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PRINCIPE II Définitions FONCTIONS III Applications PROMOTION LECTURE de la du MEDIATION MONDE RESOLUTION / NEGATION des CONFLITS (

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L’objectif numéro (1) de la médiation est la résolution des conflits. Il est mis en œuvre par la fonction (III). Le principe (II) est animé par des médiateurs. Ils effectuent ici une fonction de médiation que nous appelons de “promotion” (2), reconnue et visible socialement lorsqu’elle apparaît dans le cas factuel de la résolution d’un conflit. La phase de reconnaissance par le public n’est pas entièrement celle des experts qui connaissent mieux les enjeux, d’éclairage et de brouillage, qu’elle porte. Par leur maîtrise du complexe, ils ouvrent la médiation sur une certaine lecture du monde (3).

La logique de médiation relève de la gestion des conflits, condition qu’elle partage avec d’autres techniques, ainsi celle de la négociation avec laquelle elle entretient des rapports étroits92. Pour n’être pas indéterminé, ou simplement

éternel, remarquons que tout conflit doit admettre sa fin. Il en va de sa constitution sinon il n’en finit plus, il devient normal. La fonction de médiation réalisée par des médiateurs dans un contexte conflictuel ne clôt donc pas tout le champ couvert par la médiation entendue dans toute son acception. Cela veut dire que l’investissement des médiateurs dans la mise en œuvre des médiations et la confiance qu’ils placent dans l’application du principe qui les dirige, recouvrent bien la fonction retour93 de promotion de la médiation (2). Une

troisième rotation est suggérée dans la manière de décoder l’environnement des médiations. Elle met au point une lecture médiate du monde (3) et propose un feedback constant qui enrichit la manière de comprendre le présent et même, permet d’interagir avec lui. Toutes ces étapes impriment un mouvement de bouclage, essentiel, primordial. Il laisse envisager la médiation comme un ensemble mouvant, un véritable système des médiations.

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La proximité entre médiation et négociation fait débat parmi les auteurs entre ceux qui en conviennent et ceux qui s’y opposent. Avant de laisser la parole aux arguments, cette discussion n’est pas surprenante puisque pour nous, la médiation s’aménage des espaces là où cela lui convient.

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Se référant à de Pierre BOURDIEU, Alain ACCARDO rappelle l’effet de double détente : « (…)

en faisant ce qu’on fait sciemment, on fait sans le vouloir expressément quelque chose de plus, quelque chose d’autre qui sert la reproduction du système. » in Le petit-bourgeois gentilhomme, La moyennisation de la société, Bruxelles, Editions Labor, 2003, p. 38.

La contexte théorique et général de la médiation se déclinera dans une schématisation orthonormée. Cette double dimension contient le bouillonnement intérieur intense de la médiation. Il faut alors isoler les particules élémentaires de cette dernière, les discipliner, les rendre à la discipline. Les partenaires engagés dans un processus de médiation composent ainsi un étrange mais aussi dynamique ménage à trois.

Un ménage à trois :

A

Un conflit entre deux parties (1) B

Il regarde le conflit et le

qualifie ou devient le tiers Un témoin TIERS faisant naître la mesure, la

(3) tempérance.

Entre les parties

Un médiateur avec ou sans M (2) le tiers.

1 Le conflit sert de constat de la situation de départ. Il est considéré ici comme une unité renvoyant à la proposition du médiateur.

2 Le médiateur propose son aide pour résoudre le conflit. Il se place à l’extérieur à l’image du tiers qu’il cite pour faire tenir son propos.

3 Le tiers sert à expliciter la position du médiateur. Son expertise se pose sur la définition du conflit et de la médiation qui sera opérée par le médiateur. Ces trois pôles interviennent, interagissent et participent pour constituer la scène intégrale de la médiation. Ils sont tour à tour objet de la saisie des deux autres.

