• Aucun résultat trouvé

MME LE BOULANGER

Bonjour à tous. Je souhaitais apporter des précisions sur les crèches. À ce jour, aucune crèche municipale, ni aucune crèche du réseau partenaire de l’OSPE ne connaît de fermeture, ni de section, ni de structure entière. La Crèche municipale Claveau vient de rouvrir cette semaine. Elle a connu une fermeture de la section des grands du 8 au 22 septembre et de la section des bébés du 17 au 24 septembre. Trois agents positifs et un enfant ont été dénombrés. Mais elle est rouverte à ce jour.

Plusieurs cas isolés dans les crèches associatives sont à dénombrer au mois de septembre. Pour être très précise puisque les précisions sont attendues, APIMI a fermé 14 jours fin août. Pitchoun Gambetta a fermé également une section début septembre. Babilou a connu une fermeture de la crèche en entier. La Crèche People&Baby Argonautes a connu une fermeture de la section des bébés. Toutes sont rouvertes à ce jour.

Le 17 septembre, Monsieur le Ministre, Olivier VERAN, a annoncé le port du masque obligatoire, même en présence des enfants pour les professionnels, ce qui va permettre de stopper ou en tout cas de freiner considérablement l’avancée du virus. Ce sont des conditions de travail qui sont beaucoup plus compliquées pour les professionnels et aussi des conditions d’accueil beaucoup plus compliquées pour les tout-petits.

Voilà ce que je pouvais ajouter.

M. LE MAIRE

Merci Fannie. Mathieu HAZOUARD, Responsable Sport.

M. HAZOUARD

Oui. Merci Monsieur le Maire. Cela ne va pas être une réponse à une question parce qu’elle n’a pas été posée. Mais justement, je m’interroge sur le fait que le monde sportif n’ait pas fait l’objet de vos interventions, sans vouloir faire un éventuel procès sur le manque d’intérêt que vous y porteriez, mais peut-être parce que c’est globalement plus dérangeant.

M. FLORIAN 

Ne vous inquiétez pas, on va y venir après.

M. HAZOUARD

J’espère bien. Mais pourquoi est-ce que je dis cela ? Parce que je trouve que le procès qui est fait à Monsieur le Maire et à l’équipe sur le fait qu’il ne prendrait globalement pas en compte l’évolution de la crise sanitaire, il me semble que quand on regarde les prises de parole de Monsieur le Maire, ces dernières semaines, oui, nous sommes très vigilants à l’évolution de la crise sanitaire et nous faisons tout, nous mettons tout en ordre… et je me permets ici de remercier l’ensemble des agents de la Ville de Bordeaux qui travaillent au quotidien pour que l’ensemble des jeunes puissent fréquenter nos équipements, qu’ils soient scolaires, périscolaires, petite enfance et sportifs.

Je prends juste quelques minutes puisque vous avez-vous-mêmes posé longuement des questions, pour évoquer la situation du monde sportif et aussi de leur incompréhension. Je vous encourage à aller contacter et voir aujourd’hui dans quel état d’esprit ils sont. Vendredi à 17 heures 30, nous recevons l’arrêté préfectoral de la Ministre, deux jours après les annonces du Ministre de la Santé. Pendant deux jours, nous avons été sous le flot des questions de ces clubs en disant : « Monsieur le Maire, Monsieur l’Adjoint, Monsieur le Directeur, est-ce que les clubs sportifs pourront continuer à fréquenter vos équipements ? » Le vendredi à 17 heures 30, nous avons une information nous disant : « Vous devez fermer l’ensemble des équipements couverts et piscines de la Ville de Bordeaux, à l’exception du public scolaire, périscolaire et de la filière STAPS ». Vendredi à 18 heures, nous avons un communiqué de la Ministre disant : « Il faut accueillir les mineurs dans vos équipements sportifs ».

30 minutes d’écart, deux positions différentes et pendant tout le week-end, Monsieur le Maire s’est aussi mobilisé sur la question, nous n’avons pu obtenir de réponse quant à l’ouverture de nos équipements le lundi soir pour les mineurs.

