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Le machisme peut il s’expliquer dans divers pays ?

I- Le féminisme et le machisme Introduction

1.1. Féminisme et machisme dans le monde

1.1.2. Le machisme peut il s’expliquer dans divers pays ?

Lorsqu’un homme se dit supérieur à une femme, on dit de lui qu’il est « macho ».

C’est la principale définition du machisme. Selon ces individus, le rôle de la femme serait d’enfanter et de rester à la maison. Ce phénomène existe malheureusement dans tous les pays, mais il est plus ou moins fort en fonction du pays où il est implanté. Une forme de machisme bien connue est le machisme latin. En effet, les espagnols et les italiens ont une réputation de macho à travers le monde93.

Nous pouvons constater que les pays où la religion tient une place importante sont très touchés par le machisme. Les religions monothéistes comme l’Islam, le Christianisme ou le Judaïsme insiste sur la domination de l’homme sur la femme. C’est à lui que revient le droit de faire vivre sa famille. Dans les pays islamiques, le port du voile ou la polygamie94 sont des preuves de machisme. La femme doit se couvrir pour éviter d’attirer les méchants regards des hommes mais en aucun cas on demande aux hommes de faire de même pour éviter les regards des femmes. De plus, un homme polygame a le droit d’avoir jusqu’à quatre épouses différentes à condition qu’il soit équitable envers elles. Malheureusement, ce n’est pas souvent le cas. Cette pratique est de plus en plus courante dans les pays pauvres d’Afrique.

Les femmes, pour la plupart jeunes, se soumettent à un homme riche pour sortir de la misère.

En Asie, avoir une fille est loin d’être réjouissant. Les couples qui l’apprennent tôt s’en débarrasseront en avortant. Les autres, les maltraiteront toute leur vie jusqu’à ce qu’elles se marient. Une fois mariées, elles tomberont aux mains de leur mari souvent choisi par les parents qui en fera ce qu’il voudra. En Chine, par exemple, on retrouve beaucoup de filles

91 Michèle Riot-Sacey « Histoire du féminisme » Editions de la Découverte, Paris, 2002, P.92-93 (122 pages)

92 Naty García Guadilla « Libération des femmes : le MLF (Mouvement de Libération des Femmes) », Presses Universitaires de France, Paris, 1981, P.29 (146 pages)

93 Martine Fourier, Geneviève Vermes « Ethnicisation des rapports sociaux : racismes, nationalismes, ethnicismes et culturalismes », L’harmattan, Paris, 1994, P.21 (241 pages)

94 Abderrahim Lamchichi « Femmes et Islam, l’impératif universel d’égalité », L’harmattan, Paris, 2006, P.76 (328 pages)

d’une dizaine d’années dans les rues des grandes villes. Elles ont été battues puis

« jetées dehors » comme des moins que rien. Ces filles sont livrées à elles-mêmes et se prostituent ou commettent d’autres délits pour survivre95.

La violence domestique est un fléau qui prend de l’ampleur en Asie mais l’Amérique Latine est aussi concernée. La majorité des femmes qui vivent dans la pauvreté n’ont ni les moyens de s’éduquer ni de travailler. Elles choisissent le mariage, qui améliore leur qualité de vie mais qui les renferme sur elles-mêmes, elles seront battues inlassablement par leurs époux dès la moindre contrariété. Ce choix de vie deviendra vite pour elles un enfer quotidien.

Heureusement que les mouvements de femmes réagissent. Grâce à leur investissement, elles améliorent la vie de milliers de femmes. Ces mouvements sont donc primordiaux pour l’évolution de la condition féminine96.

Tout d’abord, le statut de la femme n’a pas toujours été ce qu’il est actuellement. Au temps du Paléolithique et du Néolithique, la femme était considérée comme un être supérieur.

La Déesse mère était la divinité suprême de toutes les sociétés néolithiques, pour qui elle représentait non seulement la reproductrice de toute vie humaine mais aussi la source de toutes les récoltes.

