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La lecture du schéma de la vie de Sade

Dans le document La lecture du schéma de la vie de Sade (Page 67-78)

Dans le schéma de la vie de Sade, l’enjeu est d’abord le conflit intersubjectif dans sa réalité concrète. Ce ne sont pas les personnages fictifs des romans mais des sujets proches ou contemporains de Sade qui occupent les quatre pôles du schéma. Ils sont repérables réellement comme personnes ayant vécu dans tel endroit et à tel moment. A la différence du fantasme qui inclut l’ensemble des quatre éléments en un même sujet, ils ne sont pas tous couverts par un sujet dans le schéma de la vie de Sade. Voyons des éléments avec lesquels Lacan a remplis le schéma 2.

Œuvres clandestines La Présidente de Montreuil Le premier consul Bonaparte

Testament de Sade Sa femme et ses proches

(a) La diffusion clandestine des œuvres de Sade — « l’insubmersible flottaison » — sous la couverture de saint Jean Chrysostome ou de Pensées.

(V) Avant la Révolution, la présidente de Montreuil exerce « implacablement » la contrainte morale qui consiste à séparer Sade de ses proches complices tandis que le Premier Consul Bonaparte à la fin de la Révolution « scelle cette division de son effet d’aliénation administrativement confirmé ».

($) Le testament de Sade rédigé en 1806 ordonne comme l’on a vue en haut qu’« un fourré efface jusqu’à la trace sur la pierre d’un nom scellant son destin ».

(S) En 1790 se produit la séparation de Sade avec sa femme qui incarnerait depuis leur mariage « l’héroïsme propre au pathologique sous l’espèce de la fidélité à Sade ».

La causalité du schéma 2 est loin de la reconstitution cohérente de la vie d’un écrivain. Il

n’est pas difficile de remarquer que Lacan a reconstitué la logique de la vie de Sade d’une manière laconique et surtout incomplète52. Étant donné que Lacan a mis dans un seul schéma plusieurs éléments chronologiquement hétérogènes les uns par rapport aux autres, on ne sait comment ces quatre épisodes se conjuguent les uns à la suite des autres. Tant que l’on reste dans cette lecture partielle, le schéma ne tient pas au niveau chronologique si bien que la flèche ne veut dire rien de déterminant. Mais il vaut mieux examiner d’emblée le ressort du schéma 2 mais aussi celui de toute la réflexion lacanienne sur Sade.

Tout se décide en bas du gauche dans le schéma de la vie de Sade (d). Lacan repère la manifestation authentique du désir dans le testament de Sade rédigé à la fin de sa vie. Dans son dernier vœu, le vieux Sade accepte son auto disparition sans laisser aucune trace de sa vie : « [Je] veux qu’il [mon corps] soit placé, sans aucune espèce de cérémonie dans le premier taillis fourré qui se trouve à droite dans le petit bois en y entrant du côté de l’ancien château par la grande allée qui le partage. [...] La fosse une fois recouverte il sera semé dessus des glands, afin que par la suite le terrain de la dite fosse se trouvant regarni, et le taillis se retrouvant fourré comme il était auparavant, les traces de ma tombe disparaissent de dessus la surface de la terre comme je me flatte que ma mémoire s’effacera de l’esprit des hommes, excepté néanmoins du petit nombre de ceux qui ont bien voulu m’aimer jusqu’au dernier moment et dont j’emporte un bien doux souvenir au tombeau.53 » Afin de qualifier cette décision de Sade de se faire disparaître, Lacan a besoin de se référer à la vie anonyme et

52 Quand Lacan parle de l’« insubmersible flottaison » des écritures sadiennes, il s’agit des œuvres clandestines comme Justine (1791), Philosophie dans le boudoir (1795) et surtout Juliette (1799) mais aucune ne correspond à la période où le libertinage de Sade a suscité de la colère chez la Présidente de Montreuil. Lacan a précisé ailleurs le titre de l’œuvre sadienne dans un de ses séminaires : « Quant à son œuvre son succès qui fut pourtant grand dès son vivant, au moins pour la Nouvelle Justine, suivie de l’Histoire de Juliette, resta assurément souterrain, succès de ténèbres, succès réprouvé. » (S.VII, p.236)

