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c1apiculaire et diaphragmatique supérieur et en partie avec les 7 bronches costales égalementémises par la bronche principale fournissent les bronches

Dans le document Oiseaux (Page 27-33)

de 3° ordre qui donnent des

bronches récurrentes,

penniformes allant aux

alvéoles

(XXV). Le sac claviculairc est impair et en rapport avec les deux poumons, les quatre autres sont pairs. Ces sacs sont plus ou moins dévelop-pés suivant les Oiseaux et poussent des diverticules sous la peau, entre les muscles et dans les os, Ceux-ci ont une pneumaticité très réduite chez lell

24 FAUNEDE }'RANCE.- OISEAUX

Oiseaux ne volant pas et d'autant plus développée chez les autres que l'animal est plus âgé. La pneumaticité s'étend chez quelques espèces jusqu'aux vertèbres et aux phalanges; celle des os du crâne est en rapport ~non avec des sacs aériens, mais avec les sinus nasaux, les trompes

d'Eus-tache, les conduits auditifs. Les poumons des Oiseaux sont peu dilatables, les mouvements respiratoires dépendent du jeu de la cage thoracique et de la paroi abdominale agissant sur les sacs aériens. Cette action se traduit par une alternance de gonflement et de dégonflement des sacs, ceux de la partie antérieure se vidant pendant que les autres s'emplissent et récipro-quement, déterminant ainsi dans les poumons, un courant d'air continu mais en sens inverse. Cette circulation intime de l'air est un puissant régulateur thermique et remplace la transpiration cutanée pour des animaux dont l'énergie des mouvements et par suite la grande combustion se tra~uit par la température élevée du corps supérieure à 40°.

Pour plus de détails, consulter: CAMPANA,

1875;

DROSIER,

1~66;

TEGET-MEYER,1881.

12° PHONATION

Quelques Oiseaux seulement sont muets (Cigogne, Autruche), mais tous sont loin d'être aussi bien doués comme voix. Beaucoup ne font entendre que quelques sons désagréables, d'autres sont, seuls surpassés par l'homme comme étendue et flexibilité de la voix. Celle-ci est d'ailleurs en rapport avec le plus ou moins de perfection du. syrinx et prend três généralement tout son développement au moment des amours. Hors de cette époque, beaucoup d'Oiseaux ne font plus entendre que des sons peu variés. La plupart des chanteurs émettent des motifs toujours les mêmes, quelques-uns cepen-dant les varient continuellement. Les Oiseaux, même parmi les moins doués, sont susceptibles d'émettre des sons adaptés aux circonstances (appel, annonce du danger, colère, etc.), compréhensibles même pour les espèces différentes. Certains sont capables d'imiter à la perfection les sons et chants d'auh'es. espèces ou des bruits variés.

13° APPAREIL URINAIRE

Les deux reins hors de.la cavité péritonéale, sont appliqués et moulés contre le sacrum. Ils sont allongés, symétriques, le plui habituellement découpés en :J lobes, séparés mais parfois soudés l'un à l'autre. Les uretères qui ont chacun autant de branches que de lobes, restent indépendants et aboutissent au cloaque sans vessie urinaire

(XXVI).

FAt:NE DE FRANCE. - OISEAUX

25

L'urine,

pâteuse, blanchâtre, très riche en urate d'ammoniaque s'accu-mule dans le cloaque et est expulsée soit seule, soit le plus souvent avec les matières fécales.

Des

capsules surrénales

bien développées se ,"oient au devant des lobes" céphaliques des reins.

,.

ô XX

1/7

2

XXVII

1

3

Fig. XXVI. neins et organes

cr :

d,canal déférent;

r,

bourse de Fabricius; i, intestin; 0, orifice de la bourse de Fabricius; ", ", lobes moyen et inf. du rein; " capsule surrénale; l, testicule;

u, uretère.

Fig. XXVII. - Organes Q, d'après n.PERRIER: i,intestin; 0,ovaire; l, trompe; i,œuf s'engageant dans la trompe; 2, œuf se chargeant d'albu-mine; 3, œuf prêt àêtre pondu. Généralement, un seul descend à la fois.

Ho APPAREIL GtNITAL

Cf.

Les

2 testicules

blancs, dont le gauche est généralement un peu plus volumineux, sont situés en avant des reins près des capsules surrénales. Leur

épididyme

peu distinct se continue en un

canal déférent

flexueux souvent renflé en une

pésicule séminale

avant de déboucher dans le cloaque isolément, le plus souvent au sommet d'une petite papille, au-dessus des

26 FAr~E DE FRA:-ICE. - OISEAUX

orifices urinaires. Il n'existe que rarement un appareil d'accouplement,

penis fixé à la paroi antérieure du cloaque (Paléognathes, Ansériformes) composé de 2 corps fibreux et creusé d'une gouttière. En bas du cloaque s'ouvre au milieu, par un orifice transversal, un organe lymphoïde globuleux, la bourse de Fabricius (XXVI).

