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MUSOPllAGIENS, CUCUL/ENS

Dans le document Oiseaux (Page 36-46)

7. O. TROGONIFORMES: Schizognathes, holorhinaux. Narines imperfo-rées. Processus basi-ptérygoïdes rudimentaires. 2 doigts antérieurs, 2 doigts postérieurs. Coracoïdes se touchant. Hypotarse complet. Cœcums déve-loppés. Glande uropygienne nue. Pas de nid. 2 à 4 œufs pondus dans un trou d'arbre. Nidicoles. Tropicaux.

8. O. CORACIIFORMES: Palais variable, holorhinaux. Narines imperfo-rées. 4 doigts, les antérieurs souvent plus ou moins soudés. Sternum plein ou avec une petite entaille ou fenêtre. Tarse court. Nidicoles. Cosmopolites. 14 S. 0 :

STEATOHNlTHIENS, PODAHGIENS. LEP

TOSOJ1A-TIENS, COHAC1ENS, HALCYONIENS, BUCÉROTIENS,

UPU-PIENS, J1ÉHOPlENS, MOMOTlENS, TODlENS,

CAPHJA.JUL-GIENS, CYPSÉLlENS, TROCl/1L/ENS, COL/ENS.

9. O. PSITT ACIFOHMES : Desmognathes, holorhinaux. Uhamphothèque avec une petite cire basale. 2 doigts antérieurs, 2 postérieurs. Sternum avec une petite entaille ou fenêtre. Hypotarse complet. Cœcums absents. Pas de nid. Œufs blancs dans un trou d'arbre. Nidicoles. Cosmopolites.

10. O. STRIGIFORMES: Schizo-desmognathes, holorhinaux, Processus basiptérygoïdes développés. Rhamphothèque avec cire basale. 4 doigts libres, l'externe réversible. Sternum plein ou avec une petite entaille ou fenêtre. Hypotarse simple. Crecums développés. Glande uropygienne nue. Pas de nid. Œufs blancs. Nidicoles. Cosmopolites.

11. O. ACCIPITRIFORMES : Desmognathes. Rhamphothèque à cire basale. Sternum avec une paire d'entailles ou fenêtres. Hypotarse simple. Cœcums rudimentaires. Plumes avec hyporachis. Glande uropygienne

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emplumée. Un nid. Nidicoles. Cosmopolites. 3 S. O.

SEIlPENTAREeNS,

ACCIPITRJEN8, PANDJONIENS.

12. O. CATIIARTIDIFORMES: Desmognathes. Processus hasi-ptérygoïdes articulés avec le milieu des ptérygoïdes. Rhamphothèque à cire basale. Sternum avec 2 paires d'entailles. Hypotarse simple. Cœcums rudimentaires. Plumes sans hyporachis. Glande uropygienne Ilue. Un nid. Nidicoles. N éotropicaux.

13. O. P(~L(~CANIFORMES: Desmognathes. Narines imperforées. Rham-phothèque composée. Pas de glande nasale. Langue rudimentaire. Pouce réuni aux autres doigts par une palmure. lIypotarse complet. Glande uropy-gienne emplumée. Aquatiques. Nidicoles. Cosmopolites.

14. O.

t

ICHTIIYORNITHIFORMES : Fossiles du Crétacé de l'Amé-rique du Nord.

15. O.

t

GASTORNITHIFORMES : Fossiles de l'Eocène de France. 16. O. ANSf~RIFORMES: Desmognathes, Processus basi-ptérygoïdes arti-culés avec le bout palatin des ptérygoïdes. Hhamphothèque molle. Doigts antérieurs réunis par une palmure. Hypotarse complet. Cœcums grands. Pénis long, spirale. Glande uropygienne emplumée. Aquatiques. Un nid. Œufs unicolores. Nidifuges. Cosmopolites.

17. O. PHŒNICOPTÉHIFORMES: Desmognathes. Pas de processus ha si-ptérygoïdes. Narines perforées. Langue longue et épaisse. Doigts antérieurs palmés. Hypotarse simple. Jambes très longues. Aquatiques. Un nid en terre, tronconique. Un seul œuf, jaunâtre. Nidifuges. Tropicaux.

