saisit pas très bien re rôle (dans ce cas la br-ouse a été ouverte sur re devant dans 1'ajustement du vêtement probable- probable-ment au moment de I'habirlement du cadavre; cette fibure
3. lnterprétation des tombes du Petit-Chasseur
3. f. Hypothèses de base.
L,interprétation de la disposition des objets dans les tombes de Sion prend donc appui sur trois hypothèses de travail :
I. Le vêtement du Bronze ancien (et des périodes qui suivent immédiatement)dlEuropeseptentrionaleetcentraleest
structurellement homogène, ce qui permet de tenir compte
des découvertes danoises. Le vêtement féminin se compose dtune blouseferméebienajustée,d'unejupeetprobablementaussi
d,une cape. Le vêtement masculin se compose dtune tunique étroitement enroulée sous les aisselles et fixée sur une des deux épaules, et d'une cape'
2.LeSépinglesfréquentesenEuropecentraleontlamêmefonc-tion que les fibules danoises; el1es permettent d'ajuster une pièce de vêtement ample (la cape) sur un vêtement ajusté
(1a blouse féminine ou Ia tunique masculine) - ces épingles aLteignent en effet parfois des dimensions considérables, ce qui exclut une utilisation au niveau du vêtement ajusté (voir par exemple Ies tombes de MùhItat et Asenkofen, Piggott, 1965,
f is. 5B).
3 Sauf exception les objets trouvés dans les pas subi de déplacement. Les cas où cette applicable doivent être expliqués'
tombes de Sion nront règ1e n'est Pas
3.2. Tombe Bronze ancien
Le mobilier de cette tombe masculine se compose d'une hache (5tO) ' de deux épingles ( 511, 5L2) et de deux tubes de tô1e ( 513, 514 ) ' La hache a été déposée dans la tombe sous le corps du défunt, Ie manche à droi,te et la lame sous la tête '
Les deux petits tubes situés sur l'épauIe droite sont probablement en relation avec 1'ajustement de ta tunique. Ils sont situés à 1a jonction de I'extrémité allongée antérieure de 1a tunique et de la bretelle (en cuir?) reliant, dans le dos, I'aisse1le gauche à I'épauIe droite. chaque tube devait entourer un lien permettant d'attacher Ia bretelle postérieure sur 1'épaule' Nous aurions donc ici un dispositif 1égèrement différent de celui de la tombe de Muldbierg où ta bretelle était tenue par deux petits boutons de bronze.
Si la disposition de la tunique est comme nous Ie pensons' noUs voyons que la position des deux épingles ne permet pas I'ajusÈe-ment de 1a cape sur la pièce d'étoffe située dessous. La grande épingle est en effet posée directement sur Ie bras droit et la petite épingle sur 1'épaule gauche non recouverte par 1a tunique' Les deux épingles servent donc uniquement à I'ajustement de Ia cape. La solution 1a plus vraisemblable serait (après expérimen-tation) la suivante.
I
La grande épingle (5fl) permet d'ajuster Ies de l-a cape qui est ainsi ouverte sur le côté
deux angles suPérieurs droit, Ia j-ssant Iibre
I'avant-bras. La petite épingle ( 512 ) permet d ,aj uster sur 1répaule la partie gauche supérieure de ra pièce drétoffe repliée' formant un doubre pan qui peut être rabattu sur r-e
devant de 1a poitrine (fiq. 23).
3.3. Tombe Bronze anc
ien
3 Le tableausition des d'objets
12 résume
objets et
Ies informations recueillies sur 1a po_permet de distinguer quatre groupes I
2
Les armes (hache L/5L9, poignards 2/52O, 3/S2I) sont situées sous le corps sur 1e fond de l_a tombe. cette si_
tuation est intéressante car elre montre que les poignards nrétaient pas porté sur 1e corps au moment de l,inhumation.
Dans 1a zone du cou se trouve une série drornements enfirés appartenant à un ou prusieurs colriers. ces objets sont situés au-dessus de 1a cravicure droite et des vertèbres
cervicares et appartiennent, au maximum, à trois ensembr_es:
- Les pendeloques à boucre sont très probabr-ement associées aux petits tubes spirarés, ces derniers é1éments prolon-geant Iaxe délimité par I'enrourement proximar. cette disposition est évi-dente pour ra spirare r7/535 qui touche l-'enroulement de ra penderoque LL/529t erre est probabre pour 1a spirare ro/529 qui se trouve au même niveau, et dans 1e prolongement, de llenrourement de 1a pendeloque 14/532. La disposition des objets de ce groupe sembre pourtant 1égèrement perturbée. La prupart des pièces sont situées à droite de I'axe du corps et paraissent avoir glissé dans cette direction.