ç;?

Les organes droits s'atrophient de bonne heure, se développant rare-ment assez bien sans cependant être fonctionnels (Accipitriformes). L'araire gauche occupant une place analogue à celle du testicule, est une glande exogène dont l'aspect est celui d'une grappe de raisin à grains très inégaux, les arules se développant successivement. La déhiscence de la vésicule de Graaff libère l'œuf mûr qui, recueilli par un large parillon, s'engage dans

l'ow'ducle tenu en place par un mesamétrium. Dans la trompe par laquelle débute l'oviducte, s'opère la fécondation. De là, l'œuf passe dans une

challlbre albumùu'gère musculeuse à muqueuse garnie de plis hélicoïdaux que l'œuf descend en tournant, se revêtant d'une épaisse couche d'albumine. Poursuivant son chemin, l'œuf se recouvre de la membrane coquillière et de sa coquille calcaire dans l'utérus ou chambre coquillière, puis arrive à un

vagin

court et extensible qui s'ouvre dans le cloaque en arrière de l'uretère gauche. Il e:,-iste un clitoris quand le Cf de l'espèce possède lui-même un pénis. La bourse de Fabricius existe comme dans le Cf (XXVII). Pour plus de détail", consulter: BRr:'!:'!, 1883; FORBES, 1877 ;

l\IARTI'!-S'-A:'\GE,

185'1;

RETTERER, 1885.

III. REPRODUCTIOLV

La pél'iode de reproduction chez les Uiseaux des reglOIls tempérées, débute au printemps, plus ou moins tôt suivant les espèces. L'accouplement y est précédé de manifestations parliculières. Le Cf paré d'un plumage frais, souvent spécial (plumage de noce) cherche à captiver la

ç;?

par l'étalag-e de sa parure, par des danses, par des combats avec d'autres

Œ,

le plus souvent par son chant dont toutes les qualités sont développées au moment de la maturité sexuelle. La plupart des Oiseaux sont monogames elle

Œ

défend énergiquement '!la

ç;?

contre les entreprises des célibataires et des veufs, Accidentellement, et seulement dans certaines espèces, un Cf s'accouple avec une

ç;?

d'espèce voisine donnant ainsi des hybrides le plus souvent identiques entre eux.

Le mal'iage accompli, le couple se met à la recherche de l'endroit, généra-lement caché ou inaccessible, où la

ç;?

pourra effectuer sa ponte. Certains

FAUNE DE FRAXCE. - OISE.U'X 27

XXW./I

v

/71/

Fig. XXYIII. - Coupe d'un œuf: a, clwndH'C à air; h, albuminc; c, coquillc; h, cha-lazc; i, cicatriculc; m, m', les 2 feuillets dc la membranc CO(luillièl'c;t',,ilellll~.

a

œufs est eu raison inverse de leul' nOlllbl'c. La couleur

des œufs déposé!! dans des .

cavités esl le plus souvent blanche ou unicolore, les ault'es sQut fréquem-ment tachetés et présentent de nombreux cas d'homochromie.

L'œuf volumineux des Oiseaux a une structure complcxe. Au cenll'e le

jal/Ile ou masse l'iteUille, sphél'ique, constitué par un vitellus hlanc ou formatif entourant le vitellus jaune ou nutritif avec en un point un épaissis-llementlenticulaire, la dcatricule envoyant au centre du viteJlu!! jaune Ull

prolongement claviforme, la latebra. Le jaune recou,'cl'l par la membraue vitelline est entouré par le blanc ou albumen dont le!! prelllièl'e!! couche!! Oiseaux déposent leurs œufs à même le sol, un rocher ou un trou d'arhre, ]a plupart construisent pour les recevoir, un nid dont la situation et l'archi-tecture, très variables, sont constantes pour un groupe ou une espèce donnée. Ces nids, quelquefois simple dépression du sol, mais souvent petites merveilles de construction, ont parfois leurs matériaux réunis et agglutinés par une sécrétion salivaire spéciale se durcissant à l'air. Les Salanganes font ]e leur uniquement à l'aide de cette salive.

