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Chapitre 2 : Les évolutions de la société urbaine : contrôle de la population et recrudescence de la

B. La violence en ville omniprésente et surdéveloppée

i. Les formes de la violence urbaine

La deuxième grande thématique, qui correspond bien à l’une des caractéristiques de la science-fiction dégagées dans le premier chapitre, est la place de la violence en ville. La violence semble effectivement omniprésente, mais aussi bien plus intense que dans nos sociétés. Les limites semblent avoir été repoussées, et désormais les différents protagonistes rencontrés n’hésitent plus à y avoir recours. On dénote toutefois de profondes différences dans la mise en application de cette ultraviolence : dans Sin City, il s’agit bien de violence à l’état brut, physique, presque bestiale, alors que dans Berlin Strasse, c’est l’atmosphère de l’ouvrage qui installe cette sensation de violence de manière plus subtile. Cette partie a donc pour but de faire un état des lieux des formes de la violence urbaine au sein des corpus.

55 21.1 Berlin Strasse, page 44

21.2 L’Incal Noir, planche 17 21.3 La Foire aux Immortels, planche 32

21.4 Berlin Strasse, page 10 21.5 The Hard Goodbye

21.6 Froid Equateur, planche 21

56 21.8 Froid Equateur, planche 34 21.9 The Hard Goodbye

21.10 The Hard Goodbye 21.11 L’Incal Noir, planche 27

21.12 L’Incal Noir, planche 13

21.13 Berlin Strasse, page 27 Figure 21 : La violence urbaine sous différentes formes

57 La violence urbaine peut se caractériser en premier lieu par sa cible. Elle touche tout d’abord les citadins, comme victime, ou bien comme coupable. La première marque de cette violence touche les comportements des individus. Dans Froid Equateur, le train que prend Niko au début du tome se fait arrêter au beau milieu de la campagne par le champion de chessboxing, John-Elvis Johnelvisson. Le conducteur sort directement son arme, démontrant ainsi son caractère méfiant. Une méfiance justifiée, puisque l’avion dudit champion a été abattu par des pirates somaliens. Dans Berlin Strasse, on peut voir en première page plusieurs casseurs effectuant un cambriolage. Sur la page suivante, deux passants apparaissent au premier plan, le visage apeuré. Dans les deux cas, l es actes de violence à répétition mettent en place une ambiance de suspicion, où les réactions de méfiance sont exacerbées. Or, de tels soupçons ont de quoi engendrer la violence, comme le prouve l’arme à feu dégainée par le conducteur du train.

Les citadins étant donc en permanence sur la défensive, ils sont plus enclins à la violence physique. Après que Jack et Ardeur aient été capturés par « les bleus de Stinnes », l’un des déportés essaye de prendre la position de chef. En figure 21.1Erreur ! Source du renvoi introuvable.Erreur ! Source du renvoi introuvable.Erreur ! Source du renvoi introuvable., on peut justement voir la réaction des autres à son comportement. Ils ne font preuve d’aucune tolérance, et répondent à la violence avec une brutalité encore plus intense. La violence créée ainsi une atmosphère lourde et étouffante, un cercle vicieux dans lequel les citadins sont enfermés. Mais pour que le lecteur soit lui au ssi embrigadé dans cette ambiance glauque, les auteurs multiplient les dessins choquants.

A plusieurs reprises, des images sanglantes viennent marquer la lecture de l’ouvrage, plongeant le lecteur dans un monde agressif. En 21.2, d’innocents civils se font abattre par les Bergs, à la recherche de l’Incal. Dans cette case, le rouge tranche radicalement avec le vert ambiant, augmentant l’effet de choc. Le même procédé a lieu sur la figure 21.3. Le match de hockey qui oppose Paris à Bratislava dans La Foire aux Immortels se transforme en véritable tournoi de gladiateurs, et la vue de la crosse tranchante ensanglantée achève d’affirmer le caractère barbare de la partie, bien qu’aucun coup ne soit montré.