La relation à trois est une caractéristique commune aux usages de la médiation. Les partenaires se placent dans une configuration qui permet d’expliciter leur interrelation. Ils s’approchent et se joignent logiquement dans une triangulation :

Témoin (3)

A

(1) Médiateur (2)

B

Elle se constitue à partir d’une dualité originelle supportant l’arrivée d’un tiers. Tout peut faire tiers, ainsi du chercheur sur son ouvrage. Quant aux médiateurs, ils tirent de leurs propres expériences les éléments qui définissent, pour aujourd’hui et pour l’avenir, ce qu’ils veulent faire, ce qu’ils feront et ce que d’autres voudront bien entreprendre dans leurs foulées.

Cela indique que la médiation n’est rien seule, qu’on ne peut l’extraire de son contexte théorique ni ignorer celui de son intentionnalité. A partir du moment où la médiation se développe, elle transforme la société dans laquelle elle s’insère. La transformation se veut “immobile”, elle est avancée comme “neutre”. Plutôt qu’un oxymore, la transformation est entendue comme un déplacement occulté de la scène de l’opération qui se déroule. La médiation n’est donc pas née sous les seuls désirs de représentants ou “acteurs” contemporains d’une société dont ils considéreraient eux-mêmes les humeurs, dès lors maladives et pathogènes, par leurs avis médiatisant une norme, une morale, un pouvoir. Médiateurs, ils se proposent de les réduire, de les

désamorcer, de les soigner sans nécessairement sortir de la contrainte des cadres normatifs sous-jacents.

La société attend bien une nouvelle forme de résolution des conflits comme une bonne surprise, un nouveau-né. Elle se réjouit d’avance d’être convaincue de ses talents et mérites. Tous les éléments du rapport ternaire qui sont avancés entrent en synergie. Chacun apporte et retire des connaissances de la relation. Pour que l’oxymore ne se transforme pas en paradoxe, il suffit alors de considérer ici que tout le monde en retire profit, en trouve un contentement. L’examen des articulations posées entre principe et fonctions, puis la discussion de leurs arguments bousculent le confort qui s’annonce. En ce sens, regarder vers l’origine de la médiation relève du tabou. Peu importe qu’il y ait un mystère originel puisque la médiation n’apporte que du mieux sur le moment présent. Pourquoi alors demander sans cesse « La médiation, c’est quoi ? » au risque de ne plus rien distinguer du tout…

A croire qu’une malédiction se tapit méchamment derrière le désir de lumière. Un obstacle se dresse à chaque niveau de médiation, sous l’infernale ronde opérée autour de trois mots liés et attachés comme les gorgones de la mythologie.

MEDIATION ( I )

PRINCIPE ( II ) FONCTION(S) (III)

Puisqu’elle est le sujet pour tous les pôles mis en place dans la relation, la MEDIATION (I) est saisie à partir de sa capacité à tenir un PRINCIPE (II) puissant. Il ne faut pas négliger l’obligation qui est la sienne de le faire sous peine de forclusion. Le fonctionnement en miroir plaide pour le double sens des flèches entre ces deux thèmes. Il en irait de même avec le niveau de la

FONCTION (III) qui se tient au principe, lui-même assujetti à la médiation. Le moteur est là, quasiment immobile.

Le retour ou bouclage qui fait un cycle des trois thèmes est complexe à expliciter. Lorsqu’on parle de médiation, ce pour quelque raison que ce soit, celle-ci vaut addition d’un principe et d’une fonction. Le langage fait l’union des deux premiers termes entre eux et avec la médiation elle-même. En cas contraire, il faudrait utiliser bien distinctement deux expressions voisines mais chacune à leur place, celle de principe de médiation et celle de fonction de médiation. La fonction de médiation ne peut se soustraire d’un principe qui l’a définie et d’un terme générique qui l’institue. En proposant la chirurgie progressive de ce triumvirat étourdissant nous proposerons de dépasser leur possible séparation pour revenir à leur profonde unité. L’expérimentation délicate attise l’effet d’effroi qui pétrifie celui qui voit Méduse.

b) La croissance exponentielle des bouclages incidents

Les schémas suivants reprennent les trois étapes visualisées par les thèmes Médiation / Principe / Fonction.

