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Les sources financières du Centre STELA évolution historique

Chapitre IV: Le Centre de recherche STELA de l'Université Laval

4.4. Les sources financières du Centre STELA évolution historique

Les sources financières du Centre STELA sont de type direct ou de type indirect. Les sources financières directes financent l'activité de recherche elle même. Les sources indirectes émergent de la structure même de l'organisation universitaire représentant les coûts fixes de fonctionnement payés par l'Université Laval et par le fait de rapprocher la fonction de R&D du Centre de la mission académique de la Faculté des Sciences de l'Agriculture et de l'Alimentation (FSAA).

Les sources directes

- Le financement provenant des subventions des divers programmes gouvernamentaux, tels que les subventions traditionnelles ou bien les subventions de contrepartie.

- Le financement provenant des entreprises privées, par le biais de commandites ou par le biais de partenariats.

- Le financement de la part de l'Université Laval pour encourager les activités de R&D.

Les source? indirectes

- Le financement des coûts fixes de fonctionnement du Centre.

- Le financement provenant des effectifs étudiants-chercheurs qui réalisent leurs maîtrise ou doctoratau sein du Centre.

L'évolution historique des sources financières directes du Centre STELA est représentée dans le graphique suivant:

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De plus en plus les sources privées directes prennent de l'importance à l'intérieur de l'activité de recherche du Centre STELA. Cependant, la programmation scientifique du STELA avait toujours envisagé les enjeux commerciaux et productifs de l'industrie laitière privée comme la cible la plus importante de son activité. Il est évident que cette disproportion est le reflet de l'effort concerté entre les différents acteurs de la vie socio-économique québécoise pour mener le STELA à la réalisation de son activité dans le cadre d'une orientation de collaboration à l'entreprise privée, où ce qui commande n'est pas la connaissance scientifique mais le besoin de productivité économique. La proportion historique d'investissement du privé versus la signification économique d'une recherche orientée vers la productivité entraîne effectivement une inégalité. En effet, vue l'orientation entrepreneuriale du STELA, le rapprochement de l'industrie laitière génère des demandes pointues d'intérêt relativement immédiat pour l'entreprise, et non du développement d’ordre scientifique.

86 Le contexte de la R&D est en constante évolution et subit actuellement

de grands bouleversements. La recherche et le développement reposent de plus en plus sur le partenariat. Les chercheurs, les organismes subventionnaires, les gouvernements provincial et fédéral, les entreprises (même celles en concurrence directe), tous s'unissent et se structurent en réseau afin de collaborer dans des projets de partenariat visant à améliorer la compétitivité du Québec sur l'échiquier mondial. Le projet Synergie, en cours au Centre STELA, est un exemple de partenariat efficace qui regroupe 4 partenaires industriels, les gouvernements provincial et fédéral ainsi que le Centre STELA. (STELA, rapport annuel, 1995: page 21)

Conclusion

Le Centre STELA est véritablement le lieu et l'enjeu de forces économiques en présence où se cristallisent les tensions entre la valorisation commerciale de la recherche et la mission originale de la science universitaire, entre le rôle de reproduction de l'ordre social (voire d'intégration sociale) qu'implique la formation professionnelle et le rôle d'adaptation au marché de la R&D laitière. Dans le processus de transfert de connaissances scientifiques que réalise le STELA envers l'industrie laitière canadienne, existe une contradiction: le savoir qui est produit et transféré correspond exclusivement aux besoins d'une des parties de la relation partenaire, c'est-à-dire l'industrie. En d'autres termes, la reproduction instrumentale des enjeux de production économique est si efficace que le Centre STELA devient la structure scientifique exécutant la R&D de l'industrie laitière canadienne. Le Centre STELA véhicule ainsi dans son processus d'institutionnalisation, tous les aspects concernant l'université entrepreneuriale, en se mettant à l’écoute du milieu socio-économique, reproduisant les enjeux de l’industrie laitière, devenant investissement de risque intellectuel; arrimant ses structures de R&D à l'industrie laitière. Le STELA est au coeur des tensions entre la reproduction instrumentale des enjeux productifs et l'adaptation aux nouvelles réalités de la société actuelle. Ces aspects entraînent une perte de contenu et d'autonomie scientifique privilégiant ainsi l'autonomie financière par le biais de la collaboration au développement de la compétitivité économique des entreprises laitières.

En résumé, nous allons reprendre brièvement les données disponibles au sujet du Centre STELA, mais cette fois à la lumière des indicateurs de notre grille d'analyse du chapitre III.

