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- I contribution à l'étu_de des phénomènes de spécificité dans I'action"de la phénolase. (Thèse 1913)
Les expériences décrites jusqu'ici
ont
démbntréque
le"chlorure de calcium, re sulfate de manganèse et Ie surfàte de :zinc, qui n'exercênt, pendant la durée àe I'expérience, aucune
"action accélératrice sur l'oxydatigg du gaiacol par le peroxyde .d'hydrogène, accélèrent notablement-l'oxydition
âe
rnérn.,substrat par le système peroxydase
f
peroxyde d'hydrbgène"(Tableaux Nos
l,
2 et 3). Dans tous les autreé cas, aussiîien,
pour le gaiacol que pour lrhydroquinone.et le;iryrogallol, il y 'a superpostiton dg I'acrion du sel et de celle de la peroxydasÀ,
superpo.sition ayant pour résultat un retard de l,oxydaiion. Ce retard trouve son expression dans le fait que l,actiàn des deux 'facteurs (sel et peroxydase) âgissant,simultanértrent
sur
les ,substrats en présence de peroxyde d'hydrogène, est inférieure à la somme de leur acticins sépârées.iorri.'pour
l'influence ,des sels sur la phénolase, nous nous trouvon.i.i.n ,rré;;;;;
.de certains phénomènes
de
spécificitéliés
à'la
naiure des substrats. Les mêmes sels, agissent dans des conditicins iden-tiques, accélèrentou
n'accélèrent pas.,I'action oxydante du système peroxydasef
peroxyde dlhydrogène.Toutefois ces phénomènes de spécificité sont d?un autre
"ordre que ceux observés par Mlle Maryanovitch 1 avecla phé-nolase. En examinant de plus près les conditions de ces expé-riences, i'ai relevé qu'elle
a
préparé sa phénolase d,ap1èJ la 'méthode de Bach en soumettant du suc de Lacterius vallereus-29-à Ia précipitation froctfônnée par I'alcool en présence de sulfate.
de magnésie.
ll
en résulteque la
phénolaseainsi
préparée.devait contenir âes quantités plus
ou
moins notables de ce.sel. Or la présence de sulfate de magnésie pouvait contrecarrer ou au contraire favoriser I'action des sels que
Mlle
Maryano-vitch a employés.C'est ôn
partantde
ces considérations queje me
suis décidé à répéter partiellement les expériences de Mlle Marya-novitch en me servant d'une phénolase préparée par un autrê.procédé.
Deux kilogrammes de champignons (Lacterius vallereus), récemment cueillis ont été broyés dans une machine à hâcher,.
la pulpe obtenue (700 cms)
a
été mélangé avec son volume d'eau préalablement chauffé à 200 dans une capsule de porce__laine, et
le
mélangea
été chauffé au bain-marieà la
même température pendant 3 minutes. La tyrosinase contenue dans.la
pulpea été
complètement détruite, mais I'extrait obtenu s'est trouvé être très riche en phénolase.L'extrait, filtré à traveis un linge, renfermait des substances.
pectiques et gommeuses
qui
rendaieni longueet
difficile la,purification ultérieure
du
ferment.Le
suc obtenu(l
litre), aété rnélangé avec
1
litre d'alcool et abandonné pendant 24 heuresà
lui-même.Au
boutdp
ce tempsil
s'est produit un précipité abondant, contenant en majeure partie des substances peu solubles dans I'eau. Le liquidefiltré
a été additionné de-3 volumes d'alcool et abandonné à lui-même pendant 48 heures.Il
s'est formé un précipitéqui a
été séparé par le filtre, Iavé avec 100cm3 d'alcool.et séché dansIe
videsur
chlorure de calcium. Le précipité sec a été dissous dans 200 cm3 d'eauet-filtré. La.solution Iimpide et jaunâtre obtenue a été additionnée d'un litre d'alcool à 98 0/0. Après 48 heures le précipité formé, a été recueilli sur un filtre, lavé à l'alcool et séché.
On a
obtenuainsi
1,25 gr. de phénolase,qui
éiait très active.30-,
Avant de procéder âux expériences, j'ai déterminé i'activité"de la phénolase obtenue.
1
centimètre cube d'une solution, 'contenait 0,000.1 gr. du ferment a donné, avecl9
cm3 d'une'solution contenant 0,726 gr. de pyrogallol, une coloration iaune accentuée après
5
minutes.Dans les
mêmê conditions, -0,0005 gr. de phénolase ont donné, après3
heures,un
dépôtde purpurogalline.