Aussi paraît-il que l’auteur de Kant avec Sade confond le premier consul Bonaparte et l’empereur Napoléon Ier car c’est le dernier qui a intervenu réellement dans la vie de Sade alors que le premier n’a rien changé le destin de Sade. En outre, on ne voit pas bien le lien entre son testament et sa femme, qui est morte bien avant de la rédaction de l’acte testamentaire de Sade...

53 LÉLY, G., Vie du marquis de Sade in Œuvres complètes du marquis de Sade, tome II, Cercle du livre précieux, Paris, 1963, p.632.

effacée de Shakespeare et à la dernière parole d’Œdipe avant sa disparition :

Pour Sade, l’$ (S barré), on voit enfin que comme sujet c’est dans sa disparition qu’il signe, les choses ayant été à leur terme. Sade disparaît sans que rien incroyablement, encore moins que de Shakespeare, nous reste de son image, après qu’il ait dans son testament ordonné qu’un fourré efface jusqu’à la trace sur la pierre d’un nom scellant son destin. Mé phanai, ne pas être né, sa malédiction moins sainte que celle d’Œdipe, ne le porte pas chez les Dieux, mais s’éternise.

(KaS, p.779)

Rappelons que l’acte de la suppression de soi réalisé par Œdipe est aux yeux de Lacan valorisé non seulement au niveau éthique mais aussi esthétique : « C’est là la préférence sur laquelle doit se terminer une existence humaine, celle d’Œdipe, si parfaitement achevée que ce n’est pas de la mort de tous qu’il meurt, à savoir d’une mort accidentelle, mais de la vraie mort, où lui-même raye son être. C’est une malédiction consentie, de cette vraie subsistance qu’est celle de l’être humain, subsistance dans la soustraction de lui-même à l’ordre du monde.

Cette attitude est belle, et comme on dit dans le madrigal, deux fois belle d’être belle » (S.VII, p.353). L’acte d’auto-disparition ne signifie ni le renoncement passif de soi ni l’esthétique du suicide narcissique. On doit plutôt voir la persévérance du désir qui ne cède à rien parce que le roi Œdipe mourant se trouve dans « le règne absolu de son désir, ce qui est suffisamment souligné par le fait qu’on nous le montre irréductible jusqu’au terme, exigeant tout, n’ayant renoncé à rien, absolument irréconcilié » (S.VII, p.357-358). Lacan trouve entre les lignes du testament de Sade ce qui correspond au désir de l’intensité de l’anéantissement d’Œdipe.

Lacan ne met certes pas Sade au même niveau qu’Œdipe mais il considère que le marquis

a atteint à une vérité qui permet d’avancer la réflexion sur l’essence du désir. Le désir authentique consiste dans l’acte d’effacer le signifiant par le moyen des signifiants. Ainsi la vie de Sade se conclut avec la disparition signifiante de l’être parlant.. Acte impossible à exécuter pour les libertins sadiens puisqu’il supprimerait le fondement même de leur jouissance tandis que Sade l’a accompli avec la clarté intransigeante qui ne permet aucune duperie. Il s’agit selon Lacan de « la coupure qu’instaure dans la vie de l’homme la présence même du langage. Cette coupure est manifeste à tout instant par ceci, que le langage scande tout ce qui se passe dans le mouvement de la vie. » (S.VII, p.325)54.

