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Chapitre III : RÉSULTATS ET DISCUSSION

1.3 Evaluation de la toxicité des extraits aqueux

1.3.3 Aspect histologique des organes

Les résultats de l’étude histologique des différents organes prélevés au bout des 14 jours après l’administration de la dose de 2000mg/kg de poids corporel du poids corporel des extraits de Heliotropium indicum et de Gardenia ternifolia et celle des rats témoins sont présentés aux figures 7 et 8.

100

:

Figure 7a : Foie témoin (HE x 10). Vue d’un lobule hépatique normal montrant des hépatocytes autour d’une veine centrolobulaire (VC).

Figure7b : Foie de rat soumis Figure 7c : Foie de rat soumis

à la dose de 2000mg/kg de à la dose de 2000mg/kg de Heliotropium indicum (HE x 10) : Gardenia ternifolia (HE x10) :

Pas de modification structurale majeure. L’architecture générale est intacte.

Figure 7 : Histologie comparée du foie des rats sains et des rats traités à la dose de 2000mg/kg de poids corporel de Heliotropium indicum et de Gardenia

VC

VC VC

Hépatocytes

Figure 8a: Rein témoin (HE X10) : vue d’un glomérule et des tubes rénaux

Figure 8b: Rein de rat soumis à Figure 8c: Rein de rat soumis à

à la dose de 2000 mg/kg de la dose 2000 mg/kg de Heliotropium indicum (HE X10): Gardenia ternifolia (HE X10): on

aucune modification structurale note une disparition des capillaires majeure n’est observée du floculus et une hyalinisation de l’interstitium glomérulaire

: Tubes rénaux ; GN : Glomérule normal ; GH : Glomérule hyalin

Figure 8: Histologie comparée du rein des rats sains et des rats ayant reçu la dose de 2000mg/kg de poids corporel de Heliotropium indicum et de Gardenia ternifolia.

Généralement la structure du foie et des reins est conservée. Toutefois on

GN

GN

GH GH

constate que l’extrait aqueux de Gardenia ternifolia a entrainé une disparition des capillaires du floculus et une hyalinisation de l’interstitium glomérulaire.

1.3.4. Taux plasmatique des ions, de la créatinine, des transaminases et du cholestérol chez les rats traités à la dose 2000 mg/kg d’extraits

Le tableau 5 présente les valeurs des concentrations plasmatiques des ions, de la créatinine, des cholestérols et des transaminases chez les rats traités à la dose de 2000 mg/kg d’extraits.

Tableau V : Concentrations plasmatiques des ions, de la créatinine, des transaminases et des cholestérols chez les rats traités à la dose 2000 mg/kg des extraits de Heliotropium indicum et de Gardenia ternifolia.

Paramètres biochimiques

Rats témoins Rats traités au H. indicum

ASAT: Aspartate Amino-Transférase ; ALAT : Alanine Amino-Transférase ; Créat : Créatinémie ; Chol : Cholestérol ; Na+: Ion sodium; K+: Ion potassium ; Cl-: Ion chlorure ; * : différents par rapport aux rats témoins (p<0,05)

Les données du tableau 5 montrent que les paramètres biochimiques ne révèlent en général pas de différence significative chez les rats soumis au test de

l’augmentation de la créatinémie chez les rats traités aux deux extraits et une baisse du potassium chez les rats traités à l’extrait de Heliotropium indicum par rapport aux rats témoins. Mais ces valeurs restent dans les limites normales.

1.4. Développement et standardisation du modèle animal d’expérimentation Tableau VI : Poids et pressions artérielles moyennes des rats traités à l’eau une moyenne de 133±3 mmHg. Aucune modification significative du poids des animaux n’a été observée au cours des 14 jours d’observation.

Tableau VII : Poids et pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME pendant 7 jours et mis au repos pendant 7 jours.

Témoins J7, P14 : Poids au J14, PAM : Pression Artérielle Moyenne.

Le tableau 7 décrit le résultat des rats ayant subi un traitement de sept (7) jours de L-NAME à la dose de 20mg/kg du poids corporel et mis au repos pendant sept (7) jours. Il nous présente des pressions artérielles comprises entre 164 et 179 mmHg avec une moyenne de 172±5 mmHg. On note une augmentation significative du poids des rats dès le 7ème jour du traitement.