18. O. PALAMÉDÉIFORMES: Desmognathes. Processus hasi-ptérygoïdes articulés au milieu des ptérygoïdes. Hhampholhèque ~vec cire. Narines perforées. Côtes sans processus unciné. lIypotarse simple. Grands cœcums. Pénis long, spirale. Aquatiques. Un nid avec œufs blancs. Nidifuges. Néotropicaux.

19.

o.

ARDf:IFORMES: D~smognathes. Pas de processus basi-ptérygoïdes. Narines perforées. Hhamphothèque simple. 3 doigls antérieurs libres, pouce bien développé. Sillon coraco-huméral dislinct. Cœcums rudimentaires. Glande uropygienne emplumée. Aquatiques. Zoophages. Un nid. Œufs unicolores. Nidicoles. Cosmopolites. 5 S. O.

AllDÉENS, CICONIENS,

SCOPIENS, BAL/ENICIP1ENS, PLATALÉENS.

20. O.

t

STf:RÉORNITIIBS: Fossiles de l'Oligocène de l'Amérique du Sud. 21. O. GHUIFORMES : Schizognathes (Sauf S. O. Hhinochétiens et Dicholophiens desmognathes). Pas de processus basi-ptérygoïdes.

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phothèque simple. 3 doigts antérieurs libres, un pouce, bien développé. (;lande uropygienlle emplumée. Paludicoles. Un nid. Cosmopolites. 7 S.

o. Gli'RANIJ?N:'l', AIl.HllENS, RHINOClIl£TlENS,

ME/UENA-TIDIENS, ÉUlll'PYGlENS, PSOPHIENS, DICllOLOPHlENS.

22. O. CHARADRIIFORMES: Schizognathes. 3 doigts antérieurs, pouce variable ou nul. Glande uropygienne emplumée ou absente. Terrestres ou aquatiques. Avec ou sans nid. Nidifuges. Cosmopolites. 7 S. O. :

CIJlONlDIENS, ATTAGlDlENS, CHARA,DRIENS,' PARR/ENS,

CU//SOlUENS, ŒDICNEMIENS, OTIDlENS.

2:1.O. LAHIFOHl\1ES: Schizognathes, schizorhinaux.Grande glande nasale. Doigts antérieul's palmés. Sternum à.cientailles. Fourchette à hypocléidium. COl'acoïdes se touchant. Humérus à processus épicondylien. Hypotarse à 2 sillons. Plumes à hyporachis. Glande uropygiennc emplumée. Aqua-tiques. Zoophages. Un nid. 2à 3 Œuf" à doubles taches. ~idifuges. Cosmo-polites.

2t

O. ALCIFOIUmS: Schizognathes, schizorhinaux. Grande glande nasale. Doigts antérieurs palmés, pouce rudimentaire ou nul. Sternum à 2 entailles. Fourchette à hypocléidium. Coracoïdes séparés. Hypotarse, plumes et glande uropygienne comme les Lariformes. Aquatiques. Zoo-phages. Pas de nid. 1à 2 œufs. Nidifuges. Hégions périarctiques.

2:>. O. PHOCELLARIIFORMES : Schizognathes. Narines tubulaires. Hhamphothèque composée. Gran~e glande nasale. Langue en général rudi- -mentaire. Doigts antérieUl's palmés, pouce rudimentaire. Humérus à grand processus épicondylien. lIypotarse complet ou avec plusieurs sillons. Glande uropygienne emplumée. Marins. Zoophages. 1 seul œuf. Nidicoles. Cosmo-polites.

26. O. SPHI~NJSCIFORMES : Schizognathes. Rhamphothèque composée. Grande glande nasale. Vertèbres dorsales opisthocœles. Ailes transformées en rames. I1ypotarse simple. Métatarsiens incomplètement soudés. Plumes à hyporachis. Glande Ul'opygienne emplumée. Marins. Zoophages. Un nid. 2 œufs, blancs. Nidicoles. Antarctiques.

27. O.t HESPl~HOHNITHIFORMES: Fossiles du crétacé de l'Amérique du Nord.

28. O. GA VIIFORl\ŒS : Schizognathes. Rhamphothèqu.e simple. Grande glande nasale. Doigts antérieurs palmés, pouce petit. Tibia avec un très long processus épicnémien'. Hypotarse formant un espace triangulaire. Ca'cums développés. Plumes à hyporachis. Glande uropygienne emplumée.

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Aquatiques. Zoophag-es. Pas de nid. 2 œufs, tachés. Nidifuges. Régions arctiques.