Mais plus que le sang, ce sont les différents traitements infligés au corps humain qui plonge le lecteur dans le tourbillon de violence animant les pages des corpus. Ces derniers offrent des illustrations de torture de la plus sobre à la plus atroce, insistant ainsi sur le caractère morbide de l’atmosphère. La figure 21.6 par exemple, expose Niko en train de régurgiter la bouteille d’alcool qu’il vient de vider avec ses compagnons de voyage. La présence discrète de la pyramide qui se découpe sur le ciel à ce moment-là est très connotée : lorsque le vaisseau est proche, les morts se multiplient et Nikopol subit nombre d’ennuis. Même s’il s’agit ici de Nikopol fils, la logique demeure.

58 Dans le même ouvrage, on trouve plus loin la case figurant en 21.8. Cette dernière est une image furtive de l’accouchement de Jill Bioskop, l’amante de Nikopol. Le lecteur peut voir l’abdomen déformé par l’enfant à venir de la femme aux cheveux bleus. Jill semble impuissante face à cette déformation, que l’on soupçonne forcément douloureuse. L’image rappelle d’ailleurs l’éventrement caractéristique de la naissance de l’Alien, dans le film de Ridley Scott Alien, le huitième passager, sorti en 1979. Quiconque ayant vu cette scène associe à l’image de Froid Equateur une douleur atroce, qu’on ne voudrait en aucun cas ressentir.

L’Incal possède aussi son lot d’images choquantes, dont celle en figure 21.11. Certes, celle en 21.2 était déjà assez surprenante, mais un nouveau stade est franchi ici. L’Incal est en réalité un petit objet qui semble doué de sa propre conscience, et surtout de pouvoirs paranormaux impressionnants. Lors de sa première conversation avec John Difool, l’Incal le découpe littéralement en plusieurs morceaux, afin de lui faire comprendre qui il est vraiment. La scène est d’une froideur crue, le lecteur observe le personnage principal mourir, sans qu’il y est apparemment moyen de faire machine arrière. L’incompréhension du lecteur associée aux détails sanglants des cases montrant le découpage du détective rendent la scène mémorable de violence.

Un tel degré de violence physique est observable tout au long de The Hard Goodbye, le premier tome de Sin City, mettant en scène Marv. Ex-bagnard socialement inadapté, Marv est une brute au grand cœur, ayant recours à ses poings plus qu’à la parole lorsqu’il évolue dans « la ville du péché ». L’album s’ouvre sur le cadavre froid de la prostituée avec qui il vient de passer la nuit, et dont il est tombé amoureux. La prostituée, Goldie, est décrite comme un ange, rayonnant de chaleur et de bonté. On imagine difficilement quelqu’un lui vouloir du mal. Elle est pourtant froidement assassinée, lançant ainsi la première intrigue de Sin City. Le choc lorsque Marv dit « et j’réalise que Goldie est morte » est réel pour le lecteur, car les quelques pages d’introduction sont efficaces pour le plonger dans l’atmosphère morbide de Sin City : « il fait une chaleur d’enfer. Le nuit est lourde, poisseuse. C’est une piaule minable dans le quartier minable d’une ville minable. Le climatiseur est en rade. Même la bière est tiédasse ». En quelques mots bien choisis, le cadre du récit est installé, un cadre glauque, favorisant la profusion de violence.

Marv, dans sa quête pour retrouver l’assassin, se fait emprisonner dans une cave, dont la figure 21.9 offre un aperçu. On y voit des têtes de femmes empaillées, s’alignant sur un mur de céramique blanche. Vers la fin du récit, Marv est finalement condamné à mort. La figure 21.10 se situe lorsque Marv se fait exécuter par électrocution. La case s’étale sur les deux tiers de la page, nous faisant partager la douleur que ressent l’anti-héros pour lequel le lecteur se surprend finalement à avoir de l’affection. The Hard Goodbye plonge ainsi le lecteur dans une ambiance de violence, et le confronte

59 régulièrement à des scènes choquantes, dans lesquelles la torture infligée au corps humain entraîne naturellement une sensation de dégoût. Les tortures physiques pratiquées sur les différents protagonistes participent donc de la violence inhérente qui ressort des corpus.

