-Dans SCUOLA et CITT A du 31 octobre, nous lisons une longue étude sur tes divers problèmes qui ont été traités dans Techniques de Vie.
Nous nous rendons nous-mêmes compte, en examinant la collection de cette revue, de t'excellente besogne qu'elle a faite en profondeur pour m1eux asseoir nos tech·
niques .
SOUKHOMUNSKI: L'ECOLE SOVIETIQUE ET L'AMOUR DU TRAVAIL. Ed. des Langues étrangères, Moscou.
les écnts pédagogiques peuvent tromper les lecteurs non avertis. Mais qu'un pédagogue vtsite une classe au tra-vail ou que, à défaut, il en lise un compte rendu et il sera tout de suite flxé sur te climat de ?a classe et du milieu, sur tes méthodes et l'esprit d'un enseignement.
Là encore, il nous faudra distinguer la tMoroe et ta pra-tique. C'est dans la mesure où celle-ci se rapproche de ta théorie qu'il y a progrès effectif.
« L'auteur, dit la préface, considère l'amour du travail comme la qualité morale essentielle de l'homme ».
Et nous sommes totalement d'accord. Notre hvre L'Edu-cation du Travail en apporte la preuve.
Mais voyons la pratique.
Oisons tout de su•te que notre qualité d'instituteurs nous incite naturellement à l'indulgence. Nous ne nous at-tendons pas à trouver la perfection dans une école soviétique.
L'essentiel est que nous sentions l'effort sincère des éduca-teurs pour faire passer dans la réalité de leur classe les mots d'ordre justes du pouvotr communiste. Et c'est de ce même point de vue que nous nous permettrons critiques et sugges-tions.
Voilà d'abord le problème loyalement posé dès la pre-mière page : « Avoir une altitude communiste envers le travail ost une des prémisses les plus Importantes du communiste.
Et cependant une partie de /a jeunesse méprise le travail, en particulier le travail manuel Ces marques d'un esprit Indigent,
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Editions J. Tallandier, la carte géologique de France et l'échelle stratigraphique, deux documents que l'on n'a jamais sous la main lorsqu'on en a besoin.
M. Furon explique au lee·
leur ce qu'il faut faore sur le terrain et comment on peut 30
cel oubli que les soviétiques construisent le communisme viennent d'une mauvaise préparation morale à la vie ».
«La pédagogie soviétique a abordé le problème de l'édu·
cation après aroir trouvé la liaison entre l'école et fa vie. Mais dans fa littérature pédagogique, on ne trouve pas enco111 d'étude sur fa morale du travail •·
l'auteur voit d'ailleurs fort bien les défauts el les in-suffisances des ersatz de pédagogie du travail tentés jusqu'à ce jour. «La pratique a montré que si les élèves n'exécutent que des devoirs individuels, des normes, ce travail ne donne pas de bons résultats. Nous avons connu une classe où toutes les fillettes, pendant l'année, ont brodé des serviettes de poupée, alors que les garçons faisaient des bottes pour ces serviettes ».
Comment l'auteur parvient-il à faore aimer le travail, s'il y parvient ?
- Des causeries qui ne soient pas un verbiage sec, ennuyeux, sans passion ... tt Evidemment, les enfants ne suppor·
lent pas fe verbiage vide de sens, mais les paroles Intelligentes provoquent en eux une profonde émotion •·
Mais tout le monde n'en a pas le talent.
- les rencontres des écoliers avec les travailleurs.
Elles sont certaireTient précieuses, mais encore fau·
draot·il que la pédagogoe permette l'Intégration des aspects du milieu travailleur dans l'actovité essentoelle de la classe, ce que rendent possible nos techniques, mais n'est guère réalisable avec une méthode à prédominance scolasllque.
Nous croyons d'ailleurs que le problème est msoluble sans cette intégration, sans une reconsidération radocale de la pédagogoe. les diftlcultés rencontrées dans les divers certainement beaucoup plus payant.
« La cause de ces phénomènes vient de graves défauts dans fe systbme d'éducation el d'enseignement d'une fndivi·
dualisation insuffisante de I'Mst!ignement •· l'auteur s'applique à y parer : • pousst!r les éltves A surmonter les difficultés ...
q ;e l'écolier s'oblige au trav1111 ... un contr"le strict ».
proflter d'une excursion, puis Il donne des indications sur les principales roches et les principaux groupes de fos-siles, insistant beaucoup sur les difficultés de la paléon-tologie et de la pétrographie.
Il met en garde les amateurs (et les autres), et leur permet d'éviter des erreurs capitales, il les guide dans l'organi·
sation d'une collection.
C'est un ensemble de conseils précieux, qui permet ensuite au lecteur d'aborder avec fruit la lecture d'autres ouvrages.
