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Le salon de Morgen Jones, « a spot uninhabitable for human creatures »

UN HÉRITAGE INHABITABLE : INVENTAIRE

1. Le salon de Morgen Jones, « a spot uninhabitable for human creatures »

C’est un monde inhospitalier que Jackson dissèque, le paradoxe d’un espace apparemment destiné à tous, mais dont la nature est cependant d’exclure sans merci, essentiellement hostile, inhospitalier, et qui vomit l’humanité, un monde anthropémique, pour utiliser le néologisme de Lévi-Strauss. L’œuvre entière est innervée par la double hantise de l’obsidional et de l’expulsion, ainsi que de la nécessité concomitante de tenir les intrus à distance et de résister à la puissance centrifuge qui précipite au-dehors, au-delà de la frontière vitale. Pour Lévi-Strauss, l’anthropémie s’inscrit au cœur d’un système social universel.

À les étudier du dehors, on serait tenté d’opposer deux types de sociétés : celles qui pratiquent l’anthropophagie, c’est-à-dire qui voient dans l’absorption de certains individus détenteurs de forces redoutables, le seul moyen de neutraliser celles-ci et même de les mettre à profit ; et celles qui, comme la nôtre, adoptent ce qu’on pourrait appeler l’anthropémie (du grec émein : vomir) ; placées devant le même problème, elles ont choisi la solution inverse, consistant à expulser ces êtres redoutables hors du corps social en les tenant temporairement ou définitivement isolés, sans contact avec l’humanité, dans des établissements destinés à cet usage1.

La métaphore digestive oppose l’incorporation par avalement et par métabolisation des éléments antagoniques au rejet violent d’un corps étranger irrémédiablement ennemi. Elle ouvre des perspectives fort riches pour notre étude, car elle place au tout premier plan la violence physique faite au sujet susceptible

1 Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, Paris, Plon, 1955, rééd. Coll. « Terre Humaine/ Poche », p. 464.

d’être soit agrégé au corps social, incorporé afin de servir les stratégies d’homéostasie interne comme externe, soit évacué comme un déchet toxique. La perception du monde extérieur constitue d’abord une agression, une invasion irrépressible que les personnages de Jackson éprouvent dans leur chair comme dans leur psychisme et qui les projette contre des remparts tout autant réels qu’imaginaires. Placés en marge d’une société qui au mieux les ignore ou les réprouve, les personnages de Shirley Jackson ne se heurtent pas seulement à la condamnation morale, mais vivent dans leur psychisme et dans leur chair même les tourments de la persécution. Là où certaines sociétés primitives recouraient à l’anthropophagie afin de vaincre tout à fait un ennemi, Lévi-Strauss observe que les sociétés modernes préfèrent le confiner, moyen en apparence plus civilisé pour venir à bout des êtres menaçants pour toutes sortes de raisons : « … Plutôt que de consommer quelques-uns de nos semblables, nous préférons les mutiler physiquement et moralement 2 ».

Les notions de confinement et de mutilation sont centrales si l’on souhaite comprendre les mécanismes sous-jacents qui régissent les relations familiales et sociales dans l’œuvre de Jackson, mais avant d’en aborder les aspects les plus sombres, nous aimerions insister d’emblée sur l’originalité avec laquelle l’écrivain affronte les questions les plus angoissantes, comme celles d’effondrement psychique, de la torture morale et physique que toute société humaine impose à plus ou moins brève échéance au sujet qui ne parvient pas à s’accommoder de la place qui lui est assignée.