En ce qui concerne la violence ciblant l’homme, on peut enfin relever un dernier type de torture, la torture psychologique. C’est particulièrement l’évolution d’Ardeur à travers Berlin qui révèle ce genre de mauvais traitement. Ardeur commence à sombrer dans l’alcoolisme, il voit son ami Glad se faire tuer, et la femme qu’il aime, Ida, joue avec ses sentiments. Le lecteur comprend à quel point Ardeur est psychologiquement traumatisé quand il assiste à son rêve, en annexe 2. On y voit Ida subir un traitement sexuel douteux avec une bouteille, entourée entre autres par une tronçonneuse, une pièce de viande et Sobag, l’ancien compagnon d’Ardeur, avec qui il a malheureusement perdu tout contact. La scène dégage une ambiance sordide, et est parfaitement révélatrice de ce que le lecteur ressent quand il découvre au fur et à mesure Berlin Strasse : un sentiment de malaise devant tant de tourments.

La violence urbaine peut ensuite cibler la ville, le décor dans lequel les protagonistes font face à toute cette brutalité. La ville de science-fiction est ainsi souvent défigurée par différents procédés, la rendant encore plus vecteur de violence. Une première marque d’altération récurrente, qui prouve dans le même temps la tendance à la violence des citadins, est constituée de graffitis. Ceux -ci peuvent effectivement être facilement placés par les auteurs dans leurs décors urbains, afin de faire ressortir le climat d’agressivité.

La figure 21.7 montre que c’est le cas dans Paris, accentuant l’état de décrépitude du 2ème

arrondissement. Les tags dénoncent le régime fasciste de Choublanc, insultant au passage celui-ci de phallocrate. Les lettres « aud » dans le coin supérieur gauche correspondent probablement au mot « salaud ». Les habitants éprouvent une haine tellement forte envers le gouvernement que les insultes vont de pair avec sa dénonciation, ce qui est d’ailleurs repris sur la planche 15, dans un article de la Résistance populière : « ils vermineux milici ens choublanquistes (comme toujours attardifs) l’ont été baisés car il mystérieux réfrifigé s’en est flapé avant l’arrivage d’eux ha ha ha ».

Un autre graffiti est visible dans Froid Equateur, censé représenter l’accouchement de Jill, à propos duquel la rumeur dit qu’il a été très violent. Le tag, dessiné par une infirmière, est très grossier, exagérant les attributs féminins de Jill. Un certain dégoût est éprouvé à la vue de ce graffiti, et il fait clairement preuve d’un manque de respect envers elle, qui a pourtant souffert lors de son accouchement.

60 Ce qui défigure surtout la ville, c’est la crasse, déjà bien visible dans le 2ème arrondissement de Paris en

figure 13. Les avenues boueuses et le cafard géant présentent une ville invivable tant elle est dégoûtante de saleté. Cette caractéristique est aussi visible dans L’Incal avec la figure 21.12, ou même sur la deuxième planche du premier volet. Les trottoirs de la cité-puits sont couverts de déchets et de taches. Sur la figure 21.12, on peut même voir en arrière-plan un SDF, faisant la manche sous un tag « RR ». L’espace public n’a plus rien d’agréable, on n’imagine mal désormais comment se l’approprier. Sin City pousse la saleté des rues au maximum avec la figure 21.5, où Marv voit sa chute d’une fenêtre amortie par une montagne de sacs poubelles, devant laquelle une femme est assise, probablement droguée étant donné son absence totale de réaction quant à l’arrivée fracassante du héros. Cette saleté donne à la ville un masque de monstre, où la violence devient banalisée, et où par conséquent les actes d’agression deviennent monnaie courante.

