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Objectifs stratégiques et programme 2014-2018

Au cours des cinq prochaines années, le Centre se concentrera sur la réalisation de quatre objec-tifs stratégiques :

• Jouer un rôle de chef de file dans le plaidoyer pour le commerce

• Générer et diffuser des connaissances sur le commerce le rôle positif joué par les échanges commerciaux pour faire face aux défis du développement auxquels le conti-nent est confronté.

Nous travaillons sur le plan national, régional et

• Fournir une plate-forme continentale pour favoriser le dialogue politique sur le programme commercial de

l’Afrique

• Établir des forums de parties prenantes aux fins de la sensibilisation et de la consultation

• Élaborer et mettre en œuvre un plan d’amélioration des performances de l’organisation, notamment un plan de

ressources humaines

• Élaborer des plans de travail assortis de priorités hiérarchisées

• Mettre en place un système solide de suivi et d’éva-luation

• Organes de gouvernance et consultatifs appropriés

Mettre en pratique des normes financières et des cadres de responsabilisation reconnus

• Œuvrer avec des partenaires stratégiques pour recen-ser les besoins, élaborer des plans et mobilirecen-ser des ressources

• Créer une plate-forme continentale de gestion des connaissances sur le commerce

• Diffuser les conclusions des recherches par des publi-cations et d’autres moyens multimédias

• Renforcer les capacités des parties prenantes

• Élaborer et mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités à l’intention des parties

prenantes, sur la base de l’évaluation des besoins

• Mettre en place des mécanismes de brassage d’idées et d’expériences entre les parties prenantes

• Échange de personnel Jouer un rôle de chef

de file dans le plaidoyer pour le commerce.

Améliorer la viabilité organisationnelle et financière du CAPC.

Générer et diffuser des connaissances sur le commerce.

Renforcer les capacités des parties prenantes.

Figure 1 : Objectifs stratégiques du Centre africain pour les politiques commerciales Mission Objectifs stratégique Stratégies Vision

• Renforcer les capacités des parties pre-nantes

• Améliorer sa viabilité organisationnelle et financière

1. Jouer un rôle de chef de file dans le plai-doyer pour le commerce

Le Centre occupe une place unique sur le conti-nent grâce à son pouvoir fédérateur et sert de plate-forme de dialogue et de débats sur le programme des politiques commerciales en Afrique. À ce titre, il a la possibilité de jouer un rôle de premier plan pour faciliter et encourager le dialogue sur les politiques commerciales. Au cours des cinq prochaines années, il s’efforcera de fournir une plate-forme continentale en fa-veur du dialogue politique et du plaidoyer sur le programme commercial de l’Afrique et de mettre sur pied des forums de sensibilisation et de consultation sur des questions commerciales à l’intention des parties prenantes.

Plate-forme continentale pour le dialogue poli-tique sur le programme commercial de l’Afrique Grâce à ses vastes connaissances sur le com-merce et les questions connexes, le Centre four-nira une orientation intellectuelle et influera sur le dialogue politique commercial en apportant un appui technique en matière de formulation de politique commerciale et d’analyse, ainsi que des services consultatifs à l’intention des CER ré-gionales, de la Commission de l’Union africaine, des décideurs des États membres, du secteur pri-vé et d’autres parties prenantes.

Forums de parties prenantes pour la sensibilisa-tion et la consultasensibilisa-tion

Le Centre continuera de s’appuyer sur son pou-voir fédérateur et les forums annuels et bian-nuels institutionnalisés sur le commerce, tels que le Forum sur le commerce en Afrique et le Forum consultatif sur le commerce national pour renfor-cer son appui en faveur du dialogue politique et de débats sur l’élaboration du programme com-mercial de l’Afrique. Cela fournira des possibilités de dégager un consensus, d’échanger des idées, de faciliter des positions commerciales com-munes et de rechercher des contributions pour façonner les domaines d’activité thématiques du Centre.

2. Améliorer la viabilité organisationnelle L’exercice de restructuration de la CEA en 2013 a intégré la structure du Centre dans la Division du commerce et de l’intégration régionale de la Commission (RITD). Cela a été une occasion unique de revoir et d’évaluer de façon critique la capacité du Centre de s’acquitter de son mandat et de sa mission. Ce changement interne à la CEA n’affecte ni ne modifie en aucune manière le mandat et les objectifs originaux du Centre.

