Sensations et idées, Prose de Paul Voivenel, poésies de Jean Laurent, Imprimerie Gadrat,
Foix, 1904.
Littérature et folie, Ed. Alcan, Paris, 1908.
Le génie littéraire (en coll. avec le Pr Rémond), Bibliothèque de philosophie
contempo-raine, Ed.Alcan, Paris, 1912.
Le courage (en coll. avec le Dr Huot), préface de Eugène Étienne, ancien ministre de la
Guerre, Ed. Alcan, Paris, 1917.
Le cafard (en coll. avec le Dr Huot), préface du Dr Helme, Ed. Grasset, Paris, 1918.
La psychologie du soldat (en coll. avec le Dr Huot), préface de Paul Margueritte, Ed. La
Renaissance du Livre, Paris, 1918.
La guerre des gaz (en coll. avec le Dr Martin), préface de Paul Bourget, Ed. La
Renais-sance du Livre, Paris, 1919.
Rémy de Gourmont vu par son médecin; essai de physiologie littéraire, préface de Jean
de Gourmont, Ed. du Siècle, Paris, 1924.
La maladie de l'Amour, préface du Pr Fiessinger, Ed. du Siècle, Paris, 1925.
La Raison chez les fous et la Folie chez les gens raisonnables, Ed. du Siècle, Paris, 1926. Les belles mères tragiques, Ed. Renaissance du Livre, Paris, 1927.
La chasteté perverse, Ed. La Renaissance du Livre, Paris, 1928.
Sous le signe de la P.G: la folie de Guy de Maupassant (en coll. avec le Dr Lagriffe),
pré-face de Camille Mauclair, Ed. Renaissance du Livre, Paris, 1929.
Du timide au satyre, Librairie des Champs Élysées, Paris, 1933.
Le médecin devant la douleur et devant la mort, Librairie des Champs Élysées, Paris,
1934.
Les propos de Campagnou, Ed. des Champs Élysées, Paris, 1935.
La madone de l'arsenic; l'affaire Lafarge (en coll. avec H. Ramet), Librairie des Champs
Élysées, Paris, 1936.
Avec la 67° Division de Réserve, 4 vol., préface de Francis Jammes, Librairie des Champs
Élysées, Paris, 1933-1938.
L'âme de la France, Imprimerie Lion, Toulouse, 1941.
Les sources profondes de notre énergie, Ed. Aubanel, Toulouse, 1941 Mon beau rugby, Imprimerie Lion, Toulouse, 1942.
Les forces mystérieuses de l'esprit, Imprimerie Lion, Toulouse, 1946.
Les trois brisures de la personnalité (Tome I de "Mes conférences"), Imprimerie Lion,
Toulouse, 1948.
Autour des femmes et de l'amour; à propos de Balzac, Imprimerie Lion, Toulouse, 1950. Le vin et l'esprit (Tome II de "Mes conférences"), Imprimerie Lion, Toulouse, 1950. La leçon de la terre de Colomba et de Sampiero, Imprimerie Lion, Toulouse, 1951.
La méconnaissance de soi (Tome III de "Mes conférences"), Imprimerie Lion, Toulouse,
La courbe, Imprimerie Lion, Toulouse, 1955.
Le toubib, préface de Marcel Riser, Imprimerie Lion, Toulouse, 1956 Sur les fonctionnaires et le chef, Imprimerie Lion, Toulouse, 1958. In hoc signo, Imprimerie Lion, Toulouse, 1960.
L'espérance au dessus de l'angoisse des hommes, Imprimerie Lion, Toulouse, 1961. Sagesse de la vie, Ed. Privat, Toulouse, 1962.
Grains de mil de Campagnou, Imprimerie du centre, Toulouse, 1964. Le choix de l'autre ou le destin du couple, Imprimerie Barré, Foix, 1966. Un homme; étais-je lui? était-il moi?, Imprimerie Maury, Saint Girons, 1969.
1939: Prix Montyon de l'Académie Française.
1960: Grand Prix Broquette de l'Académie Française. 1962: Grand Prix du dirigeant sportif.
1963: Stylo d'Or des Écrivains Sportifs. 1964: Prix Clémence Isaure.
ANNEXES
ANNEXE N°2
C'est en Mars 1896 qu’est officiellement lu devant le Conseil d’administration le règle-ment de la cliniques des Maladies Mentales: “ il est lu la lettre par laquelle monsieur le
Recteur informe que Monsieur le Ministre de l’Instruction Publique a retourné le projet de règlement de la clinique des maladies mentales sans présenter aucune objection :
Article 1:
Le service d’observation de la clinique des maladies mentales, ouvert à l’Hospice C Saint Joseph de La Grave, en exécution de la convention du 30 Octobre 1890, est autorisé à recevoir à titre provisoire conformément à la loi du 30 Juin 1838, des sujets des deux sexes, atteints ou suspects d'aliénation mentale.
Article 2:
Peuvent être admis dans ce service comme malades en observation:
- Les sujets dangereux envoyés par l’autorité compétente, par application de l’article 19 de la loi du 30 Juin 1838.