29. O. COLYMnIFORMES: Palais, rhamphothèque, g-Iande nasale, tibia, cœcums, plumes et glande urop)'gienne comme les G?viiformes. Doigts antérieurs pinnés, pouce petit. lIypotarse complet. Aquatiques. Zoophages. Un nid. 3 à 5 œufs. Nidifuges. Cosmopolites.

30. O. HALLIFORMES : Schizognathes, holorhinnux. Rhamphothèque simple. 4 doigts bien développés dont 3 antérieurs. Sternum avec longs processus latéraux simples. lIypotarse avec une haute épine. Glande

UI'O-pygienne emplumée. Paludicoles. Un nid. 5 à 10 œufs jaunâtres, unicolol'es ou tachés. Nidifuges. Cosmopolites.

31. O. OpISTIIOCOMIFORMES: Palais, nasaux, rhamphothèque et glande uropygienne comme les Ralliformes. 4 doigts dont 3 anLél'ieurs. Sternum à une seule entaille. Coracoïdes se touchant. Grands cœcums. Un nid. 4 œufs, tachés. Néotropicaux.

:12. O. COLUMBIFOR}IES : Schizognathes, schizorhinaux. Rhampho-thèque simple'Adoigts dont3antérieUl's. lIypotarse canaliculé.Cœcums petits. Glande uropygienne nue ou absente. Terreslt'es. Phytophages. Un nid. 2 œufs, blancs. Nidicoles. Cosmopoiites.

33. O. PTf:ROCLIDIFORl\IES : Palais, nnsaux, ~'hamphothèque et hypo-tarse comme les Columbiformes. Pou~e rudimentnire ou nul. Cœcums grands. Glande uropygienne nue. Terrestres. Pas de nid. :1œufs, cylindriques tnchés. Nidifuges. Tropicnux ou Asiatiques.

34. O. TUHNICIFOHMES : Pnlnis, nnsaux, pouce et cœcums comme les précédents, sternum nvec seulement de grnnds p1'Ocesslls laté1'O-postérieurs. Fourchette à hypocléidiulll. Coracoï(lcs sépal'és. IlJpotnrse complet. Glande uropygienne emplumée. Terreslt'e!l. Pas de nid. Nidifuges. Cosmo-polites.

35. O. GALLIFORMES: Pnlais, nasaux, fourchette, h)1lOtarse ei cœcullls comme les Turnicifol'lnes. Pouce développé. Stel'l1Ulll avec de grandl1 pro-cessus obliques et latéro-postérieurs. Coracoïde!l se touchant. Glande U1'O-pygienne emplumée, exceptionnellement absente. TeITeslt'es. Nidifuges. Cosmopolites. 3 S. O. :

MÉ(I'APODIENS, CllACIHNS,

PllAS/A-lVlENS.

Ile S. el.

PALÉOGNATHES :

Main et côtes comllle les Néognathes. Palais paléognathe. Vertèbres caudales généralement non soudées en un p)'gostyle. Os du bassin soudés avec une incisure ilio-ischiatique, au moins à l'état jeune. Stel'l1um le plus souvent sans bréchet. Un pénis. Oiseaux ne volant

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pas ou mal. Terrestres. Nidifuges. 7 O. exotiques ou fossiles: TINAMI-FOnl\ŒS, APTJ~nYGIFOHMES,

t

AEPYOHNITHIFORMES,

t

DINOR-NITHIFOHMES, nIlI~IFOnMES, STRUTHIONIFORMES, CASUAHII-FORMES.

III" S. cI.

t

SAURURÉS : 3 métacarpiens et doigts séparés. 1er doigt avec 2, 2" et 3" avec 3 phalanges, chaque doigt terminé par une griffe. Ver-tèbres amphicœles. 21 vertèbres caudales non terminées par un pygostyle avec 24 rectrices attachées par paires à 12 vertèbres caudales. Os du bassi~ non soudés. Dents implantées dans des alvéoles aux 2 maxillaires. Côtes à une ;-,eule tête arliculail'e, sans apophyses uncinées. Un O. fossile : Al\CILEOPTI~n YU 1FOHl\ŒS.

Pour plus de détails, consulter : ARRIGONIDEGLIODDI, 1902 ; BEDDARD,

1898;

BREIIM, éd. française; DCBOIS,

1891;

GADOW,

1893;

NAUMANN,1905;

NEwTo:-;,

1&96;

SIIARPE,18U9-1!J09.

