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Les sentiers de découverte en accès libre

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ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES DU SITE :

CONNAISSANT D’IMORTANTES DIFFICULTES SOCIALES (FORT TAUX DE CHOMAGE, POPULATION VIEILLISSANTE, ETC.)

A.4 La vocation à accueillir et l’intérêt pédagogique des Marais du Vigueirat

A.4.1 Les activités pédagogiques et les équipements en vigueur

A.4.1.2 Les équipements et les infrastructures d’accueil

A.4.1.2.3 Les sentiers de découverte en accès libre

Les sentiers de l’Etourneau sont accessibles soit par l’accueil en traversant le bâtiment, soit par un portail situé entre deux bureaux administratifs en période de fermeture de l’accueil.

Un éco-compteur permet de comptabiliser le nombre de passages des visiteurs en dehors de l’ouverture de l’accueil.

Pour l’ensemble des sentiers en découverte libre, le choix a été fait de ne pas installer de panneaux, bancs, poubelles ou cendriers afin d’éviter au mieux l’impact de la présence humaine sur le site notamment par l’accumulation de déchets.

Le sentier des Cabanes

Le sentier des Cabanes est un parcours sur pilotis de 500 mètres, avec un chasse-roue tout le long du parcours permettant un accès sécurisé aux PMR, fauteuils roulants et poussettes, avec plusieurs aires de retournement ou de stationnement (Figure 117).

Huit stations pédagogiques en bois sont installées tout au long du parcours, chacune sur un thème facilitant la découverte de la nature.

Figure 117 : Le sentier des Cabanes © Cyril Girard

Le sentier de la Palunette

Ce circuit de 2,7 km est équipé de 2 observatoires de faune et d'une plate-forme d'observation positionnée au-dessus de la bergerie de l’Etourneau (Figure 118).

270 Figure 118 : Le sentier de la Palunette © Cyril Girard

Un platelage sur 2,1 km permet aux personnes à mobilité réduite d’avoir accès à une partie du parcours. Des zones de retournement sont également présentes sur le parcours.

Une installation sonore intitulée « Raz de marais » est présente sur le sentier depuis 2013, réalisée dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture, et du projet « Nos Paysages Sonores » porté par le Conservatoire de Musique du Pays d’Arles et la Compagnie des Patrimoines (Figure 119).

Figure 119 : Nos paysages Sonores © Patrick Flambard – Amis des Marais du Vigueirat

Sentier Ecofuté

Ce parcours de 300 mètres imbriqué dans le sentier de la Palunette est équipé d’une scénographie particulière, marquée par la présence d’un grand carré rouge de 2.20 mètres de hauteur placé sur chaque équipement écoresponsable, destiné à attirer l’attention du visiteur (Figure 120).

En 2015, la première tranche du sentier Ecofuté est réalisée, avec plusieurs équipements interactifs et écoresponsables réalisés pour les besoins du sentier ou faisant partie des équipements techniques du LIFE+ PROMESSE :

- Cuve de récupération des eaux de pluie

- Station chaud froid : station destinée à comprendre le fonctionnement de l’énergie solaire

- Toilettes sèches

- Photo-synthèse : panneaux solaires photovoltaïques sur la plateforme de la bergerie - Station d’épuration naturelle : traitement des déchets

Une deuxième tranche de travaux et de scénographie permettra d’ajouter 5 équipements pédagogiques supplémentaires permettant de mettre en valeur les équipements du LIFE+

PROMESSE.

Figure 120 : Le sentier Ecofuté © Cyril Girard

272 Sentier Homme et Nature

D’une longueur totale prévue de 2 km au terme du projet, chaque équipement sera relié par un platelage au sol permettant aux visiteurs de mieux circuler et se repérer sur le parcours.

Figure 121 : Le sentier Homme et Nature © Cyril Girard

En 2015, les équipements du sentier Homme et Nature sont :

• le Pont à bulles

Il s’agit d’un pont de bois réalisé par les étudiants en BTS MAI du lycée Arlésien Louis Pasquet, qui chemine au-dessus d’un marais et qui déclenche des bulles dans l’eau au passage des visiteurs.

• la Cabanataù

Imaginée sur le modèle des cabanes de gardian, cette cabane réalisée en sagne avec une ossature en bois de de 8 mètres sur 4 et haute de 6 mètres de haut, à l’arrière arrondi et largement ouverte au rez-de-chaussée, surmontée d’une tête de taureau, a été réalisée selon les plans de l’artiste Christian Coulomb de la troupe Saboï avec la contribution de l’équipe ACI et de l’équipe de régie des AMV, elle a permis un apprentissage des techniques de travail autour de la sagne, en partenariat avec Sébastien Dutherage de l’association Association pour la Promotion des Techniques Ecologiques, et de Zarzaï, ancien sagneur retraité.

La Cabanataù a été réalisée dans le cadre du festival Les Suds à Arles, inaugurée le 8 juillet 2013 avec le spectacle musical Brama bioù. Elle est implantée sur une zone de pâturage des taureaux de race Camargue, et pourra constituer un lieu de rencontre, une étape pour le public dans le cadre de la visite du site.

• La Maison des chauves-souris

Elle a été réalisée sur les fondations de la Maison du pêcheur, bâtiment existant rasé pour l’occasion, et reconstruite à partir de matériaux écologiques : murs en brique de terre crue avec l’association Le Village, panneaux solaires sur la toiture permettant d’alimenter le bâtiment en électricité. La maison des chauves-souris est équipée de dix modules pédagogiques réalisés par des prestataires de services.

• la rizière Tambo Art

D’une superficie de 250 m², la rizière est protégée par une clôture en fil barbelée et équipée d’un pont d’observation en bois de deux mètres de haut, devant être multipliée par quatre, avec mise en place de 3 parcelles supplémentaires : plantation d’osier en 2016 en partenariat avec l’osiériste Daniel Benibghi, plantation d’une vigne inondée et d’une parcelle de foin de Crau, en partenariat avec des agriculteurs locaux.

• l’éolienne

D’une hauteur de 18 mètres de haut, elle permet d’alimenter et produire de l’énergie qui est ensuite revendue à Enercoop. L’éolienne est également équipée d’un système de récupération des oiseaux et animaux morts écrasés par les pales, dans le but de permettre une étude d’impact des éoliennes sur le milieu naturel.

• La mare pédagogique

Réalisée dans le cadre du projet SNB, une mare temporaire a été creusée entre 2014 et 2015 et son accès sera favorisé pour l’accueil des publics scolaires et du grand public (Figure 122).

Figure 122 : L’aménagement pédagogique d’une mare

Des activités de pêche puis d’observation de la vie aquatique pourraient être réalisées avec les enfants. Les besoins sont :

- une plateforme d’accueil en bois ;

- un petit accès à l’eau (bathymétrie différente) ;

- du matériel de pêche et d’observation (épuisette, paire de botte, bac transparent, loupe…).

Avec des adultes ou des familles, un aménagement facilitant l’approche et la découverte en autonomie du milieu. Les besoins d’aménagement sont plus importants :

- la réalisation d’un ponton en bois, sur pilotis, créant un cheminement piéton au dessus de la marre et dans les roselières ;

- des points d’observation spécifiques, de tailles variables ;

- des panneaux pictogrammes (repères pour comprendre au moyen d’un support type livret pédagogique).

274 Grâce à ces aménagements, on peut imaginer des jeux et des situations de découvertes guidées par exemple par un livret pédagogique pour le grand public. L’intérêt d’un tel parcours et d’observer un milieu « in situ » en le dérangeant le moins possible.

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