du Valais.

2. Prénom m é Jean Rodolphe, il était gouver­ n e u r d’Aigle en 1496 et il m o u ru t à la ba­ taille de la Bicoque. - En queue d’autocar. 3. P ren d re son p re m ie r repas, comme cela se

dit. - Commune dans une belle vallée. 4. Ils n ’ont pas encore leu rs p rem iers bois. -

Ils nous re to u rn e n t, comme ils le sont ici. 5. Se réjouira, de dr. à g. - Après le sixième pli. 6. Elles sont de mise. - P eut qualifier u n e

question.

7. Peut s ’opposer à «personnels». - Un du Haut-Valais.

8. Elle se dit à la troisièm e heure. 9. Ce sont les îles des Amis. - Pas un mot! 10. Va d’un solstice à un équinoxe. - Ses châ­

teaux regard en t le bois de Finges. 11. Prénom m é Gamal Abdel, il devint prési­

dent de sa république en 1958. - Prénom m é W alter Rudolf, il obtint le prix Nobel en 1949.

V erticale m ent

1. Prénom m é Peter, il fut le d e rn ie r gouver­ n e u r valaisan d’Evian.

2. Son château A uf d er Flüe fut ruin é au XV” siècle. - Pour un Grec, ce n ’est vraim ent pas grand-chose.

3. Il se jette. - Un peu de ridicule. - Elles ser­ vent à guider.

4. C’est dans le district de Brigue. 5. Demi-lune. - Refusé.

6. Sigle p o u r «antiphallocrates ». - Fille d ’âne. - F acteur d’une soif.

7. Avoir, sous u n e certaine forme. - Sigle pour des sportifs vaudois. - Pronom.

8. Prénom de scène pour M argarita Carmen Causino. - Ce lieu, près d’Ulrichen, possède une chapelle Sainte-Anne.

9. Canard. - Réception dans l’après-midi. 10. Peut qualifier des existences fort éloignées

du monde. 11. Adverbe. - Pronom.

. - A N S „

l / M J X I S I X N S

Lettre à m on ami Fabien, Valaisan émigré Mon cher,

C’est certainem ent du réchauffé de te ra ppeler que nous avons gagné la Coupe suisse de football grâce à onze joueurs valeureux qui, à eux seuls, rep résen ten t cette «vallée où le Rhône a son cours».

Il est clair que si cela eût tourné autrem ent, nous en aurions laissé la re s­ ponsabilité à la capitale.

Car ainsi sommes-nous faits, tout comme nous nous sentons très Suisses quand une Vaudoise ou un Zurichois se distinguent dans un cham pionnat de ski.

Après tout, pourquoi ne pas se sen tir unis, de temps en tem ps?

Et puis, cet événem ent de coupe, ça a, paraît-il, redoré notre blason soit disant terni par d ’autres affaires que nous savons aussi m onter en épingle. Econom iquem ent en dessous de la moyenne suisse, nous voici, pour un bout de temps, sportivem ent au-dessus.

Bien que, vois-tu, il faut quand m êm e que tu saches que le fameux lundi de Pentecôte où vingt-cinq mille Valaisans sont allés à Berne est un jour ouvrable su r notre calendrier officiel. Nos moyens nous perm ettent de lé transform er en jour de fête, et cultiver ainsi notre solidarité avec les autres cantons suisses.

Au fond, saches quand même qu’à force d’entasser de la pauvreté, les Valaisans sont quand même arrivés à une certaine richesse, et que si les politiciens s’ingénient à les p ré sen ter comme des déshérités, ils laissent, eux, de beaux héritages.

A part cela, il est clair qu ’outre ces onze joueurs, ce canton compte aussi quelques Valaisans m éritants occupant des postes plus obscurs dans la politique, l’économie et le clergé.

Il en est même de plus hum bles encore qui gagnent le u r vie à la su eu r de leur front ou à l’u su re de leurs méninges.

Mais mieux vaut ne pas en parler.

Car l’homme est un grand enfant auquel il faut de grands jeux et même de grands jouets qu’il feint de destin er aux enfants mais dont il se régale. Il y met une grande énergie.

A ce propos, tu sais que l’énergie, ça nous connaît un peu. Il y a celle de nos muscles et de nos cerveaux et il y a celle de nos eaux que nous avons dom estiquées au cours de ce d ern ie r demi-siècle; et voici q u ’on s’avise de ce que nous pourrions tire r du soleil.

Ce soleil que nous faisons valoir en Suisse comme un monopole valaisan, et en Valais comme un privilège de Sierre, ce dont attestent ses armoiries. Il était donc tout indiqué q u ’il s’y organisât les «rencontres solaires suis­ ses» au cours desquelles brillèrent de nom breux astres, puisqu’on employait le pluriel.

Tu vas nous voir, ces prochaines années, négocier notre soleil comme nos eaux et tire r u n parti éte m e l de cette énergie classée comme renouvelable. Mais il est temps que je songe à la Fête-Dieu où dans ce pays piété et folk­ lore se donnent encore la main.

Pour u n bout de temps tout au moins, puisque des institutrices d’une ville valaisanne ont récem m ent fait savoir q u ’accompagner des petits à la pro­ cession n ’entrait pas dans leur cahier des charges !

Tout change, tu vois. Bien à toi.

Le m atch était term iné depuis une sem aine q u ’il y avait encore des gens qui nous arrivaien t de Berne à pied. Fidèles à leu r promesse.