La situation du Centre au sein de la Division comporte plusieurs avantages. Premièrement, il peut ainsi facilement tirer parti des ressources financières et humaines de la Division pour sur-monter les contraintes en matière de capacités humaines, ce qui permet à la CEA de lui fournir son personnel clef et des services de base pour lui permettre de poursuivre ses travaux même lorsque les flux de l’appui financier extérieur s’épuisent. Deuxièmement, le CAPC bénéficiera d’une relation étroite avec d’autres divisions et centres de la CEA, en particulier en matière de prestation de services en faveur de thèmes trans-versaux tels que l’égalité des sexes, l’environne-ment, les changements climatiques et le VIH/

sida. Cette relation suppose la conceptualisation et la mise en œuvre conjointes du programme de travail du Centre afin de réaliser des économies sur le coût de recrutement de consultants. Cela permettrait au Centre de tirer parti des réseaux existants de divisions et centres de la CEA pour établir son propre réseau d’intervenants. Troisiè-mement, étant donné que la CEA est soumise aux pratiques de gestion, règles et règlements de l’ONU, le Centre est tenu de recourir aux mêmes processus. Ceux-ci comprennent la gestion des fonds, la responsabilisation, le contrôle, le recru-tement, le suivi et l’évaluation, la passation de marchés et les déplacements du personnel et des consultants. Cela permettrait au Centre non seulement d’économiser sur les ressources qui seraient nécessaires pour établir et administrer ses propres processus distincts mais aussi de veiller à ce que ses opérations soient conformes aux normes mondialement acceptées.

Au cours des cinq prochaines années, le Centre mettra en œuvre les stratégies opérationnelles suivantes afin de réaliser ses objectifs straté-giques essentiels :

Développement d’un plan d’amélioration des performances organisationnelles, notamment un plan de ressources humaines.

Afin de s’assurer que le Centre sera doté des ca-pacités internes pour s’acquitter de son mandat, il aura besoin de personnel interne supplémen-taire pour disposer de la masse critique néces-saire à la réalisation des objectifs établis et des résultats escomptés. Ce plan d’amélioration organisationnel facilitera une division équitable du travail entre les membres du personnel, déga-gera un espace pour la formation du personnel et créera un environnement de travail propice à une amélioration des performances profession-nelles.

Elaboration d‘un programme ciblé et de plans de travail assortis de priorités hiérarchisées Un continent africain comptant une population de près d’un milliard d’habitants répartis dans 54 pays constitue une clientèle potentielle pour le Centre africain pour les politiques commerciales.

Cet immense marché implique qu’il rationnalise ses domaines prioritaires et soit doté d’un pro-gramme de travail efficace optimisant les résul-tats fixés. Le plan de travail annuel sera élaboré de façon que ses activités soient directement liées à ses produits et résultats approuvés.

Mise en place d’un système de suivi et d’évalua-tion solide

Le Centre restera guidé par une approche de gestion basée sur les résultats, dotée d’une pres-tation de services renforcée, en accordant une attention particulière à la qualité et à la ponctua-lité de la mise en œuvre. En outre, des indica-teurs de performance seront utilisés pour suivre en permanence les progrès réalisés sur la voie des résultats escomptés et d’évaluer le Centre.

Les données de base à utiliser pour évaluer les progrès seront compilées lorsque la mise en œuvre du présent Plan d’activité commencera.

L’ensemble de son personnel recevra une forma-tion au cadre de suivi et d’évaluaforma-tion et à son ap-plication. Un cadre logique assorti d’indicateurs spécifiques de réalisation est présenté à l’annexe II.

3. Renforcer la viabilité financière

Le mandat et la mission du Centre exigent un plan de travail solide, doté d’un niveau de

res-sources suffisant – davantage que ce que l’on peut raisonnablement attendre de n’importe quelle source unique. La viabilité financière du Centre est par conséquent un objectif straté-gique pour les cinq prochaines années. Il mettra en œuvre les deux principales activités priori-taires suivantes :

Appliquer les normes financières et les cadres de responsabilisation reconnus

Le Centre économisera sur les ressources, appli-quera les normes financières reconnues et met-tra en place des mécanismes d’examen internes et externes s’il maintient la pratique consistant à recourir aux mêmes processus financiers et de gestion que l’ONU.

Travailler avec des partenaires stratégiques pour recenser les besoins, élaborer des plans et mobi-liser des ressources

En tant que Centre établi au sein de la CEA, le CAPC continuera d’œuvrer en étroite collabora-tion avec d’autres centres et divisions de la CEA pour renforcer ses livraisons, la qualité de ses pro-ductions, ses mécanismes et son impact sur ses résultats. Il continuera également à bénéficier des partenariats de la CEA avec l’Union africaine, les communautés économiques régionales (CER) et la Banque africaine de développement (BAD).

