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2. MATERIEL ET METHODES

3.3 Caractéristiques des populations

3.3.6 Mortalité

La mortalité des populations a été calculée selon la méthode de Robson et Chapman (1961) et de la courbe de capture de Rickers (1980). On retrouve les résultats au tableau 8. La principale source de variabilité entre les deux méthodes provient des différences d'abondance des classes d'âge. Au lac Larose, la classe 6+ n'est pas présente chez les individus capturés. Nous avons donc préparé les courbes de captures pour chaque lac. La courbe de capture a un énorme avantage par rapport aux estimations d'après la composition par âge et sur les tracés arythmétiques d'abondance aux âges successifs quand il s'agit d'analyser la variation du taux de survie (Rickers 1980). Ainsi, le taux de survie d'une telle courbe peut être calculé. La méthode de Baranov (1918; in Rickers 1980) permet de calculer le taux de survie (S) et le taux de mortalité (1-S). Pour ce faire, nous avons utilisé les tranches d'âge les plus représentées au niveau des captures (Trois Caribous : 4 à 6 ans et Larose : 9 à 11 ans) en assumant l'hypothèse d'égalité des classes d'âge et un taux de mortalité constant. Les résultats sont présentés au tableau 9. Toutefois, il faut être prudent face à ces résultats car au lac Larose, l'absence de la classe 6 ans implique que nous n'avons pas égalité des classes d'âge et que le taux de mortalité n'est pas constant.

L'examen des courbes de capture (figure 13) révèle qu'au lac des Trois Caribous, les classes d'âge de 4 à 9 ans sont les plus vulnérables à l'engin, la mortalité est relativement constante et que la mortalité est augmentée pour les classes de 8 à 10 ans. Au lac Larose, outre l'absence de la classe d’âge de 6+ ans, on constate que la mortalité est très importante chez les classes d’âge de 7 et 8 ans.

Elle est constante chez les individus entre 9 et 11 ans et diminue à partir de 12 ans.

Les résultats de ces différentes méthodes sont sensiblement les mêmes, confirmant ainsi que la mortalité est plus importante au lac des Trois Caribous qu'au lac Larose. La courbe du lac Larose présente l'allure typique d'une population exploitée tandis que celle du lac des Trois Caribous est caractéristique des populations inexploitées.

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Tableau 8. Estimation des taux de survie et de mortalité chez les ombles chevalier du lac des Trois Caribous et Larose, selon les méthodes de Robson et Chapman et de la courbe de capture de Rickers

Lac des Trois Caribous Lac Larose Robson et Chapman

Fraction de la série d'âge 4 à 9 9 à 13

Taux de survie 0,510 0,553

Taux de mortalité (1-S) 0,490 0,447

Taux de mortalité instantané 0,673 0,592

Méthode de la courbe de capture de Rickers

Coefficient de régression (R²) R= 0,9871 R= 0,7422

Equation de régression

Log (captures) 2,605 + -0,245 Age 2,820 + - 0,208 Age

Taux de survie 0,569 0,619

Taux de mortalité 0,431 0,381

Taux de mortalité instantané 0,564 0,480

Tableau 9. Estimation des taux de survie et de mortalité chez les ombles chevalier du lac des Trois Caribous et Larose, selon la méthode de Baranov

Lac des Trois Caribous Lac Larose

Fraction de la série d'âge 4 et 5 ans 9 et 10 ans

Taux de mortalité instantané 0,6390 0,4055

Survie 0,5290 0,6637

Mortalité annuelle 0,4727 0,3363

Figure 13. Courbes de capture des ombles chevalier pour les lacs des Trois Caribous et Larose,

37 4. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS

Selon Dumont et Monette (1978), l'omble chevalier d'eau douce peut être considéré comme une espèce marginale et peut être même éteinte dans plusieurs lacs du sud du Québec. Sur le territoire libre de la Mauricie, les trois lacs sur lesquels porte la présente étude constituent les seuls plans d'eau où la présence d'omble chevalier avait été mentionnée récemment. Ces lacs ne profitent d'aucune mesure particulière de protection telle que celle qu'on pourrait retrouver dans les territoires organisés (aucune exploitation, aucun développement de villégiature, etc.). Cette étude a donc permis de faire une description comparative de l'état des populations d'omble chevalier de ces trois lacs et de tenter d'orienter la gestion de cette espèce en territoire libre.

