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LES CRITЀRES DE JUGEMENT

Dans le document 05. LA COMPETITION (Page 4-9)

Connaitre les critères de jugement compétitifs est un atout pour l’athlète qui peut ainsi anticiper les attentes des juges.

« Le jugement est fondé sur l’observation du développement musculaire harmonieux résultant d’un travail de musculation régulier, et d’une diététique appropriée tout en respectant l’intégrité de l’athlète. Il porte sur les critères suivants regroupés et jugés en trois items : Harmonie du corps, symétrie, ligne, équilibre des masses (le bas du corps doit être proportionnel au haut du corps), hypertrophie, densité musculaire.

Les athlètes doivent donc avoir un minima de forme, volume musculaire et sans pour autant avoir de tissus adipeux sous cutané visible. Définition musculaire et sèche harmonieuse sur l’ensemble du corps, mais sans l’apparence de maigreur ou d’anorexie. »

Règlement sportif WNBB

1. La symétrie

Ce premier point est particulièrement important. Pour définir fondamentalement cette notion, l’axe de symétrie d'une figure est une droite placée de façon à ce qu’après pliage le long de cet axe, les deux moitiés de la figure se superposent parfaitement.

La symétrie est la règle élémentaire dans le règne animal : deux yeux, deux oreilles, au moins deux paires de membres, etc. Tous les corps sont théoriquement construits symétriquement.

Le principe des coupes en anatomie est un système de référence. C’est de ce système que découle la terminologie utilisée pour se repérer de façon précise dans la structure anatomique d'un organe ou d’un ensemble.

Ce système de référence anatomique repose sur un ensemble de plans et d’axes définis par rapport à la position standard de l'organisme décrit (cf. schéma ci-contre).

On utilise cette terminologie pour indiquer l'orientation des coupes histologiques ou des vues utilisées dans les schémas et images en médecine ou en biologie humaine, à partir de la position de Poirier (lorsque le sujet est debout face à l'observateur).

Dans le culturisme, le corps de l’athlète ne doit pas seulement être musclé, il doit présenter des caractéristiques proportionnellement symétriques (y compris entre le haut et le bas du corps, en termes de masses musculaires).

Le culturiste doit donc présenter une ligne et un développement le plus parfaitement symétrique possible. Les proportions doivent être rigoureusement égales à droite comme à gauche, de face comme de dos, d’un profil comme de l’autre.

2. L’harmonie

Etymologiquement, le terme harmonie vient du latin « harmonia », signifiant au sens propre : arrangement, ajustement, assemblage de plusieurs parties.

Au sein d’un ensemble, par ce terme, on recouvre l’agencement des éléments distincts qui le constituent. Dans une organisation harmonieuse, ces éléments se trouvent donc reliés dans un rapport de convenance, lequel devant apporter à la fois satisfaction, agrément, plaisir, etc.

En esthétique on parlera d’harmonie des couleurs, des gestes, des proportions et formes du corps, etc.

Pour résumer, l’harmonie désigne tout ce qui va bien ensemble et, par cela même, paraît agréable à regarder. Elle est liée aux proportions.

Dans le cas du culturisme cela implique des proportions agréables, la beauté des lignes et des volumes.

Ce domaine est donc celui de la cohésion et la recherche de formes plastiques.

Le culturiste doit donc présenter des proportions équilibrées. Il doit « dessiner » dans l’espace des formes harmonieuses pour l’œil exercé. Elles pourraient se définir, assez globalement, par :

- Un diamètre biacromial conséquent que recouvrent des deltoïdes massifs - Un dos large et évasé,

- Des bras volumineux,

- Une taille réduite à l’aspect fortement hyperboloïde.

- Des hanches fines et étroites laissant déborder des cuisses majestueuses et galbées, avec de frêles attaches,

- Des mollets globuleux et saillants.

3. L’hypertrophie

Il s’agit du développement plus important que la moyenne d’un tissu, d'un organe ou d'une partie du corps. Ce terme qui désigne l'augmentation de volume d'un organe est en rapport avec les modifications anatomiques, elles même conséquentes d’une altération ou d’une modification, réversibles ou non (Cf. cours spécifique sur ce thème)

Le contraire de l'hypertrophie est l'atrophie. Ce terme caractérise la diminution du volume ou du poids d'un tissu ou encore d'un organe. C'est ainsi que l'on parle couramment d'atrophie musculaire, en désignant la faiblesse d'un muscle ou de son volume. L’hypertrophie en culturisme est donc l’augmentation de la surface de la section transversale d’un muscle, résultant d’une sur stimulation des fibres musculaires.

Le culturiste doit donc présenter un volume musculaire, en termes d’hypertrophie, dont la surface a augmenté, selon des normes « humainement accessibles ».

4. La sèche

Issu du latin « siccare », ce terme signifie

« rendre sec ». Il faut donc entendre par là : sans humidité, sans « moelleux » ou sans gras.

En culturisme, Il ne faut pas confondre ce concept avec : amaigri, maigre, squelettique, c’est-à-dire sans muscle, sans volume, sans rondeurs, sans formes.

Quand on parle de sèche, en culturisme on parle d’un régime qui vise à perdre le plus de masse grasse possible tout en conservant le plus de masse musculaire possible et en préservant la forme du muscle.

Le culturiste doit donc présenter une peau saine et fine épousant parfaitement les reliefs de sa musculature. La couche adipeuse sous-cutanée doit être réduite à l’extrême, et ce, de manière uniforme, sur toute la surface du corps.

5. La définition

Ce terme définit le fait de déterminer les caractéristiques d'un concept, d'un mot, des contours d’un objets, etc. En d’autres termes, d’affiner l’analyse.

Dans l'art ou au sens esthétique de l'art, ce terme désigne la précision des formes, des contours, des traits, des couleurs, le tout dans une forme globale harmonieuse.

En culturisme, c’est la qualité et la précision des reliefs et des stries musculaires qui doivent être mis en avant, tout en restant harmonieux.

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6. La densité

Ce terme désigne la qualité de ce qui est « dense », compact, épais, qui comporte des éléments nombreux et serrés.

La densité relative d'un corps se définit par le rapport de sa masse volumique à la masse volumique d'un corps pris comme référence. C’est donc le rapport de la masse d'un corps à son volume.

En culturisme, la densité musculaire est aussi une mesure du rapport entre le tissu adipeux et les tissus maigres dans le muscle.

Pour être plus précis, la densité musculaire est le rapport des quantités de matière solide sur liquide, donc les fibres, mitochondries et autres capillaires, sur glycogène, eau et gras.

Les muscles du culturiste doivent donc être en apparence : fermes, pleins et denses dans la phase de contraction, lors de la présentation.

7. Proposition d’un outil d’évaluation

Cet outil est un moyen parmi d’autre d’observer, à partir des critères définis plus haut, les points forts et les points faibles d’un athlète. Cette évaluation pourra servir de point de départ pour organiser le travail de préparation en vue d’une compétition.

ATHLÈTE ITEMS OBSERVATIONS + -

Dans le document 05. LA COMPETITION (Page 4-9)

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