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Le mécanisme de l’indication

Il est donc nécessaire, pour comprendre cette « contribution » de la phonie dans

« l’établissement » du sens, d’analyser « dans l’acte de parole » les relations qui s’établissent entre la phonie et les circonstances dans lesquelles celle-ci est produite. Dans la communication, les circonstances présentes déterminent la production de la phonie, et la phonie détermine la

« production » des circonstances absentes, leur évocation : c’est le mécanisme de l’indication qui est mis en jeu à travers tout acte de parole.

4.4.1. L’acte de parole

L’analyse de ce mécanisme est conduit, pour la première fois, dans les Principes de noologie (1964), elle est généralisée dans Messages et Signaux (1966), affinée dans La Sémiologie (1966), clarifiée dans Pertinence et pratique (1975), approfondie dans Caractéristique et dimension (1988), amplifiée dans Le point de vue dans les sciences (1995).

Nous allons exposer la trame de l’analyse du mécanisme de l’indication ainsi que les concepts fondamentaux qu’elle met en œuvre.

Dans une perspective fonctionnelle, le critère d’analyse du sens d’un acte de communication n’est pas tant le contenu formel et sémantique qu’il véhicule que le résultat auquel il aboutit. Un acte de communication a une visée, un but. Il est analysable d’abord en terme de résultat : son but est-il atteint ou non ? L’acte a-t-il réussi ou a-t-il échoué ? Le résultat chez le récepteur obtenu ou non par l’acte de parole de l’émetteur en est justement le sens.

L’émetteur a-t-il réussi à transmettre le sens qu’il souhaitait faire passer ?

Ce résultat doit être observable à travers un acte, un comportement spécifique, une réponse verbale ou non verbale. Si je réclame un crayon ou un siège et que l’on me présente un crayon ou un tabouret, le sens de mon acte de communication a réussi. Si, au contraire, l’on me présente un carnet ou une armoire à glace, le sens aura échoué. Il y a eu de la part de mon interlocuteur incompréhension, ou de ma part ambiguïté.

Prieto part de ce double constat : tout acte de parole, tout signal, tout indice sont interprétables de diverses façons, mais ils n’autorisent pas n’importe quelle interprétation. Ils ouvrent un champ aux interprétations, mais toutes les interprétations ne lui sont pas ouvertes. La seule présence de cet indice, de ce signal, de cet acte de parole ferment l’accès à nombre d’interprétations qu’ils excluent automatiquement. C’est cette exclusion d’une partie des interprétations possibles de mon énoncé (carnet, armoire à glace) du champ ouvert aux autres (crayon, tabouret), qui légitime la notion d’univers de discours. Tout fait, tout phénomène de la

réalité, peut être classé en relation avec l’ensemble des faits et des phénomènes, mais en constituant deux classes : la classe du fait ou du phénomène et de tout ce qui peut être pris pour lui, ou qui lui est assimilable, identifiable, et la classe des faits et des phénomènes qui ne lui sont pas assimilables, qui ne peuvent pas être pris pour lui, qui en sont différenciés. Toute interprétation, donc tout acte de connaissance, sont ainsi des actes de distinction entre le même et l’autre, et tout acte de parole une détermination des éléments de la classe du même et des éléments de la classe de l’autre.

Prieto généralise ce constat à la phonie pour déclarer que, par le lien nécessaire d’un signifiant à un signifié, d’une phonie à un sens, il est possible qu’une phonie admette plusieurs sens et en exclue plusieurs autres. « Une phonie admet certains sens et en exclut d’autres » (1964 : 39). Demandant un crayon, je puis réclamer un crayon noir, ou un crayon bleu, le crayon qui est sur la table ou celui qui est rangé dans le tiroir, mais ce n’est pas un cahier que je demande. Siège admet chaise, fauteuil, tabouret, pouf, etc., mais exclut, dans une première approche du sens linguistique, machine à laver, disque, armoire à glace.