La pendeloque L2/53.^, située à 1'extrémité du dispositif s'est retournée à rrenvers sous rreffet du déptacement.
cette disposition n'est du reste pas étonnante; nous avions en effet remarqué que 1e corps était 1égèrement incliné sur son flanc droit. on peut donc reconstituer 1a disposition du corrier primitif qui devait être d,un diamètre assez grand puisqu'ir a pu glisser sùr ra droite du corps. L'arrangement des pièces serait 1e suivant :
TUBES SPIRALES
DROITE L2 I 9 I L7 I o 16 GAUCHE
PENDELOQUE S
Les petites perles de résine (B/526) forment un groupe compact situé au-d.essus de 1a quatrième vertèbre cervi-cale 1égèrement sur la droite de 1'axe du rachis. r1 est peu probable que ces éléments fassent partie drr
collier précédent. On peut donc. admettre la présence
5
3
dlun sebond collier de diamètre probablement plus faible et doncplusétroitementserréautourducou.onsIexplique
ainsi la position centrale des perles qui ne pouvaient pas glisserversladroitecommedanslecaSprécédent.Cette
différence de comportement et du reste un argument de plus en faveur de Itabsence de relation entre les deux ensembles de parure.
Enfin la dent d'ours 7/525 fait figure d'isolée. On voit mal sa place dans 1e collier portant Ies pendeloques à boucle' On doit donc admettre une autre solution' soit un troisième
fiI de SuSpension, soit une Iiaison directe avec les perles de résine. Dans ce dernier cas la dent ne serait pas direc-tement fixée au fif portant Ies perles mais reliée à ce
dernier par un dispositif dont iI nrest pas possible de rendre compte (fi1 de Iiaison vertical, boucle, etc.).
Les cinq part :
tubesd'etôleL8/536à22/s40formentunensembleà
contrairement aux pendeloques à boucle leur orientation est transversale (sauf Pour L8/536) i
ÏlsnesonLpasconcentrésdanslapartiemédiane maisseretrouvent'aSsezàl'extérieurrâUniveau du bras gauche.
les élémenLs sont dis jo j-nts;
- Trois tubes (I 8/536, Lg/537 , 22/540) sont situés au-dessus du plan généraI défini par les éléments des coltiers et les épingles; un tube (2I/53g) est situé sous le corps. La posi-tion "stratigraphique" du cinquième nrest pas précisée; mais cet éIément est apparu relativement tard à 1a fouitle, i1 est donc situé au-dessous du niveau de Ia pendeloque L6/534 au même niveau que 2L/539. Les 5 tubes délimitent donc un volume contenant tous Ies autres étémentS, parure et oS du squelette.
- Deux tubes (I8/536, 22/540) sont directement superposés aux épingIes.
ces tubes sont donc probablement en relation avec 1a cape du dé.funt et en déIimitent le pourtour. Le tube vertical L8/536 donne alors une indication sur ltemplacement du bord vertical 1a cape. Cette dernière devait être ouverte sur le côté droit façon à laisser libre le bras; I'épaule gauc'he devait être apparente. Les deux angles supérieurs se rejoignent alors tout naturellement sur 1'épauIe droite où iIs étaient réunis par un dispositif qui n'a pas laissé de trace (lien ou dispositif en matière organique) .
Le mode de fixatiOn des tubes sur la cape ntest pas connu. un cordon plus ou moins épais devait passer à t'intérieur tout en étant fixé tui-même sur 1a cape. Ce cordon n'était probablement pas situé sur Ie bord même de l'étoffe mais 1égèrement en retrait' seule disposition qui permette de comprendre le mode de fixation des deux épingles (cf. ci-dessous). Des éléments de matière organique qui ont disparu s'inséraient peut-être dans les intervales Iaissés libres entre les tubes'
du corps du haut
de de
Comme dans la tombe l, nous retrouvons deux épingles dont la plus grande est située à droite. La grande épingle 5/521 a son extrémité enrourée orientée vers Ie bas et engagée sous I'humérus. Sa pointe est paï contre située au-d.essus drune des pendeloques du col-rier- Lrépingle était donc étroitement praquée contre 1e thorax de llhomme.
La petite épingte 6/524 a au contrai-re 1a tête en haut.
Dans les deux cas la tige de l,épingle passe sous un
tube de tôIe.
