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Les études urbaines dans la péninsule ibérique

Audrey Laurin-Lamothe – Juin 2009

Dans cette capsule, il sera question des principaux programmes d’études universitaires en ce qui a trait aux études urbaines, plus particulièrement de ceux de deuxième et troisième cycles, en Espagne et au Portugal. Nous verrons comment ces deux pays ont su développer des connaissances propres à leurs réalités. Nous présenterons par la suite les centres de recherche sur l’urbain ; nous en ferons une description détaillée. Une section sera également consacrée aux organismes extra-universitaires qui œuvrent dans le champ de l’urbain. Nous finirons par la présentation de quelques outils de diffusion destinés aux chercheurs, aux étudiants, aux travailleurs et aux citoyens qui se préoccupent de ces questions.

1. Espagne

Présentation de la région

L’Espagne est reconnue dans le monde pour la Reconquête (guerre menée contre les royaumes musulmans par des chrétiens pendant plus de 800 ans), la colonisation de l’Amérique et l’extraction de l’or. Les richesses du nouveau monde l’ont propulsée au premier rang des grandes puissances durant le 16e siècle. Cette période charnière ne dura toutefois que quelques décennies. Dès le 17e siècle, on a vu l’empire s’essouffler graduellement. Un tel déclin est attribuable notamment aux guerres coûteuses et aux révoltes sur le nouveau continent, mais également au fait que l’Espagne n’ait pas su dynamiser son économie, préférant plutôt s’assoir sur ses richesses. Les 18 et 19e siècles furent marqués, quant à eux, par des luttes entre les différents prétendants au trône et par la décolonisation, qui s’est amorcée à partir de 1820 et qui s’est terminée vers la fin du 19e siècle. Un mouvement composé essentiellement d’intellectuels de gauche est né au début du 20e siècle en vue de former un État républicain, mais a été anéanti par l’instauration du régime de Franco, un général conservateur de droite qui a gouverné en dictateur de 1939 à 1975. Ses positions en faveur d’une Espagne unifiée ont envenimé les relations entre l’État fédéral et les mouvements de libération de la Catalogne et du Pays Basque. Elles sont aussi en quelque sorte à l’origine des violences perpétrées par l’ETA, une organisation armée basque illégale, nationaliste, indépendantiste et d'inspiration marxiste (révolutionnaire).

Un renouveau artistique et économique souffle sur l’Espagne aux lendemains du régime franquiste. Sur le plan économique, on vante les effets de ce que l’on nomme Le miracle économique espagnol, c’est-à-dire l’essor rapide et dynamique de l’économie depuis les années 1980. Aujourd’hui, l’Espagne compte parmi les plus grandes puissances de la planète. Sa prospérité repose principalement sur le tourisme et sur la recherche universitaire. Des villes comme Barcelone, Madrid et Valence s’imposent maintenant comme des grands centres européens.

Enseignement

L’Espagne compte plus de 76 universités, réparties sur les 17 communautés autonomes qui la constituent. Plusieurs d’entre elles n’offrent pas de cours reliés aux études urbaines ou de programmes de sciences sociales et humaines en général. C’est le cas, entre autres, de l’Université des Îles Baléares, de l’Université de Las Palmas de Gran Canaria et de l’Université de Cantabrie. Dans les grands centres urbains, les programmes d’études supérieures et les centres de recherche sont plus nombreux. Madrid se classe au premier rang en ce qui a trait à l’offre de cursus. L’Université Alfonso X el Sabio offre le programme de Maîtrise en réhabilitation, maintien et récupération des édifices. Sur un plan plus artistique, l’Université Antonio de Nebrija s’est dotée d’un Diplôme supérieur en architecture et beaux-arts. L’Université autonome de Madrid axe son offre de programmes sur les aspects politiques des études urbaines, avec des maîtrises en Développement économique et politiques publiques, en Démocratie et gouvernement et en Planification et développement territorial soutenable. L’Université Camilo