Tableau VIII : Poids et pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME pendant 7 jours et au Captopril pendant 7 jours.

Groupe ayant reçus sept (7) jours de traitement au L-NAME à la dose de 20mg/kg du poids corporel et sept (7) jours de traitement au Captopril à la dose de 100mg/kg du poids corporel. On observe des pressions artérielles comprises entre 123 et 143 mmHg avec une moyenne de 133±6 mmHg accompagnée d’une perte significative de poids dès le 7ème jour du traitement.

Différence significative (rats sains vs rats traités au L-NAME et

rats traités au L-NAME vs rats traité au L-NAME + captopril) pas de différence (rats sains vs rats traités au captopril)

Figure 9 : Développement et validation du modèle animal expérimental.

Cette figure 9 montre que le traitement des rats au Captopril a entrainé une normalisation de la pression artérielle.

1.5 Mesure de l’impact de l’administration des extraits sur la pression artérielle dans le modèle d’expérimentation

Le tableau 9 présente les poids et les pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME + Gardenia ternifolia.

133

Rats sains Rats traités au L-NAME Rats traités au L-NAME+

Captopril

Pressions artérielles moyennes en mm Hg

** p<0,05

Tableau IX : Poids et pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME pendant 7 jours et à l’extrait aqueux des feuilles de Gardenia ternifolia pendant 7 jours. P14 : Poids au J14, PAM : Pression Artérielle Moyenne.

Le tableau 9 présente les pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME à la dose de 20mg/kg du poids corporel pendant sept 7 jours puis à l’extrait aqueux de Gardenia ternifolia à la dose de 500mg/kg de poids corporel pendant 7 jours.

On observe des pressions artérielles comprises entre 135 et 153 mmHg avec une moyenne de 141±6 mmHg. Les poids moyens rats présentent une stabilité au 14ème jour après une prise significative au bout des 7 jours de traitement au L-NAME.

Le tableau 10 présente les poids et les pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME + Heliotropium indicum.

Tableau X : Poids et pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME pendant 7 jours et à l’extrait aqueux des feuilles de Heliotropium indicum P14 : Poids au J14, PAM : Pression Artérielle Moyenne.

Le tableau 10 présente les pressions artérielles moyennes des rats traités au L-NAME à la dose de 20mg/kg du poids corporel pendant sept (7) jours puis à l’extrait aqueux des feuilles de Heliotropium indicum à la dose de 500mg/kg du poids corporel pendant sept (7) jours.

On observe des pressions artérielles comprises entre 132 et 137 mm Hg avec une moyenne de 134±1 mm Hg chez les rats ayant été traités avec les

extraits de Heliotropium indicum avec une augmentation significative des animaux au bout des 14 jours de traitement.

jusqu’à 141±6 mmHg avec les extraits de Gardenia ternifolia et à 134±1 mmHg avec les extraits de Heliotropium indicum.

On peut conclure que les deux extraits ont diminué de façon significative la pression artérielle mais seul l’extrait de Heliotropium indicum a normalisé la

Rats traités au L-NAME Rats traités au L-NAME + Gardenia ternifolia

2- DISCUSSION

Cette étude a commencé par une enquête ethnobotanique réalisée auprès des tradithérapeutes et vendeurs de recettes traditionnelles sur les plantes médicinales béninoises utilisées dans le traitement et la prévention de l’hypertension artérielle dans les marchés de Cotonou, d’Abomey-Calavi, de Zogbodomey et d’Abomey. A partir des données recueillies, deux plantes indiquées dans la prise en charge de l’hypertension artérielle ont été sélectionnées pour notre étude. Il s’agit de Heliotropium indicum et de Gardenia ternifolia.

L’enquête réalisée au cours de cette étude a permis de recenser comme autres indications de ces plantes le traitement des aménorrhées, des dysménorrhées, de la stérilité féminine, des douleurs abdominales et de l’impuissance sexuelle chez l’homme. D’autres auteurs rapportent pour ces mêmes plantes les mêmes indications (MALGRAS, 1992). L’indication de Heliotropium indicum dans le traitement de la bilharziose et de la toxoplasmose a été notée au cours de cette enquête. Mais cette dernière information n’a pas été rapportée dans la littérature.