Ainsi Lacan pense que Sade voit ce que les libertins ne voient pas et ce qu’ils ne veulent rien savoir. Cette clarté sadienne est comparée donc au dernier Œdipe : Le roi de Thèbes « va jusqu’au me phainai du véritable être-pour-la-mort, à sa malédiction consentie, aux épousailles avec l’anéantissement, considéré comme le terme de son vœu. Il n’y a ici rien d’autre que la véritable et invisible disparition qui est la sienne. L’entrée dans cette zone est faite pour lui de ce renoncement aux biens et au pouvoir en quoi consiste la punition, qui n’en est pas une. S’il s’arrache au monde par l’acte qui consiste à s’aveugler, c’est que celui-là seul qui échappe aux apparences peut arriver à la vérité. » (S.VII, p.357)

En outre, Lacan inscrit le désir dans le problème du prochain situé entre la seconde mort promue dans le fantasme sadien et l’acte testamentaire de Sade55. Le marquis « va plus loin

54 En ce qui concerne la coupure comme acte, Lacan se réfère aussi à Antigone. La phrase suivante pourrait être également appliquée à Sade : « Hors du langage, elle ne saurait même être conçue, et l’être de celui qui a vécu ne saurait être ainsi détaché de tout ce qu’il a véhiculé comme bien et comme mal, comme destin, comme conséquences pour les autres, et comme sentiments pour lui-même. Cette pureté, cette séparation de l’être de toutes les caractéristiques du drame historique qu’il a traversée, c’est là justement la limite, l’ex nihilo autour de quoi se tient Antigone. » (S.VII, p.325).

55 Lorsque Lacan parle de la dernière parole d’Œdipe, il fait recours au terme être-pour-la-mort. Cela montre l’influence de Heidegger sur Lacan. Elle reste encore très présente dans le séminaire L’éthique de la psychanalyse. Lacan se dépêtrera de l’ombre de la philosophie heideggérienne quand il arrive à approfondir davantage le problème de l’amour du prochain en se référant au problème de la fin de l’analyse ou de la chute du sujet supposé savoir. Lacan s’écartera de la problématique sociale du prochain proposée par Freud dans le

puisque nous voyons chez lui se profiler à l’horizon l’idée d’un supplice éternel. Je reviendrai sur ce point car c’est là une étrange incohérence chez cet auteur, qui souhaite que rien de lui-même ne subsiste, qui désire que rien ne reste accessible aux hommes de la place de sa tombe, que devront recouvrir les fourrés. N’est-ce pas dire qu’il met dans le fantasme le contenu de ce plus proche de lui-même que nous appelons le prochain, ou encore le metipsemus ? » (S.VII, p.238) Ce changement de l’instance de (V) ne modifierait pas la sévérité de la figure du prochain. Se présentant différemment dans la vie de Sade, cette figure n’est pas à première vue aussi souveraine que celle que l’on vient d’examiner dans le fantasme sadien (Être-suprême-en-méchanceté) et dans la morale kantienne (Dieu devant Abraham). Comme on verra dans les chapitres qui suivent, le prochain se profile pendant la double opération d’aliénation et de séparation que l’on vient d’analyser dans la partie kantienne de ce chapitre.

Compte tenu de cette coupure radicale effectuée dans le testament de Sade, on pourrait dire que le schéma 2 tourne autour de la déréalisation du sujet Sade. C’est exactement l’inverse du schéma du fantasme sadien qui consiste à illustrer la réalisation des libertins sous la forme du fétiche noir idéalisé. Lacan n’utilise certes pas le terme déréalisation mais il n’est pas arbitraire de s’en servir car c’est le désir de l’auto anéantissement qui détermine de part en part la vie du marquis de Sade.

Ainsi résumé l’essence du désir dans son rapport aux quatre éléments constitutifs du schéma 2, on pourrait recadrer la lecture du schéma de la vie de Sade. L’incohérence chronologique du schéma 2 se résoudre quand on y introduit l’idée de répétition car elle réside seulement dans la dispersion diachronique des éléments précisés par Lacan. Pour cela, il suffit d’abord de diviser la vie de Sade en plusieurs étapes. On essaie ensuite de trouver

Malaise dans la civilisation.

plusieurs représentants de la contrainte morale — Lacan donne déjà deux pistes : la Présidente de Montreuil et le premier consul Napoléon. Enfin, il s’agit de combler des éléments manquants autour de (V) pour lire le schéma plusieurs fois.