José Cela reste dans le même champ en offrant un Double diplôme en architecture et

urbanisme, planification du territoire et durabilité. Bien qu’elle soit surtout dotée de centres de recherche, l’Université Carlos III dispose tout de même de deux diplômes de deuxième cycle reliés aux études urbaines, soient la Maîtrise en gestion et analyse de politiques publiques et la Maîtrise en politiques territoriales et urbanistiques. Le même cas de figure se présente pour l’Université Complutense, qui dispose de plusieurs groupes d’études et de deux maîtrises,

une Maîtrise en population, société et territoire et une Maîtrise en gouvernance et

administration publique. En ce qui concerne la région de Madrid, mentionnons pour terminer qu’un programme de maîtrise et de doctorat en Conservation et restauration du patrimoine architecturale, un Doctorat en périphérie, durabilité et vitalité urbaine, une Maîtrise en planification urbaine et territoriale – spécialités études urbaines ou planification urbanistique, un Master en mobilité urbaine une Spécialisation en conservation et restauration du patrimoine architectural urbain : théorie, histoire et documentation et une Spécialisation en réhabilitation des jardins et des parcs historiques sont disponibles à l’Université polytechnique de Madrid. Dans la région de l’Andalousie, six universités offrent des cursus liés aux études urbaines. Mentionnons simplement les spécialisations de deuxième cycle en Politiques sociales et développement local, Gestion des énergies renouvelables et en Planification et gestion des espaces touristiques (Université de Cádiz), les maîtrises enPatrimoine historique et archéologique et en Économie et développement territorial (Université de Cádiz), en Droit autonome et local, en Développement rural territorial et en Gestion du patrimoine depuis le municipal (Université de Córdoba). Aussi, il existe une Maîtrise en planification et gestion du développement territorial et local décernée par l’Université de Sevilla et un Doctorat en stratégies de planification du territoire de l’Université Pablo de Olavide.

Outre les centres et groupes de recherche, les universités de Barcelone offrent quelques maîtrises se rattachant aux études urbaines, dont la Maîtrise en études territoriales et de la population (Université autonome de Barcelone), celles en Design urbain : art, ville et société et

en Patrimoine culturel et développement local (Université de Lleida). De plus, l’Université internationale de Catalogne offre un Doctorat en architecture, ville et territoire.

D’autres régions sont pourvues d’universités qui offrent des cursus d’études supérieures en études urbaines. Les plus importantes sont l’Université catholique Sainte-Thérèse de Jésus de Ávila (avec un Doctorat en développement durable, une Maîtrise en gestion du territoire et du patrimoine et une Maîtrise en gestion du territoire et des ressources environnementales), l’Université pontificale de Salamanque (qui offre une Maîtrise en patrimoine culturel de l’Église) et l’Université polytechnique de Valence(qui a cinq programmes : Maîtrise en architecture, paysage, urbanisme et design, Maîtrise en conservation du patrimoine architecturale, Maîtrise en conservation et restauration des biens culturels, Maîtrise en transports, territoire et urbanisme et Doctorat en architecture).

Centres de recherche et thématiques privilégiées

Afin de dresser un portrait détaillé des différents groupes et centres de recherche se préoccupant des études urbaines et des thématiques qui y sont associées, nous avons déterminé cinq champs d’intérêts: Urbanisme et gestion du territoire, Architecture, Environnement, Politique locale et Culture. Ces sous-groupes permettront d’aborder les entités de recherche universitaire à partir, non pas de leur ancrage géographique, mais bien de leurs intérêts de recherche.

Dans le champ de l’urbanisme, de la planification et du territoire, on retrouve un peu moins d’une dizaine de groupes, d’instituts et de centres dédiés à ce pan des études urbaines et spatiales. À l’Université Carlos III de Madrid, on retrouve le Groupe de recherche sur le

territoire, ressources environnementales et patrimoine, qui s’intéresse aux impacts