2.1 EXTRACTION ET SCREENING PHYTOCHIMIQUE

Les extraits aqueux ont donné comme rendement 23,83% pour Heliotropium indicum et 23,69% pour Gardenia ternifolia. Ces taux sont similaires à celui de PATOMO (2005), qui a trouvé 24% avec la même méthode d’extraction pour Heliotropium indicum. CHARLES ET AL (2010), ont trouvé 30% pour Gardenia ternifolia avec une extraction au dichlorométhane. Cette légère différence peut être due à la méthode d’extraction utilisée par ces derniers.

Le screening phytochimique a révélé la présence des coumarines, des alcaloïdes, des dérivés anthracéniques, des terpènes glycosilés, des lignanes, des flavonoïdes, des glycosides cardiaques et les pigments anthocyaniques dans les extraits des deux plantes. Selon les travaux de HOUETCHEGNON (2013), les

feuilles de Gardenia ternifolia contiennent des tanins et des anthocyanes, ce qui confirme nos résultats. Par ailleurs les extraits de Gardenia ternifolia contiennent des tannins et des saponines qui sont absents dans les extraits de Heliotropium indicum. Ces résultats confirment ceux de PATOMO (2005), et ceux de CHARLES ET AL (2010). Par ailleurs PANDEY ET AL (2007) ainsi que RAHMAN ET AL (2011) ont noté la présence des tannins et des saponines dans les extraits au méthanol de Heliotropium indicum. Cette différence peut être due à la méthode d’extraction utilisée, la saison ou l’aire de récolte des feuilles.

La présence de substances polyphénoliques surtout les flavonoïdes pourrait expliquer l’activité vasodilatatrice de ces plantes. Selon de nombreux auteurs (PINCEMAIL ET AL, 1999 ; CAVIN, 1999 ; PATOMO, 2005), les composés polyphénoliques possèdent des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, antivirales ; des effets hépatoprotecteurs et oestrogéniques.

Les coumarines mis en évidence dans les extraits sont vasculoprotecteurs et vasodilatateurs coronariens; ils sont des molécules biologiquement actives; elles manifestent diverses activités: anti-agrégation plaquettaire, anti-inflammatoire, anticoagulante, antitumorale, diurétique, antimicrobienne, antivirale et analgésique. Les saponines sont des composés souvent amers, amphiphiles, aux propriétés expectorantes (ABDUL ET AL, 2011). Selon les travaux de HOUETCHEGNON (2013), les feuilles de Gardenia ternifolia ont montré une activité antihyperglycémiante.

Toutes ces propriétés rapportées par divers auteurs expliquent les différents usages de nos plantes par la médecine traditionnelle.

2.2 EFFETS ANTIHYPERTENSIFS DES EXTRAITS AQUEUX DES FEUILLES DE HELIOTROPIUM INDICUM ET DE GARDENIA TERNIFOLIA

Dans la présente étude, l’effet de chaque extrait a été évalué sur un modèle

d’avoir une pression artérielle stable chez le rat due à l’inhibition de la synthèse du monoxyde d’azote (DIDIER, 2011).

L’hypertension artérielle induite par le L-NAME est caractérisée par l’élévation de la pression artérielle moyenne chez les rats (172±5 mmHg).

Le traitement des rats hypertendus par les extraits aqueux a induit une réduction de la pression artérielle moyenne de 172±5 mmHg à 141±6 mmHg pour Gardenia ternifolia et à 134±1 mmHg pour Heliotropium indicum. Ces résultats sont semblables à ceux des rats hypertendus traités au Captopril (133±6 mmHg) et des rats sains (133±3 mmHg). Les deux extraits ont entrainé une diminution significative de la pression artérielle mais seul l’extrait de Heliotropium indicum l’a normalisée.

La dose de 500mg/kg du poids corporel des extraits aqueux ayant réduit considérablement la pression artérielle, elle serait donc indiquée pour le traitement de l’hypertension artérielle. Toutefois cette hypothèse devrait être confirmée par des essais cliniques sur l’homme.