Mais si, lorsque je réclame un crayon ou un siège, il m’est présenté respectivement un carnet ou une armoire à glace, il est possible que je me trouve, dans certaines circonstances particulières, satisfait dans ma demande. Car les circonstances, si je les connais et sais les interpréter, permettent de satisfaire ma demande par l’objet présenté : après tout, je puis me trouver au cours d’un déménagement, et voir mon interlocuteur ramasser et me tendre un carnet à l’intérieur duquel est fixé un crayon, ou me proposer l’armoire à glace couchée par terre comme ultime possibilité de m’asseoir. Les circonstances prennent alors, dans la constitution du sens et dans la mise en rapport de la phonie avec le sens, un rôle fondamental.

Ainsi, chez Prieto le sens ne s’analyse pas dans la langue par rapport aux multiples interprétations admises dans le dictionnaire ou dans les encyclopédies, mais dans la parole par rapport aux circonstances de l’acte de parole. Ces circonstances vont exclure des interprétations et en favoriser d’autres, et une plutôt que toute autre. Ainsi, « le récepteur attribue à la phonie celui des sens admis qui est le plus favorisé par les circonstances » (1964 : 39). Dans notre exemple de demande de crayon ou de siège, les circonstances normales favorisent /crayon/ par rapport à /cahier/ et /tabouret/ par rapport à /armoire à glace/, mais les circonstances spécifiques du déménagement favorisent /cahier/ et /armoire à glace/ en l’absence de tout crayon visible et de tout siège.

Aussi deux conditions sont-elles exigées pour la réussite de la communication : « qu’il n’y ait pas d’ambiguïté » dans la phonie, c’est-à-dire « que le récepteur puisse attribuer à la phonie un sens déterminé » (1964 : 40), et que le sens reconnu soit le même pour l’émetteur et

le récepteur, « que le sens que le récepteur attribue à la phonie et le sens que l’émetteur cherche à établir soient un seul et même sens ».

4.4.2. Sens émis, sens admis

L’échec de la communication peut avoir deux origines :

1. Soit le sens émis ne figure pas parmi les sens admis ( crayon pour /crayon noir/ en présence de crayon rouge seulement). Dans ce cas (lapsus, mauvaise connaissance du code), le récepteur attribuera à la phonie un autre sens, mais en se référant aux circonstances pour attribuer à la phonie le sens le plus favorisé par celles-là. Il s’ensuivra une mauvaise compréhension, ce que l’on appelle contre-sens, faux-sens, malentendu, erreur.

2. Soit le sens émis n’est pas plus favorisé par les circonstances que tout autre sens, les circonstances n’offrant aucun appui suffisant à l’interprétation ( crayon pour /crayon noir/ en présence de crayon noir et crayon rouge).

Prieto décrit de façon très détaillée ces situations de réussite ou d’échec de la communication, tant dans les Principes de noologie que dans Messages et signaux et dans Sémiologie.

4.4.3. Contribution de la phonie et des circonstances

La phonie n’indique pas un sens ou plusieurs sens possibles, mais une classe de sens possibles :

« Le rôle de la phonie consiste à indiquer au récepteur une classe de sens à laquelle appartient le sens que l’émetteur cherche à établir : cette classe, bien entendu, est celle que forment les sens admis par la phonie ....» (1975 : 43)

Quant aux circonstances, elles permettent de déterminer, dans cette classe de sens, le sens que l’émetteur tente d’établir :

« Les circonstances, de leur côté, en favorisant différemment les sens qui composent la classe indiquée par la phonie, permettent au récepteur de reconnaître quel est en définitive, de ces sens, celui que l’émetteur cherche à établir »

Ainsi, si je demande un crayon ou un siège et que j’accepte le cahier ou l’armoire à glace qui me sont présentés, le sens de ma demande de crayon n’est pas / demande me passer directement l’objet crayon /, mais / demande me passer tout objet dans lequel puisse se trouver aussi un crayon / : plumier, trousse, carnet, veste, etc. Le sens de ma demande de siège n’est pas

/ tout objet fabriqué spécialement avec pour destination de s’asseoir /, mais / n’importe quel objet sur lequel je puis m’asseoir, même si sa destination directe est pour un autre usage / : tabouret, lit, poubelle, armoire à glace, etc.