environnementaux des activités économiques, à la démographie, à la gouvernance, au patrimoine naturel et culturel, à la genèse, à l’évolution et aux problèmes des espaces urbains, ainsi qu’aux idées, aux politiques et aux conflits territoriaux. Aussi, cette université abrite l’Institut Pascal Madoz sur le territoire, l’urbanisme et l’environnement, qui est voué à l’étude des questions liées à la planification du territoire, à l’urbanisme, à l’utilisation des ressources naturelles. À l’Université polytechnique de Madrid, la recherche dans le champ de l’urbanisme se fait au Centre de recherche sur les transports, qui a pour objectif de mener de grandes enquêtes sur les réseaux de transport en partenariat avec la société civile et les ONG, de communiquer ses recherches et résultats à divers groupes régionaux, nationaux et internationaux. Ce centre est rattaché auDépartement d’urbanisme et de planification territorial, qui offre une vitrine importante sur d’autres groupes de recherche. Dans la région de Barcelone, l’Université de Jaén est une des plus actives sur le plan de la recherche urbanistique et des territoires, avec deux groupes : le Groupe Territoire et politique régionale, qui se consacre à l’analyse et à la planification du territoire, à l’étude de la géographie rurale et au développement durables, et l’Institut d’études régionales et métropolitaines de Barcelone, qui a réalisé environ trois cents études autour des thèmes suivants : Étude des habitudes et des conditions de vie de la population ; Victimisation et sécurité publique ; Analyse et planification

territoriale des infrastructures, des équipements et des services ; Économie et marché du travail ; Mobilité et transports et Utilisation et perception du territoire.

Dans le champ de l’architecture, nous avons recensé deux groupes et un institut particulièrement pertinent sur le plan de la recherche. D’abord, l’Institut d’innovation et de culture architecturale de l’Universidad Camilo José Cela, créé à la demande des organismes sociaux, se veut un lieu de discussion rassemblant divers acteurs de la société afin de réfléchir sur les questions touchant à l’architecture et au patrimoine culturel. L’institut organise également des ateliers, des expositions, des conférences et des séminaires. Les deux groupes de recherche sont rattachés à l’Université polytechnique de Valence. Le Groupe de récupération du patrimoine culturel rassemble des chercheurs travaillant davantage dans le domaine de la construction et du génie, tandis que le Groupe de recherche en art et architecture

contemporains se situe davantage dans le champ de l’art et des sciences humaines,

fonctionnant sous le mode d’ateliers. Dix d’entre eux sont en cours et le site offre une description détaillée de leurs objectifs.

Les centres et groupes de recherche travaillant dans le champ de l’environnement sont nombreux et, par conséquent, nous ne présentons ici que quelques uns de ceux qui nous paraissent les plus pertinents. Le Groupe de recherche en sociologie des changements climatiques et du développement durable et le Groupe de recherche en activités urbanistiques et cohésion territoriale – Environnement, santé publique et gestion des risques sont rattachés à l’Université Carlos III. Le premier étudie les interactions entre les environnements physique et social sur une base démographique, économique, culturelle, technologique et symbolique et le second est composé de chercheurs travaillant depuis une perspective du droit administratif sur la législation, les politiques et les systèmes qui régulent la planification territoriale, l’urbanisme et le secteur des communications, entre autres choses. À l’Université Complutense, on retrouve le Groupe de recherche société, environnement et territoire, mais on se spécialise également, au sein du groupe Écologie régionale et du paysage, dans l’analyse des usages du sol et de leurs répercussions sur la fonction et la structure du paysage. Enfin, à l’Université de Castille-La Manche, les chercheurs de l’Institut des énergies renouvelables sont spécialisés dans la recherche appliquée, le développement et la promotion des énergies renouvelables. L’objectif principal de l’institut est de promouvoir et d’établir des partenariats avec les entreprises de la région de Castille-La-Manche, afin de les doter d’instruments permettant l’utilisation de ces dites énergies renouvelables.