Parmi les trois orientations décrites dans notre grille, nous privilégions l'hypothèse de la prédominance de l'orientation reproduction dans le développement des partenariats entre le Centre STELA et les entreprises laitières. Les indicateurs qui nous montrent cette réalité pourraient être:

- Le degré d'autonomie dans la proposition des problématiques de recherche qui concernent le développement des technologies du lait;

- Le bas degré d'autonomie des chercheurs du Centre STELA dans la publication des résultats de recherche en partenariat;

- L'augmentation des investissements dans des projets de partenariat avec le STELA, conséquence de l’amélioration de la productivité et de l’augmentation des ventes des les entreprises partenaires;

- Tous les mécanismes de transfert technologique;

- Le nombre d'étudiants employés dans les projets de recherche en partenariat; La Production sociale du partenariat entre le Centre STELA et l'industrie laitière est conditionée par les besoins de productivité de l’industrie:

- L’origine et le but des problématiques de recherche faites au Centre STELA; se trouvent dans les besoins de transfert technologique de l’industrie laitière. Un indicateur intéressant de cette réalité pourrait être la façon dont sont articulés les axes de recherchedu Centre.

- Le fait que la recherche réalisée au Centre soit du type précompétitif et appliquée: selon les données du Bureau de liason industrielle, plus de 50 pour cent de la recherche du STELA est orientée vers l’industrie. Le pourcentage restant de la recherche réalisée au STELA est de la recherche fondamentale qui s’oriente vers les découvertes qui serviront de sources pour des projets de partenariats.

Ces aspects limitent l'orientation de production du partenariat STELA-industrie laitière, car celui-ci se réalise sur la base de rendre compétitive l’industrie laitière et non sur la base scientifique de la création de nouveaux modèles de connaissance conduisant à la construction de modèles culturels déterminés.

Cependant, l'adaptation se fait également présente dans le cadre des partenariats développés par le Centre STELA, car elle opère aussi bien sur le plan organisationnel que sur le plan scientifique.

Sur le plan organisationnel, le STELA agit comme une véritable petite entreprises dont le produit principal est la R&D, effectuant un travail de production d'un objet marchand (la recherche), de promotion et de diffusion auprès des entreprises potentiellement intéressées dans les travaux de ses chercheurs. La promotion met

88 l'accent sur le potentiel productif d'une éventuelle association avec le STELA, et sur le plan scientifique, l'adaptation opère en fonction de la demande de l’industrie laitière.

f--- Axes de recherche * Protéines; ‘Lipides; * Microflore et fermenta­ tion lactiques Incitatifs ‘ Fiscaux et gouvernamentaux par le biais des programmes de financement de la recherche en partenariat ‘Intérêt national dans la concurrence internationale ‘Prestige techno­ scientifique. * Les besoins de l'industrie. Barrières (--- --- * Bureaucratisation excesive aux gouvernements ‘Le manque d'expertise dans la gestion universitaire des partenariats ‘Le manque d'expérience en R&D de la part des entreprises en général V J Mécanismes de liaison et communication * Colloques ‘ Rencontres technolo­ giques

Les fiches techniques

Résultats * Organisation universitaire engagée dans la croissance économique de l'appareil productif national.

Organisation universitaire en alternance avec le milieu industriel;

STELA

Structure organisationnelle flexible intégrant de manière efficace lesenjeuxde l'industrie

Systèmes de soutiens financiers

1 1

c

Fonds gouvernamentaux finançant la R&D spécifiquement X Fonds gouvernementaux finançant l'Université Laval. Fonds entreprenauriaux provenants des contrepar­ ties et des commandites V____________________

Fonds gouvernementaux finançant les étudiant-e-s

__________)

Confidentialité scientifique Publication des trouvailles orientée selon l'intérêt du partenaire industriel. La reproduction des enjeux: transfert, recherche Participation de l'entreprise partenaire ‘ orientation de la recherche * ressources financières * ressources matérielles * ressources humaines A Formation de chercheurs

* Reproduction des besoins professionnels de l'indus­ trie.

‘Spécialisation en R&D des contituants du lait

J

y

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Conclusion

Le partenariat entre l'université et l'industrie en sciences naturelles oblige l’université à prendre ses distances par rapport à l’activité académique traditionnelle, et ce n’est pas nécessairement une «mauvaise chose». Dans le contexte du partenariat, l’université s'oriente vers une distanciation croissante par rapport à l’activité académique universitaire en général qui génère des tensions sociales à l'intérieur de l'université dont il faut tenir compte lors de son analyse: - Les centres de recherche universitaires se font respecter de plus en plus au niveau international en devenant des facteurs essentiels de croissance économique;

- Les professeurs de ces centres deviennent des chercheurs de haut niveau scientifique contribuant de manière concrète à la commercialisation d'une recherche qui entraîne aussi de puissants développements de produits industriels; - Ainsi, la croissance de la productivité économique des entreprises partenaires et la conquête de marchés internationaux se réalisent grâce à cette collaboration qui devient une réalité.