Pourquoi dis-je cela ? C’est juste le règne de l’ambigüité et de l’arbitraire, du manque d’information, qui met aujourd’hui en émoi le monde sportif. Et pourquoi ce qui serait possible à Paris, à Toulouse, à Marseille, qui sont dans les mêmes situations, ne serait pas possible à Bordeaux ? Je l’illustre juste par un cas précis qui permet peut-être de mieux comprendre. Aujourd’hui, un enfant qui est scolarisé en CM2 à l’École Jules Ferry à Caudéran a le droit dans la journée de traverser la route et d’aller dans le Gymnase Bel Air avec son enseignant. Mais à 17 heures, le même jeune n’a pas le droit d’aller dans le même gymnase pour pratiquer le volley à l’AGJA. Comment voulez-vous que cela soit compréhensible, aujourd’hui, par un monde sportif alors même que nous mettons tout en œuvre pour que nos équipements puissent être ouverts dans des conditions sanitaires optimales ? Je vous remercie.

M. LE MAIRE

Merci Mathieu. Dimitri BOUTLEUX pour la culture.

M. BOUTLEUX

Oui, Monsieur le Maire. Cela n’a échappé à personne, la culture souffre énormément. À ce sujet, vous avez évoqué ce que vous aviez mis en place, le fonds d’urgence « l’Été à Bordeaux » et le forum dont vous aviez émis l’idée. Concernant « l’Été à Bordeaux », je tiens là aussi à remercier l’ensemble des agents qui ont permis à cette manifestation, qui a eu un fort succès, de se dérouler.

Concernant le soutien économique, le fonds d’urgence qui a été mis en place, dès que nous sommes arrivés, nous avons bien évidemment donné l’autorisation de pérenniser ce soutien économique pour les acteurs culturels, en-dehors de l’Opéra et de la Cité du Vin qui sont sur un autre budget. Donc trois niveaux d’intervention vont être mis en place dès cet automne. Une cellule d’aiguillage et d’accompagnement à la rédaction de dossiers d’aide pour les acteurs culturels va être mise en place. Le Fonds Covid, lui, va être prolongé en 2021. 600 000 euros vont être inscrits au budget prévisionnel, ainsi qu’un fonds d’aide

exceptionnel à la création qui sera augmenté de 100 000 euros dès janvier 2021. Ce sont 400 000 euros sur 2021 et dès janvier, il sera abondé de 100 000 euros.

La refonte de l’amplification des fonds d’aide à la création et à la production – c’est ce que je viens de vous expliquer – porte sur une enveloppe globale de 300 000 euros. L’organisation du forum de la création et des expressions culturelles va se produire en janvier 2021. Dès aujourd’hui, nous sommes à l’écoute. Lors de focus groupes, nous rencontrons les acteurs culturels pour la question du Covid et pour ne pas grever ce forum en janvier, qui doit être orienté autour de la question de la feuille de route culturelle, nous sommes aujourd’hui dans l’écoute urgente.

Pour ce qui est de l’Opéra, nous sommes en relation actuellement avec le Cabinet de la Ministre, qui va nous recevoir pour savoir si les engagements qui étaient tenus par Monsieur RIESTER vont pouvoir être maintenus avec le nouvel exécutif.

Enfin, je voulais préciser que sur le budget, ce que Monsieur ROBERT a précisé, les 5 % d’augmentation de la commande du Ministère, nous allons y participer puisque nous les avons rencontrés, la semaine dernière, et que nous sommes fortement intéressés pour répondre à cet appel.

M. LE MAIRE

Merci Dimitri. Est-ce qu’il y a un autre adjoint qui souhaite intervenir ? Je crois que oui, Olivier ESCOTS.

M. ESCOTS

Je vais plutôt intervenir sur un fond politique au titre du groupe politique PCF. Thomas CAZENAVE demandait tout à l’heure comment accompagner les différents acteurs au niveau local. Philippe POUTOU posait la question : « Comment se fait-il qu’il n’y ait pas de moyens ? » Philippe POUTOU connaît sûrement la réponse, mais peut-être qu’on peut faire un petit peu de pédagogie pour Monsieur CAZENAVE et le groupe des marcheurs.