VI. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE

ET STRATIGRAPIlIQUE

Les Oiseaux, contrairement à beaucoup d'autres classes d'animaux, habitent à peu près toute la surface du globe. Les espèces cosmopoÎites, quoiqu'accrues du fait de l'homme, sont cependant rares et appartiennent surtout à des formes aquatiques. Chaque zone a ses espèces particulières. Généralement l'aire de dispersion d'un Oiseau ou d'un groupe d'O!seaux est plus étendue dans le sens des longitudes que des latitudes. Dans le Nord cependant, beaucoup de formes sont à peu près également réparties dans les 3 continents, quelques (legrés plus bas, il y a de grandes différences. La faci-lité de locomotion ne paraît pas influer beaucoup sur l'aire de dispersion, ce ne sont pas toujours les meilleurs voiliers qui ont la plus large.

L'.\mérique est la plus riche en espèces, l'Europe la plus pauvre. Cette dernière partie n'a que très peu d'Oiseaux qui ne se retrouvent .ailleurs. La région paléarctique qui la comprend est avec la région néarctique, une des moins bien caractérisée en Avifaune. Aucun grand groupe ne lui est particu-lier, la S. el. des Paléognathes n'y compte même plus de représentants.

La région Australienne, patrie des Ménuriformes, des Chionidiens, des Hhinochétiens, des Mégapodiens, des Aptérygiformes, des Casuariiformes, elc., est, surtout dans sa sous-région' néo-zélandaise, particulièrement inté-ressante.

FAUNEDE FRANCE.- OISEAUX

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Momotiell~, Stéatornithiens, Palamédeifol'mcs, Psophiens, Eurypygiens, Atlagiens, Craciens, Opisthocomiformes, Tinamiformes, nhéiformes, et la région éthiopienne celui des Musophagiens, Coliens, SCl'pentariens, Balœni-cipiens, Scopiens, Struthioniformes. La rég-ion indienne compte aussi beaucoup d'Oiseaux particuliers, tandis que la sous-rég-ion européenne qui comprend, outre le Nord et le Centre de l'Europe géogl'aphique tout le nOl'd de l'Asie, c'est à dire occupe la plus gl'anùe partie de la région paléarctique, ne possède guère que quelques genres spéciaux des S. F.

Embcrizùzae,

FI'ùz-gillinae

(entre autres le G.

Coc{'othl'(lllstes)

et les G.

Lagopus, Tetrao,

Lyrul'us, Tetrastes

de la F. des

Tetraon'-dae).

Les plus anciens Oiseaux connus, sont les

Al'ché£optery.l'

trouvés dans le Jurassique supérieur de Solenhofen et le

Laoptery.!: prisca

l\fARsn, Oiseau à affinités douteuses des couches à peu près correspondantes du \VJoming.

Au Crétacé apparaissent les

Ichthyorllis

et les

lIesperornis,

formes aqua-tiques américaines aux mâchoires armées de dents bien développée!l.

Les périodes géologiques tertiaÎl'es ont fourni en France une grande quan-tité de restes d'Oiseaux. Le climat était alors très chaud, aussi l'Avifaulle comme le reste de la Faune et la Flore montre de nombreuses formes qui sont actuellement tropicales: Salanganes, Couroucous, Perroquets, Serpen-taires, Flamands, Ibis, Pélicans, et même un Coq

(Gallus

bral'lll'diGERvAIS). Au début de ces périodes, à l'Eocène inférieur, avaient vécu dans le bassin de la Seine, les

Gastornis,

Oiseaux atteignant la taille de l'Autruclle, et à la fin, au Pliocène, se rencontraient dans l'Inde des Autruches et des Casoars et les Nandous apparaissaient dans l'Amérique du Sud où ils exist~nt encore maintenant.

Le Quaternaire de France montre à ses débuts une Avifaune bien diffé-rente de celle qui l'a précédée. Le climat, devenu très froid, a fait disparaître les espèces tropicales et au contraire permis l'habitat d'espèces aujourd'hui septentrionales comme

Nyctea nyctea

(L.) et

Lagopus lngopus

(1..).