Dans Nest, l’humour dont elle use avec bonheur permet à Jackson d’attirer l’attention du lecteur sur ce point central qu’est l’oscillation entre l’accueil et l’expulsion. Le fantastique contraint le sujet à franchir une frontière imperceptible ; il opère une rupture dans le monde familier pour cliver le sujet et le plonger dans l’angoisse de l’indécidable. Le gothique plante d’emblée un décor convenu, davantage propice à la préparation du sujet au traumatisme qui le guette. Nest utilise les processus de rupture au sein du monde familier de manière singulière dans le récit doublement fictif qu’est le journal de bord clinique que tient le Dr Wright, instance unique dans l’œuvre de Jackson, le seul personnage masculin auquel l’écrivain accorde le point de vue fourni par la première personne du singulier. La nature duelle

du document que le médecin soumet à la sagacité de son lecteur est d’autant plus complexe que Wright, personnage fictif, s’empêtre dans ses contradictions. Le narrateur propose un compte rendu prétendument fiable que ses allégeances à des figures tutélaires tirées du monde réel ou de la littérature et ce que son texte laisse affleurer de plus secret et de moins avouable rendent sujet à caution. Le roman fait alterner deux voix narratives, dont la première offre un point de vue extérieur au trio formé par Elizabeth Richmond, Morgen Jones et Wright, lequel rédige son compte rendu de médecin. Jackson s’est inspirée d’un cas réel rendu célèbre en 1905 avec la publication d’une étude que le psychiatre américain Morton Prince consacre à sa patiente Christine Beauchamp et ses personnalités multiples, trouble mental que Nest

décrit au détour des métamorphoses d’Elizabeth Richmond en prise avec les tourments d’une personnalité dissociée3. La patiente de Wright est une riche héritière placée sous la tutelle de sa tante, Morgen Jones, depuis la mort de sa mère survenue quatre ans avant le début du roman. Elizabeth souffre depuis peu d’insomnie et de migraines provoquées par l’éclosion successive de personnalités intérieures dont elle ne maîtrise ni les apparitions intempestives, ni la tyrannie qu’elles exercent sur sa personne sans défense. Bien qu’il ne soit que médecin généraliste, Wright se voit confier la tâche de soigner les maux psychiques d’Elizabeth et s’improvise explorateur de l’inconscient, non sans avoir au préalable vilipendé les coupables (« your psychoanalysts » Nest 39) avec qui il ne saurait être confondu, puisqu’il n’est qu’un « honnête médecin généraliste ».

At any rate, Ryan, finding himself at a loss with regard to Miss R. when she did not respond to his usual treatments (nerve tonic, sedatives, rest in the afternoon), and knowing of my own interest in the deep problems of the mind (although, I cannot say often enough, I am not one of your psychoanalysts, but merely an honest general practitioner, who believes that the illnesses of the mind are as reasonable as the illnesses of the body, and that your analytical nastiness has no place in the thoughts of a decent

3 Morton Prince, The Dissociation of a Personality, New York, Longmans, Green, & Co, 1906. Claudio Magris, L’Anneau de Clarisse. Grand style et nihilisme dans la littérature moderne, (1984),

Paris, L’Esprit des péninsules, 2003, p. 83. Désormais L’Anneau de Clarisse.

Le cinéma contribuera à l’engouement du public pour ce thème avec la sortie de The Three Faces Of Eve en 1957, avec Joan Woodward dans le rôle de la patiente et Lee J. Cobb dans le rôle du médecin. Le film se fonde sur l’étude de Corbett H. Thigpen et Hervey M. Cleckley, tous deux psychiatres. La même année, l’adaptation du roman de Jackson sort sous le titre de Lizzie.

and modest girl like Miss R.) he arranged with me to give her an appointment ( Nest 39).