Ce qu’on voit depuis plusieurs mois, c’est que le Gouvernement fait peser sur les associations, les collectivités, les petites entreprises, sa volonté de ne pas mettre l’argent là où il serait vraiment utile, pour lutter efficacement contre cette pandémie. On nous parle d’un plan de relance de 100 milliards d’euros, mais ce plan est encore fléché vers les grandes entreprises, qui continueront encore à verser des dividendes à leurs actionnaires.

Alors, on attend toujours et encore - je vous l’ai dit à la Métropole vendredi dernier - on attend toujours et encore ce que réclamaient les soignants depuis plusieurs mois, bien avant la crise sanitaire : un véritable plan pour l’hôpital, un véritable plan pour nos services publics et un plan pour nos écoles.

Chaque semaine, on a des mesures qui viennent rogner la vie sociale dans le but de ne pas engorger nos hôpitaux. Mais c’est vraiment ce plan, Monsieur CAZENAVE, que l’on attend pour l’hôpital public, mais aussi pour nos TPE, pour travailler à sauver chaque emploi menacé, pour nos collectivités locales aussi, qui sont en première ligne pour appliquer les décisions que d’autres prennent. Nous sommes tous en droit d’attendre ces plans d’urgence.

M. LE MAIRE

Voilà, je crois qu’il n’y a plus de demande d’intervention. Oui, Madame FAHMY et nous clôturerons peut-être ensuite.

MME FAHMY

Oui. Je vous rassure, je serai brève. Mais là, je voudrais quand même réagir par rapport à toutes ces interventions. Cela suffit. On est quatre, on est le Groupe RENOUVEAU BORDEAUX et on est ici les représentants des Bordelaises et des Bordelais et non pas du Gouvernement. J’aimerais bien que chacun ait cela en tête. Merci.

M. ESCOTS

Vous reniez votre étiquette, merci de nous en informer.

MME FAHMY

Je ne renie pas mon étiquette, je dis exactement pourquoi je suis ici.

M. LE MAIRE

D’accord. Merci, Madame FAHMY, pour cette intervention indispensable.

(Brouhaha dans la salle)

M. LE MAIRE

Oh, c’est de l’humour ! C’est le débat. S’il n’y a que cela, je retire le côté « indispensable ». Franchement, s’il n’y a vraiment que cela pour vous satisfaire, on va peut-être garder un peu d’énergie pour les autres délibérations, elles méritent aussi, à mon avis, de votre part une vigilance aussi importante que celle dont vous faites preuve. Franchement, on ne va pas faire de polémique dans la polémique. Si Madame FAHMY souhaite que je retire le mot « indispensable », je le retire si cela met un terme à cette polémique.

Pour clôturer ce débat sur la Covid 19, je voudrais compléter les propos qui ont été tenus sur la culture, pour dire que vous savez comme moi que dans les 100 milliards d’euros du plan de relance, le Premier Ministre a annoncé qu’il y avait 2 milliards d’euros qui étaient fléchés sur le monde culturel. Vous le savez, Monsieur ROBERT. Il indiquait que des directives de répartition seraient annoncées à la fin du mois. Vous comprendrez qu’on est aussi très tributaire de ce fléchage qui nous est annoncé par le Premier Ministre et le Ministre de la Culture, pour pouvoir effectivement agir aussi in concreto sur le terrain.

Voilà ce que je voulais dire. Un dernier mot, il aurait peut-être été utile que Stéphane PFEIFFER intervienne aussi là-dessus puisque vous nous avez interpellés sur l’aide aux acteurs économique. Je pense que ce serait mieux qu’il le fasse dans le cadre de la délibération qu’il présentera dans quelques minutes sur les Territoires Zéro Chômeur. Je pense qu’à ce moment-là, il vous apportera les réponses sur l’aide que nous souhaitons apporter aux acteurs économiques. Je pense qu’il faut savoir terminer un débat et nous le terminons. En tout cas, je vous remercie pour toutes vos interventions portant sur cette communication.

Je remercie aussi à mon tour l’implication des agents municipaux qui sont particulièrement vigilants dans cette période de crise particulièrement difficile et contraignante pour tous.

   

Documents relatifs