En ce qui concerne le champ des politiques locales, nous avons répertorié un total de cinq entités de recherche regroupées sous trois universités. D’abord l’Université Carlos III, qui s’intéresse, par le biais du Groupe de recherche en analyse politique et gestion des politiques publiques, à l’analyse des structures politiques et administratives, à l’évaluation des différents programmes publics et à l’approfondissement des instruments de gestion nécessaires à une administration efficiente. De plus, cette université accueille l’Institut Fermín Caballero de politique et gouvernance, une entité née de la volonté de consolider un espace commun de

dans la perspective de gouvernance. Notons au passage que le groupe Communication et politique dans le nouvel espace urbain et le Groupe de recherche en politiques publiques et innovation sont rattachés à l’Université Complutense. Pour finir, nous soulignons la présence du Centre de sociologie et de politiques locales de l’Université Pablo de Olavide, qui se consacre à promouvoir le débat et l’échange d’idées sur les processus sociopolitiques locaux en lien avec les grands changements en cours dans les sociétés contemporaines.

Dans le dernier champ recensé en lien avec les études urbaines, celui de la culture et des sociétés, nous avons sélectionné cinq entités. D’abord, trois groupes évoluant au sein de l’Université Complutense, mais ne disposant pas d’une plate-forme internet : Anthropologie des

politiques sociales et culturelles, Art, architecture et communication dans la ville

contemporaine et Géographie de l’immigration dans la communauté urbaine de Madrid.

Le Centre CER Polis – Intervention environnementale, art et ville de l’Université de Barcelone vise à étudier et à comprendre les liens entre l’art public, l’espace urbain et la reconversion des lieux. Ses chercheurs travaillent présentement sur un projet en partenariat avec le Ministère des sciences et des technologies qui s’intitule L’art public dans le développement urbain. Pour finir, mentionnons le groupe Population et habitat de l’Université de Valence, qui évolue au sein du département de sociologie et d’anthropologie sociale.

Organismes extrauniversitaires de recherche sur l’urbain

Parmi les organismes incontournables dans le champ des études urbaines, soulignons le Réseau de développement territorial et d’intégration régionale, qui regroupe des chercheurs d’Espagne et d’Amérique latine. Ce réseau a pour objectif de former des doctorants en développement territorial et régional, de développer conjointement des activités de formation et de recherche sur ce thème. La construction d’espaces régionaux intégrés (MERCOSUR, Union européenne) se combine avec les développements de la mondialisation pour former de nouvelles dynamiques régionales et de développement territorial. À partir de ce double phénomène, les chercheurs travaillent sur les nouvelles formes de création d’emplois, la lutte contre l’exclusion, l’adaptation aux technologies, l’ouverture des territoires et la reformulation de politiques publiques.

Aussi, il existe le Collège des architectes de Madrid, fondé en 1975 pour promouvoir et défendre le patrimoine et la recherche historique urbaine. Il offre une abondante information, des archives et des documents de divers formats sur l’architecture et sur l’urbanisme. Il fonctionne comme un centre d’informations, de recherche et de consultation pour les chercheurs et le public en général.

Revues

Dans le domaine de la géographie, trois revues sont à mentionner. La Revue bibliographique de géographie et de sciences sociales, publiée par l’Université de Barcelone, vise à faciliter le travail des chercheurs en offrant des résumés et des critiques de livres. La Revue d’études géographiques, fondée par l’Institut Juan Sebastián Elcano, est publiée deux fois par années et

contient des articles scientifiques sur le sujet, des commentaires et des renseignements bibliographiques. Le Bulletin de l’Association des géographes espagnols est publié de façon trimestrielle.

Dans le domaine de l’urbanisme, notons les Cahiers de recherche urbanistique de l’Université

polytechnique de Madrid, qui font la promotion depuis 10 ans des études réalisées en

urbanisme, en planification territoriale, en environnement et en développement durable. La Revue PAPERS de l’Institut d’études régionales et métropolitaines de Barcelone publie les résultats des analyses des données de l'Enquête des Conditions de vie et des habitudes de la population. Ces publications sont organisées en collections pour chaque année de réalisation de l'enquête : 1986, 1990, 1995 et 2000. Hormis ces collections, l’Institut a publié quelques unes de ses études, dont les plus importantes sont présentées sur son site. Le Bulletin Rencontrede l’Institut d’innovation et de culture architecturaleest publié deux fois par année et recueille des textes de professeurs et d’étudiants.

