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Dans le document L’HERPES GENITAL CHEZ LA FEMME. (Page 41-52)

Tableau I: Les virus de la famille des Herpesviridae humains ...9

Tableau II: Prévalence de HSV-1 et HSV-2 dans le monde ... 33

Sommaire

Introduction ...1 I. Historique: ...5

1.Première découverte de l’herpès virus ...5 2.Identification des différentes souches de l’herpès virus ...5 3.Découverte du traitement contre l’herpès virus ...6

II.Epidémiologie : ...8

1.Agent pathogène. ...8 1.1- Classification de l’herpès simplex virus. ...8 1.2- Caractéristiques morphologiques ... 10 1.3 Caractéristiques antigéniques de HSV... 13 1.4 Génome de l’HSV ... 14 2.Cycle de la réplication virale ... 16 2.1 Attachement et entrée du virus ... 16 2.2. Réplication de l’ADN viral ... 23 2.3.Assemblage, encapsidation et bourgeonnement ... 26 3.Réservoir de l’HSV-2. ... 29 4.Mode de transmission de l’HSV-2 . ... 29 5.Facteurs de risque d’infection A HSV-2: ... 30 6.Prévalence de l’HSV-2 ... 30 6.1. Selon l’âge : ... 30 6.2. Selon le sexe : ... 31 6.3-Distribution géographique de l’HSV-2 : ... 31 7.Herpès génital et infections sexuellement transmissibles. ... 35 7.1- CO-Infection HSV-VIH . ... 35 7.2-HSV et les autres infections sexuellement transmissibles. ... 35

III.Physiopathologie ... 37

1. Primo-infection. ... 37 2. Infection latente. ... 38 3. Récurrence virale. ... 38

IV. Réponse immunitaire à l’infection herpétique ... 42

1. Réponse immunitaire humorale ... 42 2. Immunité cellulaire. ... 42

V. Clinique de l’herpès simplex virus de type 2 chez la femme. ... 44

1. Primo-infection herpétique. ... 44 2. Herpès génital récurrent ... 46 3. L’herpès génital chronique ... 48 4. Particularité de l’herpès génital chez la femme enceinte ... 48

VI. Diagnostique biologique : ... 52

1. Prélèvement ... 52 2. Techniques de diagnostic ... 53 3. Indications des différentes techniques de diagnostic : ... 59

VII.Traitement de l’herpès génital ... 63

1. Traitement antiviral : ... 63 2. Pharmacocinétique des antiviraux... 67 3. Effets secondaires des antiviraux. ... 68 4. Indications thérapeutiques : ... 69 4.1 Traitement de la primo-infection. ... 69 4.2Traitement des récurrences. ... 70 4..3 Traitement suppressif de l’herpès génital chez la femme ... 73 4.4 Traitement et prévention de l’herpès néonatal ... 74

VIII. Prévention: ... 76

1. Mesures générales. ... 76 2. Vaccination. ... 77 2.1 Vaccin prophylactique : ... 78 2.2 Vaccin thérapeutique : ... 79 2 .3 Classification des vaccins anti-herpès simplex ... 79

Conclusion ... 84 Résumés... 86 Bibliographie et webographie ... 90

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Les infections induites par les herpès simplex virus (HSV) sont parmi les pathologies les plus fréquentes rencontrées chez les humains avec une estimation de séroprévalence d’au moins une des deux souches HSV-1 ou HSV-2 de 60% à 95% dans la population adulte.

Même si ces virus sont étudiés dans une époque antérieure ils restent encore insuffisamment diagnostiqués.

Les herpès virus sont une grande famille de virus pouvant causer des infections à divers endroits du corps : aux organes génitaux (l’herpès génital), dans la bouche ou sur les lèvres (l’herpès labial ou feu sauvage), sur la peau (la varicelle), dans les nerfs (le zona), aux yeux (l’herpès oculaire)...

L’herpès génital, catégorie particulière d’herpès, représente la maladie sexuellement transmissible et récidivante la plus répondues dans le monde.

La plupart du temps, elle est due à une infection par herpès simplex de type 2(HSV 2), mais parfois de type 1(HSV 1).

Une fois ce virus introduit dans l’organisme, il s’y incruste et affecte les organes génitaux : col de l’utérus, vagin, vulve, pénis et testicule.

Néanmoins, il peut être présent au niveau des cuisses et des fesses, de la région anale et du périnée.

Ce virus peut être longtemps endormi pour réapparaître de façon périodique : ce sont les récidives ou les poussées d’herpès.

En effet après la contamination, les récurrences des symptômes et la gravité des poussées deviennent un réel poison dans la vie des sujets atteints.

Les manifestations cliniques sont très variés, de l’asymptomatique jusqu’à des atteintes potentiellement mortelles, essentiellement chez le nouveau-né, la femme enceinte et l’immunodéprimé.