Dans l’acte de parole, la phonie est généralement déjà chargée d’un sens, et même de plusieurs sens. Cet acte de parole est celui de locuteurs qui ont déjà la connaissance de la langue, la maîtrise d’une partie au moins de ses signaux. Cependant ces circonstances, en permettant de préciser le sens, favorisent l’un des sens déjà établi. De sorte que, pour celui pour qui le sens de la phonie n’est pas encore établi – même un seul sens – l’un des moyens de faire accéder au sens est d’indiquer les circonstances d’émission de la phonie, c’est-à-dire les éléments de la situation qui permettent d’interpréter la phonie comme indiquant tel sens présent dans cette situation et excluant tel(s) autre(s). Préciser les circonstances, c’est produire d’autres phonies interprétables qui vont indiquer le sens de la phonie problématique. C’est donc par la production d’autres phonies interprétables à l’appui des circonstances que le sens de la phonie est indiqué à l’intérieur de ces circonstances et en relation avec les autres phonies et les autres sens.

4.4.4. La méthode fonctionnelle

« La méthode fonctionnelle étudie donc, ou se propose d’étudier, la phonie du point de vue de sa contribution à l’établissement du sens, et le sens du point de vue de la contribution de la phonie à son établissement. Elle établit ainsi des classes de sens et de phonie, et la comparaison de ces classes lui permet de les analyser en unités plus petites. » (1964 :21).

Concepts et méthode de la phonologie : opposition et traits

De la même façon que son et sens se constituent ensemble, c’est avec une grande cohérence que Prieto considère que les même concepts qui ont accompagné l’étude du son doivent permettre d’aborder l’étude du sens dans la mesure ou l’un et l’autre sont intimement liés dans le signe.

La phonologie se situe au niveau de la première articulation, elle classe des sons pour les constituer en phonèmes, par le procédé de « commutation » de sons à l’intérieur d’un énoncé donné. Elle vérifie si, à la suite de chaque modification phonétique opérée sur un son donné, le signifié de l’énoncé est resté identique ou non. S’il est resté identique, les sons considérés appartiennent à une même classe de sons, constituant un phonème. S’il a été modifié, les sons considérés n’appartiennent pas à une même classe, et se trouvent en « opposition ». Chaque classe de phonème est définie par les « traits pertinents» que possèdent tous les sons qui la composent et seulement elles. Les autres traits sont non-pertinents.

La noologie applique la même méthode de commutation d’énoncés, mais au niveau de la deuxième articulation, et en tenant compte non pas des modifications de signifiés qu’elle détermine, mais des modifications de sens. Il faut pour cela confronter les énoncés considérés à leur situation d’émission : c’est en modifiant ces situations que l’on peut déterminer les modifications de sens de phonies identiques quant à leur(s) signifié (s), ou les identités de sens de phonies différentes quant à leur(s) signifié(s).

La théorie fonctionnelle du signifié s’apppuie donc sur une distinction très précise entre la notion de signifié et la notion de sens chacune s’opposant à l’autre.

Sens et signifié

Nous avons vu que la phonie doit contribuer à attribuer, parmi plusieurs sens émis, un seul sens admis par les circonstances. Cette pluralité des sens émis, c’est ce que Prieto va appeler de façon constante le signifié de la phonie :

« Ce qu’on appelle le « signifié » d’une phonie est la classe de sens à laquelle elle indique qu’appartient le sens que l’émetteur cherche à établir. » (1975 : 43)

De telle sorte que, d’une part, pour que deux phonies différentes contribuent également à l’établissement du sens, il faut que leurs signifiés soient identiques, et que, d’autre part, deux phonies ayant des signifiés identiques contribuent également à l’établissement du sens.