Les hommes préhistoriques vivaient au rythme de la nature, les femmes à la cueillette et les hommes à la chasse. Au cours de la première Révolution du Néolithique, la femme y était plus importante, car elle découvrit de nouvelles techniques : le filage et le tissage, ainsi que la fabrication de meule à pierre plus large et plus lourde pour moudre le grain.

De nombreux anthropologues ont démontré que les premières étapes du développement de l’humanité lorsque les hommes ne connaissaient pas encore le mystère de la fécondité humaine ont vénéré la femme comme source de vie. La participation des hommes à la reproduction n’étant pas encore connue, on croyait que seules les femmes pouvaient se reproduire. Dans ce cas, la mère était considérée comme le seul chef de famille et la seule responsable de la génération à venir. La descendance familiale s’effectuait selon la lignée féminine afin de la conserver à l’intérieur du clan.97

95 Bénédicte Manier « Quand les femmes auront disparu : l’élimination des filles en inde et en Asie », Editions La Découverte, Paris, 2006 (186 pages)

96 Lhynda Tremblay « La violence au foyer : un véritable fléau pour les boliviennes », pour le CECI (Centre d’Etudes et de Coopération internationale), Montréal, 1997

97 Andrée Michel « Le féminisme », Que sais-je ?, PUF, Paris, 2003, P.16-17 (127 pages)

L’image que le clan se faisait du créateur de la vie humaine était celle de toute première femme qui fut déifiée comme l’ancêtre divine. Les nombreuses statuettes retrouvées en sont les preuves.

Au Néolithique moyen, la deuxième Révolution remit en cause le statut de la femme dans la société. La découverte d’énergies nouvelles (eau, vent et la force du bœuf) mais aussi de techniques bien plus utiles comme la charrue, le moulin à vent ou à eau, le bateau à voile par les hommes vint tout bouleverser. Ces derniers prirent petit à petit la place de la femme en agriculture. La production alimentaire fut excellente et on assista à une explosion démographique et à la sédentarisation de la population. Des bourgs, puis de villes sortirent de terre et la société s’organisa. Tout cela aboutit à la formation d’une société étatique fondée sur l’esclavage, les classes sociales et la dégradation de la situation des femmes.98 Nous sommes loin des civilisations qui vivaient en harmonie avec la nature. Le progrès était la seule ambition de ces populations.

L’apparition des religions patriarcales seraient dus à deux découvertes : la connaissance et la domestication des animaux. Ces découvertes permirent de déterminer le rôle du mâle dans la génération. La charrue fut l’invention qui permit aux hommes de rivaliser avec la femme. Peu à peu les statues féminines furent remplacées par des statues représentant des hommes. Cet acte signifiait que les hommes prirent conscience qu’ils jouaient un rôle dans la procréation. L’homme devint rapidement le partenaire de la Déesse mère99. Puis vint la création d’un Dieu omnipotent qui plaça la femme au second plan. C’est de cette façon qu’est né ce que l’on appelle aujourd’hui le machisme.

Le machisme100 est un mot qui évoque une masculinité mise en avant de façon excessive. Ce terme vient de l’espagnol « macho » qui signifie « mâle » ou « viril » et qui est dans ce sens surtout appliqué aux animaux.

Chez nous, ce mot a une connotation péjorative, il désigne la consécration du sexisme et de la discrimination envers les femmes. Dire d’un homme qu’il est macho signifie qu’il a une vision peu valorisante de la femme. Le machisme revient à la croyance selon laquelle les hommes seraient supérieurs aux femmes, et que ces dernières sont traitées comme des objets et que les activités socioprofessionnelles sont dépendantes du genre.

98 Claudine Cohen « La femme des origines : images de la femme dans la préhistoire occidentale », Belin- Herscher, Paris, 2003, P.142 (191 pages)

99 Andrée Michel « Le féminisme », Que sais-je ?, PUF, Paris, 2003, P.25 (127 pages)

100« Dictionnaire Hachette », Hachette, Paris, 2003

En tant qu’attitude, le machisme désigne une idée particulière de la virilité que l’on pousse à l’extrême. La plupart des machistes professent des idées conservatrices. En général, ils refusent à la femme le droit de travailler, de participer à des réunions sportives, ou de remplir dans la société des rôles traditionnellement dévolus aux hommes. Beaucoup de machistes croient aussi qu’ils ont le droit en tant qu’hommes d’avoir des aventures en dehors du mariage, tandis que les femmes doivent rester fidèles. Les machistes estiment que les femmes ont été créées pour rester à la maison et jouer le rôle de mères et d’épouses. Ils croient donc fermement à la supériorité des hommes sur les femmes. Ils vont jusqu’à la revendiquer comme formant partie de leur identité.

