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eLLes-mAmes des hapothèses, mais eLLes se fondent suv' un nombre suffisant de eotes connuestt (Bocksbet'gen,

L964,

p.

4L).

La première citation s'applique au plan de la fis. g de I'ar-ticle de Lg64 (p. 36) où O.-J. Bocksberger a tenté de recons-tituer les courbes de niveau du fond de Ia couche 5A. Dans la zone de la porte il semble pourtant y avoir confusion entre Ia surface du fond des fossés (délimitée par les courbes de

niveau 488.05) et celle du fond de la dépression précédant Ia

porte (située à une altitude 1égéTement plus érevée et délimi-tée par les courbes de niveau 4Bg.ro et 499.295 (sic) r cê qui rend 1!explication précédente peu claire.

si res phénomènes de ruisserlement ont certainement joué un rôle dans la mise en place de la couche 5A et du remplissage de 1a dépression précédant ra porte (comme de lrintérieur de

1a sépulture, couche 5AtlAJ), nous ne pensons pas que le

creusement de lrentonnoir soit dtorigine naturelle. Les autres dolmens du site qui possèdent une entrée latérate (MV et Mxr) présentent en effet également une dépression d'accès d.ans des sj-tuations (ceci est surtout valable pouï MXI) où l'érosion nta certainement joué aucun rôle.

rI s'agit beaucoup plus probablement d'un aménagement intentionnel destiné à faciliter I'accès de ra chambre funéraire par une

porte très basse et facile à obturer.

A une époque tardive, à un moment où ra dépression était déjà totalement combrée, on a disposé à sa surface prusieurs gïos blocs de pierre (voir plan de situation des coupes IB à 2L) dont ltagencement dessine encore la forme de Itancien entonnoir.

A ce moment la hauteur maximum de ltentrée de la sépulture n I est plus que de 3ocm (cf. coupe pcI-ST.15). Ce dispositif est mis en place probablement au Bronze ancien après que Ie contenu des sépultures campaniformes ait été évacué à I'extérieur. on

trouve en effet des fragments dtos, d.ont certains carbonisés (497), et des ornements de coquilre (454, 464) appartenant aux sépultures campaniformes immédiatement sous ces pierres (cf.

structures latentes, fig. r1 et coupe pcr-sr.l7) à ra surface de remplissage de 1a dépression.

ce dispositif paraît avoir échappé à o.-J. Bocksberger qui assi-nirait ces pierres aux éréments du cairn tardif entourant re monument. Si nous avons pu I'identifier c'est essentiellement sur la base des observations faites à propos du dispositif de

fermeture du dolmen Mxr, dispositif beaucoup plus complexe mais probablement de même nature.

5.

Dallage entourant le dolmen

Tout autour du dolmen et dans toute la zone située au nord du monument on a dégaqé un très grand da11a9e reposant sur le sol dtérection de ce dernier et montant en pente douce en direction du pied de 1a colline de Gravelone (dénivellation de 2m sur 15m de long).

Ce dallage occupe plus de 65m2 (voir plan PCI-MI/4L. Sa limite méridionale n'est pas bien connue du fait des destruc-tions causées par 1a tranchée de canalisation de I961. Il semble pourtant s'arrêter au niveau de mètres A (en A/5L par exemple); Ia situation est moins claire directement à I'est du dolmen où Ia densité des pierres diminue très fortement.

A 1'ouest, les observations faites dans les mètres B-E/50 en I96B montrent que Ie dallage s'étend jusqu'à 1a limite du Iit du petit-torrent descendant de Gravelone. Plus au nord les fouilles nront pas permis de dégager la suite de la ]i-mite occidentale du datlage mais on peut penser que la situa-tion est comparable à ce1Ie des mètres B-E/$O et que les pier-res ne devaient guère dépasser les mètpier-res 50. Au nord, }a li-mite a été atteinte dans les mètres 54 à 57. Le dallage ne dépasse pratiquement pas Ies mètres O/54-55 et aucune pierre n'a été découverte dans Ie sondage des mètres P-R/54-58

Ia stratigraphie nord-sud (non publiée) relevée sll r 1e bord occidental de la fouille (mètres 54) entre P et R ne montre aucune pierre de grandes dimensions sous 1a couche 5A limo-neuse, qui repose directement sur la couche 5C.

Au nord-est, le dallage est bordé par le ruisseau temporaire de 1a couche 4c2/3 qui suit exactement I'alignement No-sE donné par les dernières grosses pierres (carrés M-O/56-57).

A lrest, le bord du dallage suit d'abord approximativement la ligne séparant les mètres 54 et 55 puis s'infléchit plus au

nord vers Irest pour atteindre 1a grosse pierre du carré M/57 en bordure du ruisseau précédant; mais 1a Iimite exacte est très difficile à fixer car les pierres diminuent progressive-ment de grandeur d'ouest en est sans qu'i1 soit possible de fixer Ie seuil à partir duquel on peut penser ne plus avoir affaire à un arrangement intentionnel

-Les dimensions et la minéralogie des pierres varie considéra-blement d'une région à Irautre du dallage. Au sud, aux envi-rons du dolmen, la plupart des dallettes sont en marbre saccha-roide (dénomination Bocksberger : calcaire dolomitique) et

sont de moyennes dimensions (entre 1O et 35cm). Elles se recon-naissent bien à leur faible épaisseur, à leurs surfaces de clivage supérieure et inférieure planes et parallèIes et à Ieurs cassures latérales franches. Ces dallettes ne provien-nent pas de I t environnement imnédiat du site mais elles ont été apportées sur place par 1'homme. A partir des renseigne-ments que nous a aimablement communiqués Monsieur Burrir nous avons montré à propos des mêmes pierres composant 1e dallage du dolmen MVI, que ces dernières provenaient très vraisembla-blement des affleurements liasiques situés au sommet de la

colline de Gravelone à 15 minutes de marche.

Cette hypothèse est en effet plus vraisemblable que fa première idée de M. Burri - reprise par o.-J. Bocksberger dans son

article de L964 (p. 34) - qui situait I'origine du marbre saccharoide du Petit-chasseur près de saint-Léonard à 7km du

site. Nous donnons ici d'après M. Burri (Fig. 5 et 6) quelques profils de 1a zone subbriançonnaise qui permettent de situer I'origine stratigraphique de cette roche et du même coup de

localiser ses principaux points draffleuïement.

Au nord au contraire, et notamment dans ra zone K-o/54-57, re dallage a une autre physionomie. Dans cette zone re dispositif reste encore très épais notamment dans sa partie occidentare puisqu'i1 est composé de plusieurs assises superposées (les plans dtenlèvements comportent jusqu'à trois relevés successifs)

t'EnLèuement

des

daLLes

du

deuæïème décapage

du

daLLage