On
pouvait donc concidérerle
ferment obtenu comme très actif.Pour étudier I'influence du chlorure de calcium, du sulfate de manganèse,
du
sulfate de zinc et du sulfaie d'aluminiumsur
I'oxydatiôndu
gaiacol,de
I'hydroquinone etdu
pyro-.gallol sur la peroxydase, j'ai procédé dela
manière suivante:Une série de flacons Erlenmeyer de 100 cm8 de capacité, munis de bouchons percés de deux trous et portant des tubes d'adduction et d'abduction, a été disposée en batterie reliée à
une trompe à eau. Chaque fiole
a
reçu 50 cms d'eau distillée renfermant des quantités déterminées de ferment, de sel et de :substrat.La quantité de phénolase a été clans chaque cas de 0,0001 gr., celle du substrat de 0,001 gr.-molécule; les quantités de sels allaient en croissant de 0,0002 à 0,0010 gr.-équivalent.
Les fioles chargées et réunies à I'aspirateur, j'ai fait passer
un
courantd'air:purifié
parla
potasse caustique et I'acide sulfurique jusqu'à ce'que les liquides se soient colorés suffisa-,ment pour permettre un dosage colorimétrique exact.Pour effectuer les dosages j'ai prélevé sur chaque fiole des portions de 5 cm3, que j'ai introduites dans des tubes colori-'métriques et,
à
I'aide d'une burette,j'ai
ajouté de l'eau aux 'essais jusqu'à ce que la teinte fût uniforme dans tous les tubes.'Comme coloration étalon,
on
apris
dans chaque série celleque
0,0001gr. de
phénolase produisaiten
agissant sur 0,001 gr.-moléculede
substrat dans 50 cm8 d'eau, dans les conditions des expériences. D'après les volumes d'eau ajoutés31
-:aux essais pour égaliser les teintes,
il
était facilede
calculer les intensités de coloration servant de 'mesure des processus -d'oxydation. Je lesai
expiimées numériquement en les rap-portant à la teinte étalon, prise pour unité. En outre de I'essai étalon,il
a étéfait
dans chaque série des essais de contrôle .comprenant.1o Lrri:essai qui renfermait 0,001 gr.-molécule de substrat avec de'la phénolase rendue inâctive par ébullition et 0,0010 :gr.-éqdivalent de sel.
20 Un essai avec 0,001 gr.-mol. de substrat
f
0,0010gr.-.équivalent de sel sans phénolase.
30
Un
essai avec 0,001gr.-molécule de
substrat seul, sans phénolase,ni
sel. Ces essais de contrôle avaient pour but de mettre en évidence I'action des sels sur les substrats .en dehors de l'intervention du ferment actif, soit des matièresminérales qu'il contient.
Pour toutes
les
expériencesje
me suis servide
réactifs chimiquement purs.Les résultats obtenus
sont
consignés dans les tableaux :suivants :TesLe.Au No 8
Influence
duchlorure
de calciumPhénolase 0,0001 gr., substrats 0,001 gr.-molécule, chlo-,rure de calcium 0,0002 à 0,0010 gr.-équivalent dans 50 cm3.
Intensités relatives de coloration
Expér. de contrôle
qui est sans action sur le gaiacpl Jeul, retarde l,oxydation de celui-ci par:'la phénolase. Dansle
cas del,hydroiuinone
et du pyrogallol, I'effet du sel se-superpôse â celui de la phéno-lase poui aboutir à un retard relatif de I'oxydation.T,lsle,{u
No g.
Influence dusulfate
d.o manganèsePhénolase, 0,0001 gr., substrats, 0,001 gr.-moléc., sulfate de manganèse 0,0002 à 0,0010 gr.-équivalçnt dans 50 cms.
Intensitës relatives de co lo ration
Expér. de contrôle
Expériences de contrôle :
. a)
Substratf
0,0010 gr.-équivalent de sel-f
phénolaser-
Phénolase, 0,0001 gr., substrats, 0,001 gr.-moléc., suffate de zinc 0,0002 à 0,0010 gr.-équivalent danslbo cmu.-33
T,lsreAu No 10
.
fnfluencedu
suHato de zincIn,tensités relatives de co loration
Expér. de contrôle Expériences de contrôle :
.
a) Substratf
0,0010 gr.-équivalent de self
phénolase I'oxydation du gaiacol, alors que j,ai.constatê un retard.Pour les autres substrats, nos résultats concorflent com-.9cF9
Ë,o-()
gr.-équivalent de sel 0,0006jo,oot
:-34-plètement.1
Il
me semble donc que sous le rapport de I'influ-ence des sels, il. n'ya
aucune différence essentielle entre la phénolaseet le
système peroxydase-f-
peroxyde d'hydro gène,1 Une erreur matérielle a fait dire à Mlle Marj'anovitch qué le chlorure de caléium aicélère ltoxydation de I'hydroquinone par la phé-nolase. Il résulte des nombres de-son tableau (thèse, page 23) qqe dans ce cas, comme dans les autres,