Le premier bouclage interrogatif concerne celui de la FONCTION sur la MEDIATION.

Le problème est de savoir si la fonction de Médiation, dévolue à un support médiateur, est antérieure à la pensée de son Principe, ce dernier la définissant. La seule définition plausible de la médiation vient-elle impérativement ou exclusivement d’une pratique, d’une mise en application technique versée ensuite au bénéfice de la théorisation ? Cette boucle complétée élude, masque la complexité conceptuelle de la médiation. L’étude de ce retour reposera autour d’un exemple de processus simplifié de médiation : la médiation chimique. Nous attendons de lui des vertus discriminantes pour répertorier, hiérarchiser, trier les multiples fonctions de médiations.

La fermeture de la boucle pose la question de savoir si seule la fonction fait la médiation, en définitive s’il est suffisant de dire que le besoin crée l’organe. Bouclage Fonction / Médiation

MEDIATION

?

PRINCIPE FONCTIONS

L’inclusion de la médiation fonctionnelle à l’intérieur de la pensée semble constituer un indice de la succession en trois temps : Médiation / Principe / Fonction. Par le retournement de la proposition d’inclusion, on se demandera si la fonction suffit à alimenter la fabrication de l’idée de médiation, si elle produit la médiation.

La succession ternaire devient envahissante. Ne peut-on comprendre l’intimité de la liaison en appliquant sur elle le principe qu’elle nous enseigne ?

- La médiation comme concept serait médiatriceentrePrincipe et Fonction Une telle proposition ne se confirme que sur le long cours. Elle semble en tout cas gourmande des situations de test que nous retrouvons dans le cadre des médiations stricto sensu et des autres, convoquées pour leur proximité relative ou forte avec le terrain des médiations. Dans le même ordre d’idée, si l’on part d’une fonction comme outil de définition d’un principe de médiation, c’est la fonction qui devient médiatrice entre le principe et la médiation comme concept. En dernier lieu, si c’est en raison du principe que l’on développe des fonctions pour les qualifier de médiations, le principe (la justice, l’égalité, les droits de l’homme, l’équité, l’éthique…) sera médiateur entre la fonction et la médiation.

Bouclages par le médiateur

Le schéma directeur prend maintenant en compte le passage par les médiateurs pour tester la dominante de la médiation :

I Sujet

PRINCIPE II Définition

Porté par un médiateur

FONCTION III Application

Effectuée par un médiateur

RESOLUTION / NEGATION des CONFLITS

QUESTION : La médiation n’est elle concevable qu’au regard d’un conflit ? Si la question est d’importance, sa réponse est malaisée. Il est difficile de savoir quels sont les éléments, du départ jusqu’à l’arrivée, qui sont stables afin d’assurer un raisonnement fécond. Le prédicat est établi à partir de la médiation qui tient sur le devant de la scène l’événement de l’entremise d’un tiers médiateur. Ce tiers réalise une fonction de médiation entre deux objets ou parties bénéficiaires. Son objectif est la résolution d’un conflit apparent ou, selon le mode d’analyse, le bouclage que produira la médiation aboutira au retour d’un “nouveau même”. Lorsque nous avons affaire à des personnes, cela revient-il à admettre que c’est le médiateur qui édicte sa loi d’autorité sur les participants, parties prenantes, qui sont soit volontaires soit passives. En raison du cycle de la médiation, une première réponse peut être envisagée pour ces deux réflexions concomitantes :

- Si le médiateur est détenteur unique de la loi, il n’est pas neutre, il ne joue pas le rôle d’un tiers impartial. L’incidence de la remarque est importante. Devenu un médiateur devant des parties, et uniquement devant elles, le médiateur tente d’éviter l’ajout d’un nouveau conflit entre lui et les parties qui ont déjà assez du leur. S’il ne réussit pas à dissoudre ce conflit constitutionnel, à l’inclure de façon transparente au conflit initial, il disparaît en tant que médiateur. Il est mort, récusé par une des parties. La médiation n’est désormais concevable qu’au regard d’un conflit et de préférence, un seul94. Cela veut dire également

que les parties sont médiatrices du rôle de médiateur pour celui qui assume cette fonction devant eux !

