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Les ménisques (Figure 16):

répartition des patients selon le côté atteint

RESULTAS GLOBAUX

I. Rappel anatomique : a -Anatomie descriptive:

3) Les ménisques (Figure 16):

Chaque genou possède deux ménisques, un ménisque interne et un ménisque externe.

Le ménisque est un petit cartilage, situé entre le fémur et le tibia. Il ne s’interpose pas complètement entre ces deux os laissant persister un contact entre le cartilage du fémur et le cartilage du tibia. Il a un double rôle : un rôle de cale (stabilisant le genou) et un rôle d’amortisseur.

 Le ménisque externe ou latéral est situé entre le condyle du fémur en haut et le plateau tibial en bas. Dans le fond est visible le tendon du poplité qui passe obliquement derrière le ménisque. Il est en forme de O transforme en discrète concavité la convexité de la cavité glénoïdienne latérale.

 Le ménisque interne ou médial assez ouvert (en forme de C) accroît la concavité glénoïdienne médiale.

4) les muscles du genou :

4-1- Les muscles fléchisseurs du genou :

Ils sont placés essentiellement dans la loge postérieure de la cuisse. Ce sont :

 Les muscles ischio-jambiers :

Le groupe musculaire ischio-jambier comprend trois muscles de la région postérieure de la cuisse :

- le muscle biceps fémoral (longue portion) - le muscle semi-tendineux

- le muscle semi-membraneux.

Ils sont principalement fléchisseurs de la jambe et accessoirement extenseurs de la cuisse. Ils sont également antagonistes du quadriceps, en freinant l’avancée de la jambe à la fin du pas et en empêchant l’extension brutale et complète du genou.

Ils s’insèrent en haut sur la tubérosité ischiatique et en bas sur le tibia (Patte d’oie) et sur la tête de la fibula (péroné).

La longue portion du biceps fémoral et le semi-tendineux ont un tendon commun sur la partie postéro-médiale de la tubérosité ischiatique. Le semi-membraneux a un large tendon isolé, qui s’insère sur la tubérosité ischiatique en dehors du tendon commun du long biceps et semi tendineux. En arrière de ce groupe musculaire chemine le nerf sciatique (Figure 17).

 Le muscle couturier (sartorius) :

Il est situé sous la paroi antérieure de la cuisse. C’est un muscle fin et long avec une forme allongée en S. il prend naissance dans l'os coxal, traverse la cuisse, pour s'insérer dans le tibia.

Il est fléchisseur du fémur et du tibia. C’est un stabilisateur du genou lorsque celui-ci est en hyper-extension.

 Le muscle gracile :

Il est situé dans la loge médiale de la cuisse. Il s’insère au niveau du tiers interne du bord inférieur de la branche ischio-pubienne ainsi que de la face antérieure du pubis.

Il joue un rôle majeur dans le processus d'adduction et de rotation interne de la hanche. Il intervient également dans le mécanisme de fléchissement et de rotation interne du genou (figure 18)

4-2) Les muscles rotateurs du genou :

La rotation médiale est assurée par les muscles couturiers (sartorius), demi-membraneux, demi tendineux, gracile et poplité.

La rotation latérale est assurée par les muscles biceps fémoral et tenseur du

Fascia latta. Lorsque le genou est fléchi, leur contraction provoque une rotation

latérale des plateaux tibiaux.

4-3) Les muscles extenseurs du genou :

Le muscle quadriceps :

C’est un muscle volumineux, constitué de 4 chefs, tous sont articulaires sauf le droit antérieur qui est bi-articulaire :

vaste latéral

vaste médial

vaste intermédiaire

droit antérieur ou fémoral

Il se situe dans la loge antérieure de la cuisse, tendue entre le fémur et la patella, sauf le droit antérieur entre os coxal et patella. Il joue un rôle dans l’extension du genou.

Le muscle droit antérieur de la cuisse ne suffit pas à maintenir l’extension complète. Les fibres inférieures du muscle vaste médial assurent les 15 derniers degrés de l’extension.