Cette disposition n'est pas incompatible avec les hypo_
thèses que nous avons formulées. Les deux épingles servaient probablement à fixer ra cape sur r'étoffe de
1a tunique sous-jacente. cette disposition peïmet sans doute drexpliquer Ia position particulière de l'épingle droj-te qui maintenait le bord vertical de Ia cape.
Lrextrémité distare était arors maintenue en arrière tandis que 1a pointe subi-ssait une contrainte inverse
(qui explique ta superposition 5/523 _ LA/532) . La
proximité épingle-tube paraît volontaire. Le tube devait rendre Irétoffe de l_a cape plus rigide au niveau de
r'épingre et faciriter ainsi sa fixation. Le dispositif n'est pourtant compréhensibre que si- r'on admet ra pré-sence d.'une mince bande d'étoffe dépassant tes limites fixées par les tubes (cf. fiS. 24).
3 .4 . Tombe Bronze anci_en 2
Le mobilier de cette tombe probabrement féminine se
com-pose de 3 grandes spirales (I/5L8, 2/5L6, 3/SL7) et d,une grande épingle (4/5L5) .
La grand.e épingle permettait probablement de maintenir en
place une cape. L'interprétation des 3 spirares est par contre plus délicate du fait de rlassymétrie des éréments.
On pourrait y voir des boucles droreil-le, mais nous
nlavons pas trouvé trace de crochets de fixation. La pré-sence de deux anneaux sur 1e côté droit pose certains
problèmes car on voit mar ces deux anneaux suspendus à
1a même oreirle- peut-être s'agit-il drétéments fixés à
1a cheverure - une sorution mixte n,est du reste pas invrai-sembrable et lton peut envisager 2 boucles d,oreilre et un
anneau de cheverure. L'état de conservation du squerette ne
permet en fait quère de pousser I'analyse plus loin.
3 .5. Conclusions.
compte tenu des hypothèses formurées nous constatons qu,une interprétation du vêtement et de la parure du Bronze ancien est possible notamment dans le domaine du costume mascurin.
L'interprétation du costume féminin reste prus fragmentaire du fait de ra nature des matériaux à di-sposition. Dans 1e
domaine du costume mascuri-n nous constatons que res armes ont été pracées dans res sépultures indépendamment du cada-vrei i1 nrest donc pas possible derestituer ra manière de
porter le poi-gnard. L'homme était vêtu drune tunique atta-chée sur 1 t épaule gauche et dtune cape ouverte sur re côté droit et f ixée par d.eux épingles.
4
Pour la Première fois, i1 a contexte d'utilisation des fréquentes en Valais, mais en contexte.
Pourcomplétercetravailnousavonsdemandéàundenos collaborateurrMonsieurK'Farjondetenter'd'esoncôté
une interprétation de la disposition des objets sur la basedestrouvaillesdanoises.Nousdonnons,Iesrésultats
de ces recherches qui diffèrent en partie des nôtres ' Nous avons tenu à les conserver car ils témoignent des difficultés soulevées par ce genre d'approche' Cette deuxième série de reconstitution prête pourtant à critique sur les points suivants ( fig. 25 et 26) :
été possible de décrire le pendeloque à boucle, très
qui n'avait jamais été observées
les épingles sont utilisées tantôt pour tantôt pour fixer 1'étoffe de 1a cape ' fonction nous Paraît imProbable;
1a reconstitution du vêtement féminin de la tombe 2 est basée sur Ia trouvaille danoise de Borum Eshdj (Broholm' f938, fi-g. L4 et 15) mais iI semble bien que la fente constatée dans 1a partie antérieure de 1a blouse soit accidentelle:
nTtt\as Teehlrs im vord.ez,teil dey, Jacke ist ein etua 30cm Langer SchLdtz sichtbaT, det uahv'scheinLich zuf d.LLiger Art ist, môgLichey,ueise hineingeschitten aLs dev' Leictte angezogen uurd.ett (Brondsted, L9OZ, p' 7L) '
Les autres blouses féminines danoises ne présentent
pas cette fente. Il est donc peu probable que Ia blouse de Ia femme de Ia tombe 2 soit de ce type ' Là encore
l'épingle est plus probablement en relation avec une cape.
l,assymétrie des é1éments (pendeloques) situés dans 1a région du cou de I'homme de Ia tombe 3 est probablement secondaire et s'explique par 1a position du corps; il nefautdoncpasentenircomptedanslareconstitution.
fixer la tunique, Cette double