De nombreux pays à travers le monde sont touchés par le machisme. On parle le plus souvent du machisme latin, il se rencontre essentiellement en Espagne, au Portugal et en Italie, mais il peut s’étendre au pays bordant le bassin méditerranéen101.

Le machisme latino-américain aurait une connotation historique, en effet, il poviendrait de la domination espagnole sur les civilisations Indiennes. Octavio Paz dans son œuvre « El laberinto de la soledad » en parle d’une certaine façon, il explique que l’histoire de ce phénomène serait liée aux erreurs commises par la Malinche102, une Indienne qui a eu une relation amoureuse avec un conquistador. Cette femme incarnerait la trahison et l’humiliation du peuple tout entier par un homme qui méprisait sa descendance. Dans ce contexte, le masculin est perçu comme l’image d’un père qui renie ses enfants et refuse de respecter et de protéger la mère. Le macho incarnerait par conséquent un homme arbitraire, brutal et sans contrôle mais puissant et admiré, qui plonge ses racines dans le traumatisme de la conquête espagnole. Nous comprenons par conséquent, les difficultés des relations entre les hommes et les femmes dans la société et dans la famille latino-américaines.

Un anthropologue américain Mathew Guttman103 ajoute que le machisme au Mexique proviendrait des relations conflictuelles entre les Etats-Unis et le Mexique. Il représenterait la crainte de l’émigrant mexicain auquel on attribue le plus souvent un comportement violent et une sexualité incontrôlable. Et les nordaméricains généralisent ce contexte à toute l’Amérique Latine. Dans les années 40 et 50, c’est la figure du guerrier révolutionnaire qui en sera le point de départ.

101 Jéremy Cliffe « De l’italien macho au suédois progressiste », Article paru dans le Babel International, Londres, Le Premier août 2005

102 Sophie Caussanel « Le cas des mortes de Ciudad Juarez : entre féminicide et échec du développement », Mémoire de recherche, IEP Toulouse, 2004, P.77 (123 pages)

103 Mara Viveros Vigoya « Jusqu’à un certain point, ou la spécificité de la domination masculine en Amérique Latine », Mouvements n°31 (P.56 à 63), Janvier-Février 2004, P.58-59 (172 pages)

Le machisme est aujourd’hui très répandu, que ce soit à la télévision, au cinéma ou dans la vie réelle. Il existe des femmes machistes qui sont en accord avec le mode de pensée des hommes machistes. Cette situation provient de la tradition patriarcale dans la famille.

Selon des sociologues italiens, le cas de la « mamma »104 ne serait pas étranger à tout ce machisme. En effet, de par son éducation, celle-ci transmettrait au garçon le machisme et laisserait la jeune fille passer au second plan. Le machisme italien est bien connu dans le monde entier. L’Italie est une société à forte tradition, mais il serait bon de constater qu’il existe une différence entre la condition des femmes du nord et celles vivant dans le sud du pays. Celles du nord sont plus indépendantes, selon les statistiques elles sont environ 40% à avoir un emploi, alors que dans le sud, elles ne sont que 28%105. Cette différence pourrait s’expliquer par la persistance des coutumes patriarcales, la femme reste à la maison pour s’occuper du foyer et l’homme travaille pour subvenir aux besoins de la famille.

En Espagne, ce n’est guère mieux, malgré une émancipation de plus en plus marquée, les femmes ont obtenues de nombreuses lois pour se faire entendre, mais malheureusement, elles n’ont pas toutes été appliquées. C’est pourquoi, le taux d’analphabétisme reste beaucoup trop élevé chez les espagnoles, par rapport à la moyenne, et ceci est surtout valable pour les régions du sud. Concernant les violences conjugales, elles augmenteraient. Certains hommes ne supporteraient pas que leur femme devienne plus indépendante et qu’elle puisse travailler.

