orrespond à la multipli ité de
X∗
au point
H
.Remarque 1.3.1. Il existe une déntion plus générale de
µ(X ∩ H)
qui reste valide lorsquelessingularitésnesontpasisolées,voir[Pa 1988,Pa 1991℄.Lethéorèmepré édent a été aussi généralisé par A. Parusinskiau as des se tions dont lelieu singulier est non isolé.•
Cal ul deµ(XG∩ H0)
Lemme 3. Soit
XG ⊂ P(g)
une variété adjointe. SoitH0
un hyperplan déni par un élément régulier nilpotenth0
. AlorsX ∩ H0
a un unique point singulier.Démonstration. Un élémentréguliernilpotent
h0
est ontenudans un uniqueborelb⊂ g
(rappelons quepour un hoixd'ordre sur lesra ines ondénit une sous-algèbre de borel de
g
en posantb = h ⊕ (⊕α∈R+gα)
).Orle entre du nilradi ald'unborel est dedimension1
([Hu 1995, Kna 1996℄). Don il existe un unique, à un s alaire près, ve teurv
tel queB([g, h0], v) = 0
(oùB(, )
est la formede Killing).Par invarian ede la formede Killing, on aB(h0, [g, v]) = 0
. DonH0
est tangent à la variétéG.[v]
en un unique point[v]
. Il reste à voir quev
est un ve teur de plus haut poids pour identierG.[v]
etXG
. Pour ela on hoisit une base de ra ines simples,α1, ..., αn
ave pour ve teurs propres orres-pondantsZα1, ..., Zαn
, on noteα˜
la plus haute ra ine deg
et son ve teur propre asso iévα˜
. L'élémenth0 = Zα1 + ... + Zαn
est régulier nilpotent, et on a bienB(h0, [g, vα˜]) = 0
puisque
[g, vα˜] ⊂ b
.2
Nous noterons
r ⊂ g
l'ensembledes éléments réguliersdeg
. C'est à dire quex ∈ r ⇔
Lemme 4. Soit
H ⊂ Cr
une hypersurfa e quel onque dénie par
f = 0
, soitH ⊂ g ≃ g˜ ∗
l'hypersurfa e donnée par
f ◦ Φ = 0
. Alors on a pourx ∈ ˜H ∩ r
, régulier,multxH =˜
multΦ(x)H
.Démonstration. On suppose
x ∈ ˜H ∩ r
et on notey = Φ(x)
. La règle de la haîne donne∂i(f ◦ Φ)(x) = P
j∂jf (y).DPi,j(x)
oùDPi,j = (∂iPj)ij
. Un théorème de Kostant ([Kos1963℄, Theorem 0.1) assure queDPi,j(x)
est de rang maximum si et seulement six ∈ r
. On en déduit quex
est singulier pourf ◦ Φ
si et seulement siy = Φ(x)
est singulierpourf
.Supposonsmaintenantquey
soitdemultipli iték
,en prenantlesdérivés su essives def ◦ Φ
ona bien quex
est aussi de multipli iték
.2
Lemme 5. Soit
Xˆ∗
G⊂ g∗ ≃ g
etsoitN(g) ≃ N(g∗)
lenil nedeg
. Sig
estunealgèbrede Lie simpledetypeΓ
dontlediagramme posséden
ra ineslonguesalorsmultN(g∗)
lisseˆ
X∗
G =
n
.Remarque 1.3.2. On a bien
N(g∗) ⊂ ˆX∗
G
puisquepar dénition six ∈ N(g∗)
alorsx
et nilpotentetdon sa partiesemi-simplexs
estnulle.Il vientalors∆(x) =Q
α∈Rlα(0) = 0
.Démonstration. Il sut de rappeler que
N(g)
est déni parP1 = ... = Pr = 0
et que de plusN(g)
lisse= N(g)∩r
.Onappliquelelemmepré édentaupoint(0, 0, ..., 0) = Φ(N(g)) ∈
Φ( ˆX∗
G) = H
.LorsqueG
est detypeA − D − E
,alorsΦ( ˆX∗
G) = ΣG
etΣG
étantle dis rimi-nantd'unesingularitésimpletellequeµ = n
,onendéduitquemult(0,...,0)ΣG = n
.LorsqueG
estdetypeB −C −F −G
onaaussimult(0,...,0)H = n
.Eneet,H
estdonnée parun po-lynmeenλ1, ..., λr
etΣΓ∗
est lase tiondeH
obtenue en prenantλ1 = ... = λr−n= 0
.Or lesλi
pouri ≤ r − n
viennentde polynmesinvariantsde degrésinférieursauxpolynmesPj
pourj > r − n
. Lepolynme∆XG
étanthomogène,lesmonmes faisantintervenir desλi
avei ≤ r − n
seront toujours de degré supérieurs aux monmes ne faisant intervenir quedesλj
pourj > r −n
(detelsmonmesexistentpourlespolynmesquel'on onsidère i i).Ainsipour untelpolynme,onne hangepaslamultipli itéde l'origineen imposantλ1 = . . . λr−n= 0
.Donmult(0,...,0)H = mult(0,...,0)ΣΓ∗ = n 2
Rappelons que si
h0
est un élément régulier nilpotent, alorsN(g)
lisse= G.h0
. En ombinant leslemmes i-dessus on obtient grâ eau théorème 1.3.1,µ(X ∩ H0, x) = n.