Dans un autre sens cette distanciation provoquée par le partenariat entre en tension continuelle avec la situation des étudiants et des professionnels de recherche: - Ils se trouvent juste au milieu entre les intérêts de l'entreprise partenaire et l'intérêt professionnel particulier.

- La contribution de l'université au développement technologique des entreprises génère aussi une certaine insécurité du point de vue de l'emploi, étant donné la situation de sous-emploi des étudiants et des professionnels de recherche à l'intérieur des partenariats;

- Ces situations entrent aussi en tension continuelle avec l’intérêt des gestionnaires universitaires lesquels veulent maintenir et élargir l'emprise du partenariat avec

l'industrie, étant donné sa condition de source de financement et son importance légitimatrice pour l'université à l'intérieur de la stratégique économique nationale. Nous pourrions continuer à décrire avec plus de détail les bénéfices et les tensions de cette activité pour bien cerner le partenariat Université-Industrie; cependant, nous ne voulons pas isoler notre explication de certains éléments qui dépassent vraiment les circonstances spécifiques dans lesquelles se trouve la recherche universitaire. En effet, définir le partenariat uniquement par sa fonction économique, ou bien par sa fonction de «professionnalisation» de futurs chercheurs productifs et engagés dans la productivité nationale, c’est négliger une considération fondamentale: entre l’université et la société existe un lien fondamental de connexions non exclusives dans lesquelles se développent les conflits sociaux. Autrement dit, définir la société sans l’université, c'est-à-dire, postulant sa mission uniquement comme la recherche libre et désintéressée de la Vérité; ou bien définir l’université sans la société, tel qu'il se prétend aujourd'hui avec la valorisation commerciale de la recherche laquelle doit se consacrer à la croissance de l'appareil productif, c'est réduire l'université à l'opérationnel sans médiation possible. L'université et sa nouvelle identité dérivée de ses rapports avec l'appareil productif doivent être comprises à partir de ses dimensions véritablement sociales: - Le partenariat contribue surtout à la croissance économique de l'appareil productif mais assez peu à la restructuration d'un projet social plus large défini à partir des dimensions non économiques.

- Malgré l'importance des chercheurs lors de l'initiation de la relation partenaire avec les entreprises, les caractéristiques spécifiques du partenariat dépendent assez peu de leurs intervention et expertise; qu'il s'agisse des besoins des recherche orientée vers des composantes spécifiques à développer par l'industrie, des fluctuations du marché ou des perspectives économiques de l'entreprise par rapport à la stratégie que comme intervenant elle se donne à l'intérieur du marché, les centres de recherche seront toujours à la remorque des variables non contrôlables par la logique universitaire.

- La connaissance développée à l'université n'est pas toujours transférable de manière immédiate à l'appareil productif ou aux appareils de contrôle politique. Au-delà des explications politiques et économiques du phénomène de partenariat entre l'université et l'industrie, il faut identifier les déterminants sociaux de cette

«nouvelle» forme d'organiser la vie sociale de l'université sans négliger les zones d'incertitude, de désorganisation et d'imagination à l'intérieur de cette institution. Nous pourrions bien demeurer sceptiques à l'égard du partenariat dénonçant son activité comme une reproduction de l'idéologie dominante à l'intérieur de l'université; comme phénomène idéologique qui nous fait découvrir l'université de type entrepreneurial: la classe dominante est en train de s’approprier entièrement le modèle de connaissance et le modèle culturel, et les politiques publiques de la recherche universitaire ne sont qu’un instrument de renforcement de cette domination. De plus, étant donné l'emprise de cette collaboration au développement des nouvelles technologies de l'information, le partenariat participe aussi dans la création des nouvelles formes d'exclusion sociale, car il accélère la productivité avec des quantités rapidement décroissantes de capital et de travail salarié (Gorz, 1983; 1988).

Dans un autre sens, nous pourrions garder l'idée de partenariat comme une activité fonctionnelle au service d'un principe social plus large, celui de l'économique comme intérêt national, sur lequel il n'a aucune influence déterminante.