Selon les résultats obtenus, il appert que les trois milieux étudiés ici seraient en principe favorables à la survie de l'omble chevalier. Au niveau des relations interspécifiques, la présence d'omble de fontaine ne semble pas un obstacle au maintien d'une population d'omble chevalier vivant dans le même plan d'eau. La profondeur des lacs serait un des facteurs permettant aux deux espèces de cohabiter (Saunders et Power 1969). De façon générale, les niches écologiques de ces deux espèces ne semblent pas se confondre, la première fréquentant des zones plus profondes que la deuxième (Everhart et Waters 1965; Saunders et Powers 1969). Il est à noter qu'au lac Larose, le MLCP a ensemencé de l'omble de fontaine entre 1978 et 1987. Au lac à Bouchard, selon M. H. St-Amant (contracteur forestier ayant construit le chemin d'accès au lac), il y aurait eu ensemencement d'omble de fontaine vers 1950. On constate donc que l'introduction de cette espèce ne semble pas affecter la viabilité des populations d'omble chevalier. Nos résultats nous indiquent aussi la présence de meunier noir dans les trois plans d'eau et d'un nombre important de meuniers rouges au lac des Trois Caribous où cette espèce est dominante au niveau des captures. Très peu d'études ont été réalisées sur l'utilisation des ressources alimentaires des jeunes ombles chevalier de l'année (0+) mais il est possible qu'une certaine compétition alimentaire s'exerce. Les interactions (compétition ou prédation) s'exerçant entre les jeunes stades restent toutefois inconnues et les données actuelles ne permettent pas d'évaluer l'effet de ces interactions sur le recrutement de l'omble chevalier.

À notre grande surprise, la pêche expérimentale effectuée au lac à Bouchard n'a permis de capturer aucun omble chevalier. Pourtant, un technicien du MEF qui avait pêché dans ce lac en mai 1988 avait capturé un spécimen d'omble chevalier de 19 cm qui a été dûment identifié. A la suite de cette identificaton, le lac à Bouchard avait été ajouté à la liste du MEF comme renfermant une population d'omble chevalier. On n'avait à cette époque aucune information sur l'abondance mais on sait par une pêche expérimentale que le lac Lejeune, situé en amont, ne renfermait pas d'omble chevalier et qu'une série de barrages en aval interdisait toute possibilité de migration de l'aval vers le lac à Bouchard. Selon M. Beaudoin, propriétaire de longue date d'un chalet sur ce lac, il y aurait eu introduction de meunier noir il y a 7 ans et depuis, la qualité de la pêche sportive s'est beaucoup dégradée.

Compte-tenu du fait que ce plan d'eau abritait une population d'omble chevalier depuis probablement des centaines d'années, et que l'introduction d'omble de fontaine ne semble pas avoir eu d'effet néfaste, on peut donc se demander quel phénomène a entraîné la disparition de l'espèce entre 1988 et 1996.

Tout d'abord, il convient de mentionner que le lac à Bouchard se distingue des deux autres lacs à l'étude par sa petite superficie (16 ha) et son pH (5.78; 10-13 °C). Mais surtout, il est encaissé entre de hautes parois rocheuses et l'absence presque permanente de vent est un élément caractéristique du site. Cet élément se réflète assez bien au niveau du profil de température qui indique qu'il s'agit d'un lac de type arctique en raison du faible transfert d'énergie dû à l'absence de vent. Sous le thermocline, le pourcentage de saturation en O2 présente une forte diminution allant de 52 % à 15 mètres jusqu'à 0 % dans la zone inférieure de l'habitat préférentiel estival (20 m). Cette situation serait attribuée à la consommation élevée en O2 (DBO5) par les phénomènes de décomposition se produisant au fond et à du faible contact thermique entre les différentes masses d'eau durant l'été.

Selon Dumont et Monette (1979), certains critères semblent influencer négativement l'omble chevalier :

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- La superficie du lac inférieure à 20 ha peut être un facteur limitatif au maintien à long terme d'une population d'omble chevalier.

- La faible profondeur.

- Le pourcentage de saturation en oxygène à 15 m en été, inférieur à 30 %.

- La présence d'espèces compétitrices.

- Le pourcentage du périmètre du lac couvert de chalets ou de zones de villégiature.

D'emblée, ces constatations nous indiquent la fragilité de la population qui était établie au lac à Bouchard car ce plan d'eau est d'une faible superficie (16 ha) et possède une population d'omble de fontaine et de meunier noir. Toutefois, la profondeur moyenne, le pourcentage de saturation en oxygène dans l'habitat préférentiel et le pourcentage du périmètre du lac occupé par les deux chalets (3,24 %) ne semblent pas être des facteurs susceptibles d'affecter la population d'omble chevalier.

Peu d'études ont été réalisées afin de préciser les valeurs critiques du pH et l'impact des précipitations acides sur l'omble chevalier d'eau douce (Clément 1988). Selon Haines (1981), les précipitations acides ont un impact sur les populations de poissons en général en provoquant une hausse de la mortalité, une diminution du taux de croissance et un insuccès dans le recrutement. Les travaux de Haines (1981) ont démontré que les populations d'omble chevalier d'eau douce cessent de se reproduire, déclinent ou s'éteignent à un pH proche de 5.