Lors de la première infection ou primo-infection, souvent inaperçue, les symptômes sont multiples.

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Des lésions modérées d’herpès et de petites bulles contenant un liquide transparent se regroupant en bouquet, apparaissent.

Ces cloques provoquent des picotements, des brûlures, des démangeaisons, une irritation, ainsi que des sensations de gêne ou de douleur

En cas de la grossesse, chez la femme herpétique, le risque de transmission de la mère à son bébé peut se produire lors de son passage dans le canal vaginal, au moment de l’accouchement.

Le risque d’infection chez le nouveau-né demeure très faible, si aucune lésion active n’est détectée dans les jours ou les semaines précédant l’accouchement.

Une partie difficile de notre travail comme médecin est d’informer le patient qu’il n’y a pas de remède qui guérisse l’infection causée par les virus de l’herpès.

L’acyclovir, traitement de choix de l’infection herpétique, aussi bien en prophylaxie qu’en curatif, voit l‘émergence de virus résistant à son mécanisme d’action

Une nouvelle classe des antiviraux, les inhibiteur de l’hélicase primase, représente un espoir dans l’évolution du traitement, elle échapperait aux résistances virale et permet de baisser la charge virale à un niveau indétectable ; érayant ainsi la progression du virus

Bien que d’énorme progrès sont réaliser dans le traitement des symptômes de l’infection herpétique, mais actuellement il n’existe aucun traitement qui permet d’éradiquer le virus ainsi de limiter sa transmission et la progression des infections.

La recherche se poursuit dans le développement d’un vaccin pour prévenir l’infection et peut-être même mieux contrôler le virus dans organisme si le sujet est déjà infecté.

Les objectifs du travail sont :

 Décrire l’épidémiologie du virus de l’herpès génitale.

 Décrire les aspects cliniques de l’infection génitale à l’herpès virus chez la femme.

 Donner une démarche diagnostique.

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I. Historique:

1. Première découverte de l’herpès virus

L'histoire de l'herpès commence dès l'Antiquité grecque. Le mot herpès signifie rampant ou à ramper, qui est la façon dont les Grecs ont décrit les lésions de la peau et leur manière de se propager.

Au temps des romains, l'empereur Tibère tenté d'empêcher une poussée d'herpès oral en interdisant de baiser lors d'événements publics et les cérémonies.

Peu de temps après Tibère, un médecin nommé Celse a suggéré que l'herpès peut être traité par cautériser les plaies avec un fer chaud. On ne sait pas combien de temps l'interdiction de Tibère sur le baiser a duré ou combien de temps le traitement Celse »a été utilisé, mais tous deux semblent avoir mis fin assez rapidement.

Toutefois, cette information ne nous dit pas réellement quand ni où l'histoire de l'herpès a commencé. L'origine de l'herpès chez l'homme est inconnue. Certains chercheurs estiment qu'il a été présent depuis le début de la race humaine.

À une époque plus récente, l’histoire de l'herpès génital et la façon dont le virus se répandait est devenu plus reconnu à partir des années 1900.

2. Identification des différentes souches de l’herpès virus

En 1919, un homme nommé Lowenstein a confirmé les soupçons des scientifiques que l'herpès était contagieux.

Avant cette époque, les gens ne savaient pas que l'herpès est un virus, en effet, beaucoup considéraient que ce soit comme d'autres affections cutanées courantes, telles que l'eczéma, qui ne peut pas être transmises.

L’Étude de l'herpès a continué jusqu'au XXe siècle et les scientifiques ont pu commencer à identifier les différentes souches du virus.

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3. Découverte du traitement contre l’herpès virus

Avant les années 1960, les infections d'herpès étaient en grande partie non traitées, mais c'était pendant cette décennie que des antiviraux expérimentaux ont été développés. Ces médicaments ont gêné la réplication d'ADN à l'intérieur du virus, évitant sa multiplication.

Ces médicaments ont été utilisés pour les infections sévères et plus potentiellement mortelles telles que l'encéphalite et les kératites herpétiques ou pour traiter les infections herpétiques chez les porteurs du virus de l’immunodéficience humain, une greffe d'organe, la chimiothérapie ou la radiothérapie.

Au Commencement, les médicaments utilisés pour des infections d'herpès étaient 5 iodo-2'-deoxyuridine, idoxuridine et 1 β-D-arabinofuranosylcytosine ou arums-c.

D'autres études ont suggéré l’efficacité du tri-fluoro-thymidine, le ribivarin, l'interféron et 5 methoxymethyl-2'-deoxyuridine contre les infections herpétiques.

Pendant les années 1970, un dérivé de la guanine ou l'acyclovir a été développée, avec une toxicité moindre et une meilleure efficacité, il a été déclaré ainsi le médicament de choix dans l'infection d'herpès par la FDA en 1998.

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II. Epidémiologie :

1. Agent pathogène.

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