Premièrement, il est possible de classer dans la même période la séparation de Sade avec sa femme et la contrainte morale exercée par la Présidente de Montreuil (V). Ce sont des événements qui ont lieu avant la Révolution où Sade jouissait du libertinage effréné jusqu’à la longue détention à Vincennes et à la Bastille. Deuxièmement, la lecture de ce schéma se structura aussi autour du testament de Sade qui est rédigé à la fin de sa vie où il est interné à l’hospice de Charenton après la Révolution. Au même moment que la rédaction du testament de Sade, Napoléon (V) décide l’internement à vie de ce vieil homme réputé comme auteur de Justine et de Juliette. Troisièmement, Lacan n’étonnera pas que le lecteur inscrit dans son schéma des éléments qui ont lieu pendant la Révolution qu’il n’a pas repérés à cause des manques de renseignements disponibles à l’époque — Lacan lui-même leur confie la tâche de lecture complémentaire : « proposons ici un devoir à nos lecteurs » (KaS, p.788). C’est Robespierre (V) qui représente l’autorité politique et morale pendant la période la Terreur.

Sade est condamné à mort par l’Incorruptible à cause de sa critique sur le retour au christianisme chez le chef du comité de salut public.

La puissance de cette volonté (V) n’est pas à la hauteur de celle des libertins sadiens qui veulent s’approcher de la divinité du mal absolu. Car il ne s’agit dans le schéma 2 que des représentants de la contrainte morale, qui sont très éloignés de l’Être-suprême-en-méchanceté.

Même si Sade subissait souvent à la contrainte morale des autorités, cette intervention est secondaire par rapport à la volonté d’auto effacement manifestée dans son acte testamentaire.

En ce qui concerne les écritures qui véhiculent le fantasme sadien, indiqué par le symbole de (a), c’est elles qui agencent le déroulement de toute la vie de Sade56. Voilà la raison pour laquelle les œuvres sadiennes se situent au début du second schéma. Contrairement à la voix qui promeut la volonté de jouissance dans le fantasme sadien, c’est l’écriture qui forme la volonté de contrainte morale dans la vie de Sade. Mais elle n’a pas d’intensité telle que la voix de commandement a dans la maxime sadienne. D’ailleurs, le marquis dans sa vie réelle ne formule pas la volonté morale universelle mais l’ont fait l’ennemi de Sade provoqué par des idées immorales de ses romans clandestins. De la même manière que la victime est impliquée dans la formulation de la maxime sadienne, Sade est inclus dans ce processus de l’installation du discours moral qui consiste à normaliser et surveiller la folie. On dirait que l’écriture sadienne contribue indirectement la soumission de son auteur à la contrainte morale de l’Autre mais elle ne jouera pas d’un grand rôle dans la vie de Sade sauf peut-être Les 120 journées de Sodome.

Au lieu de proposer l’élévation d’un sujet à une instance suprême ou la submersion dans une existence intime et inquiétante. Lacan met en relief l’émergence des sujets fidèles à Sade qui résulte de leur séparation d’avec le marquis. L’enfermement du marquis produit une sorte d’héroïsme chez ses proches, très souvent féminines, surtout chez sa femme Renée Pélagie de Montreuil et chez sa maîtresse Constance Quesnet (S). Afin de sauver le marquis isolé du monde et enfermé injustement en prison, elles ne se soumettent pas aux lois et aux normes sociales promues par les promoteurs de ladite contrainte morale. Ces fidèles n’y sont certes pas délibérément soustraites comme Sade, néanmoins elles ne reculent pas devant le danger de mort qui les menacent. Surtout, elles n’ont pas hésité à transgresser l’autorité familiale et

56 Cela veut dire que Lacan a mis l’écriture sadienne dans la position de l’« agent ». Pour distinguer l’agent et la cause il faut se référer aux quatre discours de Lacan. On les examinera dans le chapitre V.

politique à cause de l’emprisonnement de Sade57. La présence de sa femme était cruciale pour la survie du marquis longuement emprisonné.

