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Le déroulement de l’étude

Dans le document DOCTORAT EN MEDECINE (Page 41-45)

2. Matériels et méthode

2.4. Le déroulement de l’étude

2.4.1. Les variables d’intérêts

Les variables recueillies se répartissaient en 2 groupes : les variables ayant servi à l’analyse

comparative et les variables propres à la description de la population des enfants diabétiques (Tableau 1, page 81)

Notre recueil de donnée comprenait 8 grandes catégories d’informations générales communes aux diabétiques de type 1 et aux témoins (Tableau 2, page 85), et des variables spécifiques aux patients diabétiques (Tableau 3 : Tableau des variables spécifiques des diabétiques, page 90).

2.4.2. Variables générales

Elles se répartissaient en 8 groupes de variables (données sociodémographiques, antécédents familiaux, antécédents personnels, données anténatales, données néonatales, données postnatales). Les données sociodémographiques : L’âge, la date de naissance, le sexe, l’origine géographique et le

rang dans la fraterie. Le seuil de pauvreté a été déterminé selon la définition l’INSEE (institut national de la statistique et des études économiques), et qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, il s’établit à 964 euros mensuels.

Les antécédents familiaux : les antécédents familiaux chez les parents au premier degré (parents et fraterie), antécédents chez les parents au second degré (oncles, tantes, cousins germain et les grands parents).La recherche a porté sur les maladies auto-immunes (la maladie cœliaque et les dysthyroidies), sur les maladies atopiques (asthme, rhinite allergique, eczéma, allergie alimentaire, allergie médicamenteuse) ainsi que sur les antécédents familiaux de diabète de type 1 ou diabète de type 2 (DT2).

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Les antécédents personnels concernaient les maladies auto-immunes (la maladie cœliaque et les dysthyroidie), les maladies atopiques (asthme, rhinite allergique, eczéma, allergie alimentaire, allergie médicamenteuse) .La courbe de croissance et la recherche de surpoids ont été également analysées (la présence d’un surpoids est défini par un indice de masse corporelle IMC supérieure au 97ème percentile sur les courbes de corpulence française présentes dans les carnets de santé). Les facteurs anténataux : l’âge des deux parents à la naissance, le rang de naissance, les

complications gestationnelles (la pré-éclampsie, diabète gestationnel ou pré-gestationnel, la prise de poids excessive >20 kg durant la grossesse, la survenue de maladies infectieuses et le statut vaccinal contre la rubéole). Le groupe sanguin de la mère et le tabagisme maternel ont été aussi recueillis. Les facteurs néonataux : le mode d'accouchement (accouchement par voie basse ou césarienne ou

forceps), le terme de la naissance en semaine d’aménorrhée, le poids de naissance, la taille de naissance ainsi que le rapport poids/taille à la naissance, les maladies survenues pendant la période néonatale (syndrome de détresse respiratoire, ictère néonatal, infections, trouble métabolique, RGO, convulsion).

L’alimentation précoce : le type d’allaitement (allaitement artificiel, mixte ou allaitement maternel) la durée de l’allaitement (de l’allaitement total et de l’allaitement exclusif), l’âge de l’introduction du lait de vache, l’âge de l’introduction du gluten, l’âge de la diversification de l’alimentation. La supplémentation de la vitamine D et du fluor(Les apports conseillés en vitamine D sont de 800 à 1000 UI/j, après la naissance. Le lait maternel contient peu de vitamine D, environ 25 à 70 UI/l et les laits infantiles apportent 400 à 600 unités/l de lait, cependant cet apport n’est pas suffisant : un apport supplémentaire, sous forme de gouttes ou d’ampoules est nécessaire. Chez les bébés nourris avec un lait infantile, 400 à 800 UI/j sont suffisantes, alors que chez les bébés nourris au sein il est préférable de proposer 800 à 1000 UI/j. Il faut augmenter cette prescription chez les prématurés. Pendant la première année, un apport journalier est préférable à un apport trimestriel de 80 000 ou 100 000 UI puis un apport trimestriel est conduit jusqu’à l’âge de 5 ans(74)