Nous émettons donc l'hypothèse que dans le cas du lac à Bouchard, la population relictuelle était déjà dans une situation d'équilibre précaire en raison des conditions extrêmes de l'habitat. La modification même légère du milieu, par l'introduction du meunier noir, a provoqué un déséquilibre qui, ajouté aux conditions prévalentes, a provoqué la disparition de la population.

Au niveau des lacs Larose et des Trois Caribous, les tendances qui se dégagent de l'examen des résultats indiquent que les ombles chevalier des deux lacs présentent des structures de taille et d'âge différentes. Au lac des Trois Caribous, la dynamique de la population est représentative des autres populations isolées que l'on retrouve au sud de l'aire de répartition de l'espèce. La

distribution des longueurs totales présente une distribution asymétrique déplacée vers la droite.

De plus, la distribution des fréquences d'âge indique que les groupes d'âge de 3 et 4 ans dominent dans les captures ce qui est caractéristique des lacs septentrionaux inexploités (Johnson 1980). La faible représentativité des jeunes classes d'âge pourrait s'expliquer par la sélectivité des engins qui sont installés au fond. Il est possible que les jeunes ombles aient un comportement pélagique en raison d'une forte densité et qu'ils soient inaccessibles par les engins tels qu'installés. Il y aurait donc lieu d'inclure la zone pélagique au protocole d'échantillonnage présenté ici et d'en effectuer la validation en vue d'établir une méthode normalisée pour la pêche expérimentale de l'omble chevalier d'eau douce.

L'estimé du taux de mortalité indique que la mortalité est plus importante au lac des Trois Caribous qu'au lac Larose malgré que la population n'y soit pas exploitée. Notons qu'au lac Larose, quelques ombles chevalier sont capturés par les pêcheurs sportifs mais ces captures sont marginales. La courbe de capture du lac des Trois Caribous est caractéristique des populations inexploitées. Le taux de mortalité serait donc dû à la faible productivité du lac. D'ailleurs, la courbe de croissance indique que la croissance est faible après 4-5 ans, soit l'âge moyen de la maturité sexuelle. La courbe de capture de la population du lac Larose indique clairement la force inégale des classes d'âge. Toutefois, nous n'avons pu établir statistiquement si les taux de mortalité sont significativement différents entre les deux lacs en raison de l'inégalité des classes et du taux de mortalité qui ne semble pas constant au lac Larose.

En effet, le lac Larose présente une structure où apparaît un problème de recrutement. Les faibles effectifs des individus de 3, 4 et 5 ans et l'absence d'individus de 6 ans (6+) parmi les captures révèlent un problème de survie des jeunes ou des conditions de reproduction. La classe d'âge de 9 ans (9+) est la mieux représentée chez les captures et on remarque d'importantes lacunes chez les individus de 8 et 11 ans. La courbe de capture indique que la mortalité est importante à 7 et 8 ans, correspondant aux classes de taille de 200-220 mm. Selon l'âge moyen pour l'atteinte de la maturité sexuelle (8,52 ans), le segment des 7 et 8 ans représente les individus qui se reproduisent pour la première fois.

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Ces résultats laisseraient supposer qu'un facteur limitant affecte la population d'omble chevalier du lac Larose, principalement au niveau du recrutement.

Nous avons comparé nos résultats concernant les structures de taille avec ceux de Lévesque (1989) et Venne et Magnan (1988) quoique ceux-ci ont utilisé les longueurs à la fourche. On constate qu'il existe une certaine similarité entre les lacs Larose et à la Chute et entre les lacs des Trois Caribous et Fossembault (figure 14). Au lac Français, la structure de la population se caractérise par une répartition des fréquences de longueur bimodale. Ces trois lacs sont situés dans des territoires structurés où la pêche fait l'objet d'un certain contrôle. Les lacs à la Chute et Fossembault sont situés dans le Parc des Laurentides tandis que le lac Français est situé dans le Parc national de la Mauricie. Lors des études de Lévesque, le lac Fossembault était soumis à l'exploitation.

Toutefois, Lévesque proposait d'appliquer un quota distinct pour l'omble chevalier tandis qu'au lac Français, la pêche a été interdite dès que la présence de l'espèce a été confirmée en 1985 (soit un an avant les travaux de Venne et Magnan).

Lorsqu'on examine les tailles moyennes pour les cinq lacs (tableau 10), on constate que les individus capturés au lac Français sont d'une taille beaucoup plus importante que dans les autres plans d'eau. Le faible écart de latitude ne devrait pas avoir d'influence significative sur la croissance, comme le confirment ces résultats.

