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Totaux 17 220 411 100,00 17 582 911 100,00 1,02 Le profil des intoxiqués est similaire à celui décrit par des études réalisées dans des

V. Prise en charge en cas d’intoxication

2. Prise en charge en cas d’intoxication par les plantes 1 Gestion et éducation du risque

3.3 Notification des effets indésirables

Les effets indésirables attribués aux plantes médicinales ou aux «médicaments » à base de plantes doivent être notifiés sur la fiche jaune de déclaration des effets indésirables. Cependant et pour une meilleure imputabilité et une bonne analyse du cas, trois paramètres sont à préciser (au niveau de la partie commentaire de la fiche) : le mode de préparation (infusion, décoction, macération,…etc.), la dose et la partie de la plante (ou des plantes) utilisée(s). Comme il est parfois difficile de communiquer ces informations en termes précis et usuels, il est possible et même important de les rapporter en langage dialectal marocain. Les déclarations des effets indésirables peuvent également, parvenir au centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc par fax, par téléphone ou encore par e-mail [56].

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4. Prévention

La prévention des intoxications par des plantes toxiques relève des mesures suivantes :  Augmentation du nombre des structures sanitaires avec amélioration de la qualité

des soins prodigués sans oublier le rapprochement de ces structures de la population.

 Élargissement de la couverture médicale pour réduire les expositions.

 Une meilleure sensibilisation auprès des familles au niveau des structures sanitaires, en les informant des différents dangers que peuvent courir leurs enfants en adoptant ce genre de soins.

 Surveillance étroite des enfants : ne pas se limiter aux plantes dites sauvages, mais faire particulièrement attention aux plantes d'ornement dans les jardins et dans les maisons.

 Garder les plantes toxiques hors de la portée des enfants.  Apprendre aux enfants à reconnaître les plantes toxiques

 Sensibiliser les tradipraticiens sur les différents dangers de leurs pratiques.  Impliquer les médias pour une diffusion plus large du message éducatif.  Appeler le CAPM en cas de suspicion d’intoxication par les plantes.

 Ne pas manger, ne pas mâchonner, ni mettre dans la bouche des plantes inconnues.

 Ne pas supposer que toutes les parties d'une plante sont comestibles parce que les fruits ou les racines de cette plante le sont.

 Ne pas penser qu'une plante consommée sans danger par les animaux est comestible pour l'homme.

 Se rappeler que les toxines végétales ne sont pas systématiquement détruites par la cuisson.

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 Éviter absolument les pharmacopées locales à base de plantes. Elles ne font l'objet d'aucune législation.

 Éviter de pratiquer les « recettes » pour traiter certaines maladies à partir d’émissions radiotélévisées, d’herboristes et de phytothérapeutes non qualifiés [126, 127].

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Ce travail a eu pour but de mettre à disposition des cas d’intoxication par les plantes médicinales. Les points clés étant d’identifier les plantes toxiques les plus incriminées au Maroc, puis de donner un aperçu des risques et de la prise en charge.

L’intoxication par les plantes médicinales constitue un véritable problème de santé publique au Maroc, elles sont souvent à l’origine d’une morbidité et d’une mortalité importante pour toute les tranches d’âge dans des contextes accidentelles ou volontaires.

La fréquence de ces intoxications est en hausse au cours de ces dernières années vue que les plantes existent à l’état sauvage, ainsi qu’on les trouve en vente libre et à prix bas chez les herboristes, fraiches saisonnières ou séchées durant toute l’année. C’est pour ces raisons que la population y a recours dans divers contexte.

Dans notre étude 2254 cas ont émané majoritairement des urgences, suivies par 147 cas provenant du service de réanimation. En vertu de la grande diversité des plantes médicinales responsable d’intoxication, la symptomatologie observée est extrêmement polymorphe suivant le toxique en cause, selon notre étude, elle est initialement digestif à cause de la voie d’introduction du produit, secondairement neurologique, respiratoire, cardio-vasculaire, en plus des signes généraux.

Face à toute intoxication, le traitement symptomatique est obligatoire et prioritaire et un traitement étiologique est aussi indispensable.

Une majorité des personnes ne connaissent certainement pas quels sont les effets indésirables éventuels des plantes médicinales ni comment et quand elles peuvent être utilisées en toute sécurité. Pour cela il est nécessaire de se mobiliser en tant que professionnels de santé pour sensibiliser la population

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A fin d’améliorer la prise en charge de ce type d’intoxication, le centre antipoison et de pharmacovigilance à mis en place des conduites à tenir pour les intoxications aux plantes les plus incriminées.

