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: Localisation des enjeux avifaunistiques par rapport à la zone d’emprise

Dans le document 13 solairedirect stmartindecrau vf (Page 78-85)

5.3.5. M

AMMALOFAUNE AVÉRÉE

5.3.5.1. Intérêts du secteur vis-à-vis des chiroptères

Gîtes

Au sud de la zone d’étude, un gîte type bâti a été avéré en période estivale pour l’établissement de la Pipistrelle pygmée. Les autres espèces anthropophiles avérées (en chasse et transit), sont également potentielles en gîte au sein de ce bâti ; il s’agit de la Pipistrelles de Nathusius, de Kuhl et commune, ainsi que la Sérotine commune.

Concernant, les gîtes arboricoles aucun n’a été avéré ou jugé potentiellement favorable pour les Chiroptères.

Gîte avéré type bâti pour la Pipistrelle pygmée, et potentiel pour les autres espèces anthropophiles 03/08/2016, E. THEPAUT (Saint Martin de Crau, 13)

Zone de chasse

La zone d’étude présente principalement des zones de lisières et de milieux ouverts structurés par de petits boisements favorables pour l’activité de chasse des Chiroptères.

Par ailleurs un ancien bassin de rétention situé au sud est de la zone d’étude constitue une zone de chasse importante pour les chiroptères, puisqu’il offre à la fois un point d’abreuvement mais également une source alimentaire riche (productivité entomologique).

Zones de transit

Les lisières arborées et les haies recensées dans la zone d’étude jouent un rôle fonctionnel en tant que corridors de vol pour les déplacements des chiroptères ; ces déplacements pouvant être erratiques, de transit et/ou tout simplement des déplacements quotidiens entre les gîtes et les zones de chasse. Ces corridors sont aussi importants pour les déplacements des mammifères terrestres avérés et potentiels au sein de la zone d’étude.

La zone d’étude présente deux types de corridors de transit et de chasse qui sont favorables au cortège chiroptérologique local :

- Des corridors de transit principaux au sud et au nord de la zone d’étude. La majorité sont jugés à enjeu modéré à fort au vu des habitats présents et de leurs fonctionnalités, mais aussi de par leur rôle majeur ; ils sont utilisés par les Pipistrelles pygmées pour entrer et sortir de leur gîte.

- Des corridors de transit secondaires qui correspondent à des lisières arborées plus clairsemés, et ouvertes.

5.3.5.2. Espèces à enjeu local de conservation modéré Pipistrelle pygmée Pipistrellus pygmaeus (Leach, 1825)

Protection PN UICN France LC

et au Proche-Orient. Colonie de Pipistrelle pygmée sous un pont Photo : J. PRZYBILSKI, ECO-MED

Répartition française Répartition mal connue, bien représentée en région méditerranéenne, vallée du Rhône et plaine du Rhin.

Habitats d’espèce, écologie

Principalement en plaine et colline, et liée aux zones humides. Utilise des gîtes arboricoles ou anthropiques (parfois gîtes souterrains). Se nourrit majoritairement de diptères aquatiques et chasse en moyenne à 1,7km de son gîte.

Menaces Modifications et exploitation des milieux forestiers, disparition de sites de reproduction, développement de l’énergie éolienne, démoustication, et banalisation des milieux naturels (notamment zones humides).

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, la Pipistrelle pygmée est commune à très commune (en Camargue) dans les départements côtiers (Bouches-du-Rhône, Var) mais relativement plus rare dans les autres.

Dans la zone d’étude :

A l’échelle de la zone d’étude, l’espèce a été contactée de nombreuses fois lors d’une précédente étude réalisée par ECO-MED en 2012, avérée à proximité immédiate nord-ouest et en limite ouest à moins de 1km de la zone d’étude (BDD ECO-MED).

Au sein de la zone d’étude l’espèce est contactée en août 2016 en transit et en chasse le long de la grande zone d’oliveraie et des lisières arborées à proximité, et est avérée en gîte au sein d’un bâti situé au sud de la zone d’étude.