Fréquemment, les couples s'éloignent les uns des autres pour établir leur nid, d'autres au cont~aire se recherchent pour constituer des colonie!!. Chez quelques-uns même, les nids sont réunis dans un ensemble conslruit en commun, où les pontes de p]u!!ieurs

9

sont effectuées dans un même nid,

Beaucoup d'Oiseaux ne font qu'une ponte chaque année, d'auh'es, le!! jeunes élevé!!, pondent à nouveau, cette seconde fois seulement ou pour recommencer plu!!ieurs fois de même, Le nombre des {l'ufs d'une ponle, leur forme, leur grandeur

et leur couleur, sont assez fixes dans les groupes ou ]es espèce!!. Certains Oi-seaux ne pondent qu'un seul œuf (Pl'Ocellariiformes, Alciforllles), d'autres plus de 20. La moyenne très générale est de .{ à ô. On retient 6 formes princi-pales: sphél'ique, m'alaire, ovée, f)\'oïconiquc, t'lIip-tiquc et c,'liudrique (XXJX) avec tou:>les iuterlllédiaire!!, La dimension rcIati,'e des

28 FAUNE DE FRANCE. - OISEAVX

s'étendent vers les pôles en cordon spiralé, les chalazes

(XXVIIl).

La zone moyenne du blanc est la plus dense. L'albumine présente une composition variable que la coction met bien en évidence. Dans les Passériformes, entre autres, le blanc cuit reste transparent (TARCIIANOW, 1889). Une

membrane coquillière double, enveloppe le blanc, ses deux feuillets écartés au gros bout de l'œuf renferment un espace gazeux, la chambre à

air. Enfin cette membrane est recouverte par la coquille dure et poreuse, kératine imprégnée de carbonate de chaux et souvent pigmentée. Pondus à un jour au moins d'intervalle, les œufs ont besoin pour se développer d'un certain nombre de jours pendant lesquels ils doivent rester la plus grande partie du ,temps à une température constante voisine de celle de l'Oiseau. Cette période d'incubation varie pour les Oiseaux de nos pays de 12 à 30 et quelques jours. Certains Oiseaux commencent l'incubation au premier œur

Fig. XXIX. - 6 formes d'œufs : i, ové; 2, ovale; 3, sphérique; 4, piriforme; 5, ellipliql.le; 6, cylindrique.

pondu (ovitéges), alors l'éclosion des jeunes se fait successivement, le plus souvent quand la ponte est terminée (ovinudés), les petits dans ce cas éclosent ensemble.

L'incubation est pratiquée soit par la<.;;> seule, soit alternativement par

cf

et<';;>,parfois par le

cf

seul. Pendant que la<.;;>couve, le

cf

la garde, lui apporte à manger et souvent la charme de !'Onchant. Les OiseauI ne couvent pas

FAUNEDE FRANCE.- OISEAUX 29

tous leurs œufs. Les Coucous dont la ponte est espacée pondent chacun de leurs œufs dans le nid d'autres Oiseaux qui se chargent de l'incubation. Les Talégalles et quelques espèces voisines d'Australie réunissent un gros amas de feuilles mortes et de terre au centre duquel plusieUl's

9

déposent leurs œufs qu'incube la chaleur de fermentation de ce milieu, sous la surveillance des parents.

Pour éclore, le petit casse la coquille devenue plus mince et fragile avec son bec où, sur le bout du culmen, s'est développé un petit tubercule calcaire caduqu~, le

diamant.

A sa naissance, le petit est nu, les yeux 'clos, peu capable de mouvement

(gymnopœdes)

ou à l'état de poussin, c'est-à-dire couvert de duvet

(pti/opœdes).

Les poussins ou demeurent un temps variable dans le nid avant de pouvoir suivre leurs parents

(nidicoles)

ou le quiltent de suite pouvant à peu près se suffire à eux-mêmes

(nidi(uges).

Pour plus de détails consulter: DESMURS,1880; GADOW,1893; I1ERVITSON,

1856;

LATASTE,

1889;

LEFÈVRE,18!lD; NEWTON,

1896;

SIIARPE,

189,8;

SrcIIETET, 1891.97.

IV. BIO NOJlIE, MIGRATIONS

Le régime alimentaire des Oiseaux, très variable mais défini pour une espèce donnée, permet de les diviser en

zoophages, phytophages,

omni-vores.

Dans les premiers, on distingue des Oiseaux

carniyores, piscivores,

insectiyores,

etc. Dans les seconds des

herbivores, gl"{Ifliyores,

bacci-~Iores,

etc. La nourriture peut d'ailleurs être variable avec l'époque de l'année. Beaucoup d'Oiseaux normalement granivores sont insectivores pendant la période de reproduction, inversement des insectivores devie~nent baccivores en automne et en hiver. Grâce à celte diversité de régimes, on rencontre partout des Oiseaux, en tous lieux où la nourriture ne leur fait pas défaut. Ils s'y trouvent naturellement en nombre d'autant plus grand d'espèces et d'individus que L'endroit leur o/fl'e une quantité et une variété de nourriture plus grandes. Le régime déterminant l'habitat, il y a des espèces

terrestres

et des espèces

aquatiqlles,

parmi les premières des Oiseaux

si/Yicoles, agricoles, sa.r:icoles,

etc., dans les dernières des Oiseaux

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