Par ailleurs, les autorités doivent intervenir par la réglementation de ce secteur, en formant des spécialistes, et en favorisant les études et les recherches sur les plantes médicinales pour faire avancer les connaissances dans ce domaine.

Le pharmacien par ses connaissances en pharmacognosie et en thérapeutique et par sa disponibilité permanente au service du citoyen doit jouer un rôle important dans le bon usage de ces produits qui peuvent devenir toxiques à fortes doses, ainsi que dans la sensibilisation du public.

Enfin, vouloir utiliser une plante médicinale est un droit légitime pour tout patient mais il faut les utiliser rationnellement pour une bonne prise en charge de sa maladie, ainsi s’informer et demander conseils à son médecin ou à son pharmacien.

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119 RESUME

Titre : les intoxications par les plantes: expérience centre anti poison et Pharmacovigilance du maroc (2001-2015)

Directeur de thèse : Professeur Yassir BOUSLIMAN Auteur : Radia MOUNIR

Mots clés : Intoxication, plante, Mâajoune, Addad, Harmel.

Introduction : Les intoxications par les plantes constituent un problème de santé publique de par leur fréquence

et leur gravité. Elles peuvent survenir dans des circonstances accidentelles ou volontaires et risquent d’être létale.

L’objectif de notre travail est de mettre le point sur la fréquence des intoxications aigues par les plantes au Maroc, ensuite décrire les caractéristiques spatio-temporelles, épidémiologiques, cliniques, et thérapeutiques de ce type d’intoxication, et enfin proposer des moyens préventifs adaptés à notre contexte.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant du janvier 2001 au décembre 2015 (15 ans),

concernant les cas d’intoxications par les plantes déclarés au CAPM.

Résultats : Durant notre période d’étude, on a recensé 3267 cas d’intoxication par les plantes. La Région de

Casablanca-Settat a connu le plus grand nombre de déclarations avec 883 cas (27%) suivie de celles de Rabat-Salé-Kénitra et Fès-Meknès avec respectivement 767 cas (23%) et 363 cas (11%). Les déclarations ont été en hausse en 2003 et en 2004, avec une recrudescence des intoxications durant la période automnale incluant 958 cas soit 29,32 %. Le Mâajoune était le plus incriminé avec 28,95 % des cas, et parmi les principales plantes ayant provoqué des intoxications au Maroc durant la période d’étude sont le chardon à glu avec 6,39% de cas, le ricin avec 3,67% suivi du harmel avec 3,64%, la stramoine représente 3.09% d’intoxications et le cannabis avec 1,62%, le cadier suit avec 1.43% de cas, la mandragore et la noix de muscade représentent respectivement 1.22% et 0.91% des cas, et la nigelle 0.88%, le henné représente 0.76% de cas, le laurier rose 0.39%, enfin le giroflier avec un pourcentage de 0,27%. Tous les âges sont concernés avec une augmentation chez l’adulte (43,31%), le sexe ratio est de 1,36. Ces intoxications ont eu lieu essentiellement en milieu urbain avec 2286 cas contre 579 cas en milieu rural. Elles sont surtout accidentelles (55,86%).

Les signes digestifs sont les plus fréquents (31,46%) dont le traitement est souvent symptomatique. Ces intoxications sont de gravité modérée dans 57,79% avec une évolution favorable dans 89,5% et une mortalité de 3,15% liée essentiellement au Chardon à glu.

Conclusion : Afin de réduire ce pourcentage macabre des intoxications par les plantes, des mesures préventives

doivent être appliquées faisant appel à la sensibilisation publique et la lutte contre la croissance des plantes toxiques.

120 ABSTRACT

Titre : poisoning by plants: experience anti poison center and pharmacovigilance of Morocco (2001-2015) years.

Auteur : Radia MOUNIR

Directeur de la thèse : Professor Yassir BOUSLIMAN

Mots clés : Intoxication, plant, Mâajoune, Addad, Harmel.

Introduction: Plant poisoning is a public health problem because of its frequency and severity. They may occur in accidental or deliberate circumstances and may be lethal.

The objective of our work is to update the frequency of acute intoxication by plants in Morocco, then describe the spatio-temporal, epidemiological, clinical and therapeutic characteristics of this type of intoxication, and finally propose preventive means. adapted to our context.