- Les trois parties intéressées sont également supposées connaître toutes les modalités de la médiation pour l’accepter, la refuser, la faire cesser. L’estimation faite par chacun du bénéfice général, du bien commun, promeut l’organisation d’une procédure “collective à plus de deux” de dissolution à

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A l’image de l’économie « enchâssée » dans le social, les conflits se retrouvent facilement imbriqués les uns aux autres. Si leur traitement est global, cela revient à considérer que leur autonomie en tant que conflit était fictive.

l’amiable du conflit, ou à parts égales de concession, ou selon des négociations équitables. Il faut retenir que cette médiation ne se définit qu’à l’intérieur d’un espace et qu’elle ne s’applique que dans la sphère qu’elle constitue. La médiation tient dans la conquête renouvelée de son originalité encore un de ses principes fondamentaux en main :

- Tout ce qui n’est pas une médiation… n’est pas une médiation, c’est-à-dire n’est pas intégré dans le cercle des médiations !

L’originalité de l’affirmation fait long feu quand il s’agit de connaître la taille de cette sphère dévorante. Est-ce elle qui constitue le monde social ?

Pour identifier les éléments de la logique ternaire en dehors de ce qu’elle promet, il faut s’intéresser à toute la dimension frontale, binaire, oppositionnelle, pour reconnaître une médiation sur son terrain, sur son front. Si nous n’avions pas sorti la médiation du principe qu’elle instaure, le manque de nomination laisserait ouvertes les portes de la manipulation pure et simple. Elle serait une négociation, un rapport de force, un jugement ou encore un arbitrage qui ne diraient pas leurs noms. Or, le résultat peut servir de donnée palpable, concrète aux protagonistes de l’affaire, dont nous sommes. Il nous permet de rembobiner le fil déroulé. Pour rappel, nous y reviendrons, toutes les modalités de règlement des conflits, arbitrages, négociations, contraintes, etc. ne sont pas des médiations. La médiation se veut une branche spécifique par rapport à aux autres manières de penser, de faire et d’effectuer le dépassement de l’obstacle conflictuel.

Question étape : Tous les médiateurs ont-ils pour fonction de résoudre un conflit ?

Il est possible de tester l’acquis de la première définition de la médiation : « démarche visant à réduire des conflits par l’entremise d’un tiers, normalement habilité à intervenir par les seules parties concernées et qui reste neutre par rapport à elles »

pour le confronter au passage à l’objet, n’importe quel objet dit « médiateur ». Son nom a pour finalité de décrire brièvement sa fonction mais bien sûr, sa

fonction va élucider la justesse éventuelle de ce choix. Le défaut objecté aux naturalistes d’un parallèle trop poussé entre la nature et l’homme risque de s’appliquer à ce terme de « médiateur ». Le défaut sera peut-être réduit à mi course ?

Ainsi par exemple, un médiateur chimique peut être appréhendé comme un :

Définition d’un médiateur

chimique

Support neutre dont l’entremise seule permet le passage entre un émetteur et un récepteur d’une information essentielle à la cohérence de l’ensemble considéré.

Ici, le médiateur est un SUPPORT95 réputé « neutre ». Ce n’est pas lui qui est à

l’origine de l’information, celle qu’il transmet et celle qu’on extrapole de son état. Il ne décide pas de son contenu. Il n’interfère en rien sur la qualité de l’échange, sans que lui soit interdit toutefois de traduire le signe émis dans un code qui lui est propre. Tel est du moins le descriptif acceptable d’un médiateur chimique. S’il modifie singulièrement son environnement, l’appellation médiateur devient impropre. Seraient choisis des termes comme facteur, émetteur/transmetteur, vecteur… Pourtant, le médiateur chimique s’il est médiateur est tout à la fois facteur, transmetteur, vecteur… Le mystère tire décidément de l’opacité les arguments de son règne.