Wright prend soin de se placer sous l’empire de la raison, principe de nivellement entre les maux du corps et les tourments psychiques considérés comme également « raisonnables » et de considérer son travail d’« honnête médecin généraliste » comme dénué de toute « ignominie analytique » grâce aux vertus de sa patiente. Parce que les pensées de Miss R. sont celles d’une jeune femme convenable et n’offrent aucune prise aux interprétations tendancieuses (« your analytical nastiness » Nest 39), Wright s’affranchit à l’avance des soupçons dont il pourrait être l’objet. Comme Iago, retranché derrière une honnêteté trompeuse4, le médecin cache sans doute bien son jeu en brandissant son honnêteté en étendard. Il présente l’espace intérieur d’Elizabeth Richmond comme un arrangement censé refléter le décorum social dont se nourrit sa vision du monde. Très tôt désarçonné par l’étrangeté du cas qui lui est soumis, le médecin fictif étaie tout d’abord sa légitimité scientifique du point de vue d’un psychiatre bien réel, Morton Prince, « une autorité médicale, » (« a medical authority » (Nest 66) Le diagnostic lui apparaît lors d’une réminiscence rêvée à mi-chemin entre le songe éveillé, la somnolence, l’endormissement et l’éveil.

… perhaps the rarity of the case and the horrid aspects of it slowed down my usually acute perceptions — it was, at any rate, quite some time before I, dreaming over my comfortable fire at home, half-asleep with my book fallen to the floor and the first intimations of dream touching me — it was not until then, some time later, that I first recognised what I should have known at once, and saw through to the correct diagnosis of Miss R.’s case. (Nest 66)

Au sortir de son état de semi-conscience, Wright doit ancrer son intuition dans des eaux moins troubles, et extirper tout soupçon de charlatanisme ; un peu plus loin dans son récit il avouera être doté d’un « … most unscientific heart » (Nest 74). Au profane qui pourrait croire que sa patiente est possédée par le démon, le médecin fictif propose la nomenclature psychiatrique de Morton Prince, « a medical authority, whose more palatable phrases hold out hope of a cure more certain (and more permanent) than mere exorcism » (Nest 66-67). La définition donnée verbatim est

4 William Shakespeare, Othello (1604), ed. M. R. Ridley, London and New York, Methuen, The Arden Shakespeare, 1958, p. 186.

suivie des références de l’ouvrage que le lecteur est invité à consulter, puisqu’il pourrait être tenté de comparer le cas authentique de Christine Beauchamp avec celui d’Elizabeth Richmond.

« Cases of this kind are commonly known as ‘double’ or ‘multiple’ personality,’ according to the number of persons represented, but a more correct term is disintegrated personality, for each secondary personality is a part only of a normal whole self. No one secondary personality preserves the whole physical life of the individual. The synthesis of the original consciousness known as the personal ego is broken up, so to speak, and shorn of some of its memories, perceptions, acquisitions, or modes of reaction to the environment. The conscious states that still persist, synthesized among themselves, form a new personality capable of independent activity. This second personality may alternate with the original undisintegrated personality from time to time. By breaking up of the original personality at different moments along different lines of cleavage, there may be formed several different secondary personalities which may take turns with one another. » I myself had already met Miss R. in three personalities […] (Nest 66-67)

Cette longue citation a le mérite d’illustrer l’esprit de sérieux scientifique dont Wright souhaite nimber son étude de cas, l’assise nécessaire pour amarrer ces manifestations d’insubordination psychiques qu’il ne peut expliquer raisonnablement sans le secours d’un célèbre psychiatre. Il lui faut recourir à la prose de Morton Prince, l’installer dans son texte pour le lester d’une réalité vérifiable mise en péril par Miss R. et ses démons versatiles. Le Dr Wright assiste à l’émergence d’un phénomène que la littérature viennoise en particulier s’est attachée à transcrire en parallèle avec les travaux de Janet puis de Freud. Dans L’Anneau de Clarisse, Claudio Magris souligne l’influence de la psychiatrie sur la genèse de certaines œuvres, comme celles de Hoffmann ou de Musil :

Dans le binôme schizophrénie-poésie, souligné par Wunberg, c’est la seconde qui s’introduit-souvent avec un radicalisme radical-sur les sentiers de la première. Tandis que la science analytique–en premier lieu celle de Freud — sonde la multiplicité psychique pour la recomposer en nouvelle unité, la littérature met l’accent sur la fracture et la dispersion de l’identité individuelle. L’un des exemples majeurs en est Musil, avec les « cas limites » de Moonsbrugger et de

Clarisse, moments extrêmes de la dissociation de l’individu ancien5.