Alors un simple désaccord dans le couple peut les mener vers de fortes violences.

Le gouvernement de José Luis Zapatero a décidé de faire changer les mœurs espagnoles concernant les violences conjugales106. La première grande mesure du gouvernement socialiste fut la loi intégrale contre la violence de genre, adopté à l’unanimité par les députés espagnols en décembre 2004 et entrée en vigueur un mois plus tard. Cette loi fut un soulagement pour les associations féministes du pays, car les violences augmentent d’année en année, en 1999, on comptait 46 meurtres et en 2004, il y en eut 57. L’assassinat d’Ana Orantes107 fut une véritable prise de conscience dans la lutte contre la violence conjugale, cette femme originaire d’un petit village près de Grenade fut brulée vive par son conjoint alors qu’ils ne vivaient plus ensemble. Leur divorce avait été prononcé en 1995, mais ils

104 Henri Mendras, Sylvain Meyet « L’Italie suicidaire ? », Revue de l’OFCE n°80, Paris, 2002, P.157-168 (208 pages)

105 Id.

106 Natacha Chetcuti, Maryse Jaspard « Violences envers les femmes : trois pas en avant, deux pas en arrière », L’harmattan, Paris, 2007, P.295 (319 pages)

107 R.Rincón, J.Martín-Arroyo « 114 mujeres asesinadas tras Ana Orantes », El país, Sevilla/Granada, Le 16/12/07

vivaient toujours dans le même chalet, l’un occupait le haut et l’autre le bas. Cet homme n’avait pas supporté d’entendre le témoignage de son ex femme à la télévision concernant les détails des sévices qu’il lui infligeait. Alors il est passé à l’acte. Nous pouvons donc affirmer que chez les machistes l’éducation y est pour beaucoup.

Les religions monothéistes ont toutes les trois les mêmes origines, c’est pourquoi, elles ont toutes la même position vis-à-vis des femmes. Elles incitent l’homme à travailler pour qu’il subvienne aux besoins de toute sa famille et par contre, la femme se doit de rester à la maison dans le but d’enfanter et de s’occuper de son foyer. Nous verrons dans un premier temps, le cas de la religion chrétienne. En Italie et en Espagne la population est très croyante, c’est pour cela, qu’il s’agit de sociétés à fortes traditions patriarcales. Il en est de même dans tous les pays d’Amérique latine, soit d’anciennes colonies espagnoles, le machisme latin ravage tout le continent. Cela proviendrait, en majeure partie, de la religion chrétienne qui domine presque tout le territoire, partagé depuis quelques années par des cultes animistes.

Mais l’autre raison est sans doute, la pauvreté et par conséquent, le manque d’éducation. Les hommes refusent d’évoluer par manque de connaissance108.

Dans la plupart des pays latino-américain, l’homme travaille et la femme est à la maison. Si nous prenons le cas de la Bolivie, nous pourrions penser que c’est un pays en avance sur les autres du point de vue des droits de la femme car en 1989, elle a signé la convention contre toutes formes de discriminations envers les femmes109. De plus, elle était le premier pays latino-américain a signer la convention interaméricaine pour prévenir et éliminer la violence110 (Convención para prevenir, sancionar y eliminar la violencia contra la mujer) cette convention est devenu une loi le 9 juin 1994, la loi 1674, et à l’issu de celle-ci des brigades furent créées. Ces brigades111 sont appelées les brigades de protection de la famille.