2.3 PROBABLES MECANISMES D’ACTION DES EXTRAITS

A cette date, aucune étude ne présente la base pharmacologique de l'effet antihypertenseur observé. Au vu du modèle animal utilisé dans notre travail, le mécanisme d'action des extraits de Heliotropium indicum et de Gardenia ternifolia pourrait être un relâchement de la musculature lisse vasculaire qui entraîne une diminution des résistances périphériques. Les molécules contenues dans les deux extraits et surtout les flavonoïdes et les tanins pourraient agir soit en inhibant l’enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II ou en antagonisant l’angiotensine II dont l’augmentation entraine la baisse de la biodisponibilité du monoxyde d’azote donc l’augmentation de la pression artérielle.

2.4 TOXICITE DES PLANTES

L’étude de toxicité orale aiguë effectuée selon les lignes directrices de l’OCDE (2001), a montré que les extraits aqueux des feuilles des différentes plantes étudiées ne sont pas toxiques aux doses de 300 et de 2000 mg/kg de poids corporels. Ils appartiennent donc à la catégorie 5 du système de classification de l’OCDE (Annexe1). En effet, la combinaison des facteurs observés (absence de décès, prise constante de poids des animaux et l’absence d’anomalie des tissus au cours de l’étude histologique), indique l’absence d’une toxicité orale aiguë pour ces extraits.

Des études de toxicité réalisées sur Heliotropium indicum ont montré l’absence de toxicité de cette plante. Généralement la structure du foie et des reins est conservée. Par ailleurs celles réalisées sur Gardenia ternifolia révèle une disparition des capillaires du floculus et une hyalinisation de l’interstitium glomérulaire, ce qui peut traduire une toxicité de cette plante. Selon HOUETCHEGNON (2013), l’extrait aqueux de Gardenia ternifolia entraine une légère acidophilie et une surcharge hydrique des hépatocytes.

L’étude de toxicité effectuée suivant la ligne directrice No 423 de l’OCDE, a été complétée par la réalisation des tests sanguins préconisés par la méthode d’évaluation de toxicité de l’OMS (1993). Les tests sanguins montrent qu’il n’y a pas d’anomalies majeures chez les rats traités aux deux extraits.

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

CONCLUSION

De nombreuses études soulignent actuellement la prévalence élevée dans les populations des maladies cardiovasculaires et de l’un de leurs principaux facteurs de risque : l’hypertension artérielle. Devant cette situation, il est important pour les pays africains de mettre au point des médications naturelles et efficaces contre l’hypertension artérielle.

Au Bénin, de nombreuses plantes méritent d’être valorisées pour leur potentiel médicamenteux dans le contrôle, le traitement et la prévention de l’hypertension artérielle surtout devant l’ampleur que prend la maladie dans la population.

Les résultats de cette étude ont montré que les extraits aqueux des feuilles de Heliotropium indicum et de Gardenia ternifolia entrainent une réduction significative de la pression artérielle. Ces résultats préliminaires, obtenus sur la base de l'expérimentation animale, ne sont pas d'emblée extrapolables à 1'homme mais constituent un argument pharmacologique en faveur de l’utilisation en médecine traditionnelle de ces plantes dans le traitement de l’hypertension artérielle et pourraient contribuer ainsi à la réduction du coût de traitement de cette affection par la promotion de la phytothérapie accessible à tous.

PERSPECTIVES

Devant l’importance thérapeutique que présentent Heliotropium indicum et Gardenia ternifolia, il serait intéressant de poursuivre les études sur ces deux plantes notamment :

 Evaluer la toxicité chronique des extraits aqueux des deux plantes,

 Rechercher la présence d’autres groupes chimiques dans les extraits,

 Isoler le(s) principe(s) actif(s) responsable(s) de l’effet antihypertensif

 Elucider le mécanisme d’action précis des principes actifs présents dans les extraits aqueux des feuilles des deux plantes.

SUGGESTIONS

Nous adressons nos suggestions à l’endroit des autorités en charge de la santé, des tradipraticiens, des agents de santé et des chercheurs.

 Appuyer les structures de recherches en santé.

 Réaliser le rêve collaboration entre chercheurs de santé et tradipraticiens pour une meilleure prise en charge des personnes hypertendues

 Prévenir le déficit en matières premières végétales

 Introduire l’enseignement de la médecine traditionnelle dès le premier cycle des sciences de santé.

 Inventorier à travers une enquête ethnobotanique toutes les plantes utilisées contre l’hypertension artérielle.

 Promouvoir les phytomédicaments africains et leur libre circulation.

 Renforcer la communication entre tradipraticiens de santé, chercheurs et agents de santé.

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