Répartition française d'après Arthur et Lemaire 2009 Importance de la zone d’étude : Modérée

Pipistrelle de Nathusius Pipistrellus nathusii (Keyserling & Blasius, 1839)

Protection PN UICN France NT

Pipistrelle de Nathusius Photo : © F.PAWLOWSKI

Autre(s) statut (s) DH4, BE2, BO2

Répartition mondiale Répartition eurasiatique, de l’Irlande à l’Oural et du nord de la Péninsule ibérique au Caucase. Espèce migratrice : aire de reproduction (est et nord de l’Europe) et aire d’hibernation (Europe de l’Ouest).

Répartition française Probablement présente sur tout le territoire mais faible effectifs. Des preuves de reproduction récentes en Champagne-Ardenne et en Bretagne.

Habitats d’espèce, écologie

Affectionne les plans d’eau, les zones humides et les boisements. Utilise des gîtes rupestres, arboricoles et parfois anthropiques. Espèce migratrice, mâle probablement sédentaire. Rayon d’action de 6,5km autour de son gîte.

Menaces Modifications et exploitation des milieux forestiers, développement de l’énergie éolienne et banalisation des milieux naturels (notamment zones humides).

Contexte local

Dans le secteur d’étude :

La Pipistrelle de Nathusius est assez localisée en région PACA, essentiellement sur les départements côtiers et en plaine. Quelques données la mentionnent dans les Hautes Alpes et dans le Vaucluse (ONEM 2015). La Camargue rassemble une importante population reproductrice. (GCP 2009)

Dans la zone d’étude :

A l’échelle de la zone d’étude, l’espèce a été contactée lors d’une précédente étude réalisée par ECO-MED en 2012 (BDD ECO-MED).

Citée dans les ZNIEFF suivantes : 930012407 « Etang des Aulnes »

Citée dans les sites Natura 2000 suivants : ZSC FR9301595 « Crau centrale – Crau sèche »

Au sein de la zone d’étude l’espèce est avérée en août 2016 en transit et en chasse au sein des lisières arborées et des haies qui sont des milieux attractifs pour cette espèce, et est potentielle en gîte au sein du bâti marqué.

Répartition française d'après Arthur et Lemaire 2009

Importance de la zone d’étude : Modérée

Sérotine commune Eptesicus serotinus (Schreber, 1774)

Protection PN UICN France LC

Autre(s) statut (s) DH4, BE2, BO2

Répartition mondiale Paléarctique jusqu’à 55° de latitude Nord.

Répartition française Tout le territoire mais ne semble jamais vraiment abondante.

Habitats d’espèce, écologie

Gîtes de reproduction anthropophiles et gîtes d’hibernation épigés ou hypogés (cavités souterraines). Chasse en milieux ouverts et semi-ouverts (prairies bocagères, friches, vergers, jardins) mais s’accommode également des milieux forestiers ou humides. Rayon de chasse 3 à 6km (max 17km).

Menaces Dérangement ou destruction de gîtes et développement de l’énergie éolienne.

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, l’espèce est connue dans tous les départements mais reste contactée moins fréquemment que la Noctule de Leisler par exemple.

Dans la zone d’étude :

A l’échelle de la zone d’étude, l’espèce a été contactée lors d’une précédente étude réalisée par ECO-MED en 2012 (BDD ECO-MED).

Citée dans les sites Natura 2000 suivants : ZSC FR9301595 « Crau centrale – Crau sèche »

Au sein de la zone d’étude l’espèce est contactée en août 2016 en transit et en chasse au sein des milieux ouverts et des lisières arborées.