« La contribution de la phonie à l’établissement du sens dépend donc de son signifié. » (1975 : 43)

Champ noétique

Ces signifiés, ou ensemble des sens initialement pris en considération, ne sont pas l’ensemble des sens imaginables – ou, pourrions-nous traduire dans notre perspective didactique, l’ensemble des sens proposés par le dictionnaire – mais les seuls sens « qui constituent le champ noétique de la langue » (1975 : 44).

Qu’est-ce que ce champ noétique de la langue, ou ensemble des sens pris initialement en considération ? C’est l’ensemble des sens possibles dans la situation et les circonstances où l’acte de parole a lieu, lequel comprend autant les sens admis par la phonie que les sens exclus par celle-ci. Autrement dit, c’est l’univers de discours de la phonie.

« Le champ noétique de la langue à laquelle appartient une phonie est l’univers de discours, c’est-à-dire l’ensemble des sens pris initialement en considération et par rapport auquel la classe de sens qui constitue le signifié de cette phonie est ce qu’elle est. Les sens pris initialement en considération ne sauraient être en effet que ceux qui, dans la situation ou l’acte de parole a lieu, et quant à cette situation, peuvent être le sens que l’émetteur cherche à établir ». (1975 : 45)

« Les sens possibles (...) sont ceux qui appartiennent au champ noétique de la langue employée...(...) ceux qui sont admis au moins par une des phonies de cette langue » qui sont à distinguer des « sens exclus par toutes les phonies de la langue, c’est-à-dire l’univers de discours » (1975 :45)

En conséquence, le problème qui se pose pour le récepteur est de savoir « quelle est, des interprétations dont l’indice est susceptible, celle que l’interprète fait effectivement », ou

« quelle est la classe à laquelle il en déduit effectivement qu’appartient de son côté l’indiqué ? » (1975 : 20).

Prieto, dans le développement de sa réflexion, mettra de plus en plus en valeur ce fait que cette classe de l’univers de discours de l’indiqué, classe des sens admis par au moins une des phonies de la langue, est déjà élaborée dans l’esprit du sujet antérieurement à l’indication.

« Le sujet qui cherche à tirer une indication d’un fait susceptible de la lui fournir soumet toujours les membres de l’univers du discours qui, dans l’indication, deviendra l’univers du discours indiqué, à un classement qui est logiquement antérieur au classement que suppose l’indication et auquel ce dernier classement est subordonné » (1975 : 21).

De sorte que l’opération de classement en quoi consiste la recherche du sens commence logiquement par un classement des membres de l’indiqué, antérieurement au classement des membres de l’indiquant. L’indiquant peut renvoyer en effet à plusieurs classes d’indiqués, et il revient au locuteur de spécifier auparavant à quelle classe d’indiqué il se réfère ; dans une même classe d’indiqué, l’indiquant peut renvoyer à plusieurs classes incluantes : il revient donc au locuteur de spécifier auparavant à quel niveau d’inclusion il se réfère. (1975 : 60).

Ainsi, notre interlocuteur nous demandant, par exemple, Où est le siège de la Présidence ? nous aura, par la situation et les circonstances de la communication, déjà spécifié l’univers de discours de l’indiqué, c’est-à-dire la classe d’indiqué à laquelle il se réfère ; car, logiquement, et antérieurement à l’indication qui nous sera fournie, nous pouvons interpréter siège comme /adresse principale d’une organisation, d’une société/ ou comme /meuble pour s’asseoir/, et Présidence soit comme /institution présidentielle/ soit comme /personne représentant une institution présidentielle/. De sorte que la situation nous spécifiera l’une de ces classes, situation que l’on peut par exemple illustrer verbalement par la contextualisation : Mais dans cette liste des organes de la République, où est le siège de la Présidence ? ou par la contextualisation : Excellent, votre plan de table ! Tous les services sont bien placés, la Présidence au centre. Mais il lui manque son fauteuil ! Où est le siège de la Présidence ?