Materials and methods: This is a retrospective study from January 2001 to December 2015 (15 years), concerning the cases of poisoning by plants declared in the Moroccan Poison Control Center. Results:,During our study period, there were 3267 cases of plant poisoning. The Casablanca-Settat Region had the highest number of reports with 883 cases (27%) followed by those of Rabat-Salé-Kenitra and Fes-Meknes with 767 cases (23%) and 363 cases (11%) respectively. Reports were up in 2003 and 2004, with an increase in poisoning during the fall period including 958 cases or 29.32%. The mahogany was the most incriminated with 28.95% of cases, and among the main plants that caused poisoning in Morocco during the study period are the glutton with 6.39% of cases, castor with 3.67% % followed by the harmel with 3.64%, the stramony represents 3.09% of intoxications and the cannabis with 1.62%, the cadier follows with 1.43% of cases, the mandrake and the nutmeg respectively represent 1.22% and 0.91% cases, and nigella 0.88%, henna represents 0.76% of cases, the oleander 0.39%, finally the clove with a percentage of 0.27%. All ages are concerned with an increase in adults (43.31%), the sex ratio is 1.36. These intoxications occurred mainly in urban areas with 2286 cases against 579 cases in rural areas. They are mostly accidental (55.86%).

The digestive signs are the most frequent (31.46%) whose treatment is often symptomatic. These poisonings are of moderate severity in 57,79% with a favorable evolution in 89,5% and a mortality of 3,15% related mainly to the thistle with glue.

Conclusion: To reduce this macabre percentage poisoning by plants, preventive measures must be implemented using public awareness and the wrestling against the growth of toxic plants.

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ﺺﺨﻠﻣ

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Tisane :

Est une boisson aux propriétés faiblement curatives obtenue par macération, décoction ou infusion de matériel végétal (fleurs fraîches ou séchées, feuilles, tiges, racines), dans de l'eau chaude ou froide

Infusion :

Est une méthode d'extraction des principes actifs d'une préparation végétale par dissolution dans un liquide initialement bouillant que l'on laisse refroidir. Le terme désigne aussi les boissons préparées par cette méthode, comme les tisanes, le thé par exemple.

La décoction :

Est une méthode d'extraction des principes actifs d'une préparation généralement végétale par dissolution dans l'eau bouillante, ce qui suppose que ces substances ne soient pas thermolabiles. Elle s'applique généralement aux parties les plus dures des plantes : racines, graines, écorce, bois. La décoction consiste à chauffer l'élément avec de l'eau, jusqu'à ce que cette dernière soit bouillante (frémissante), pour en extraire les principes actifs.

La macération :

Consiste à laisser sécher un végétal dans l'eau froide (et généralement du sel) pendant

plusieurs heures, jours, voire semaines (ex : haricots en saumure, olives). L'intérêt de la macération est généralement la conservation du végétal, Certains constituants sont tellement fragiles que même l'infusion risque de les altérer. Il faut alors laisser macérer la plante dans de l'eau froide ou tiède durant environ 10 heures.

Les teintures (teintures-mères) :

Les teintures permettent une excellente conservation des propriétés médicinales des plantes. Elles sont très concentrées et doivent être prises en petites doses. Elles se fabriquent toujours à partir d'une seule plante, mais il est ensuite possible de mélanger différentes teintures.  Pour les préparer : Broyer finement la plante choisie dans un mélangeur électrique

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Baies: Fruit entièrement charnu, contenant des graines (pépins). Phytothérapie: Traitement des maladies par les plantes.

La médecine traditionnelle : La médecine traditionnelle est la somme totale des

connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur les théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en bonne santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, traiter et guérir des maladies physiques et mentales.

Plantes: elles comprennent les matières végétales brutes telles que feuilles, fleurs, fruits,

graines, tronc, bois, écorce, racines, rhizome et autres parties, entières, fragmentées ou en poudre.

La flore : est l'ensemble des espèces végétales présentes dans un espace géographique ou

un écosystème déterminé

L'endémisme : caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans

une région géographique délimitée.

Etude rétrospective : une étude rétrospective se base sur l'acquisition de données présentes

dans les dossiers médicaux des personnes ciblées ou dans un registre de données au moment de la soumission. Il n'y a pas d'interaction directe entre l'investigateur et les personnes dont les dossiers sont ciblés par l'étude.

Toxidromes : Les toxidromes ou syndromes toxiques recouvrent un ensemble de symptômes

qui résultent de l'action toxico-dynamique des xénobiotiques.

Intoxication : Le terme intoxication est utilisé pour désigner l'ensemble des symptômes

provoqués par la contamination de l'organisme par une substance toxique, provenant de l'extérieur.

Huile essentielle : Une huile essentielle est le « produit obtenu à partir d’une matière

première végétale, soit par entraînement à la vapeur, soit par des procédés mécaniques ou par distillation à sec.

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R

EFERENCES

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