Combien étaient-ils dans les arènes du W ankd orf? Vingt mille, paraît-il. - Si on avait eu le Rawyl, on aurait été cent mille ! lançait une bande- rolle à travers le stade pour mieux n arg u er les Bernois.

Journée fabuleuse. Nuit folle. Pour la troisièm e fois, Sion rem portait la

Coupe suisse et buvait son triom phe ju sq u ’à la lie pour avoir b attu Young- Boys p a r 2 à 1 et non pas p ar 4 à 2 comme le croyaient certains dans le m atin gris qui suivit la cohue su r les pavés du Grand-Pont.

- Longtemps, longtemps encore nous nous souviendrons de cette m arche su r Berne, s’écria le président de Sion du h a u t du p erro n de l’Hôtel de Ville. Le canton tout entier, de la F u rk a au Léman, d e rriè re le FC Sion,

les drapeaux valaisans écartant les fanions des Young-Boys.

Le re to u r délirant dans un tohu-bohu indescriptible, dans le vacarm e in ­ fern al des sonnailles, sous les h u r ­ lem ents des vainqueurs déchaînés sem blait nous ra m e n e r p a r instants au tem ps des Cimbres et des Teu­ tons!

Im payable Valais, tout de même. Pascal Thurre.

D e l a m u s i q u e . . .

Parm i les grands mom ents de l’été valaisan, le Festival Tibor Varga occupe une place de choix. L’édition 1980, du 18 juillet au 26 septem bre, prom et de su rp asse r les précédentes p a r la qualité des ensem bles et la variété des program m es. Quinze concerts à Sion et dans huit au tre s localités, le concours international de violon, les h eures musicales de l’Académie de Sion et les cours d ’interprétation, vont com­ bler les mélomanes.

. . . à l a p e i n t u r e e t à l a s c u l p t u r e

On se souvient du succès rem p o rté en 1978 p ar l’exposition-vente d’objets d ’a rt africain, de peinture et de sculpture à Savoleyres su r V erbier et La Tzoumaz et qui avait perm is d ’aider les déshérités du tiers-m onde. Sous le titre «Enfants d ’ici, e n ­ fants d ’ailleurs, enfants du monde», on va renouveler l’expérience du 12 juillet au 10 août, au même endroit. De très riches collections atten d e n t les visiteurs.

Georges Millot

35, r u e d e Boissy m o n F - Saint-Leu-la-Forêt Le 28 avril 1980. M essieurs,

Je reçois a u jo u rd ’h u i «Le Pays de M onthey au­ trefois», récom pense du prix de mots croisés de Noël 1979, de votre revue «Treize Etoiles». C’est u n très bel ouvrage, tan t p ar son contenu que p ar sa présentation, et je vous rem ercie de m e l’avoir adressé. Il va p ren d re place, dans ma bibliothèque «valaisanne», à côté de «Mar- tigny et E n trem ont d’autrefois».

Lors de mon prochain passage dans votre bonne ville, en septem bre prochain, si «Saint- M aurice et la vallée du T rient autrefois» est paru, je ne m an q u erai pas de me le p ro cu rer. Je vous renouvelle m es vifs rem erciem en ts et vous prie d’agréer, M essieurs, l’assu ran ce de mes sen tim en ts distingués et re sp ectu eu se­ m en t amicaux. G. Millot. P au lin e Sitwell 4 6 P o rc h e s te r Road Baysw ater GB - London W 2 7 m ai 1980. Cher M onsieur,

J ’ai bien reçu la carte et aussi «Treize Etoiles» au jo u rd ’hui. M erci infiniment.

Gentille réussite... N um éro plein de souvenirs. J’ai u n e telle passion p o u r la Suisse que je me trouve, de tem ps en temps, une étran g ère ici... La vie et les gens changent tellem ent! M erci de nouveau, avec m es salutations.

Pauline Sitwell. S olution du N ° 5 (mai) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 1 1 T 1 IM E R A 1 R E S 2 N A V 1 G A T 1 0 N ★ 3 o M E G A ★ H ★ C E E 4 N B ★ A ★ S E C H E R 5 D o C U M E N T E ★ N 6 A R 1 D 1 T E ★ R U E 7 T 1 M E E ★ S 1 S E S 8 1 N E R T E ★ T ★ U T 9 0 1 ★ 1 T U R E E ★ 1 10 N ★ R E E R A ★ R A N 11 S 0 U S S E 1 N G ★ E

SONS

DE

A Saillon, nez e t papilles sont mis à con trib u tio n p a r M. A ntoine Venetz, d ire c te u r de l'Opav (ci-dessus), jam ais à co u rt d ’idées...

Vertiges... u n mot, à lui seul, qui est tout u n program m e, surtout lorsqu’on est journaliste et q u ’on est de surcroît l’hôte du Valais. Une centaine de gens de plume... et de tout poil, volontiers critiques, curieux en diable mais am oureux fous de ce pays de cocagne, p assèrent deux jours chez nous avec p o ur m entors les m eilleurs avocats de notre économie touristique et agricole. On les p ro ­ m ena le verre d’une main, la fourchette de l’autre, de M artigny à Saillon et de C harrat aux M arécottes, de concert en aspergière, de raclette en pousse-café à trav e rs le pays des mille et u n e m erveilles dont ils se feront l’écho tous azi­ muts. Rien n ’est plus com m unicatif que l’enchantem ent. th

-En suivant les balises

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