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Liste Des Graphes :

Graphe1 : Répartition des femmes en fonction de l’âge. Graphe2 : Répartition des femmes en fonction de la parité. Graphe 3 : Résultats de l’IVA pour le groupe d’étude IVA. Graphe 4 : Résultats de l’IVA du groupe d’étude FCV+IVA. Graphe 5 : Résultats colposcopiques de la population étudiée

Figure 2 : Coupe frontale de l’appareil génital féminin (7). Figure 3 : Structure de l’exocol normal (9).

Figure 4 : Structure de l’ endocol normal (9).

Figure 5 : Jonction pavimento- cylindrique (×10) (10). Figure 6 : Processus de la métaplasie pavimenteuse (1).

Figure 7 : Localisations de la jonction pavimento-cylindrique (10).

Figure 8 : Taux d’incidence du cancer du col dans le monde pour 100 000 femmes

(tous âges confondus), standardisés sur l’âge de la population standard de l’OMS(2008) (11).

Figure 9 : Prévalence de l'infection à HPV dans le monde, tous âges et tous types

de HPV confondus (17).

Figure 10 : Prévalence mondiale des différents types d’HPV (21).

Figure 11 : Représentation schématique du génome de l’ HPV 16 avec les rôles

fonctionnels des protéines codées (27).

Figure12 : Représentation du cycle viral le long d'un épithélium stratifié kératinisé

(28).

Figure13 : Devenir des virus HPV après pénétration dans les cellules basales de

l'épithélium du col utérin (33).

Figure 14 : Conséquences cliniques de l'infection par les HPV. Infection par les

génotypes d'HPV HR 16 et 18 et par les HPV LR 6 et 11 d’après l’ouvrage « Place de la vaccination contre les papillomavirus en France » aux éditions John Libbey.

Figure 17: lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade. Les cellules basales

ont d’importantes atypies nucléaires (Pap x 400) (61).

Figure 18:carcinome épidermoide (61).

Figure19 : Les différentes étapes du Test Hybrid Capture II® (80).

Figure 20 : IVA positive. On distingue sur les lèvres antérieure et postérieure, une

zone acidophile bien définie, opaque, aux marges irrégulières digitiformes, accolée à la jonction pavimento-cylindrique et pénétrante dans le canal endocervical (87).

Figure 21 : IVA positive. On distingue sur la lèvre antérieure des plages

acidophiles denses sur l’épithélium cylindrique (87).

Figure 22 : IVA positive. On distingue sur tout le col, une zone acidophile

englobant les quatre quadrants et pénétrant dans le canal endocervical (87).

Figure 23 : IVA positive, cancer invasif. On distingue une tumeur

ulcéroproliférative présentant une réaction acidophile et des saignements (87).

Figure 24 : IVL négative. L’épithélium pavimenteux est noir, tandis que

l’épithélium cylindrique ne change pas de teinte après l’application d’iode (87).

Figure 25 : IVL positive. On distingue sur les lèvres antérieure et postérieure, des

zones iodonégatives jaune moutarde, pénétrant dans le canal endocervical (87).

Figure 26 :IVL positive (87).

Figure 27 : IVL positive, cancer invasif. On distingue une zone iodo-négative jaune

moutarde, dense, épaisse et étendue, à la surface irrégulière qui affecte tous les quadrants du col. L’orifice externe est recouvert (87).

Figure 28 : IVL positive, cancer invasif. On distingue sur le col, une zone jaune

moutarde, épaisse et étendue, présentant une surface irrégulière et nodulaire (87).

Figure 31 : Lésions acidophiles modérément denses aux marges irrégulières, mais à

surface lisse et régulière, sur les lèvres antérieure et postérieure du col (CIN 1) (89).

Figure 32 : lésion acidophile intensément dense et hétérogène (lésion CIN 3) aux

marges redressées et enroulées, masquant l’orifice externe et de gros vaisseaux larges à 1 heure (89).

Figure 33 : Lésion acidophile CIN 1 circonscrit l’orifice externe. Elle présente une

marge irrégulière et de fines mosaïques (89).

Figure 34 : Lésion acidophile circonférentielle dense et opaque, avec des

mosaïques larges (lésion CIN 3) (89).

Figure 35 : Lésion CIN 1 avec une région iodo-négative jaune moutarde aux

marges irrégulières(89).

Figure 36 : Aspect colposcopique d’un cancer invasif débutant (89). Figure 37 : Aspect colposcopique d’un adénocarcinome (89).