•
Sous la direction de César Geoffroy : précieuse collaboration. Son
Nous avons l'impression, nous le répétons, que faute
C'est cette union fonctionnelle que nous réalisons par nos techniques, et nous serions heureux qJe les sovlé·
tiques puissent s'y intéresser par des expériences valables, la visite de nos classes et les stages.
Ce progrès, vraiment révolutionnaire s'imposera d'ailleurs un jour prochain à l'URSS comme à tous les pays qui ne se contentent pas d'une Instruction technique fruit d'une riche expérience, mais qui sentent la nécessité d'une culture capable de former des hommes.
œuvre nous est de ce fait.
dès l'abord sympathique.
«Ce livre, écrit Charles Vildrac dans sa préface, n'a aucune' prétention en:yclo·
pêdique, aucun caractère pêdagogfque ». Mais le cho1x enthousiasmants nés des progrès fantastiques de la science, depuis les mécani·
ciens, les camionneurs. et la télévision jusqu'aux pre-miers cosmonautes.
Camarades des F.E. et des C.E. G., achetez ce beau recueil pour votre 8/b//oth~ue de Travail. Il complète mer·
veilleusement les recueils de textes de nos S.S. T. préparation officielle au CAP et au BS. 11 apporte ici aux candidats tout à la fois une documentation et une métho·
de d'entraînement personnel à la dissertat•on :
«Une méthode active, excf-lalrfce de l'Intelligence, de l'esprit d'observation, mettant en œuvre l'acllvilé volontaire de l'élève el l'amenant .l s'en·
gager A fond dans /a recherche de probfèmes dont/a résolution devient un jeu passionnant pour l'esprit, une lefle méthode rév~Je chez nos élèves des ressources que les méthodes didactiques n'utilisent jamais et voilent trop souvent. En mathématiques comme ailleurs, r~ucation ne paul se séparer de l'instruction ».
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DICTONS ET
d'hui comme nous regardons les vieux meubles dont nous sentons ta valeur, ma1s qui n'ont plus pour nous leur signification originale, parce que nous ne les avons pas vécus.
tl est passé le temps où
les sages - et ils étalent
plus nombreux qu'aujourd'hui - partaient ce langage subtil et imagé dont on enrobait les vérités trop brutales, par un mouvement généreux de charité et d'humanité.
ft Les hommes sont maudits, écrit Finbert dans sa
Cette étude, préparée pour la XXV• Conférence interna-tionale de l'Instruction publl·
que se base sur des renseignements recueillis auprès de 75 pays. La piani· flcation de l'éducation y apparaît comme un problème d'administration et de poli·
tique scolaires conçu de diverses façons suivant les pays, mais dont la nécessité s'Impose de plus en plus.
L'augmentation de la po pu·
lation scolaire, l'accélération des transformations sociales,
le développement de la
science et de la technique exigent que l'on prévoie suffisamment à l'avance des plans d'action pour satis·
faire progressivement les besoins. Cette recherche, qui pour la première fois s'étend à tous les continents, nous apprend que la planification générale de l'éducation n'existe à l'état de système que dans 40 %des pays, mais qu'il y a partout tendance à établir des programmes à long terme pour le dévelop-pement de la vie économique tes conditions matérielles du développement de l'éducation sont largement répandus : plans de constructions sco·
laires, de re<:rutement des maltres, d'augmentation des crédits en faveur de l'édu-cation. Les réponses données par chaque pays et t'essai d'étude comparée qui les précède sont révélateurs d'un effort général de prévision.
En vue d uno série de conférences organisées par 1 Institut dauphinois de Ecole Moderne en collabor• tlon avec le Centre d études nucléaires de Greno ble nous prions les aaitres que la question ato.ique peut intéresser • et ils sont noœbreux de nous envoyer de toute urgence des questions d enfants rela tlvcs à 1 énergie nucléaire et à son utilisation.
En effet los conférence faites par lPs Ingénieurs du Centre d études nucléaires partiront uniquement des questions d enfants Afin d assurer le succrs d une lnltlattve QUI touche de près 1 I C E M adresser les questions d·enfants (en indiquant 1 àge et la classe dos élèves) à
Henri GUILLARD Directeur d Ecole 33 rue Lesdlgui~res Grenoble (Isère) a•ant le 1er janvier 1963
Les écoles qui auront envoyé des questions recevront le compte rendu
ron~oté des conférences à titre de remerciement
H G
Le Journal Scolaire De Noordzeester édité par 1 école Princesse Irène
Noord-ec~traat 20 à Utrecbb Hollande a cessé de paraitre Le ~érant
FranÇois Versluls espère envoyer bientot son nouveau Journal à tous ses oorresvondantll.
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