Sa capacité de travailler en étroite collaboration avec ces institutions découle de ses relations de travail étroites avec la CEA, comme en témoigne la mise en œuvre conjointe des programmes et activités. Toute décision ou demande émanant d’États membres et d’organisations régionales dans les secteurs du commerce et de l’intégra-tion des marchés peut donc être renvoyée au Centre, qui a également établi des liens directs avec d’autres parties prenantes aux niveaux na-tional et régional. En outre, il continuera de ren-forcer sa collaboration avec des organisations telles que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce, le Centre du commerce international, la Conférence des Nations sur le commerce et le développement (CNUCED) et la Fondation africaine pour le ren-forcement des capacités. Il collaborera égale-ment avec des institutions de formation telles que l’Institut africain pour le développement et la planification économiques, le Centre de

forma-tion pour les politiques commerciales, le Consor-tium africain pour la recherche économique et le Centre de droit commercial pour l’Afrique aus-trale, afin d’éviter les risques de chevauchement et d’assurer l’optimisation des ressources et des résultats, dans le but de mener à bien le mandat qu’il s’est fixé.

Le Centre continuera également de collaborer et d’approfondir ses liens avec des institutions financières de développement régionales et na-tionales afin d’appuyer ses efforts de mobilisa-tion des ressources. Il mettra au point une straté-gie globale de mobilisation des ressources pour garantir la disponibilité de ressources financières suffisantes et prévisibles pour ses opérations.

Cela permettra de forger des liens plus solides avec les partenaires de financement actuels et attirera de nouvelles institutions et agences mul-tilatérales et bilatérales souhaitant appuyer le programme de développement commercial de l’Afrique. Les fonds partenaires complèteront le budget ordinaire de la CEA pour les activités du programme du Centre.

4. Mettre en place une plate-forme de gestion des connaissances sur le commerce

Depuis sa création, le CAPC a bâti une mémoire institutionnelle sur le programme de dévelop-pement lié au commerce en Afrique. Il héberge une plate-forme continentale et de gestion de  connaissances relatives au commerce com-prenant des études, rapports, dossiers et autres publications commerciales et connexes influant sur le programme commercial. Il utilise ses capa-cités internes et ses partenaires extérieurs pour diffuser ces documents de politique par le biais de sa plate-forme de connaissances et de ges-tion et ses stratégies de sensibilisages-tion.

Au cours des cinq prochaines années, le Centre transformera sa plate-forme de connaissances et de gestion existante en un instrument électro-nique de pointe afin de renforcer l’efficacité du stockage, de la recherche et de la diffusion d’in-formations commerciales.

5. Renforcer les capacités des parties pre-nantes

Le Centre travaille conjointement avec un vaste éventail de parties prenantes aux niveaux

na-tional, régional et continental. Plusieurs parties prenantes jouent des rôles multiples en tant qu’alliés, collaborateurs et bénéficiaires. Ces rela-tions sont d’une importance stratégique pour le Centre à mesure qu’il progresse.

Les parties prenantes du Centre font face à de nombreux défis dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs programmes commerciaux res-pectifs. Il continuera donc à jouer un rôle impor-tant en aidant les parties prenantes à renforcer leurs capacités de gérer leurs aspirations com-merciales. Au cours des cinq prochaines années, le Centre se concentrera sur le développement de programmes de renforcement des capacités des parties prenantes et la promotion d’échanges fructueux de données d’expérience entre elles.

Elaborer des programmes de renforcement des capacités

Le Centre établira un partenariat avec l’Institut africain pour le développement et la planifica-tion économiques de toutes les initiatives de for-mation et de développement des compétences en faveur des parties prenantes. Une assistance technique dans des domaines spécialisés sera sollicitée par des institutions spécialisées et des partenaires stratégiques identifiés, si le be-soin s’en fait sentir. Lors de l’élaboration de ses programmes de renforcement des capacités, le Centre adoptera une approche participative en coopérant avec les parties prenantes pour défi-nir leurs besoins et trouver des solutions appro-priées. De même, Il communiquera régulière-ment aux parties prenantes des informations sur ses activités programmatiques et sollicitera leur apport et leur adhésion.

Brassage d’expériences

Dans le cadre de son programme de renforce-ment des capacités, le Centre facilitera le bras-sage d’expériences entre les parties prenantes, ce qui supposera d’entreprendre des études comparatives et d’organiser des ateliers, des sé-minaires et des réunions consultatives avec la participation de multiples parties prenantes.

D. Organisation du travail et stratégie

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