Tableau 10. Taille moyenne des ombles chevalier de cinq populations isolées du sud du Québec

Lac Latitude Taille moyenne (mm)

Français 46°43' 352

A la Chute 47°19' 155

Fossembault 47°22' 226

Larose 46°36' 214

Des Trois Caribous 47°36' 196

L’examen des courbes de croissance (figure 15) confirme d’ailleurs cette affirmation. Le lac Français bénéficierait donc de conditions du milieu favorisant une forte croissance des ombles chevalier. Ce fort taux de croissance s'expliquerait par la productivité élevée du lac Français qui affiche une conductivité de 54,3 µS/cm en surface pour 23,4 µS/cm au lac Larose et 12,7 µS/cm au lac des Trois Caribous. De plus, le lac Français se distingue par sa forte capacité tampon (alcalinité : 19,3 mg/l) et un pH de 7,4 (Masse et Venne 1993).

De toute évidence, l'espèce présente des caractéristiques de population assez distinctes entre ces cinq différents lacs mais les conditions actuelles devraient permettre la survie des populations d'omble chevalier dans chacun de ces plans d'eau. A la lumière de nos résultats, il apparaît cependant que la population du lac Larose est affectée par un facteur qui met en péril l'équilibre précaire dans lequel elle évolue.

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Figure 14. Structures de tailles des populations d’ombles chevalier de cinq lacs du Québec

Fossembault Longueur totale (m m )

Fréquence relative (%) Longueur totale (m m )

Fréquence relative (%)

200 250 300 350 400 450 500 Longueur totale (m m )

Fréquence relative (%) Longueur totale (m m )

Fréquence relative (%) Longueur totale (m m )

Fréquence relative (%)

Figure 15. Courbes de croissance des ombles chevalier des lacs Larose et des Trois Caribous et comparaison avec d’autres populations isolées

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Age

Longueurs (mm)

Des Français

Larose

Des Trois Caribous Fossembault

A la Chute

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Voici donc quelques recommandations susceptibles d’assurer le maintien des populations actuelles : - Compte-tenu de la fragilité des populations méridionales d'omble chevalier, il y aurait lieu de mettre en vigueur une nouvelle réglementation afin de fermer la pêche sportive à cette espèce au lac Larose. Ainsi, le risque d'introduction d'espèces compétitrices et de surexploitation serait limité. Un suivi biologique de cette mesure permettrait d'évaluer régulièrement l'état de la population.

- Cependant, compte-tenu que l'espèce est mal connue et souvent confondue avec l'omble de fontaine, cette mesure doit obligatoirement être couplée à une campagne d'information auprès des pêcheurs. Cette campagne pourrait prendre la forme d'un dépliant d'information sur l'identification, la biologie de l'espèce et la justification de cette nouvelle réglementation.

- Dans le but d'éviter l'introduction de parasites ou de pathologies néfastes à l'omble chevalier, aucun ensemencement de poissons ne devrait être autorisé.

- Afin de préciser plusieurs aspects ayant trait aux caractéristiques de la population du lac Larose, nous recommandons d'encourager la recherche fondamentale sur certains aspects relatifs à la reproduction, au cycle de vie des jeunes alevins, du recrutement de la population et de l'utilisaton de l'habitat par les jeunes stades.

- Le développement de la villégiature et de la présence de chalets sur une proportion importante du périmètre du lac est susceptible d'entraîner une dégradation importante du milieu au niveau de l'introduction d'espèces ou par la détérioration de l'environnement.

Compte-tenu que toute population d'omble chevalier est fragile dans le québec méridional, nous recommandons la fin du développement résidentiel et de la villégiature en pourtour du lac.

- Les chalets actuellement construits sur les rives semblent dater de plusieurs années et sont probablement non-conformes aux normes de protection du milieu (installations septiques déficientes, déboisement excessif, etc.) La municipalité concernée et les organismes régionaux de protection de la qualité de l'eau devraient effectuer un contrôle strict des normes de protection en vigueur.

Il ressort de ce travail qu'à cause de facteurs naturels et de l'intervention humaine, l'omble chevalier d'eau douce est une espèce marginale dans le sud du Québec. Considérant que 71 % des populations mauriciennes du territoire libre sont disparues dans le dernier siècle, la situation est très préoccupante et il importe d'appliquer des mesures de gestion efficaces de façon à assurer le maintien des populations actuelles particulièrement dans les territoires libres. L'omble chevalier est une ressource peu connue au sud du Québec et elle constitue un stock écologiquement distinct de ceux de l'Arctique et de l'Eurasie. Compte-tenu de sa valeur écologique, scientifique et sportive, il importe de préserver la diversité génétique de cette espèce pour les générations futures.

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