Au-delà de la patella, le muscle quadriceps exerce son action sur la jambe, par l’intermédiaire du ligament patellaire et des expansions fibreuses des muscles vastes. Cet ensemble ostéo-ligamentaire constitue l’appareil extenseur du genou.

b - Anatomie fonctionnelle :

 Anatomie dynamique :

Le genou est une articulation à deux degré de liberté principaux représentés par la flexion-extension et par la rotation autour de l’axe longitudinal de la jambe [3].

i. Mouvements de flexion extension :

C'est le principal degré de liberté. La position de référence est le membre inférieur étendu, la jambe dans le prolongement de la cuisse.

La flexion rapproche les faces postérieures de la jambe et de la cuisse, l'extension est le mouvement inverse.

La flexion passive est de 160°, le talon étant en contact avec la fesse. La flexion active est de 140° si la hanche est fléchie, de 120° si la hanche est en extension.

L'extension, essentiellement passive, est de 0° lorsque la jambe est dans le prolongement de la cuisse. Elle peut atteindre 5 à 10° chez l’adulte par rapport à la position de référence.

La flexion-extension s’associe à un mouvement de roulement- glissement des condyles fémoraux sur les plateaux tibiaux. La flexion commence par un glissement isolé, puis apparaît le roulement qui augmente progressivement, pour atteindre 60% du mouvement entre 60 et 90° de flexion. Au-delà, le roulement diminue et la flexion se termine par un glissement pur. (Figure 19)

ii- Les mouvements de rotation axiale :

Ils ne s'effectuent que si le genou est en flexion de 90°. En extension complète, les mouvements sont impossibles. On distingue alors :

• la rotation interne ou médiale : qui porte la pointe du pied en dedans, atteint 30°.

• la rotation externe ou latérale : qui porte la pointe du pied en dehors. atteint40° (Figure 20).

b)

Figure 20: Amplitudes de rotation a) Rotation interne

Lors des mouvements de flexion extension, Il existe une rotation automatique. On effet, le segment jambier tourne en rotation interne quand le genou fléchit. Cette rotation automatique est imposée par :

- La forme des cavités glénoïdes,

- La longueur et l’orientation des ligaments latéraux. - L’inégalité des courbures condyliennes

iii – L’aspect morphologique du membre inférieure :

L’analyse tomodensitométrique par Lerat [4] a permis de définir les critères de normalité chez l’adulte sain. L’étude a été réalisée sur 60 membres inférieurs:

- La torsion fémorale est en moyenne de -14° (avec un écart type de ±6°) avec des extrêmes entre 0 et -40°, 50% de la population se situe entre

-10 et -20°.

- La torsion tibiale est de 34°. Elle est assimilée à l’angle condyles/malléoles (avec un écart type de ±8°) avec des extrêmes de 15 à 48°,

- La rotation fémoro-tibiale est de 3° en moyenne. Elle a été mesurée de la même façon que la rotation des condyles sur les plateaux tibiaux,

Selon kapandji [3], Le fémur et le tibia sont deux os courbes. Ces courbures présentent les efforts qui sont exercés sur le membre inférieur.

Dans le plan sagittal, ces deux os sont vers l’arrière. Cette géométrie a pour rôle de faciliter aux masses musculaires de venir se loger dans ces volumes disponibles, donner aussi une meilleure mobilité en flexion-extension. Malgré ces courbures, dans le cas d’un genou sain, les extrémités osseuses restent alignées dans le plan frontal.

Dans le plan horizontal, les surfaces articulaires ne sont plus alignées. Cet alignement axial est définit par trois angles anatomiques :

- La torsion fémorale, mesurée entre le col du fémur et l’axe des condyles,

- La torsion tibiale, mesurée entre l’axe passant par les deux plateaux tibiaux et l’axe joignant les malléoles,

- La rotation fémoro-tibiale, à différencier d’une torsion, qui traduit la rotation des plateaux sous le fémur (Figure 21)

II. Rappel biométrique :

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