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5 Les propositions pour la télémédecine du futur

Plusieurs améliorations et plusieurs innovations doivent être prisent en comptes quand on se penche sur la question du développement futur de la télémédecine.

Il devient impératif avec l'avancement de la technologie de redéfinir les termes et les frontières de nos institutions. Cela dit, les compagnies d'assurances médicales doivent permettre le remboursement des soins fournis par les biais de la télémédecine.

Cela encouragerait le développement de ce secteur au lieu de le ralentir. D'autre part des pas de géant doivent être fait dans la disponibilité de réseaux a haute vitesse pour assurer la popularité de la télémédecine.

D'autres aspects comme le coût, et le système de paiement devrait être pris en compte. L’intégration de la télémédecine dans le cycle apprenant des médecins va par ailleurs permettre au médecin d’acquérir plus d’expériences dans ce sujet. On évitera ainsi la peur et la paresse qui empêchent les docteurs d'aujourd'hui de se lancer dans ces nouvelles méthodes ou d'apprendre ces nouvelles techniques.

Bien que cela semble relever du domaine de la science fiction l'utilisation des outils à la fine pointe de la technologie comme la réalité virtuelle, l'interaction avec des environnements virtuels a distance, les dernières technologies immersives et même l'intelligence artificielle ( surtout pour la télésurveillance ) pourraient être très avantageux. Ces outils pourraient emmener la télémédecine vers une nouvelle erre.

6. Aspects technologiques de la télémédecine

La téléconférence fait un grand usage du protocole et des switchs de type ATM ( Asynchronuous Transfer Mode). ATM est un protocole oriente connexion où le délai et la largeur de la bande passante sont garanties pour chaque circuit virtuel. Ces garanties permettent à ATM d’être idéal pour la combinaison de la voix , la vidéo et les données en concurrence sur un même réseau.

Il existe plusieurs protocoles réseaux entre lesquels choisir lorsque l'on met sur pied un

système de télémédecine.

Figure2. protocole réseau fréquemment utiliser dans la télémédecine

Les standards MPEG-1 et MPEG-2 définissent la syntaxe pour les flux de bits contenant de la vidéo et du son. MPEG-1 supporte de la compression du type VHS et du son dont la qualité est comparable à celle du CD. Le MPEG-2 pour sa part a une qualité vidéo qui s'approche de celle de la télé haute définition.

La famille H.320 des normes internationales de système de téléconférences prévoit simultanément l'acoustique (G.700), la vidéo (H.261) et le transfert de données (T.120).

Le forum d'ATM a établi une famille des couches d'adaptation d'ATM (AALs) pour les divers types de données qui circuleront sur les réseaux ATM. AAL1 et AAL2 traite l'information grâce à une connexion bout à bout : AAL1 supportant les trafics à taux de bits constant (CBR) et AAL2 supportant le trafic variable (VBR).

La vidéo conférence est un aspect très important de la télémédecine. Les périphériques de video-conférence peuvent être séparés en 2 catégories:

• les périphériques nécessitant un PC

• les périphériques indépendants

Les deux modèles peuvent servir pour des conférences point -a-point, c'est à dire une communication entre deux personnes où des conférences multipoints où plusieurs personnes peuvent communiquer en même temps et en temps réel.

Un des modèles les plus populaires pour les solutions nécessitant un PC est le Live200 de PictureTel. Ces périphériques fonctionnent sur une machine standard utilisant le système d'exploitation Windows. Il utilise plusieurs des normes mentionnées plus haut.

Avec la possibilité d'utiliser une connexion ISDN a 128 kbps, le Live2000 augmente grandement son accessibilité et réduit les coûts d’utilisation.

Dans le domaine des périphériques indépendants, le ViewStation 128K est une solution très performante, très faciles à utiliser à un prix très raisonnable. Ce système fait usage de la norme H.263.

Le ViewStation a un serveur Web interne. Cette architecture permet de mettre a jour le logiciel incorporé automatiquement. Il vient même avec une télécommande.

Il a vient avec un hub Ethernet de 10 Mbs, et il a aussi 2 connecteurs de types RJ-45.

Toutes ces technologies citées sont très reperdues à l'heure actuelle. Il serait faux de penser que c'est la technologie qui empêche la télémédecine d'atteindre la place qui lui est due. Il faudrait plutôt en chercher les causes ailleurs.

7. Sécurité, éthique et droit de la télémédecine

Le point de vue sécurité fut longtemps un gros problème de la télémédecine. Il est très important pour n’importe quelle organisation participant dans un projet de télémédecine de prendre en considération la sécurité de leurs informations.

Traditionnellement, un patient pouvait faire confiance à son médecin, celui-ci conservait les dossiers dans son bureau et ne les donnait à d’autres que sur demandes du patient.

De nos jours, avec l’utilisation de réseaux publics et la plus grande coopération entre centres de soins, les informations personnelles d’une personne peuvent se retrouver n’importe où et être intercepté par n’importe qui.

C’est pour ceci que les entreprises se tournent de plus en plus vers l’encryption afin de cacher leurs informations privées. Les récents développements en informatique théorique et en cryptologie permettent maintenant d’encrypter avec des clés de 32 ou 64 bits, rendant quasi-impossible le déchiffrement de données.

Cependant, ceci semble aller en contradiction avec le but de la télémédecine.

Celui-ci était d’établir un certain partage d’informations, de connaissances et d’expertises entre des centres de soins éloignés les uns des autres. Il faut donc établir des banques de données mettant à la disposition de médecins, différentes études de cas, résultats de recherches et autres documentations tout en respectant les droits de chaque individu.

Le patient doit toujours être averti et donner son accord en cas d’appel à un confrère via la télémédecine. Cette volonté n’est cependant pas totale étant donné le fait que le patient ne puisse pas choisir le spécialiste consulté. Il n’y a donc pas de contrat entre le patient et le médecin contacté par son confrère. Il a donc une responsabilité délictuelle et non contractuelle. Il sera responsable en cours civile en cas d’erreurs.

8. Conclusion

Une évaluation plus rigoureuse et systématique est aussi nécessaire pour la télémédecine que pour tous autres domaines. Les spécialistes ne sont toujours pas assez renseigner pour comparer les effets de la télémédecine avec ceux d’autres traitements.

Ils leur manquent aussi une bonne analyse des implications infra structurelle et des nécessités financières pour faire passer la télémédecine à la prochaine étape.

Cependant, on peut maintenant dire que la phase de conception est terminée. La télémédecine est aujourd’hui une réalité. Plusieurs aspects inimaginables tels que la vidéoconférence sont aujourd’hui une réalité, grâce aux réseaux à hauts débits et les machines spécialement conçues pour le traitement d’images.

Les médecins peuvent donc être mieux formés en étant toujours en contact avec leurs confrères et en ayant accès à plusieurs dossiers, articles et études des cas.

Cependant, plusieurs questions d’éthique concernant la confidentialité des données personnelles perturbent toujours plusieurs personnes du domaine médical et auront donc besoin d’être adresser au cours des prochaines années.

BiBliographie :

-La télémédecine : Quelle utilité et quelles applications, Guy Rossignol http://www.unesco.org/weworld/tunis/tunis97/com_37/com_37.htmml

-Videocom solutions : http://www.videocom.co.uk/

- UWGSP9 Télémdecine Project :

http://icsl.ee.washington.edu/projects/gsp9

-National Library of Medicine : http://www.nlm.nih.gov

- International Society for telemedicine : http://www.isft2000.com