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LOUIS-OVIDE BRUNET

Dans le document NATURALISTE CANADIEN (Page 78-85)

LE NATURALISTE CANADIEN vuébec, mars 1961

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VLADYKOV, V. D. and MICIIAUD, A. 1957. Les voyages de l'Éperlan.

Actualités Marines, Vol. 1, pp. 15-19. Québec.

VLADYKOV, V. D. et TRENIBLAY, J. L. 1935. Liste des poissons recueillis pendant l'été 1934 par la Station Biologique du St-Laurent dans la région de Trois-Pistoles, P.Q., Nat. Can., Vol. LXII, No. 3, pp•

77-82.

— 1936. Nouvelles espèces de Lycodes (Pistes, Zoarcidae) du St-Lau-rent et revision (le toutes les espèces du même genre de l'Atlantique occidental. Fauna et Flora Laurentianae. No. 1, pp. 1-45. Québec.

WooLcoTT, W. S. 1957. Comparative osteology of Serranid fishes of the genus Roccus (Mitchill). Copeia. No. 1, pp. 1-10.

LOUIS-OVIDE BRUNET par

Monseigneur Arthur MAIIEUX Archiviste au Séminaire de Québec

(suite)

Les pages suivantes sont les dernières à présenter sous le titre de Jardin botanique. Les manuscrits qui nous restent sur ce sujet étaient mêlés; on a essayé de les mettre en ordre chronologi-que; on a voulu ne rien laisser de côté, ce qui comporte le risque de répétitions. Quelques noms d'arbres paraissent avoir disparu;

des mots manquent ci et là; les spécialistes sauront sans doute s'y reconnaître.

Brunet se fait un brouillon de plan détaillé reproduit ici textuellement.

L'étude de la botanique a toujours précédé la création de ces jardins destinés à réunir et à classer les végétaux dispersés à la sur-face de la terre; ce ne fut guère qu'au 18e siècle que l'amour de cette science (B 51) s'empara de certaines personnes et que l'on commença à réunir dans un même lieu toutes les plantes intéressantes pour les comparer entre elles et les étudier, dans un but purement scientifique.

« 1 — L'école forestière comprendra une étendue de terrain de 3 arpents de long, (sur la Grande Allée) et environ un 'arpent de profondeur. Elle consistera en un fourré de grands arbres de manière à protéger le jardin (le la poussière du chemin. Le reste

LOUIS-0 VI DE BRUNET 79 consistera en petits massifs de 4 à 5 arbres, disposés méthodiquement, ces massifs seront plus ou moins ... liste comprend 20 essences alternant les unes avec les autres, et peut fournir une ligne de 100 pieds de longueur.

Birch Basswood Spruce White

Oak W. Fir Maple

Pine white Tamarac Willow

Birch Spruce Birch red

Red oak Maple Fir

3 Massifs 3 Liriodendron

7 Tillia americana, europea, argentea ..._.

(1) Cette liste est en anglais pour être adressé à Rochester.

Vol. LXXXVIII, No 3, mars 1961.

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3 Rhus typhina

24 Acer sac, rubrum, striatum, spicatum, dasycarpum, saccharinum, campestris, pseudoplatanus, Monsp.

3 Prunus

6 Cerasus, Pensylvanica, Virginiana.

Crataegus

6 Pyrus Americana et d'Europe, 3 Amelanchier

3 Hamamelis

3 Cornus florida, suecica

Lonicera, Diervilla, Sambucus.

Viburnium

Fraxinus, Némopanthus, americana, sambucifolia, excelsum.

9 Ulmus, americana, Europe.

12 Popuhis, alba, balsamifera, Bran, trem. Thom

3 Juniperus 6 Mountain Ash

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« Environ 60 arbres dont les prix sont de 2/6 sur les catalogues c'est à dire 50 cents en green back.

Grosse commande, si l'on en juge par la facture, datée du 23 octobre, pour 456 articles.(2). Elle est conforme au texte des notes (le

82 LOUIS-OVI DE BRUNET to Montreal thence by Rail.

Le 26 octobre M. Taschereau écrit dans le journal du

Voici, d'ailleurs, comment l'abbé Brunet raconte lui-même les évènements de 1865.

