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Figure 1: Répartition des patients par sexe ... 26 Figure 2 : Répartition des patients par âge ... 26 Figure 3 : Répartition des patients par régions ... 27 Figure 5:Répartition par niveau de scolarité ... 29 Figure 4 : Répartition par activité professionnelle ... 29 Figure 6 : Répartition par couverture sociale des patients ... 30 Figure 7 : Score EDSS en fonction de la forme évolutive ... 36 Figure 8 : Pourcentage des formes évolutives ... 36 Figure 9 : Comparaison du score physique et mental en fonction de la couverture sanitaire . 45 Figure 10 : Comparaison du score physique et mental en fonction des habitudes toxiques.... 46 Figure 11: Comparaison des scores physiques et mentaux selon la forme évolutive ... 52 Figure 12 : Score physique et mental en fonction du nombre de poussées les deux premières années ... 58 Figure 13 : Score physique et mental en fonction des données de l'examen neurologique ... 59 Figure 14 : Score physique et mental en fonction de l'EDSS Comparaison entre le Maroc et la Turquie ... 60 Figure 15 : Score mental et du score physique en fonction de la forme évolutive ... 62 Figure 16 : Evolution du score mental et du score physique ... 65

Etude de la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaques suivis au service de neurologie B à l’hôpital des spécialités de Rabat en utilisant le MSQOL-54

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Introduction

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I.INTRODUCTION

La sclérose en plaques (SEP) est la cause la plus fréquente de handicap neurologique chronique chez l’adulte jeune, touchant en moyenne une personne sur mille. [1].

La répartition de la SEP à travers le monde n’est pas uniforme, sa prévalence décroit schématiquement en fonction d’un gradient nord-sud dans l’hémisphère nord. On distingue ainsi trois zone de prévalence [2,3] :

 Une zone de forte prévalence (dite aussi zone à haut risque), 30 à 80/100.000 : en Europe du nord, dans le nord des États-Unis et dans le nord du Canada dans le sud de la Nouvelle Zélande, dans le sud-est de l’Australie, dans l’est de la Russie.

 Des zones de moyenne prévalence (entre 10 et 30 pour 100.000) correspondent au Sud de l’Europe et dans le sud des Etats-Unis, dans la plus grande partie de l’Australie, en Afrique du sud, dans le sud du bassin méditerranéen, Sibérie et en Ukraine, dans partie de l’Amérique latine.

 Des zones de faible prévalence, plus au Sud (Asie, Japon, Chine), Afrique noire), inférieure à 5/100.000.

Sur le plan physiopathologique, la maladie se caractérise par l’apparition de plaques de démyélinisation au sein de la substance blanche, responsables d’une altération de la conduction nerveuse. Une dégénérescence axonale peut aussi survenir de manière secondaire. À ce jour, l’étiologie de la maladie reste indéterminée, mais la SEP est considérée comme une maladie multifactorielle, résultant de la conjonction de facteurs génétiques et environnementaux. [3] Les symptômes de la maladie sont très variables, et se traduisent généralement par des atteintes motrices, sensorielles, visuelles ou même cognitives [4].

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Il existe plusieurs formes évolutives de la maladie. Ainsi, 85 % des patients présentent tout d’abord une forme rémittente, caractérisée par des poussées correspondant à l’apparition d’un handicap d’intensité et de durée variable, suivies de périodes de rémissions. Après en moyenne 15 années, cette forme rémittente évolue en une forme secondairement progressive, au cours de laquelle le handicap s’accumule progressivement et les poussées s’espacent. Pour environ 15 % des patients, la maladie est primitivement progressive, avec un handicap présent dès le début de la maladie et qui s’accumule ensuite progressivement en l’absence de phénomènes inflammatoires surajoutés [5].

La SEP débute en moyenne entre 20 et 40 ans, soit à une période de la vie cruciale sur le plan personnel, familial, professionnel et social. Elle conduit à un handicap permanent, plus ou moins sévère, pour plusieurs décades, mais n’influence que peu l’espérance de vie. [6] Si la SEP diminue peu l’espérance de vie, elle a un impact majeur sur l’autonomie des patients, leur aptitude professionnelle, leur rôle socio-familial, leur qualité de vie (QDV) et celle de leur « aidant naturel », habituellement le conjoint. [7]

Les analyses de QDV ont commencé à être développées dans les années 1970, afin de décrire et mesurer l’impact de différents états sur la vie quotidienne des patients, en prenant en compte l’aspect émotionnel et les fonctions sociales autant que les conditions purement physiques. Dans cette perspective globale, les approches économiques, psychosociale et biomédicale de la qualité de vie coexistent. [8]

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Selon l’OMS, « la qualité de vie est la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquelles il vit en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes ». La mesure de la QDV liée à la santé est particulièrement utile pour décrire l’impact d’une maladie chronique, comme la SEP, sur la vie des patients, de leur famille, amis et collègues ainsi que sur le système de santé.

De ce fait la QDV est définie comme une notion subjective, représentant les conséquences nettes de la maladie et de son traitement sur le patient, en tenant compte de la perception du patient, de sa capacité à vivre pleinement et utilement sa maladie. [9]

D’après SHIPPER la QDV est composé de 4 domaines:

 La fonction physique et occupationnelle : elle fournit une

représentation de la sévérité de la maladie, elle concerne l’énergie et la capacité de pratiquer des activités normales.

 L’état psychologique : il comprend les émotions sous-jacentes telles que la dépression et l’anxiété.

 Les interactions sociales : elles référent à l’habileté du patient de continuer les relations avec les autres.

 Les symptômes somatiques : ils englobent les sensations physiques désagréables telles que la douleur.

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L’étude de la QDV permet de saisir l’impact multidimensionnel de la maladie, à travers les considérations de fonctionnement physique et psychosocial, [10] et de détecter les besoins des patients atteints de SEP afin d’améliorer la prise en charge de la maladie. [11]

Au cours de cette étude, nous avons utilisé un questionnaire de la QDV international spécifique de la SEP dit : the multiple sclerosis quality of life-54 « MSQOL-54 » ; comportant 36 items provenant du SF-36 et 18 items supplémentaires spécifiques à la SEP, répartis en 14 domaines. Sa validité de construction et sa fiabilité ont bien été démontrées [12]. Il a bénéficié d’une adaptation culturelle en langue française [13] et en langue arabe en 2007 avec une adaptation transculturelle. La validation du questionnaire version arabe a été établie par des moyens statistiques de pointe, évaluant les propriétés psychométriques du questionnaire, afin de garantir la pertinence interculturelle et scientifique de cet outil, pour ainsi fournir des données fiables et précieuses pouvant promouvoir la QDV et de soins de ces patients.

Notre objectif principal était d’étudier la QDV chez un groupe de patients atteints de SEP, suivis au service de neurologie B à l’hôpital des spécialités de Rabat, en utilisant la version arabe validée du MSQOL-54. L’objectif secondaire était de comparer le score physique et mental en fonction des caractéristiques sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives des patients.

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