Ses proches ne se transformeraient en prochains qu’au moment de la séparation d’avec Sade. C’est au moment de la rupture avec ses proches que Sade devrait entrevoir l’atrocité de l’amour et ce qui provoquera des effets très violents hors de la coupure exercée sur l’amour du prochain. On remarque que le schéma du fantasme illustre l’aliénation des libertins à leur prochain idéal et divinisé alors que celui de la vie la séparation de Sade avec son prochain y compris celle de lui-même et de ses proches.

Après l’examen des quatre éléments du schéma 2, résumons le sens de la flèche dans le schéma 2. Il ne s’agit donc plus de l’enchaînement purement logique des éléments constitutifs du fantasme : la voix du prochain (a) commande à la volonté universelle des libertins (V) d’exercer toutes les exactions possibles à ses victimes ($) afin d’atteindre à la figure idéale de l’Autre néfaste (S). Dans cette répétition des innombrables scénarios encadrés par le fantasme sadien, tous les gestes sont calculés avec une rigueur arithmétique et exécutés selon l’ordre des opérations ritualisées si bien qu’il n’y a pas de contingence dans le monde des libertins.

Lacan met en avant l’enchaînement logique et chronologique des événements constituant la vie de Sade où s’établirait une loi, au moins une insistance des signifiants, malgré l’intrusion des éléments aléatoires et imprévus que le marquis lui-même ne pouvait calculer d’avance : l’enchaînement linéaire de la publication de ses écrits (a) sur ses adversaires (V), sur Sade lui-même ($) et sur ses proches les plus fidèles (S). Ainsi on pourrait lire au moins à trois reprises le même schéma d’une manière cohérente tout en respectant l’ordre chronologique.

57 Comme le montrent les études sur le couple pervers, le divorce ou l’infidélité de son partenaire produira des effets catastrophiques chez un pervers. Le partenaire est très difficile à trouver pour leur pratique qui exige une complicité voire un pacte précis. Par conséquent il est souvent irremplaçable, voire fétichisé (il en est de même pour Sade qui a dû divorcer de sa femme). Voir ISRAËL, L., La jouissance de l’hystérique, Paris, Éditions Arcanes, 1996 et CLAVREUL, J., « Le couple pervers » in Le désir et la perversion, Paris, Seuil, 1967, p.93-117.

Avant de terminer l’aperçu général sur la vie de Sade, il est indispensable de s’attarder sur un énoncé de Lacan. Au moment où il passe de l’analyse du fantasme sadien à celle de la vie de Sade, il effectue un quart de tour du schéma pour illustrer ce passage tout en insérant la phrase suivante : « Sade n’est pas dupé par son fantasme dans la mesure où la rigueur de sa pensée passe dans la logique de sa vie » (KaS, p.778). Cette phrase est souvent interprétée comme celle qui avance la thèse sur le masochisme dans la vie de Sade et ce qui mérite la réflexion un peu poussée avant que l’on s’engage dans la lecture concrète et détaillée de la vie de Sade.

Le constat rapide de la vie de Sade réduit souvent la position subjective de Sade au masochisme à l’opposé du sadisme des libertins de ses romans. Lacan décrira longtemps après la parution de Kant avec Sade le versant masochiste de Sade et il prendra le marquis pour un

« délicat humoriste » qui jouit « dans des limites d’ailleurs sages » (S.XVII, p.75). Cela veut dire que le marquis ne risque rien dans sa jouissance bien calculée au sein du principe du plaisir. Le côté masochiste est, come on verra plus tard, incontestablement présent dans la vie de Sade. On a même le droit de supposer que Sade devrait être à l’aise dans la souffrance exquise.

Cependant, il faut mettre en valeur l’absence du signe de losange ( ◊ ). Cela veut dire que

Cependant, il faut mettre en valeur l’absence du signe de losange ( ◊ ). Cela veut dire que

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