Au commencement de l'époque actuelle ont disparu les

Dillomis

de la Nouvelle Zélande et les

Aepyornis

de Madagascar, énormes Oiseaux paléo-gnathes et dans ces derniers siècles, toute une série de formes intéressantes des Iles Mascareignes:

Didus, Pezophaps, Lcgllatia, Aphallaptel'Y.x,

etc.

Parmi les nombreuses espèces éteintes depuis moins d'un siècle, quelques unes avaient été !lignalées comme capturées en France:

Alca ~mpennis

(L.),

Pterodroma lwsitnta

(KUHL)

et l':ctopistes migratorius (1..).

Nombreuses sont encore, hélas, à l'heure actuelle, les espèces en voie de disparition.

Consulter, pour la distribution géographique: ARRIGONIDEGLIODDI,

1902 ;

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FAUN!!DE FRANCE. - OISEAUX

et V. BURG,1915; WALLACE,1876, pour la Paléontologie française: DEPÉ-RET,1892;GAILLARD,1908; MILNE-EDWARDS,1867-71,1874,1801; PARIS,1012.

Pour les diagnoses et synonymies des Oiseaux d'Europe, plus détaillées que les nôtres, on se reportera à ARRIGONIDEGLIODDI,1902; BRASIL,

1914;

DEGLANDET GERBE, 1867; DRESSER,1871-96, 1fJ03; FATlO, 1899-190//; HAR-TERT,1910-19 ... ;NAuMA],(N,1905 ;TROUESSART,1912, pour des figures en cou-leur : BOUVIER,

1910;

DRESSER, 1.871.96; NAuMANN,

1.905.

Ces ouvrages fourniront en outre une bibliographie étendue. La nomenclature qu'ils emploient n'est pas toujours identique à la nôtre, qui a été mise en accord autant que possible avec les règles actuelles de la Nomenclature suivant l'exemple d'ARRIGONI et IIARTERT principalement; mais comme nous men-tionnons à chaque espèce les principaux synonymes, le lecteur n'aura pas de peine à s'y retrouver; une partie de nos figures ont été puisées' dans certains de ces ouvrages (ARRIGONIDEGLIODDI, BRASIL, FATIO,~HARTERT).

VII. COLLECTIONS

L'étude des Oiseaux ne peut se faire sans de nombreux specImens com-prenant pour chaque espèce non seulement des adultes capturés' aux diverses saisons, mais des jeunes, des œufs et des nids.

Pour avoir une utilité scientifique, une dépouille d'Oiseau doit porter au minimum les indications suivantes: Lieu de capture suffisamment indiaué pour pouvoir être repéré sur la carte, la date: jour, mois, année, et l'indi-cation du se:k'e, déterminé par autopsie. Un Oiseau même rare, n'a aucune valeur, s'il n'est accompagné de ces indications indispensables. Le mieux est de les inscrire à l'encre de Chine sur une petite étiquelte en papiel' par-cheminé solidement fixée par une petite ficelle à la patte du sujet. Cette éti-queUe portera en outre un numéro d'ordre se reportant à un cahier où seront consignées avec les indications précédentes les suivantes qu'il est désirable de voir aussi figurer au verso de l'étiquette, à savoir: La longueur totale (L)

de l'animal, du bout du bec à l'extrémité des plus longues rectrices, l'Oiseau étant complètement étendu, mais non étiré; )'enverKure, c'est à dire la dis-tance entre les extrémités des ailes étendues en croix ; la couleur notée aussitôt que possible après la mort, de l'iris, de la rhamphothèque, de la podothèque, des griffes et àl'occasion des autres parties nues, ces couleurs étant souvent très fugaces; le

régime,

d'après le contenu de l'estomac et les

parasites (ces derniers étant conservés dans un flacon portant le numéro d'ordre de l'Oiseau). Ces notes seront heureusement complétées par tous les

FAUNE DE FRANCE. - OISEAUX 39 renseignements recueillis sur l'Oiseau considéré : son abondance ou 8a rareté, sa bionomie, le!! condition!! de S.I capture, se8 noms vulgaire!!, etc. Pour les jeunes, les œufs, les nids, il est toujours préférable de t.~cher d'avoir ceux des adultes capturés, ils 8erOlll alOI'!!POUl'VUSdu même numéro d'ordre sur l'étiquette pour les jeunes et le nid, SUi' la coquille pour les œufs. Au cahier figureront pour les œufs, leUl' nombre, l'état de leur contenu (frais ou couvés), pour le nill, l'endroit où il se trouvait (hel'hes, broussailles, etc.), sa hauteUl', sa position sur l'arbre, son orientation établie par rapport au tronc. Les indications suivantes sont moins importantes, pouvant être établies à loisir: pour 1'0i~eau, la longueur du bec (H), prise en ligne droite de l'angle frontal,l l'e",h'émilé; de l'aile (A) prise de Racour-bure au bout de la plus long'ue l'émige; de la queue