De sorte que Prieto insistera régulièrement sur ce fait que « la communication suppose deux concepts du sens. » (1975 : 60) :

« Si l’on admet que « concevoir » un objet, c’est le reconnaître comme membre de l’extension d’une classe, la communication suppose que le sens de l’acte sémique soit aussi conçu deux fois : une fois en tant que membre d’une des classes composant le système d’intercompréhension, et une autre fois en tant que membre du signifiant qu’il réalise. » (1975 : 58)

La situation

La phonie n’est donc pas seule impliquée dans l’établissement du sens, dans sa formation, elle intervient en collaboration avec d’autres éléments qui se fixent en elle, qui, dirions-nous, l’in-forment. Ces éléments sont présents dans la situation dans laquelle l’acte de parole est produit. C’est donc en relation à la situation que le rôle de la phonie dans l’établissement du sens doit être étudié.

Mais qu’est-ce, pour Prieto, que la situation?

« La situation où un acte de parole a lieu est l’ensemble des faits connus par le récepteur au moment où un acte de parole a lieu et indépendamment de celui-ci.

On peut dire, en termes naïfs, qu’elle est constituée par ce dont il faut être au courant pour comprendre ce que dit quelqu’un. » ( 1964 : 36)

Et pour comprendre ce que dit quelqu’un, il faut connaître la langue qu’il emploie, c’est-à dire, « dans l’acte de parole en question, (..) un type déterminé de phonies » ainsi que les circonstances dans lesquelles il l’emploie. Il faut savoir aussi faire la part, parmi ces circonstances, entre les circonstances pertinentes, celles « qui contribuent effectivement à l’établissement du sens » ( 1964 : 37), et celles qui ne le sont pas.

Prieto parle plus volontiers de « circonstances dans lesquelles l’acte de parole à lieu » que de situation. C’est Germain qui, dans La notion de situation (1973), en s’appuyant sur l’analyse par Prieto du lien entre circonstances et phonie, substitue l’emploi du terme situation à celui de circonstances. Ce faisant, Germain montre quelles implications fondamentales on peut tirer des concepts de Prieto : il ne s’agira pas moins que de fonder d’un point de vue théorique le statut linguistique de la situation pour en déterminer les rôles dans la communication.

Ce qui doit fonder cette notion, dans la perspective réaliste et fonctionnaliste de Prieto que Germain reprend à son compte, c’est en définitive le fonctionnement réel de la langue : la structure d’une phrase ne peut être isolée de son entourage. Celui-ci doit être considéré d’un point de vue sémantique comme un élément essentiel dans l’analyse de l’acte de parole.

Germain reprend la notion de situation de Prieto en l’adaptant. Pour lui la situation est

« l’ensemble des faits connus par le locuteur et par l’auditeur au moment où l’acte de parole a lieu » (Germain 1973 : 28). Il étend le domaine de connaissance et d’interprétation des faits au locuteur, et il ne les considère pas indépendants de l’acte de parole.

Germain pousse cette analyse plus loin que Prieto, en spécifiant et en classant ces faits, de sorte que pour lui, il existe quatre types de situations :

1. La situation physique (ou spatio-temporelle) « faits provenant de la réalité physique extérieure (spatio-temporelle). Les interlocuteurs font partie de ce type de situation».

(Germain 1973 : 35)

2. La situation non physique, « faits connus qui se trouvent dans l’esprit des interlocuteurs ». (ibidem : 36)

3. La situation kinésique, «faits qui sont connus grâce au mouvement de tout le corps ou à la mimique (gestes, physionomie) qui accompagne cet acte ». (ibidem : 38) 4. La situation contextuelle, « faits qui, provenant du contexte (linguistique), sont

connus par le locuteur et l’interlocuteur au moment de l’acte de parole ». (ibidem :

connus par le locuteur et l’interlocuteur au moment de l’acte de parole ». (ibidem :