Les prétentions littéraires et scientifiques de Wright, personnage de roman, le placent à son insu aux côtés de ceux dont il affirme qu’ils sont des charlatans. En dépit de ses protestations, il est clair qu’il cherche à décrire le cas d’Elizabeth Richmond à la manière de Freud. Il s’adresse aussi à un lectorat dont il est persuadé qu’il est non seulement inexpérimenté mais naïf et qu’il aime prendre à témoin à la manière des grands auteurs du XIXe siècle, avec force déclarations de probité et d’apostrophes (« my dear reader » Nest 71). La régularité avec laquelle le Dr Wright proteste de son honnêteté peut sembler suspecte, mais la gravité du sujet, la folie et les subdivisions subséquentes d’un moi torturé par un passé dramatique, sont tournées en dérision de manière systématique lors des nombreuses scènes extravagantes décrites dans Nest. Le titre du roman annonce à lui seul ce qui échappera tout du long à ce narrateur utilisateur de la première personne du singulier dont il est persuadé d’être le maître unique, cet « I » souverain qu’il oppose aux diverses premières et troisièmes personnes de sa patiente.

Certes, Nest ne reproduit pas la narration tripartite de The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde, mais l’alternance entre la première voix narrative et celle de Wright se trouve enrichie par la fantaisie d’une comptine enfantine en filigrane.

Elizabeth, Elspeth, Betsy and Bess,

They all went together to find a bird’s Nest. They found the bird’s Nest with five eggs in it, They all took one, and left four in.(Nest 71,181)

L’interprétation ludique de la situation clinique ainsi que les variations sur le prénom d’Elizabeth offrent une perspective privilégiée sur ce que la dramaturgie du simulacre accomplit pour mieux mettre en valeur le travail de mise à distance. Le petit équipage de la comptine incarné par Elizabeth Richmond présente une énigme que Wright, confronté à un cas inhabituel, ne peut résoudre de prime abord. La connotation humoristique que suggèrent le nid de coucou et les œufs dont il faut s’emparer caractérise l’écriture de Jackson, pour qui les épreuves traversées par ses personnages ne peuvent être dépeintes autrement que sous un jour absurde. Le

véritable nombre de fillettes varie selon l’habileté dont le conteur fait preuve pendant son recensement fait à haute voix, son tour de prestidigitation mathématique. La comptine trouve une valence dans les écrits du Dr Wright, qui regarde sans toujours voir, et compte les facettes de sa patiente pour mieux éviter de dénombrer ses propres démons. S’il arrive à Wright de faire montre de sa capacité à brouiller les pistes, il n’est peut-être pas suffisamment retors pour masquer ni son extrême vanité ni son désir de tromper son lecteur. Il lui faut avant toute chose maintenir ses propres illusions afin de mieux enraciner son séjour en un lieu psychiquement habitable. Avant d’être métaphorique, toutefois, l’entrée dans cet aménagement qu’est le simulacre est physique, car elle soumet le sujet à l’épreuve d’une sensorialité chaotique, à un malaise du corps comme de l’esprit. Convoqué au domicile d’Elizabeth Richmond par Morgen Jones, la tante de cette dernière, Wright est soumis à la première épreuve d’un rite de passage inattendu, lors duquel les expériences dont il va être la proie formeront la matrice d’un autoportrait involontaire.