Remarque 1.3.3. Ce al ul de
µ(X ∩ H0, x)
expliquepourquoiH0
estlebon hyperplan dans la onstru tion de Knop. C'est en eet l'élément régulier dont l'orbite est envoyée sur le point le plus singulier deΣG
.•
Cal ul de la partiequadratique deX ∩ H0
Considérons
X ⊂ P(V )
une variété proje tive munie de oordonnées lo ales aupoint(x1, x2, ..., xn, fn+1(x1, ..., xn), ..., fn+a(x1, ..., xn))
, avex = (0, ..., 0)
. On aalorsTxX = {∂xi}
etN∗
xX = {dfµ}
,etondénitlase onde formefondamentale deX
enx
en oordonnées par,IIX,x = ∂
2fµ
∂i∂j
|xdxi◦ dxj ⊗ ∂fµ ∈ S2T∗
xX ⊗ NxX.
On envisagera souvent par la suite
IIX,x
ommel'appli ation,IIX,x : Nx∗X 7−→ S2Tx∗X
IIX,x(H) = QHx.
I i
QH
x
est la partie quadratique deX ∩ H
au pointx
etH
représente à la fois un hyperplan deP(V )
ainsi que la forme linéaire orrespondante. Le rang deIIX,x(H0)
est don lepremierinvariantdeX ∩H0
qu'ilnousfaut al uler.Pour elaonutiliselaltration par les espa es os ulateurs,ˆ
x ⊂ ˆTxX ⊂ ˆTx(2)X ⊂ ... ⊂ ˆTx(k)X ⊂ ˆTx(k+1)X = V.
Lorsqu'on a une représentation de groupe
(Vλ, G)
et queX = G/P = G.[vλ]
, ette ltrations'expli ite àl'aide de l'identi ationsuivante,ˆ
Tv(i)λX = g(i)vλ
où
g(i) = g⊗i/{x ⊗ y + y ⊗ x − [x, y]|x, y ∈ g}
pouri ≥ 2
etg(1) = g
.Ainsi
IIG/P,vλ(N∗
vλG/P ) = g(2)vλ
modgvλ
. Dans notre situation oùX = XG
est la variété adjointe, notonsα˜
laplus haute ra ine,onaIIXG,vα˜(H0)(Z1vα˜, Z2vα˜) = B(h0, Z1Z2vα˜).
Supposons que
Z1vα˜ = [Z1, vα˜]
soit une dire tion dégénérée pourQH0
vα˜ = IIXG,vα˜(H0)
, alors ondoit avoir pour toutZ ∈ g
,B(h0, [Z, [Z1, vα˜]]) = 0
e qui par invarian ede laformede Killingrevient àdire que
∀ Z ∈ g
,B(Z, [h0, [Z1, vα˜]]) = 0.
Maisla formede Killingest non dégénérée don l'égalitépré édente implique
[h0, [Z1, vα˜]] = 0.