(Q)

de la naissance des rectrices médianes à l'extrémité des plus grandes rectrices; du tarse (Tl, du côté postérieur de l'llrticulation tibio-tarsienne à la partie antérieure de l'ar-ticulation du doigt médian; de ce doigt, depuis son articulation avec le tarse à son extrémilé, sans l'ongle (doigt nu) ou avec l'ongle (doigt armé).

Pour l'œuf: la forme, la couleur, le grand et le petit diamètres (Gd. el Pd.) (1). Pour le nid ~ la forme, les diamètres exlerne et inlerne, la profon-deur, les matériaux de construction. Enfin pour le tout, si possible, le nom scientifique de l'Oiseau. Pour plus de détails, consulter: MliNÉGAUX, 1908.

Préparation: La préparation de la dépouille de l'Oiseau gagne beaucoup à être faite le plus tôt possible, aussitôt les meSUl'es et notes indispensables prises, afin d'éviter les accidents de putréfaction.

Des tampons de coton hydrophile étant bourrés dans le hec, l'anus, au besoin dan!! les na.ri!les et les grosses ble!\sures, l'Oiseau netloyé avec un peu d'eau froide et les plumes séchées si c'est nécessaire avec un peu de pHltre, on incise la peau de l'abdomen de la pointe du stemum au devant de l';llIUS, saupoudrant largement, comme d'ailleurs dans toute la suite de l'opération, de plâtre ou toute autre poudre absorbante, afin d'éviter la 80uillure des plumes par le sang et la graisse, on décolle la peau de chaque côté pOUl' atteindre l,es articulations du genou. Ces articulalioils sectionn~es, on écarte la peau pour tra,ncher le corps au débul du cl'Oupion. La peau se rabat ensuite facilement les plumes en dedans, pour arrive~ aux épaules que l'on sépare. On reloume ensuite le tégument jusqu'aux commissures du bec, tranchant le cou au ras de la tête. On esl parfois obligé de fendre le cou

dor-(i) Dans toules nos diagnoses, les dimensions de l'Oiseau sont indiquées en cenli-mèlres, celles de l'œuf en millimètres.

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salement pour faire passer la tête. Ensuite, prenant soin de ne pas désarti-culer les os, on enlève l'encéphale, les yeux, la langue, le plus possible des muscles de la tête" des ailes et de la jambe en en retournant la peau, ainsi

Fig. XXX. - Oiseau dépouillé, retourné.

que les muscles peauciers, la graisse du derme, la chair et la glande du croupion (XXX). Toutes ces parties étant badigeonnées de savon arsenical et le volume de la tête rétabli par des tampons de coton, on retourne la peau dans sa position normale. On remplace alors le corps de l'Oiseau; suivant sa taille, par du coton, des étoupes, de la mousse sèche ou du foin et on rap-proche par une couture les bords incisés de la peau abdominale. La forme de l'Oiseau rétablie et les plumes hien lissées et remises en place, on l'enroule dans un cylindre de papier pour maintenir les ailes et les plumes, il ne resle plus alors qu'à laisser sécher la dépouille. Celle-ci peut se conserver ainsi, c'est le plus pratique pour l'étude et le moins encombrant, elle pourra tou-jours être facilement montée, si on le désire.

FAUNE DE FRANCE. - OISEAUX 41

Les œufs doivent être vidés de leur contenu par un seul trou fait au flanc et non par un trou à chaque extrémité. Pour faire ce trou rond et aussi petit que possible, on se sert d'une pointe d'acier à pans que l'on roule entre les doigts. Le contenu de l'œuf est expulsé par insufflation d'air dans l'intérieur à l'aide d'une effilure de verre. Un lavage de l'intérieur de la coquille e!'t utile et même nécessaire dans les cas où ayant a/l'aire à des œufs incubés, on a dû détruire l'embryon à l'aide d'une solution de potasse.

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