L’atmosphère dégagée par la ville est ainsi particulièrement étouffante, accentuant la brutalité qui y a lieu. L’irrespirabilité des espaces passe par plusieurs stratagèmes. Dans Froid Equateur, tout du moins en dehors de la ville, c’est la concentration impressionnante de mouches qui alourdit non seulement l’ambiance, mais aussi le dessin. Le ciel contient de plus non seulement la pyramide, mais est aussi très lourd, assombri par des nuages menaçant, comme visibles sur la figure 21.6.

Dans Berlin Strasse, les lieux de sortie nocturne correspondent tout à fait à cette ambiance lourde. La figure 21.13 en est un exemple. Ardeur, Jack et Glad commencent la soirée dans un bar clandestin, pour ensuite se rendre dans un club de transsexuels. Les deux lieux sont bondés de clients . Les dessins fourmillent donc de détails, visages et comportements sont déformés par l’alcool. Les héros sont toujours en arrière-plan, ce qui permet de montrer des clients anonymes et vulgaires en premier plan. L’impression qui ressort de cette organisation de l’image correspond bien à ce que l’on devrait ressentir si l’on était dans la salle avec Ardeur. C’est bruyant, on ne peut pas entendre ce que disent le héros et ses compagnons car trop de personnes nous séparent. On a l’impression de ressentir la moiteur qui se dégage d’un tel lieu.

Les villes peuvent donc être touchées par la violence au travers de leur atmosphère, mais aussi directement dans leur morphologie, tout comme la saleté et les graffitis endommagent ses rues. Au début de Berlin Strasse par exemple, Ardeur traverse une partie de Berlin, montrant au lecteur ce que la ville est devenue suite à la guerre. La figure 21.4 expose ainsi une église en ruines, symbole des traumatismes post apocalyptiques. La ville est directement défigurée par des actes de violence. Enfin, parfois, la violence touche à la fois l’individu et la ville. Lors de la « city-émeute » de L’Incal par exemple, les affrontements causent de nombreux morts, mais aussi une destruction en masse de la

61 ville. L’apogée de cette destruction est atteinte lorsque le président se mêle à la bataille sous sa forme de nécro-sonde, une machine de guerre sans aucune pitié. Le degré de violence est alors à son maximum. La violence qui cible l’homme et la ville en une fois se trouve aussi dans Froid Equateur, lorsque la pyramide flottante, déstabilisée par l’envoi d’une capsule cryogénique dans l’espace, chute sur Equateur-City. Cet incident provoque la mort du K.K.D.Z.O., détruit le centre -ville et la pyramide, et blesse considérablement les dieux égyptiens qui apparaissent déchiquetés.

La violence dans les corpus apparaît donc sous de multiples formes, et ciblent aussi bien les hommes, que les décors urbains. Il s’agit à la fois d’une atmosphère lourde, propice à la brutalité, créée grâce à nombreux éléments, que d’actes violents par eux-mêmes. Lorsque ceux-ci touchent à l’intégrité du corpus humain, ils sont d’autant plus violents, car ils provoquent chez le lecteur une sorte de dégoût. Les nombreux exemples donnés par la figure 21 sont des révé lateurs de l’omniprésence de la violence dans les ouvrages de science-fiction.

Il faut enfin préciser que le style graphique peut parfois venir en soutien de ce qui est représenté. Les dessins d’Alex Varenne, co-auteur de Berlin Strasse, sont ainsi morbides en eux-mêmes. Le jeu sur les nuances de gris et le style de traits rendent les personnages légèrement déformés, soulignant leur personnalité glauque, découlant probablement des traumatismes de la guerre. Le trait de Frank Miller, auteur de Sin City, est net et tranché, et accentue ainsi le moindre détail permettant de souligner la violence qui règne à Basin City. Le choix du noir et blanc place l’action dans un décor nocturne. Or, c’est la nuit que les pulsions sauvages de l’homme se révèlent le plus, et participent ainsi à l’omniprésence de la violence.