Dans un volet davantage administratif, la Revue d’analyse et de gestion des politiques publiques se veut un instrument d’exposition et de diffusion des expériences relatives à la modernisation des organisations et des prestations des services publics. La Revue ville et territoire est une revue trimestrielle dans le champ de l’espace territorial, où convergent ses travaux portant sur l’écologie, la géographie humaine, l’urbanisme et la planification territoriale. Aussi, on retrouve la Revue d’études régionales, fondée par des professeurs des différentes universités de Malaga, qui portent sur des recherches empiriques ou théoriques dans le champ des sciences sociales et sur le thème du territoire.

2. Portugal

Présentation de la région

Tout comme l’Espagne, le Portugal a connu une époque glorieuse sur les plans économique, culturel et social durant les 15 et 16e siècles. Cela est attribuable aux nombreuses richesses issues des colonies. Cette situation a perduré jusqu’au 19e siècle, période à laquelle de multiples luttes politiques internes et soulèvements ont perturbé le pouvoir en place. Tout comme ce fut le cas pour l’Espagne, le Portugal fut confronté à la montée au pouvoir d’un militaire. En 1926, mais surtout à partir de 1933, Salazar se donne, grâce aux modifications qu’il a apporté à la constitution, les pleins pouvoirs sur son pays. Salazar promeut la doctrine conservatrice de l’État nouveau, qui s’appuie principalement sur les élites traditionnelles, telles que l’armée et l’Église. Paradoxalement, ce sont les militaires, épuisés par les guerres coloniales, qui se sont joint au Mouvement des forces armées pour mettre fin, en 1974, à la dictature. Actuellement, le Portugal a réussi à tirer profit d’une diversification dans le secteur tertiaire et bénéficie d’importantes retombées du tourisme.

Le Portugal est composé de 18 districts, en plus des régions autonomes d’Açores et de Madère. La majorité de la population se concentre à l’ouest du pays, c’est-à-dire sur les côtes de l’océan

Lisbonne. Parmi les autres villes en importance du pays, notons celle de Porto, d'Aveiro (considérée comme le Venise portugais), Braga (la ville des Archevêques), Chaves (ville historique et millénaire), Coimbra (lieu d’une des plus veilles et plus prestigeuses universités d’Europe), Guimarães (Ville berceau), Évora (Ville musée), Faro, Setúbal et Viseu.

Enseignement

Il n’y a pas de cursus à proprement parler en études urbaines à l’Université de Lisbonne, mais les cours en études urbaines portant sur le territoire, la ville et, l’environnement relèvent des départements de géographie et de sociologie. C’est à l’Université nouvelle de Lisbonne que des programmes plus particuliers sont offerts, surtout enGestion du territoire (spécialisations environnement et ressources naturelles, planification du territoire, territoire et développement ou système d’informations géographiques), en Patrimoine (spécialisations en patrimoine artistique, historique ou urbain) et en Sociologie (spécialisations en sociologie du territoire, de la ville et de l’environnement, en politiques publiques et inégalités sociales ou en communautés et dynamiques sociales). La faculté d’architecture de l’Université technique de Lisbonne offre trois programmes de doctorat : Architecture, Design et Urbanisme. Des spécialisations de troisième cycle sont aussi disponibles en Architecture bioclimatique, Habitation, Reconversion urbaine et environnementale, Héritage urbain portugais, Projet urbain et Urbanisme et planification territoriale. À l’Université autonome de Lisbonne, deux programmes sont en lien avec les études urbaines : Maîtrise en architecture et Urbanisme et monuments publics. À l’Université Lusiada, on retrouve une spécialisation de cycle supérieur en Gestion des villes et des espaces urbains et trois maîtrises en Science du patrimoine, en Patrimoine construit et en Théorie de l’architecture. La dernière université lisbonnaise à offrir des cursus en lien avec les études urbaines est l’Université Lusófona, où les étudiants peuvent choisir une Maîtrise en aménagement urbain et uneSpécialisation en gestion de la ville et du territoire pour un développement durable.