Elles sont présentes dans la plupart des provinces du pays, même dans les milieux ruraux. Ce sont donc des unités de la police nationale, composés de femmes et chargées exclusivement de faire appliquer la loi 1674. En Bolivie la violence est un tel fléau que le gouvernement a du agir rapidement, et les chiffres le démontre. Dans une seule ville, on comptait déjà 800 plaintes. 92% des plaintes enregistrées provenaient de femmes, d’une tranche d’âge bien

108 Collectif National pour le Droit des Femmes « De nouveaux défis pour le féminisme », Forum du Collectif National pour le Droit des Femmes, 9-10 mars 2002 , Temps des Cerises, Paris, 2003, P.144 (339 pages)

109 Source, site officiel des Nations Unies (www.un.org)

110 Id.

111 Lhynda Tremblay « La violence au foyer : un véritable fléau pour les boliviennes », CECI ( Centre d’Etudes et de Coopération internationale), Montréal, 1997

définie entre 20 et 40 ans. 67% des plaintes étaient des agressions physiques et les 33%

restant étaient des cas d’abandon de foyer pour les hommes, les femmes enceintes, mais aussi des menaces de mort…

La violence est un point négatif pour le bon développement du pays. C’est pourquoi, ces mesures ont été prises. Dans un foyer, en général, une femme n’a pas le droit de travailler car si celle-ci s’émancipait, elle deviendrait un adversaire de taille pour son mari. Les femmes sont souvent en mauvaise santé, à cause de cette violence.

Dans de nombreux pays latino-américain le statut de la femme est loin d’être réjouissant.

Dans les régions les plus pauvres plus précisément, les gens vivent dans la pauvreté et l’isolement en faisant face à la violence masculine. Le machisme y est plus répandu qu’ailleurs. Le Nicaragua est un pays imprégné de violence laissé par la guerre et à cause du manque de travail cette situation a rendu les hommes méchants. Ceux-ci se vengent sur leurs épouses et elles en subissent les conséquences. Elles ont peu ou pas de formation scolaire et pas suffisamment assez de connaissances pour être autonomes. Elles restent par conséquent, chez elles pour s’occuper de leur foyer, comme dans la majorité des pays latino-américains, et surtout dans la misère, à subir la violence de leurs maris112. Le réseau « Ana Lucila »113 s’engage et réunit de nombreux groupes d’entraide locaux. Beaucoup de ces femmes ont été victimes de violences familiales. Elles ont mis sur pied une série de services médicaux et psychologiques pour les victimes de la violence, et apportent une aide directe en cas de crise et suivent les femmes des villages et des quartiers. Ce réseau porte le nom d’une femme assassinée par son mari pour s’être engagée publiquement en faveur des droits des femmes.

En 1996, le gouvernement a adopté la loi 230 qui réprime la violence faite aux femmes et aux enfants. Cette loi est due au travail des réseaux de femmes qui se sont fédérées au niveau national. C’est pourquoi, le réseau Ana Lucila s’investit beaucoup dans le but de mettre en œuvre rapidement l’application de cette loi.

Le Vénézuela est un pays où les droits humains sont en grande partie bafoués. La condition de la femme en est par conséquent, une préoccupation secondaire pour le gouvernement. Il y a beaucoup de violence domestique car les lois garantissent l’égalité des hommes et des femmes devant le mariage. De plus, la police refuse d’intervenir en cas de

112 Cepal « Violencia doméstica contra la mujer en América Latina y el Caribe: propuestas para la discusión », Cepal, Série « Mujer y desarollo » n°10, Santiago du Chili, Mai 1992, P.13 (48 pages)

113 L’OSEO, est un groupe d’entraide ouvrière suisse, il subventionne le Réseau de femmes Ana Lucila

violence domestique car une réserve figure dans le code pénal qu’un homme ayant battu une femme peut éviter le tribunal s’il est le mari de sa victime114. Effectivement, le code pénal vénézuélien considère la violence domestique à l’égard des femmes comme un phénomène relevant du domaine privé et se refuse de porter les faits devant la justice.

Malheureusement les cas de violences domestiques augmentent. En 2005, il y eut 36 777 cas de violence contre les femmes.115 Le Vénézuela est un pays extrêmement machiste, et comme dans tous les pays latino-américains, l’homme a le droit de contrôler avec sévérité et d’abuser

Malheureusement les cas de violences domestiques augmentent. En 2005, il y eut 36 777 cas de violence contre les femmes.115 Le Vénézuela est un pays extrêmement machiste, et comme dans tous les pays latino-américains, l’homme a le droit de contrôler avec sévérité et d’abuser