Enough; I have brought myself with laggard steps (and without my overshoes!) from my own fireside and into Miss Jones’ front hall, and regarding the black wooden figure with misgivings while Miss Jones gallantly takes my hat and coat and throws them, with an incomparable air, roughly over the end of the balustrade ; and I, all unmanned, must needs follow her into her living room, a spot uninhabitable for human creatures. I wondered irreverently at the comparative mildness of Miss R’s mental illness, looking at the mounds and masses of bright colors, the overlarge furniture (overlarge for me, overlarge for Miss R., but of course suited nicely to Miss Jones), the great splashing decorations, of which the « modern » designs upon the curtains was not the least, the bizarre ornaments. (Nest 193)

Ce lieu est dépeint comme « uninhabitable, » adjectif qui en anglais possède deux préfixes, « un » et « in » accolés comme pour se consolider mutuellement, alors même qu’ils se contredisent dans la mesure où « in » a un sens d’intériorité. Cet attelage incongru au premier regard résume à lui seul l’intenable position de qui se trouve ainsi dans l’étau d’un double préfixe. À lui seul, ce vocable illustre la vertigineuse contradiction qu’implique la fusion de deux éléments opposés, le paradoxe mortifère dans lequel s’enferrent les personnages chez Jackson. Le

caractère cocasse des commentaires horrifiés de Wright amenuise la véritable terreur sous-jacente au choc que la défamiliarisation provoquée par les « ornements bizarres » auxquels il n’est pas accoutumé. De plus, son aveu candide le décrit comme émasculé (Nest 193), constat qui n’est pas sans évoquer les railleries de Lady Macbeth envers son mari, dont elle déplore le manque de courage devant le spectre de Banquo : « What, quite unmanned in folly6 ? » Morgen Jones lui dévoile sans ménagements la face cachée de l’habitable et des apparences, l’envers du décor où il aime se pavaner, lorsqu’il n’est pas accablé par la dichotomie entre les préfixes « un » et « over. » La nature inhabitable qu’il prête au salon de Morgen Jones semble de prime abord causée par des raisons inverses à celles qu’évoque Edith Wharton, aux yeux de qui certains intérieurs bourgeois ne sont guère hospitaliers.

In modern American houses both traditional influences are seen. Sometimes, as in England, the drawing-room is treated as a family apartment, and provided with books, lamps, easy-chairs and writing tables. In other houses it is still considered sacred to gilding and discomfort, the best room in the house, and the convenience of all its inmates, being sacrificed to a vague feeling that no drawing-room is worthy of the name unless it is uninhabitable. This is an instance of the salon de compagnie having usurped the rightful place of the salon de famille; or rather, if the bourgeois descent of the American house be considered, it may be more truly defined as a remnant of « the best parlor superstition7».

Aux yeux d’Edith Wharton, la tyrannie qu’exerce le « salon de compagnie » « usurpateur », lieu antinomique par excellence d’où la vie est exclue afin de préserver une apparence immaculée, est un vestige du passé. Cette « superstition », cette conception aberrante de l’hospitalité, délimite au sein de la maison un espace inhabitable d’où sont bannis les véritables habitants. Le caractère sacro-saint du salon (« […] still considered sacred to gilding and discomfort8») et le renoncement qu’il requiert (« being sacrificed to a vague feeling that no drawing-room is worthy of the name unless it is uninhabitable »), sont mis à mal dans le roman de Jackson, où les propos de Wharton sont illustrés de deux manières.

6 William Shakespeare, Macbeth (1623), III 4,70-73, ed. Kenneth Muir, London and New York, Methuen, The Arden Shakespeare, p. 93.

7 Edith Wharton, The Decoration of Houses, New York, Charkes Scribners Sons, 1914, rpt Dover Thrift Editions, Coll. «The Dover Reader», p. 43.

Pour le Dr Wright, la sauvagerie esthétique du salon de Miss Jones ne le rend pas seulement « inhabitable », mais le décor ouvre un espace psychique qui l’est tout autant. La notion d’inhabitabilité ne renvoie pas aux mêmes critères, car pour Wright, l’être de fiction, Miss Jones fait entrer ses invités dans un espace littéralement impropre à abriter le moindre être humain, et l’expression toute faite de