Il nous faut maintenant étudier les causes éventuelles de cette violence, afin de lui donner un sens.

ii. La quête de liberté confrontée au contrôle des populations

L’omniprésence de la violence présentée dans la sous-partie précédente est à première vue quelque chose de contre nature, ou à défaut choquant, puisqu’un tel degré d’agressivité n’est pas courant dans nos sociétés occidentales. L’évolution en société d’un individu implique effectivement l’application de règles élémentaires de respect. Certes, il existe toujours des tensions au sein d’un groupe. Mais afin de respecter le critère d’acceptabilité des univers de science-fiction, un tel recours à la violence doit pouvoir trouver des justifications.

La première de ces justifications, qui a déjà été plus ou moins directement évoquée, est la quête de liberté, ou plus précisément le fait de vouloir retrouver sa liberté. Le contrôle des individus dans les univers étudiés a été présenté comme arbitraire, et souvent inégalitaire, puisqu’une majorité de la population vit dans la misère, à l’image de La Foire aux Immortels ou de L’Incal par exemple. L’injustice

62 qui en découle implique alors que ceux qui la subissent se dressent contre elle. L’histoire de l’Homme a toujours prouvé qu’un tel état de fait ne peut pas durer éternellement.

La « city-émeute » qui prend place dans la cité-puits est déclenchée par la poursuite de l’Incal entreprise par de nombreux partis : le président, les Bergs, les mutants et bien sûr Difool, qui cherche malgré lui à s’échapper. Suite à cet incident, qui cause la mort de plusieurs civils, l’escalade dans la violence est sans limite. Les rebelles au régime présidentiel, qui constituent l’AMOK, profitent de l’occasion pour mener cette bataille finale, censée leur apporter le changement de gouvernement tant attendu. Car il est en effet précisé sur la figure 17 que le clonage présidentiel en cours est le neuvième. Le président en place l’est donc depuis bien longtemps, et les citadins ont depuis trop longtemps subi les inégalités inhérentes au régime en place.

Il s’agit ici d’un schéma classique dans les univers de science -fiction popularisé par la saga Star Wars6

par exemple.

Mais il existe d’autres luttes pour la liberté n’opposant pas de groupe rebelle à une dictature toute- puissante. La Foire aux Immortels et Froid Equateur présentent aussi la chute violente de deux régimes, mais sans avoir à faire à deux groupes aux idéaux opposés. Dans le premier, c’est le régime fasciste de Choublanc qui tombe face à la vengeance d’Horus. Dans le second, le K.K.D.Z.O. se fait littéralement écraser par les dieux égyptiens,

comme on peut le voir sur la figure 22. Les deux régimes n’ont pour autant pas véritablement à faire à des opposants politiques. Il faut bien toutefois nuancer ce propos, car Horus a bien pour but l’obtention la maîtrise de Paris, puis du monde. Mais là encore, ce qu’essaye d’accomplir Horus, c’est de se débarrasser du contrôle qu’exercent ses pairs sur lui. Les dieux forment eux-mêmes une sorte de société, et

6 Saga comportant actuellement six épisodes cinématographiques, sortis entre 1977 et 2005, initialement créée

par George Lucas.

Figure 22 : Froid Equateur, planche 49. La disparition du K.K.D.Z.O. a lieu dans une destruction spectaculaire du centre- ville d’Equateur-City.

63 pour se soustraire à ses règles, Horus doit se séparer du groupe avec pertes et fracas.

Il semble que symboliquement, la disparition d’un meneur absolu se fasse avec beaucoup de violence. Le pouvoir exercé par cette figure d’autorité est tellement important, que sa fin signifie un déploiement d’efforts surhumains, et que pour faire comprendre à quel point cette quête est ardue, le recours à la violence dans le cadre de l’œuvre soit un ressort narratif efficace. Dans cette optique, la figure 23 offre un exemple intéressant à analyser.

John Difool a été capturé par le « techno-pape », mais réussit à détruire la cité techno après en avoir vaincu le terrible gardien, le Cardiogrif. La cité a donc été détruite, et tous les Technos, les fanatiques

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