« Dans le mois d'avril 1865, le Séminaire de Québec fesait l'acquisi-tion d'un vaste terrain, situé sur la Grande Allée et dont une partie était destiné à faire un jardin botanique.

« Au mois de septembre les directeurs du Séminaire envoyèrent l'abbé Ovide Brunet professeur de botanique, visiter les grandes pépinières de Rochester pour y faire l'acquisition des arbres nécessai-res pour commencer l'école fonécessai-restière. Ce voyage dura douze jours et le dit professeur était de retour au commencement d'octobre.

(( Cependant l'on avait engagé un nommé O'Neil, ancien jardi-nier et qui avait été formé dans les pépinières Européennes, pour planter les essences canadiennes tant dans l'école forestière que dans les autres lieux du terrain. Ce jardinier s'engageait à fournir toutes les essences d'arbres et arbustes originaires du Canada et de les disposer dans l'endroit destiné à être l'école forestière. Il s'obligeait de plus à faire une espèce de ceinture de protection autour de tout le terrain et cela à raison de 20 cents l'arbre. Ces arbres (levaient avoir environ six pieds de hauteur.

« Le quinze octobre ledit O'Neil commença les plantations.

Le fourré qui devait s'étendré le long de la rue Saint-Louis fut son premier ouvrage. Il fut terminé au bout de deux jours. Il se composait de six rangées d'arbres 'espèces canadiennes différentes et entremêlées à l'exception de la ligne la plus rapprochée du chemin qui fut toute plantée d'érables, parce qu'il se trouvait déjà en cet (1) Journal, vol. 2, p. 6.

(2) A.S.Q., Séminaire, 115, no 103.

LOUIS-OVIDE BRUNET 83 endroit un certain nombre (l'érables assez gros et assez beaux pour être conservés. Le quinze, l'abbé Brunet écrivit à Rochester pour faire la demande de certains arbres qui devaient entrer dans la com-position des massifs.

« La semaine suivante O'Neil planta les arbres de haie sur la ligne est du terrain. Cette espèce de haie se composa de trois ran-gées d'arbres plantés à 5 pieds les uns des autres. Il entra dans cette plantation 230 arbres. Une haie de cette nature fut aussi plantée sur la ligne occidentale du terrain, mais beaucoup plus lon-gue; 509 arbres entrèrent dans la composition de cette haie.

Résumé

Fourré le long St-Louis 500 Ligne orientale 230 Ligne occidentale 509 Total 1239

Le bruit se rendit jusqu'à Rome, d'où l'abbé Ferdinand La-liberté écrit à M. Brunet, le 10 janvier 1866:

« Pour vous, vous êtes au moment de fleurir avec votre jardin botanique. J'ai vu dans une liasse écrite par M. le Supérieur le plan du terrain que devra occuper l'objet de vos amours. Etes-vous satisfait ou non ? Je n'en sais rien, mais tout ce que je sais.

c'est que si vous êtes libre d'agir d'après vos connaissances, tout sera parfait.» (1).

Pour l'année 1866, on ne trouve que les lettres (le l'abbé F.

Laliberté (10 janvier) et de Sterry Hunt (20 août) demandant à M. Brunet où en e_t le projet de jardin botanique.

Cependant,, en 1867, on voit dans les documents un achat de jeunes arbres pour le jardn botanique, fait encore chez Eliwan-ger et Barry de Rochester, N.Y. Le 10 octobre, M. Brunet écrit à ce marchand: s You remember that in 1863, you furnished me with a certain number of trees for the Botanical garden of Quebec. I now send You a new order, The trees I wish to have are mentioned on the list included in this letter, and they should be of a small size, say from 2 to 4 feet. Would you be kind enough to send the trees as soon as possible, because we have early frost in Canada. » (2).

(1) A.S.Q., Séminaire 114, no 97.

(2) A.S.Q., Séminaire 115, no 37 suivre) Vol. LXXXVIII, No 3, mars 1981.

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