Si nous ne pouvons “matérialiser” ce quelque chose en plus apporté par le médiateur, rien ne validerait sa médiation. Ou bien, si nous ne pouvons décaler notre point de vue d’analyse, rien ne viendrait servir de contrepoint à la fonctionnalité médiatrice. L’intention est d’autant plus louable que la médiation comporte par nature plusieurs niveaux de lecture. Ils sont indispensables les uns aux autres mais apportent autant de lumières que de nouvelles parts d’ombre. Il faut ici observer posément que sans le médiateur, sans sa médiation, rien ne se passe, rien n’est possible.

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Le support apparaît dans la théorie des modes de résolution des conflits sous la notion d’intermédiaire. Son rôle transitoire a le mérite d’éclairer l’approche de la médiation si tant est qu’elle partage cette fugacité. Le débat est ample.

Rien n’est possible lorsqu’on considère une référence, un avis qui lui, connaît un plan d’ensemble. Ce plan justifie la construction d’un scénario dans lequel peut ou doit s’insérer le ou les processus en cours.

C’est dans la reconnaissance d’un plan d’ensemble cohérent, d’un projet d’équilibre ou d’homéostasie, que sont lues toutes les médiations réalisées et que leurs sont attribuées alors des qualités spécifiques. L’expert répondant de cette planification et de ce mouvement d’appréciation de l’action est le médiateur.

Nous savons aussi que le médiateur ne suffit pas à relater son positionnement dans l’échelle de la nature, dans l’échelle sociale et dans la hiérarchie métaphysique.

c) Les leçons du plus petit commun des médiateurs

L’exemple du médiateur chimique montre, de façon définitive, que l’objet ou la substance médiateurs qui n’ont aucune conscience, aucun avis, aucune perception de leur rôle, détiennent bien une qualité qui attribue son rôle de médiation à la fonction qu’ils réalisent. Avec le recul qu’offre la manière humaine de voir instillée par le tiers, une situation est qualifiée. Des mots sont convoqués pour être déposés sur elle. L’artifice méthodologique n’a qu’une utilité. Il faut comprendre que la médiation œuvre d’elle-même pour initier la circulation entre trois pôles, le sens de rotation étant le résultat d’une alternative sans choix véritable. Il y a peu de mérites à opter en ce cas. Il suffit de se justifier ensuite par rapport à celle qui aura été retenue.

MEDIATION

Pour reprendre le schéma du bouclage, nous avons besoin d’une donnée –cette dernière peut être appelée dessein, Pensée, transcendance - initiale fondamentale (I) qui rend nécessaire l’extraction d’un principe accessible à la pensée (II) qui se traduit alors dans au moins une fonction pratique (III). De la fonction enfin réalisée, se justifie le point de départ de la logique suivie.

La fin constatée du conflit, souvent contractualisée, devient l’événement historique de la médiation (la découverte de son début) et rend tangible le bien fondé de son principe. Du coup, c’est à la médiation d’endosser la réussite de la fonction. Sa mission d’apparaître comme l’outil utile dans d’autres situations conflictuelles en est facilitée. Le parallèle avec un médiateur “facilitateur” trouve corps. Avec la vertu “facilitatrice”, la médiation a toute latitude pour laisser croître sa genèse (sa mythologie) et pour confirmer sa finalité (son utopie).

La première étape du questionnement va trouver maintenant une issue tentante dans l’absence évidente de conflit. Si la médiation s’appliquait aussi en dehors du conflit, elle s’intéresserait à tout et à n’importe quoi, ce qui lui ôterait tout ou partie de crédit. Le médiateur chimique ne résout pas de conflit apparent, de façon curative. Il sert une fonctionnalité organique et n’agit pas en amont de

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