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Les minéralisations ferrifères de Kef Sidi Marouf (Petite Kabylie)

Dans le document Recueil des Résumés (Page 150-152)

A.Benlamari

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, Y.Bouftouha

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, R.Zedam

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et H.Mezerzi

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1Faculté des Sciences de la Terre et d’Architecture, Université L'arbi Ben M'hidi Oum El Bouaghi. Avenue 01 Novembre 1954 Oum El Bouaghi Algérie. 2 Laboratoire de Génie géologique (LGG), Université Mohammed Seddik Benyahia BP 98, J el, 18000 - Algérie.

La zone d’étude est localisée dans la Petite Kabylie plus précisément dans la commune de Sidi Maarouf (J el), à 85km au Nord- Ouest de Constantine, 10Km au Sud d’El-Milia et à environ 80Km au Sud-Est de J el. Le massif de Sidi Maarouf dans les Babors orientaux appartient aux zones externes des Maghrébides, plus précisément aux nappes telliennes, il se situe dans une zone de transition entre le cristallophyllien au Nord, et le tellien, au Sud. Le Sidi Maarouf, est un important rocher calcaire avec des arêtes dentelées, dont la plus importante culmine à 1268 m. En plan il s’agit d’un quadrilatère de terrains d’âge essentiellement jurassique, allongé de l’Est à l’Ouest sur près de 5 km, et une largeur ne dépasse pas les 2 km. Sur le plan stratigraphique, il est formé par de divers niveaux stratigraphiques, les plus hauts (dans le relief) sont majoritairement carbonatés appartiennent au jurassique, sont mis en relief (Bouillin, 1977) par de grands jeux de failles. Alors que les niveaux les plus récents d’âge crétacé à éocène, sont à dominante marneuse. Sur le plan tectonique il est intensément affecté par de divers accidents tectoniques, dont les plus importants sont orientés ; E-W, N-S et NNE-SSW. Du point de vue gîtologique, les calcaires et les calcaires dolomitiques du Lias formant les crêtes du massif, constituent le principal porteur de la minéralisation ferrifère du Djebel Sidi Maarouf, Ils sont marquées par des particularités lithologiques, texturales et paléontologiques. La minéralisation se manifeste, tant tôt comme étant des amas minéralisés dites principales de forme patatoïde de dimension considérable et tantôt sous forme de lons et colonnes qui peuvent atteindre 20 m de longueur et jusqu’à 2 m d’épaisseur. Ces lons peuvent être ou pas des rami cations des amas principaux, et dont les directions sont diverses. La direction la plus fréquente de ces lons suit la direction de fractures NNE-SSW (Durand Delga, 1955). Les observations macroscopiques et microscopiques de la minéralisation et de son encaissante

révèlent l‘existence des textures suivantes : massive, disséminée, veinulée, géodique et poudreuseL’observation macroscopique et l’étude métallographique montrent que la minéralisation est constituée principalement par des oxydes et hydroxydes de fer (hématite, goethite, limonite), ces minéraux sont le plus souvent, accompagnés par le cuivre gris et ses produits d’altération (malachite et azurite) et la barytine. La reconstitution de la succession paragénétique permet de mettre en évidence deux phases pour la mise en place de la minéralisation : une phase de minéralisation primaire et une phase d’altération et d’oxydation.

Mots clés : Kef Sidi Maarouf, lon, gîtologie, minéralisation. Références

Aris Y. (1994) : Etude tectonique et micro tectonique des séries jurassiques à plio-quaternaires du Constantinois central (Algérie nord orientale) caractérisation des différentes phases de déformations. Thèse de doctorat d’état, université, Nancy I, 215p.

Bouillin J. P. (1977) : Géologie alpine de la petite kabylie dans les régions de Collo et d’El Milia. Thèse de doctorat d’état, université de Paris VI (Pierre et Marie Curie), 511p.

Apport de la télédétection dans l’étude des évaporites : cas du diapir d’El-Outaya (Biskra,

Nord-Est d’Algérie).

H.Boukhari et N.Bouttine

Département des Sciences de la Terre, Institut d’Architecture et des Sciences de la Terre, Université Ferhat Abbas, Sétif.

L’observation à distance par les moyens de la télédétection est très utile pour l’étude des formations évaporitiques. Le traitement des images satellite permettant de localiser avec précision certaines structures, circulaires ou linéaires (diapirs, cicatrices, etc.), ainsi que les traces d’halocinèse facilitent la cartographie des corps évaporitiques sous-jacents. Le pointement triasique d’El-Outaya connu par le nom de Djebel El Maleh, décrit par La te 1939 et Guiraud 1973 et 1990. Il s’agit d’un grand dôme de sel éjecté à la surface en position anormale par le phénomène de l’halocinèse (Fig. 1). Il est formé par du sel gemme qui est l’élément dominant, le gypse est fréquent en forme de plaquettes blancs grisâtre ; des lambeaux dolomitiques attribués au Lias sont associés au corps salifère. Dans ce travail nous allons montrer l’apport de la cartographie numérique par le traitement des images satellite (Landsat 7 ETM+ sous logiciel ENVI 4.5) pour l’étude des séries évaporitiques. L’utilisation de cette

Figure 1. Carte géologique de la région d’El-Outaya (Giraud 1990) : en cercle le trias d’El-Outaya.

technique nous a permis de suivre la lithologie de la région d’étude et de localiser avec précision la structure circulaire du dôme de sel. En plus elle nous a montré l’existence d’autres formations évaporitiques dans la région qui n’ont pas été signalé dans la carte géologique, ainsi qu’elle nous a donné de détails sur la localisation et la géométrie des formations dolomitiques liasiques emballées dans le diapir salifère d’El-Outaya (Fig. 2).

Figure 2. Traitements de l’image Landsat 7 ETM+ : à droite traitement en compositions colorées 3 21 (couleurs naturelles) ; à gauche Image RVB obtenue par composantes principales ACP 123 (cercle jaune : les évaporites du diapir ; cercle rouge : autres évaporites détectés dans la région avoisinante ; cercles bleus : formations dolomitiques du lias au sein du diapir salifères).

Mots clés : diapir – EL-Outaya – évaporites – télédétection. Références

GUIRAUD, R., (1990). L'évolution post-triasique de l'avant pays de la chaîne alpine en Algérie, d'après l'étude du bassin du Hodna et des régions voisines: Thèse Doct. Sci. Univ. Nice, 259 p. Mémoires n03, Publ. de l'ONIG, Alger.

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