Répartition française d'après Arthur et Lemaire 2009 Importance de la zone d’étude :Faible

5.3.5.3. Espèces à enjeu local de conservation faible

Importance de la

Pipistrelle de Kuhl

(Pipistrellus kuhlii) Modérée PN, DH4, BO2, BE2

(Pipistrellus pipistrellus) Modérée PN, DH4, BO2, BE2 5.3.6.1. Espèces à enjeu local de conservation fort

Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus (E. Geoffroy, 1806)

Protection PN UICN France LC Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

En PACA, il n’existe pas de synthèse mais les colonies connues sont généralement à basse altitude : En Camargue (1000 individus d’après QUEKENBORN, 2009), dans le Vallée du Rhône, dans la vallée de l’Argens (2000 individus d’après HAQUART, 2009), la vallée de haute Durance et la vallée de la Roya (06). L’espèce reste donc rare avec seulement sept colonies de reproduction connues. L’espèce est contactée plus ponctuellement sur les autres départements. Les populations régionales sont importantes pour la conservation de l'espèce (GCP, 2009).

Dans la zone d’étude :

A l’échelle de la zone d’étude, l’espèce a été contactée lors d’une précédente étude réalisée par ECO-MED en 2012 (BDD ECO-MED).

L’espèce exploite l’étang des Aulnes en chasse. Une étude de télémétrie a montré que l’espèce chasse à moins d’1,5 km au nord de la zone d’étude. Un cas de mortalité d’une femelle allaitante a été constaté au pied d’une éolienne sur le site de Mas de Leuze (AVES et GCP, 2010) qui jouxte la zone d’étude. Un corridor de transit pour le Murin à oreilles échancrées a été identifié par le GCP au niveau de la RN 113 à moins de 2 km au nord de la zone d’étude (GCP, 2008).

Citée dans les sites Natura 2000 suivants : ZSC FR9301595 « Crau centrale – Crau sèche » et ZSC FR9301596 « Marais de la vallée des Baux et marais d’Arles à moins de 1,5 km de la zone d’étude.

Au sein de la zone d’étude, l’espèce est fortement potentielle en transit et en chasse au niveau des haies et des lisières boisées situées au sein et en limite au nord de la zone d’étude.

Importance de la zone d’étude : Faible

Grand murin Myotis myotis (Borkhausen, 1797) Petit murin Myotis blythii (Tomes, 1857)

Protection PN UICN France LC/NT Autre(s) statut (s) DH2, DH4, BE2, BO2

Contexte local Dans le secteur d’étude :

Grand murin : En PACA, on le retrouve très fréquemment en colonie mixte avec le Petit Murin mais le Grand Murin semble beaucoup plus rare.

Petit murin : En PACA, l’espèce est relativement commune. Toutefois, ses populations restent fragiles en raison de la concentration des effectifs sur très peu de gîtes. (GCP 2009).

Ces deux espèces ont une morphologie très proche et il est très complexe de différencier ces deux espèces sur la base de leurs émissions ultrasonores en raison de nombreuses similitudes. Il a de plus été démontré (Berthier P., Excoffier L., Ruedi M., 2006) que ces deux espèces pouvaient s’hybrider, ce qui ajoute encore à la complexité.

Dans la zone d’étude :

A l’échelle de la zone d’étude, l’espèce a été contactée trois fois lors d’une précédente étude réalisée par ECO-MED en 2012 au niveau des éoliennes situées au nord-ouest à moins de 1km de la zone d’étude (BDD ECO-MED).

Citée dans les sites Natura 2000 suivants : ZSC FR9301595 « Crau centrale – Crau sèche » et ZSC FR9301596 « Marais de la vallée des Baux et marais d’Arles à moins de 1,5 km de la zone d’étude.

Au sein de la zone d’étude, les deux espèces sont fortement potentielles en transit et en chasse au niveau des zones de lisières et des milieux ouverts structurés par de petits boisements, ainsi que des zones boisées situées en limite nord de la zone d’étude.

Importance de la zone d’étude : Faible

5.3.6.2. Espèces à enjeu local de conservation faible

Photo Nom de l’espèce

Importance de la ZE pour la population locale

de l’espèce

Statuts de

protection Commentaires

Oreillard gris

(Plecotus austriacus) Faible PN, DH4, BO2, BE2

Effectifs inconnus Potentielle en chasse, en transit et en gîte dans le bâti marqué dans la zone

d’étude

Dans le document 13 solairedirect stmartindecrau vf (Page 78-85)