On en déduitune ara térisationdes dire tions dégénérées de
QH0
ker(QH0
vα˜) = gh0 ∩ ˆTvα˜XG.
Enadoptant lesnotations [Bou1968℄ pour lessystèmesde ra ines des algèbresde Lie simples, onprouve Lemme 6. Si
g= sln+1
alorsker(QH0
vω1+ωn) =< (Z−α1 − Z−αn)vω1+ωn >
. Sig= so2n+1
alorsker QH0
vω2 =< (Zǫ1 − Zǫ2)vω2 >
aveǫ1 = −α2 − α1
etǫ2 = −α2− α3
. Sig= sp2n
alorsker QH0 = {0}
Sig= so2n
alorsker(QH0
vω2) =< (Zλ1 − Zλ2)vω2, (Zλ3 − Zλ4)vω2 >
, aveλ1 = −α2− α1
,λ2 = −α2 − α3
,λ3 = −α2− α3− α4− ... − αn−2− αn−1
,λ4 = −α2− α3− α4− ... − αn−2− αn
. Sig= e6
alorsker(QH0
vω2) =< (Zµ1− Zµ2)vω2, (Zµ3+ Zµ4− Zµ5)vω2 >
, aveµ1 = −α2− α4− α3
,µ2 =
−α2−α4−α5
,µ3 = −α2−α4−α3−α1
,µ4 = −α2−α4−α5−α6
etµ5 = −α2−α4−α3−α5
. Sig= e7
alorsker(QH0
vω1) =< (Zν1 − Zν2)vω1, (Zν3 + Zν4 − Zν5)vω1 >
, aveν1 = −α1− α3− α4 − α5
,ν2 = −α1− α3− α4− α2
,ν3 = −α1− α3− α4− α5− α6− α7
,ν4 = −α1− α2− α3− 4α4− α5
etν5 = −α1− α2− α3− α4− α5− α6
. Sig= e8
alorsker(QH0
vω8) =< (Zρ1− Zρ2)vω8, (Zρ3 + Zρ4− Zρ5)vω8 >
, aveρ1 = −α8− α7− α6− α5−
α4− α3
,ρ2 = −α8− α7− α6− α5− α4− α2
,ρ3 = −α8− α7− α6− α5− 2α4− α2− 2α3− α1
,ρ4 = −α8− α7− 2α6− 2α5− 2α4− α2− α3
,ρ5 = −α8− α7− α6− 2α5− 2α4− α2− α3− α1
. Sig= f4
,ker(QH0
vω1) =< (Zδ1− Zδ2)vω1 >
, aveδ1 = −α1− α2− 2α3
etδ2 = −α1− α2− α3− α4
. Sig= g2
,ker(QH0
vω2) = {0}
.Démonstration. On peut dé rirel'espa e tangent
Tˆv
˜
αX
, ommel'espa eengendré par les ve teurs de la forme[Zλ, vα˜]
, oùλ
est une ra ine négative, somme de ra ines simples négativesλ = Pn
représentation adjointe agit par translation, puisque le ve teur
[Zλ, vα˜]
a pour poidsλ + ˜α
. Appliquons maintenanth0 = Zα1 + · · · + Zαn
,[h0, [Zλ, vα˜]] =
n
X
i=1
[Zαi, [Zλ, vα˜]].
Chaqueve teur
[Zαi, [Zλ, vα˜]]
apourpoidsα−(m˜ i−1)αi−Pn
j6=i,j=1miαi
.Représentons les ve teurs deTˆα˜X
par les poids orrespondants. On ommen e par le poidsα˜
, asso ié auve teurvα˜
,etontranslatesu essivementpar les−αi
( e irevientàregarder leréseau des poids de la représentation deH ⊂ P
, partie semi-simple du groupe paraboliqueP
qui dénit
X = G/P
, agissant surTvα˜X
). On obtient ainsi une haîne de poids à partir de laquelle on peut lire, à onstante de stru ture près, l'a tion deh0
sur les ve teurs orrespondants. En eet pour onnaître l'a tion deh0
il sut maintenant de translater parαi
. On remarque que si plusieurspoids sont translatés parh0
sur un même, on peut former des dire tions dégénérées :Prenonspour ommen erle as