- Les sujets placés dans les conditions de l’article 8 de la même loi
- Les sujets évacués des services intérieurs de La Grave ou de l’Hôtel-Dieu Saint Jacques comme agités ou délirants et ce sur demande signée par le chef de service.
- Les sujets évacués d’un asile d'aliéné soit par l’autorité adminis-trative, soit par l’autorité judiciaire lorsque ces autorités, saisies d’une demande de sortie , en vertu des articles 16 et 29 de la même loi, voudront, avant de se prononcer, sou-mettre le malade à une période d’observation spéciale.
Le Service sera constitué conformément à l’article 24 de la loi précitée.
Article 3:
Le prix de journée sera fixé:
- Pour les malades placés par les familles et pour les malades non indi-gents de la Commune de Toulouse par la Commission administrative des Hospices.
- Pour les indigents de Toulouse par Monsieur le Préfet, contradictoire-ment avec la même commission, ces frais devant venir en déduction de la subvention de 20OOO payés annuellement par les Hospices à l’asile de Braqueville.
- Pour les malades envoyés par les autres communes du département et pour les évacués des autres asiles d'après le taux établi pour les sujets de l’assistance médicale gratuite.
Article 4:
La commission administrative des Hospices pourvoit à la surveillance du service et aux besoins matériels. La direction appartient au médecin de la Faculté chargé de la clinique des maladies mentales. En conséquence, celui ci est préposé à l’admission, à la garde, aux soins médicaux et à la sortie des malades.
Il est seul responsable des infractions visées à l’article 41 de la loi de 1838, suivant le départ établi dans l’article 11 de l’ordonnance du 18 Décembre 1839.
Article 5:
Le médecin fait tenir sous sa responsabilité par le service du contrôle général de l’Hospice de La Grave les registres prescrits par la loi du 30 Juin 1838, articles 12 et 18.
Article 6:
Les recettes prévues à l’article 3 ainsi que toutes autres ressources dont pourra être doté le service d’observation et les dépenses du même service sont réglées par l’administration des Hospices recouvrées et engagées sous son autorité par les agents placés sous ses ordres.
Article 7:
Le service médical comprendra, outre le médecin chef de service et son chef de clinique, un personnel dont la composition sera réglée de concert entre le préfet et l’administration des Hospices.
Article 8:
Le chef de service et le chef de clinique seront tenus d’être constamment l’un ou l’autre à Toulouse. Ils ne peuvent s’absenter l’un ou l’autre plus de vingt quatre heures sans pré-venir celui qui restera, celui ci assurant alors les obligations et la responsabilité sus énon-cée.
Article 9:
L’administration des Hospices est tenue d’assurer la présence constante d’un veilleur et d’une veilleuse dans chacune des sections hommes et femmes.
Article 10:
Le médecin tient ou fait tenir au moment de la visite la cahier de visite, le cahier de pharmacie et le cahier des notes d’observations. Ce dernier comprend, pour chaque ma-lade, les noms, prénoms, sexe, âge, lieu de naissance, domicile, profession, jour d’entrée et de sortie, résumé de la maladie. Ces observations seront conservées aux archives.
Article 11:
Les sujets envoyées par les autorités aussi bien que ceux envoyés par les familles seront admis de 8 heures du matin à 6 heures du soir. Néanmoins, en cas d’urgence, les mala-des de la commune de Toulouse seront admis à toute heure sous réserve de la régulari-sation de leur situation dans les trois premiers jours qui suivent leur entrée.
Article 12:
Le séjour des malades, en principe, n'excédera pas vingt jours y compris le temps néces-saire pour obtenir leur évacuation à l’asile de Braqueville ou l’ordre de sortie. Néanmoins, ils pourront être maintenus dans ce service pour une nouvelle période de vingt jours, sur la réquisition du chef de service déclarant par certificat de forme, que le temps d’observation est insuffisant. Sous aucun prétexte, les malades ne pourront et ne devront être maintenus dans le service après l’une et l’autre de ces périodes.
Article 13:
Le médecin sera tenu de consigner sur les registres soit la sortie du malade, soit son transfert à Braqueville (Article 12 de la loi de 1838).
Article 14:
En cas de décès par suicide, meurtre ou accident, le médecin prévient aussitôt la com-mission des Hospices qui appelle un officier de police pour constater l’état de cadavre et les circonstances se rapportant au décès. Le médecin rédige un procès verbal qui est transcrit sur le registre légal.
Article 15:
Les malades placés en observation ne pourront être visités que sous l’autorisation du médecin qui limite la durée des visites.
Article 16:
Les permissions de visite sont délivrées par le médecin et doivent porter le nom de la personne qui sec harge du malade.
Article 17:
Pour tous les cas non prévus au présent règlement, il y aura lieu de se référer à la loi du 30 Juin 1838 ainsi qu’à l’ordonnance royale du 18 Décembre 1839 et à la circulaire mi-nistérielle du 20 Mars 1857.