Mais ces deux perspectives oublient un fait essentiel: la recherche universitaire est avant tout une activité et une force humaine liée à la construction du modèle culturel et à la production de la société. En effet, lorsque nous avons annoncé que la recherche universitaire devenait de plus en plus un enjeu instrumental de la productivité économique, nous n'avons pas voulu décrire seulement un phénomène positif d'ordre idéologique; nous avons voulu aussi démontrer que ce phénomène du partenariat est inscrit dans un processus de changement qualitatif des rapports entre l'université et la société affectant la production sociale de la connaissance. Autrement dit, notre idée portant sur la reproduction instrumentale des enjeux de l'appareil productif ne prétend pas être une critique antimoderne du partenariat entre l'université et l'industrie, sous-entendant alors le retour au Moyen-Âge ou le retouraux bons moments du progrès total et répandu de la nation. Notre critique sur la reproduction instrumentale des enjeux de l'appareil productif veut signaler simplement que le partenariat est une activité d'ordre éminemment économique abandonnant les dimensions sociales les plus fondamentales de l'activité de recherche. Cet abandon alors n'est ni un naufrage (Freitag, 1995) ni une révolution (Renaut, 1995) de la recherche universitaire, sinon un détour de la gestion laquelle accentue les tensions sociales à l’intérieur même de la vie universitaire. Il faut bien signaler qu'il s'agit d'un détournement de la gestion et non du rôle de la

connaissance en général lequel demeure le même: mise en forme culturelle du monde matériel. En d'autres termes, c'est la gestion de l'université qui a fait de la recherche le champ de bataille de l’économique, pas au nom de la raison pure, ou au nom de l’histoire ou au nom du social, mais bien au nom du marché identifié à l’intérêt national. Enfin cet abandon s’exprime comme un vide dans l'élaboration conceptuelle du social qui pourrait être rempli par d'autres institutions sociales. C'est la raison pour laquelle nous ne rejetons pas en bloc la condition commerciale de la recherche en sciences naturelles: nous signalons que cette nouvelle identité de l'université, laquelle s'identifie aux valeurs marchandes de son activité scientifique, devrait être dépassée pour reconstruire de nouveaux liens entre la société et l'université touchant des autres domaines de la vie sociale. En d'autres termes, le partenariat avec l'industrie représente l’arrivée d'une nouvelle identité pour la recherche universitaire ne pouvant pas s'arrêter dans la connotation entrepreneuriale du changement: il faut accepter que pendant longtemps l’université avait tourné le dos à l'activité sociale, à la culture de masse, à l’expérience vécue des hommes de monde, des hommes d’affaires et des bureaucrates, mais il faut accepter encore que ce détournement a cessé avec le partenariat entre l'université et l'industrie. Ce branchement de l’université «à la modernité économique et comptable» est la sortie de la tour d'ivoire, de la situation d'inamovibilité intellectuelle dans laquelle se trouvaient les académiciens, les hommes du savoir ou bien les enseignants. C’est l’ouverture de l’imagination universitaire aux zones d'incertitude, laquelle doit se faire accompagner nécessairement du dépassement de l’économique comme seul horizon: en dépassant la contradiction entre recherche universitaire et croissance économique le rôle de la connaissance sera élargi vers la production du social, la création de culture, la construction de la société.

C’est dans ce sens que nous avons voulu montrer le changement qualitatif dans les rapports entre l'université et la société par le biais du désengagement de l’État, qui en fait est un engagement de celui-ci vers l’économique comme problème «national», et un désengagement vers les autres dimensions de la vie sociale québécoise et canadienne. Nous insistons, ce désengagement n'est pas la cristallisation d'un univers chaotique où le social est en train de disparaître; au contraire, le social est de plus en plus présent à l'intérieur des rapports entre l'université et la société. Cependant, l'emprise de ce changement mérite plus que jamais une créativité ouverte vers les contradictions de la société, celles qui

reposent maintenant sur l’opposition entre la sphère de la culture et la sphère de l’économique (Touraine, 1994). Cette opposition en rupture n'est que l'expression de l'absence de médiation du public entre ces activités complémentaires, accélérant la marche de l’université par rapport à la société. En effet, d’un côté la recherche universitaire se prétend le bras scientifique de l’appareil productif de la société, et de l’autre côté l'émergence des questions autour des problèmes concernant le rapport entre les sujets sociaux et les institutions sociales se fait de plus en plus présente: c'est la quête de justice, la quête d’équité dans l’activité universitaire plaçant cette institution juste au centre des tensions sociales existantes. Une université dynamisée par ces tensions serait l'université de notre temps: productrice active de société.

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Chapitre i

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