Histoire des maladies infectieuses et de la vaccination au cours de la petite enfance : toutes les infections contractées durant les deux premières années de la vie (le nombre total et le type de l’infection : ORL, respiratoire, digestive, cutanée et les fièvre isolées), la varicelle (l’âge, la date de survenue et l’intervalle avec le diagnostic du diabète de type 1) et les vaccins effectués (DTCP, Haemophilus, BCG, VHB, , Prévenar(pneumocoque), méningite, autres vaccins) ainsi que leur conformité avec le schéma vaccinal actuel qui débute dès le 2e mois après la naissance (BCG ,

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3injections de DTCP et Haemophilus et 1 rappel 1an après ,2 injections de ROR/équivalents avant 24e mois ,3 injections de VHB, 3 injections de Prévenar et 1 rappel 1 an après).

L’exposition à des facteurs toxiques (tabagisme passif, pollution et travaux domestiques) durant la petite enfance.

2.4.3. Les variables spécifiques aux sujets diabétiques

Les variables spécifiques descriptives des diabétiques sont les suivantes : La saison de naissance.

L’âge et la tranche d’âge au moment du diagnostic, et la saison du diagnostic.

Le sexe ratio.

Le tableau clinique inaugural.

L’incidence au cours des années 1998-2012

Les facteurs psychologiques : nous avons recherché un événement psychologique marquant dans les mois qui ont précédés le diagnostic.

Le bilan auto-immun : le bilan auto-immun diabétique et des autres pathologies auto-immunes fréquemment associées au diabète (dysthyroidie, maladie cœliaque)

La dernière infection avant le diagnostic et son type

Le dernier vaccin avant le diagnostic du diabète de type 1.

2.4.4. Recueil des données

Le recueil des données a été effectué pour une partie par l’interrogation des parents des enfants, pour une autre partie à partir des données du carnet médical de l’enfant ou de son dossier médical.

2.4.5. La construction

Les réponses aux questions ont été codées (Tableau 1 : tableau des variables et leurs codes – page 81) puis intégrées dans une base Excel. La base a été ensuite importée dans le logiciel stata®. La base ainsi constituée a été vérifiée ; les erreurs de saisie ont été recherchées, puis corrigées avec retour aux

données sources si nécessaire.

2.4.6. L’analyse statistique

L’analyse statistique a été faite par le département de Médecine Générale de la Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, Paris VI, sous la direction du Professeur Luc Martinez, Professeur associé. Les

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analyses ont été réalisées avec le logiciel Stata/IC 10.1 pour Macintosh de Stata Corporation –USA, numéro de licence 410047788.

Les variables qualitatives ont été décrites par le nombre d’observations et le pourcentage de chaque catégorie. Les variables quantitatives ont été décrites par la moyenne et l’écart type si elles suivaient une loi normale de distribution, par la médiane et l’écart interquartile en cas de distribution non normale.

Les comparaisons ont utilisé le test du Chi-deux pour les comparaisons de proportions, le test t de STUDENT pour les variables continues à distribution normale, les tests non paramétriques en cas de variable continue ne suivant pas une loi normale de distribution. Pour toutes ces analyses, les tests étaient bilatéraux avec un risque d’erreur de première espèce alpha à 5 % et une puissance 1-bêta à 80 %.

Pour l’étude des associations entre le diabète de type 1 et les caractéristiques cliniques et sociodémographiques des patients, nous avons réalisé une régression logistique multivariée. Dans un premier temps, nous avons identifié les variables explicatives qui étaient associées au diabète par une analyse de régression logistique simple. Puis toutes les variables dont le p était < 0,15 ont été incluses dans le modèle multivariée. Enfin nous avons effectué une régression pas à pas descendante en ne gardant que les variables qui étaient associées au diabète de type 1 au seuil de significativité de 5% (p<0,05).

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