Figure 38: IVA négative. Examen sans préparation.

Figure 39 : IVA négative. Même col que Figure 38 à l’acide acétique : absence de

lésion acidophile.

Figure 40 : IVA positive. 1 : Examen sans préparation ; 2 : Examen sous acide

acétique.

Figure 41: IVA positive ; colposcopie col suspect ; anatomie pathologique :

LIEBG.

1- examen sous acide acétique : présence d’une zone blanche intense avec des mosaïques ;

2- examen sous lugol : cette zone est iode négative contrastant avec le reste du col normal qui est noir.

Figure43: IVA positive (1+2); colposcopie col suspect (1+2+3) ; anatomie

pathologique : carcinome in situ.

Figure 44 : IVA positive (1+2); colposcopie col suspect (1+2+3) ;

Figure 45 : Algorithme adopté dans le programme national pour le dépistage du

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Le cancer du col utérin est un des problèmes majeurs de la santé publique. Selon l’OMS (1), l’incidence mondiale est évaluée à environ 500.000 nouveaux cas par an de cancer du col de l’utérus dont plus de 80 % dans les pays en voie de développement.

Ce fléau, avec plus de 260.000 décès par an, représente l’une des plus graves menaces qui pèse sur la vie des femmes dans les pays à ressources limitées. Ces résultats contrastent avec ceux des pays riches qui ont développé des programmes de dépistage organisé bien planifiés, avec une couverture élevée, permettant ainsi une réduction considérable de l’incidence et du taux de mortalité associé. Cette différence, n’est que le reflet de fortes inégalités en matière de santé dans le monde et représente un véritable défi pour les systèmes de soins.

D’après les prévisions de l’OMS (1), en l’absence d’une action préventive élargie et intégrée, les décès par cancer du col pourrait augmenter d’environ 25% dans les dix prochaines années.

Au Maroc, selon la Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies au Ministère de la Santé(DELM) (2), l'incidence annuelle nationale du cancer est estimée à 35 000 nouveaux cas de cancer par an, dont seulement 12 000 sont pris en charge.

Cette estimation a été confirmée par les données du Registre des Cancers de la Région du Grand-Casablanca (RCRC) (3), puisqu’il ressort que l’incidence standardisée globale est de 101.7 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an, ce qui correspond à environ 30 000 nouveaux cas de cancers dans notre pays chaque année. Selon ce registre, le cancer du col utérin représente 12,8 % des cancers féminins venant ainsi au second rang après le cancer du sein qui représente 36,1 %.

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De même, au niveau du registre de l’Institut National d’Oncologie(INO) de Rabat, le cancer du col de l’utérus occupe la deuxième place après celui du sein puisqu’il représente 14,9 % contre 15,4 % du cancer du sein.

Ainsi, le cancer du col représente 38,8 % des cancers gynéco-mammaires et 13 % de l’ensemble des cancers pris en charge entre 1991 et 2006.

Il est actuellement bien établi que le papillomavirus humain (HPV) est l’agent pathogène principal du cancer du col utérin mais non unique. D’autres facteurs sexuels et non sexuels interviennent comme des cofacteurs de la progression de l’infection à HPV vers le cancer du col utérin (4).

Avec la connaissance de cette relation causale entre l’HPV et le cancer du col utérin, son évolution naturelle lente, la possibilité d’effectuer des prélèvements réguliers et la disposition d’un traitement adapté et efficace des lésions pré- invasives font que ce type de cancer est un bon candidat au dépistage.

Le premier souci reste la mise en œuvre d’une stratégie basée sur le dépistage précoce en tenant compte des nouvelles orientations émergentes dans la détection des néoplasies intra-épithéliales et la prévention de l’infection à HPV à haut risque oncogène. Les objectifs de cette stratégie dépendent principalement de la politique de santé publique.

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Au Maroc un programme ambitieux de dépistage du cancer du col basé sur l’utilisation de l’inspection visuelle sous acide acétique (IVA) comme outil de dépistage à l’échelle nationale a été mis en place. Les premières vagues de formations des professionnels de santé (médecins généralistes, sages-femmes et infirmières) se sont déroulées dans notre formation.

Le but de notre travail est d’évaluer l’IVA comme moyen de dépistage dans notre contexte et de préciser ses performances tout en la comparant au frottis cervico-vaginal (FCV).

Pour cela, nous avons procédé à l’analyse des résultats de la première série de pratique d’IVA à la Maternité Universitaire Souissi du CHU IBN SINA de RABAT.

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