planication de mouvements contraints
B. Les contraintes de generation des deplacements de A
3.2 Les modeles
3.2.1 Representation en spheres du relief de
WLa geometrie des composants de W est decrite par un ensembleST de pri-mitives spheriques. Pour le terrain en l'occurrence, cette description est derivee a partir du placement d'un ensemble de spheres S
i approximant la grille d'ele-vation initiale G
T decrite dans x 2.2.1 (voir gure 3.1). Ainsi, la description geometrique du terrain, des obstacles et des elements mobiles de W est obtenue par une representation volumique et non plus surfacique de leurs formes. La pre-miere motivation pour le choix d'entites spheriques comme elements de base est due essentiellement a leur simplicite pour l'approximation de la geometrie des dierents objets [4, 60]. De plus, cette simplicite combinee avec une description hierarchisee peut conduire a des modeles ecaces pour le calcul des distances et a la detection de collisions [34, 80].
Enn, de par le caractere isotrope des spheres, une telle representation permet-tra ainsi que nous le verrons dans le chapitre 4, un passage simple a la description de la dynamique des composants deformables et/ou mobiles du terrain.
Fig. 3.1 - Approximation du prol du terrain par des spheres.
3.2.2 Approximation en disques des obstacles
En plus de la description volumique des obstacles B
i, a chacun de ceux-ci est associee une representation hierarchique en disques repartis par rapport au plan (x;y) deF
W. L'objet d'une telle representation etant d'eectuer plus tard le test de collision avec le robot directement dans le plan (x;y).
Les modeles 43 Comme l'illustre la gure 3.2, chaque obstacle B
i est decrit par une arbores-cence de disques a rayons decroissants (3 niveaux de disques sur l'exemple). An de mieux tirer prot de ce type de representation, les disques intermediaires quel que soit leur emplacement dans l'arborescence doivent couvrir des nombres com-parables de disques de rayons inferieurs. En pratique, nous chercherons d'abord une decomposition minimale pour couvrir un obstacle B
i qui servira par la suite a la generation des disques successifs de la hierarchie. Remarquons que cette de-composition peut eventuellement presenter des regions creuses a l'interieur deB
i
sous la condition qu'elles soient susamment petites (inferieures a la largeur de
A) pour que le robot intersecte au moins un disque quand il est dans l'obstacle.
Fig. 3.2 - Description hierarchique d'un obstacle B i
.
3.2.3 Modele cinematique du vehicule
Nous presentons dans cette section le modele cinematique et la contrainte non-holonome a laquelle est soumis le vehiculeA quand il se deplace sur un sol plat non incline. Ce modele est utilise dans la suite pour le calcul des congura-tions intermediaires ou sous-buts pendant la phase d'exploration de l'espace de rechercheC
sear ch.
Quand le robot se deplace sur un terrain plat, les variables articulaires pas-sives et les parametres du tangage et du roulis ('; ) de A sont tous nuls. Sans perte de generalite, nous considererons que l'articulation passive de variation de l'empattement est constante et instanciee avec une valeur arbitraire. Nous note-rons parL l'empattement, i.e. la distance separant les centres des essieux arriere et avant, et par L
Ainsi que nous l'avons mentionne dans la section 2.2.2.1, la structure du sys-teme mecanique de A et plus particulierement la non-orientabilite des deux es-sieux arrieres rend les mouvements de giration diciles (voire impossibles) sous des hypotheses de non glissement. Ce probleme est traite dans la suite en choi-sissant a tout instant le centre de rotation tel que la quantite de glissement au niveau des roues soit minimisee.
Modele reduit a deux essieux
Considerons en un premier temps queA n'est compose que de la partie avant de son systeme mecanique, c'est a dire deE
f, de l'essieu centralE
c et des segments
L
i du ch^assis les reliant (gure 3.3).
Fig. 3.3 - Modele cinematique du systeme mecanique reduit de A considerant les deux essieux avant E
c et E f.
Dans ce cas, sous l'hypothese de roulement sans glissement des quatre roues sur le sol, le modele et la contrainte cinematique non-holonome sont analogues a ceux presentes dans la section x1.3.1. En admettant les m^emes conditions eta-blies ci-dessus sur les articulations peristaltiques et d'anti-roulis, les derivees par rapport au temps des parametres (x;y;) de la conguration Q deA s'ecrivent:
_ x(t) =v cos(); y_(t) =v sin(); _(t) =v tan L f (3.1) ou L
f est la distance entre les centres de E c et E
f, est l'angle de braquage du robot et v est la vitesse lineaire du point de reference C
A confondu ici avec le centre de l'essieuE
c. Nous rappelons que les deux premieres equations expriment le fait que la vitesse de C
A doit ^etre a tout instant perpendiculaire a l'axe de E c.
Les modeles 45 Enn, dans le cas d'un mouvement circulaire, le centre de rotation instantane de
A, note dans la suite par G
A, est confondu avec le point d'intersection des axes des deux essieux tel que montre dans la gure 3.3. Le rayon de courbure de la trajectoire decrite par le pointC
A est alors donne par c =L
f
=tan.